Notez les films Novembre 2012

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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AtCloseRange
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par AtCloseRange »

Préférer Nicholson à Witherspoon dans ce film, mon dieu...
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Kevin95
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Kevin95 »

AtCloseRange a écrit :Préférer Nicholson à Witherspoon dans ce film, mon dieu...
Faut dire Witherspoon, à part dans Election elle m'inspire pas grand chose...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Et comme je vous vois venir... même physiquement !!! :mrgreen:
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par AtCloseRange »

Kevin95 a écrit :
AtCloseRange a écrit :Préférer Nicholson à Witherspoon dans ce film, mon dieu...
Faut dire Witherspoon, à part dans Election elle m'inspire pas grand chose...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Et comme je vous vois venir... même physiquement !!! :mrgreen:
Tu as vu Freeway?
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Kevin95
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Kevin95 »

AtCloseRange a écrit :
Kevin95 a écrit :
Faut dire Witherspoon, à part dans Election elle m'inspire pas grand chose...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Et comme je vous vois venir... même physiquement !!! :mrgreen:
Tu as vu Freeway?
Nop, ça vaut quoi ?
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par AtCloseRange »

Kevin95 a écrit :
AtCloseRange a écrit : Tu as vu Freeway?
Nop, ça vaut quoi ?
C'est excellent. Une version moderne et malicieuse du Petit Chaperon Rouge. C'est vraiment le film où je l'ai découverte. Elle y est étonnante.
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Kevin95
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Kevin95 »

J'en prends note ! :wink:
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Colqhoun »

On en parlait dans un topic parallèle, mais c'est quand même hallucinant (non en fait c'est au delà de l'hallucination, c'est un scandale) qu'un film pareil ait coûté 120 millions de dollars.

Sinon je recommande aussi vivement Freeway.
Un petit film (trop) méconnu et parfaitement réjouissant.
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par AtCloseRange »

Et il n'a même pas son propre topic :|
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Kevin95
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Kevin95 »

Colqhoun a écrit :On en parlait dans un topic parallèle, mais c'est quand même hallucinant (non en fait c'est au delà de l'hallucination, c'est un scandale) qu'un film pareil ait coûté 120 millions de dollars.
J'arrive après la bataille, mais c'est certain qu'un tel film ne les méritait pas. Peut être es-ce dû au fait que Sony (via la Columbia) produit peu de film avec un budget annuel fixe et qu'en 2010, Brooks en fut le (malheureux car le film ne fut pas un carton) bénéficiaire. Hypothèse gratuite bien sur, car on sait tous qu'en ce moment à Hollywood c'est sauve qui peut (cf. flops récents, projets improbables, filons qui s’épuisent etc...).
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Colqhoun »

En fait il y en a pour 50 millions de salaires et Brooks est apparemment super lent dans ses projets.
Et en plus d'être lent, il a retourné tout le début et toute la fin du film.
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Kevin95 »

C'est peut être pour diffuser un peu de méchanceté là encore purement gratuite, mais tout ça pour ça...
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:oops:
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Profondo Rosso »

Dead Again de Kenneth Branagh (1991)

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Mike Church est un détective de Los Angeles spécialisé dans la recherche de personnes disparues. On le charge du cas mystérieux d'une jeune femme amnésique qu'il baptise Grace. Celle-ci fait des cauchemars évoquant le meurtre d'une pianiste, prénommée Margaret, par son mari Roman Strauss à la fin des années 1940. En attendant de résoudre le mystère des cauchemars, Chuch empêche l'habile enlèvement de Grace par son soi-disant fiancé. Pressé par cette tentative, Church est contraint de faire appel à un antiquaire douteux pratiquant l'hypnose pour aider Grace...

Deuxième film de Kenneth Branagh après son monumental Henry V, Dead Again ramène le réalisateur à une échelle plus modeste tout en lui permettant de prouver que son registre est plus étendu que la seule adaptation Shakespearienne (le suivant Peter's Friends le prouvera avec plus d'éclat encore). Le film évite le pure exercice de style grâce au scénario inventif et tortueux de Scott Frank qui convoque les fantômes des classiques du genre à tendances psychanalytiques notamment cette idée de réincarnation à la Vertigo qui parcours le film. La différence est que le script après avoir esquissé son énigme plonge à fond dans l'onirisme le mystère reposant plus sur la résolution du crime que sur la réalité des méandres de l'esprit humains dans lesquels nous emmène l'intrigue, jamais démentis.

Une jeune femme (Emma Thompson) se réveille amnésique au sein d'un couvent et son seul lien à son passé est constitué d’horribles cauchemars où l'on essaye de l'assassiner. Le détective Mike Church (Kenneth Branagh) est engagé mener l'enquête mais tout se complique quand avec l'aide d'un hypnotiseur louche (Derek Jacobi) les souvenirs de l'amnésique semble remonter aux années 40 et font d'elle la réincarnation de l'épouse assassinée d'un musicien. Plus étrange encore les souvenirs semblent mêler Mike Church à se passé et peut-être la réincarnation de l'époux criminel. Avec son sens du rythme alerte Branagh évite de trop tergiverser sur le doute des personnages quant aux faits extraordinaires en jeu et la première partie file à toute vitesse. Le seul défaut vient d'un côté un peu trop sur explicatif pour faire comprendre des notions pas si complexes que cela (le moment très agaçant où le psychanalyste vient nous expliquer le pourquoi du comment à la fin de films noirs classique comme Psycho ou Le Médaillon semble là courir sur tout le film) avec carrément deux personnages/guide à travers Robin Williams et Derek Jacobi, c'est trop même si le twist final le justifie en partie. Branagh s'approprie le film en alternant motif du genre et son style grandiloquent notamment l'ouverture passant de l'un à l'autre avec une scène de prison en noir et blanc étouffant qui vire au cauchemar extravagant où le réalisateur fait virevolter la caméra au gré de la terreur d'Emma Thomson. C'est réellement sur Dead Again que Branagh développe cette facette alors que Henry V bien qu'imposant était moins fou dans sa mise en scène. Là l'outrance de Frankenstein ou encore Hamlet est clairement annoncé dans les flashbacks passionnés sur la romance avortée du couple Strauss ou encore du final grand guignol et sanglant. Branagh gère bien tout cela malgré de sérieuse faute de gout. L'idée du passé en noir est blanc est intéressante mais le film fut d'abord tourné en couleur et du coup la photo des scènes du passé pas travaillée en ce sens ce qui leur donne une imagerie très quelconque heureusement atténuée par la réalisation de Branagh.

L'alchimie entre Kenneth Branagh et Emma Thompson est toujours aussi forte tire leurs deux prestations vers le haut. Emma Thomson en créature apeurée et fragile est épatante comme souvent et Branagh évite toute pose cynique et désabusée en détective plutôt avenant et jovial. Le twist final tarabiscoté en diable est tout de même très efficace (malgré de désastreux maquillages vieillissant les acteurs, pauvre Andy Garcia ressemblant à une momie) et le final tout en excès est l'aboutissement du glissement progressif du film dans le thriller autre assumant pleinement son onirisme. Dans le registre néo noir, une jolie réussite même si Branagh a déjà fait beaucoup mieux. Il glisse d'ailleurs quelques clins d'oeil au fans ici et là comme le numéro de prisonnier qu'il porte au début qui correspond à la bataille d'Azincourt, cadre de son Henry V. 4/6
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Thaddeus
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Thaddeus »

- MESSAGE ÉDITÉ -

J'ai reclassé tous mes commentaires dans le topic "Votre Film du mois de Novembre" ; si j'ai bien compris sa place se situe plutôt là-bas.

Entre "Notez les film de...", "Votre film de...", "Commentaires à propos de votre film de...", etc, j'avoue que je n'ai jamais très bien compris quoi correspondait à quoi et où devait être rangé les choses. Je suis un peu paumé et j'aimerais bien saisir les "règles" ; mais y en a-t-il au moins ?
Dernière modification par Thaddeus le 29 nov. 12, 15:57, modifié 1 fois.
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hellrick
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par hellrick »

UNIVERSAL SOLDIER : LE JOUR DU JUGEMENT

Tourné en 1992 par un Roland Emmerich en pleine ascension vers le blockbuster sur-budgété, UNIVERSAL SOLDIER marquait, également, le sommet commercial d’un Jean-Claude Van Damme devenu star international du film d’action. Malheureusement, cette réussite annonçait déjà le déclin inexorable de Monsieur « Muscles from Bruxelles » qui, en dépit de plaisants divertissements (ses collaborations avec Peter Hyams et Ringo Lam restent les meilleurs de sa carrière), sombra ensuite dans les sous-produits shootés en vidéo. Décidé à remonter la pente, Van Damme accepte, en 1999, un UNIVERSAL SOLDIER 2 : LE COMBAT ABSOLU, lequel succède à deux suites produites pour la télévision et situées dans un « univers alternatif » (UNIVERSAL SOLDIER 2 : FRERES D’ARME et UNIVERSAL SOLDIER 3 : ULTIME VENGEANCE). Si UNIVERSAL SOLDIER 2 : LE COMBAT ABSOLU se révèle un échec au box-office, les ventes massives de K7 vidéo rendent néanmoins le produit rentable en dépit de sa médiocrité. Il faut toutefois attendre dix ans pour que la franchise renaisse de ses cendres sous l’égide du talentueux John « fils de Peter » Hyams qui emballe le modeste mais très correct UNIVERSAL SOLDIER 3 : REGENERATION en 2009, lequel oublie totalement les événements survenus tant dans les téléfilms que dans la première séquelle cinématographique. Les bons scores sur le marché locatif entrainent la mise sur pied d’un nouveau chapitre, UNIVERSAL SOLDIER : LE JOUR DU JUGEMENT qui se refuse pourtant à jouer la carte de la facilité pour, au contraire, explorer des territoires surprenants.
Dans un futur proche, deux UniSols dissidents, Luc Devereaux et Andrew Scott décident d’instaurer un nouvel ordre mondial totalitaire après s’être affranchis de leur conditionnement imposé par le gouvernement. Mais un amnésique, John, dont la femme et la fille ont été tuées par Devereaux s’interpose et met en échec leur plan de conquête planétaire…

Dès les premières minutes, John Hyams prend le contre-pied des attentes et présente, en guise d’introduction, une scène de « home invasion » brutale (et adroitement filmée !) au cours de laquelle la famille de Scott Adkins est assassinée par les sbires de Jean-Claude Van Damme. Pourquoi ce retournement de veste ? Le long-métrage ne le précisera jamais, laissant dans l’ombre le large laps de temps (environ 5 ans) écoulé entre le troisième film et ce nouvel épisode. Car John Hyams démontre de l’ambition à revendre et se fiche de proposer un produit prémâché uniquement destiné aux fans des précédents volets. Au contraire, il est soucieux d’orienter la franchise dans une nouvelle direction, nettement plus intimiste et… intellectualisée. Le mot est lâché à dessein devant les tentatives du cinéaste de proposer une variation sur APOCALYPSE NOW au tempo souvent contemplatif. John Hyams illustre ainsi, sans craindre les lenteurs, la quête existentielle de Scott Adkins pour retrouver sa mémoire et déterminer s’il est un être humain, un UniSol ou un clone. Des thématiques plus proches des romans de Philip K. Dick et de leurs adaptations à l’écran (BLADE RUNNER en tête) que du blockbuster pétaradant attendu par le public. D’où la décision surprenante de reléguer au second plan Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren, lesquels interviennent essentiellement durant les vingt dernières minutes pour affronter, tour à tour, Adkins.

Soucieux d’imposer sa patte « auteurisante », John Hyams développe par ailleurs une nouvelle mythologie tout en restant (volontairement ?) flou sur les implications de ce nouveau totalitarisme dont rêve les UniSol. La quête identitaire de son héros, malheureusement bien plus convaincant dans l’action que durant les scènes d’introspection, est d’ailleurs réalisée de manière appliquée, voire affrétée, le cinéaste souhaitant se démarquer du côté « direct to vidéo » du précédent épisode pour privilégier une ampleur surprenante. D’où un rythme étonnamment lent qui privilégie les moments d’attente et les temps morts au détriment des poursuites et combats, tout en se réservant des explosions de violences aussi surprenantes que sauvages. Au rayon action, UNIVERSAL SOLDIER : LE JOUR DU JUGEMENT délivre cependant quelques scènes explosives qui démontrent le talent de John Hyams pour emballer sans beaucoup d’argent des passages brutaux et furieusement gore. Les vingt dernières minutes, par exemple, jouent la surenchère barbare après un plan séquence incroyable au cours duquel l’iconique Scott Adkins avance dans un couloir obscur en dégommant des dizaines d’adversaires. Le climax, pour sa part, prouve que Lundgren, complètement déjanté, et Van Damme, maquillé de rouge et réellement effrayant, peuvent encore décocher quelques coups de pieds rageurs et efficaces.
Affichant une durée de presque deux heures, UNIVERSAL SOLDIER : LE JOUR DU JUGEMENT est clairement trop long pour ne pas, à plusieurs reprises, ennuyer le spectateur, souvent perdu dans le trip identitaire d’un héros déboussolé. Cependant, difficile de blâmer John Hyams pour proposer un film qui ne respecte aucunement le cahier des charges attendues et fait preuve d’une liberté de ton surprenante. Inespéré pour la troisième séquelle d’un divertissement popcorn sans beaucoup de consistance.

Reste à savoir si cette approche plaira aux fans de la saga ou si le cinéaste parviendra à convaincre les réticents de donner une chance à ce produit bâtard et imparfait mais suffisamment couillu et osé pour mériter, à tout le moins, une vision curieuse.
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Anorya
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Re: Notez les films Novembre 2012

Message par Anorya »

C'est du direct-to-video ce nouveau Universal Soldier Hellrick, non ? J'avais cherché une date de sortie en salles dernièrement sur allociné et ça indiquait "date de sortie inconnue". :o
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