Ça a été un des films "phares" de mon adolescence. En le revoyant il y a 5-6 ans (donc autour de 23 ans), je l'ai tout de même trouve bien moins bon, même si le visionnage était toujours plaisant. Par contre, je pense que je ne le reverrai plus, j'ai très peur qu'il descende encore et subisse un peu le même sort dans mon esprit qu'Indiana Jones par exemple.Jeremy Fox a écrit :Vu Top Gun à sa sortie en salles en 1986 ; j'avais 19 ans et je pensais être tombé sur l'un des films d'actions les plus réjouissants qu'il m'ait été donné de voir. J'avais jusqu'à présent préféré en rester sur cette première impression mais les derniers commentaires me font dire que si ça se trouve, j'apprécierais encore. A l'occasion, je ne me priverais plus.
Tony Scott (1944-2012)
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Re: Tony Scott (1944-2012)
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Re: Tony Scott (1944-2012)
De toute façon, Top Gun a permis Hot Shots! donc respect...
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Toute cette famille de réalisateurs techniciens peine tout de même à recevoir une honnête réhabilitation (je parle pas de consécration hein). Il est de bon ton de les balayer d'un arrogant revers de la main, du style "ouais, c'était au mieux divertissant et oubliable, l'œuvre d'un tacheron". C'était comme pour Richard Fleisher en son temps. Comme si des types tels que Tony Scott, Joel Schumacher, Roger Spottiswoode, Roger Donaldson, Andrew Davis, Peter Hyams, Philip Noyce et tant d'autres n'avaient pas la capacité de rendre ne serait-ce qu'un seul film intéressant, à cause de leur passif cinématographique pas assez noble aux yeux de tous ces culs-serrés. On ne leur laisse que très rarement le bénéfice du doute, tous lépreux qu'ils sont aux yeux des défenseurs du bon goût. On a bien heureusement le droit de ne pas aimer ce cinéma qu'ils ont produit, mais quand on gagne son pain en écrivant des pseudos conneries élitistes sans faire preuve de discernement, ça me fout en rogne. Quel manque de respect.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
idemDannyBiker a écrit :De toute façon, Top Gun a permis Hot Shots! donc respect...
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Re: Tony Scott (1944-2012)
bah non, ils sont juste jugés sur leur filmographie. Ce n'est pas parce qu'ils ont réalisé 2 bons films (max) qu'on va "réévaluer" tout ce qu'ils ont fait pour te faire plaisir. On peut regretter le ton employé mais le tien n'est guère plus reluisant.El Dadal a écrit :Toute cette famille de réalisateurs techniciens peine tout de même à recevoir une honnête réhabilitation (je parle pas de consécration hein). Il est de bon ton de les balayer d'un arrogant revers de la main, du style "ouais, c'était au mieux divertissant et oubliable, l'œuvre d'un tacheron". C'était comme pour Richard Fleisher en son temps. Comme si des types tels que Tony Scott, Joel Schumacher, Roger Spottiswoode, Roger Donaldson, Andrew Davis, Peter Hyams, Philip Noyce et tant d'autres n'avaient pas la capacité de rendre ne serait-ce qu'un seul film intéressant, à cause de leur passif cinématographique pas assez noble aux yeux de tous ces culs-serrés. On ne leur laisse que très rarement le bénéfice du doute, tous lépreux qu'ils sont aux yeux des défenseurs du bon goût. On a bien heureusement le droit de ne pas aimer ce cinéma qu'ils ont produit, mais quand on gagne son pain en écrivant des pseudos conneries élitistes sans faire preuve de discernement, ça me fout en rogne. Quel manque de respect.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
C'est tout à fait vrai, c'est le ton de la colère en réaction. A la différence que mon post ne me rapportera pas de fric à la fin du mois. Je me rappelle pourquoi je ne lis plus cette "presse spécialisée" qui avait le don de mettre hors de moi. Sur ce, je vais prendre l'air...
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Il n'y a pas que le ton employé. Etre capable d'écrire une chose pareille :AtCloseRange a écrit :bah non, ils sont juste jugés sur leur filmographie. Ce n'est pas parce qu'ils ont réalisé 2 bons films (max) qu'on va "réévaluer" tout ce qu'ils ont fait pour te faire plaisir. On peut regretter le ton employé mais le tien n'est guère plus reluisant.
Cela va au-delà de considérations subjectives sur la filmo du monsieur.Jeremie Couston pour Telerama a écrit :Que Tony Scott ait durablement souffert de la comparaison avec son frère aîné, le beaucoup plus doué Ridley Scott (réalisateur d'Alien, Gladiator ou Prometheus) est indéniable. Cette concurrence fraternelle explique, sans doute, en partie, sa dramatique disparition.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
ne serait-ce que pour "true romance" merci mr tony scott R I P.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Oui, c'est minable mais ce n'est pas là-dessus qu'el Dadal réagissait.pol gornek a écrit :Il n'y a pas que le ton employé. Etre capable d'écrire une chose pareille :AtCloseRange a écrit :bah non, ils sont juste jugés sur leur filmographie. Ce n'est pas parce qu'ils ont réalisé 2 bons films (max) qu'on va "réévaluer" tout ce qu'ils ont fait pour te faire plaisir. On peut regretter le ton employé mais le tien n'est guère plus reluisant.
Cela va au-delà de considérations subjectives sur la filmo du monsieur.Jeremie Couston pour Telerama a écrit :Que Tony Scott ait durablement souffert de la comparaison avec son frère aîné, le beaucoup plus doué Ridley Scott (réalisateur d'Alien, Gladiator ou Prometheus) est indéniable. Cette concurrence fraternelle explique, sans doute, en partie, sa dramatique disparition.
Quant à la comparaison entre la filmo de Joel Schumacher ou d'Andrew Davis avec celle de Richard Fleischer, faut un peu redescendre sur terre.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Ah... je ne devrai pas essayer de rentrer dans une discussion avec mon fils sur les genoux, en fait...AtCloseRange a écrit :Oui, c'est minable mais ce n'est pas là-dessus qu'el Dadal réagissait.
Oui, Tony Scott est bien au-dessus (ce n'est pas de la provoque, je le pense).Quant à la comparaison entre la filmo de Joel Schumacher ou d'Andrew Davis avec celle de Richard Fleischer, faut un peu redescendre sur terre.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
D'autant plus que les deux frangins n'étaient probablement pas en concurrence.
Ils n'auraient pas montés ensemble une boîte de prod sinon.
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"Give me all the bacon and eggs you have."
Re: Tony Scott (1944-2012)
Pour moi, Tony Scott restera toujours un mystère : passer des Prédateurs à Top Gun (même si ça avait été un super kif à l'époque de sa découverte en 1986) et à Beverly Hills Cop 2 me sidère toujours aujourd'hui. Les Prédateurs est l'un de mes films favoris des années 80 et mon affection pour ce film magnifique est restée la même. Je ne sais pas si Tony a souffert de la comparaison avec Ridley, en fait je pense que non et qu'il a eu la bonne idée de faire une carrière tout autre que celle de son frère.
Il était sans doute l'un des plus doués des "Yes Men" parce qu'il avait un vrai savoir-faire, mais je pense (c'est mon avis perso) qu'il a gâché son potentiel. Cela dit, il montrait parfois une certaine indépendance d'esprit et une ambition qui se manifestaient dans ses expérimentations au sein du blockbuster (Domino, Déjà Vu, Man On Fire) ; ce n'était pas ma came mais je trouvais cela respectable car c'était à mon sens un travail artistique. Son dernier film, Unstoppable, était étrangement plus "sage" que les films sus-cités et je l'ai trouvé très plaisant ; peut-être aussi parce que son sous-texte posait la réhabilitation de la condition ouvrière et prônait l'héroïsme du prolo contre la suffisance et la mesquinerie des "suits".
À côté des Prédateurs, je retiens dans mes films préférés (mais loin derrière) : Ennemi d'Etat, True Romance et son casting de rêve et USS Alabama. Un suicide est toujours un mystère et il est évident que la mort de Tony Scott constitue une grosse surprise et bien sûr une souffrance. Je pense à lui, à ce qu'il a apporté et aussi à son frère Ridley qui doit être dévasté.
Il était sans doute l'un des plus doués des "Yes Men" parce qu'il avait un vrai savoir-faire, mais je pense (c'est mon avis perso) qu'il a gâché son potentiel. Cela dit, il montrait parfois une certaine indépendance d'esprit et une ambition qui se manifestaient dans ses expérimentations au sein du blockbuster (Domino, Déjà Vu, Man On Fire) ; ce n'était pas ma came mais je trouvais cela respectable car c'était à mon sens un travail artistique. Son dernier film, Unstoppable, était étrangement plus "sage" que les films sus-cités et je l'ai trouvé très plaisant ; peut-être aussi parce que son sous-texte posait la réhabilitation de la condition ouvrière et prônait l'héroïsme du prolo contre la suffisance et la mesquinerie des "suits".
À côté des Prédateurs, je retiens dans mes films préférés (mais loin derrière) : Ennemi d'Etat, True Romance et son casting de rêve et USS Alabama. Un suicide est toujours un mystère et il est évident que la mort de Tony Scott constitue une grosse surprise et bien sûr une souffrance. Je pense à lui, à ce qu'il a apporté et aussi à son frère Ridley qui doit être dévasté.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Triste nouvelle.
RIP Tony.
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Joli papier de Jacky Goldberg :
http://www.lesinrocks.com/2012/08/20/ci ... -11287372/
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Re: Tony Scott (1944-2012)
C'est bien ce qu'il m'avait semblé en voyant une image furtive aux infos : c'est le pont de To Live and Die in L.A..Les Inrocks a écrit : La veille, il s’est jeté du Vincent Thomas Bridge de Los Angeles, laissant une note dont on ne connait pas encore le contenu.