Disons que j'ai eu le malheur de perdre 1h30 de mon temps devant Jours de tonnerre il y a un an et je n'ai pas vraiment envie de revivre l’expérience ... (pourtant j'aime bcp Tom Cruise et Robert Duvall ...)AtCloseRange a écrit :Je suis le seul à l'avoir vu 5-6 fois (et même récemment)?
Etonnant... Malgré tous ses défauts (et ils sont nombreux), j'y ai toujours pris pas mal de plaisir. J'aurais sans doute un peu de mal à expliquer pourquoi... Pas mal de scènes "cultes" (You've Lost That Loving Feeling, la partie de volleyball), le charme dévastateur de Tom, la qualité des scènes aériennes (qui restent parmi les meilleures jamais réalisées).
Ceux qui ne l'ont pas vu, vous ratez quand même quelque chose ne serait-ce que parce que c'est indéniablement une oeuvre marquante (dans le bon et le mauvais sens du terme) des années 80.
Tony Scott (1944-2012)
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Ouais mais c'est une tentative de refaire la même chose sauf que là, c'est vraiment raté.hansolo a écrit :Disons que j'ai eu le malheur de perdre 1h30 de mon temps devant Jours de tonnerre il y a un an et je n'ai pas vraiment envie de revivre l’expérience ... (pourtant j'aime bcp Tom Cruise et Robert Duvall ...)AtCloseRange a écrit :Je suis le seul à l'avoir vu 5-6 fois (et même récemment)?
Etonnant... Malgré tous ses défauts (et ils sont nombreux), j'y ai toujours pris pas mal de plaisir. J'aurais sans doute un peu de mal à expliquer pourquoi... Pas mal de scènes "cultes" (You've Lost That Loving Feeling, la partie de volleyball), le charme dévastateur de Tom, la qualité des scènes aériennes (qui restent parmi les meilleures jamais réalisées).
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Je viens d'apprendre également la nouvelle du suicide de Tony Scott
Même si je n'étais pas un grand fan de ses films (surtout ceux des années 1980 et début 1990), c'est tout même triste...
J'avais plutôt bien aimé de lui Les prédateurs, Ennemi d'Etat, Spy game, True romance et Domino... Et ses derniers films comme Unstoppable ou Déjà vu étaient assez bien foutus, bien que prévisibles... Et Man on fire m'avait laissé un sentiment mitigé, mais pas si désagréable...
RIP
Même si je n'étais pas un grand fan de ses films (surtout ceux des années 1980 et début 1990), c'est tout même triste...
J'avais plutôt bien aimé de lui Les prédateurs, Ennemi d'Etat, Spy game, True romance et Domino... Et ses derniers films comme Unstoppable ou Déjà vu étaient assez bien foutus, bien que prévisibles... Et Man on fire m'avait laissé un sentiment mitigé, mais pas si désagréable...
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
L'intro - sous pretexte d'euphémisme - est d'un cynismehellrick a écrit :Un grand article: http://www.lexpress.fr/culture/cinema/c ... 50804.html
On pourrait dire ça de 99% des réalisateursL'express a écrit :On ne va pas jouer les hypocrites affligés: Tony Scott, qui vient de se donner la mort à 68 ans, n'était pas le plus grand metteur en scène du monde. Portrait.
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Triste, même si je ne porte pas ce réalisateur dans mon coeur (encore que j'adore Le dernier Samaritain principalement pour Willis/Black), c'est toujours malheureux un suicide même si je pense qu'il faut respecter son choix...RIP
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Bof, moi je trouve l'article assez juste. Même si le chapeau est racoleur.hansolo a écrit :L'intro - sous pretexte d'euphémisme - est d'un cynismehellrick a écrit :Un grand article: http://www.lexpress.fr/culture/cinema/c ... 50804.htmlOn pourrait dire ça de 99% des réalisateursL'express a écrit :On ne va pas jouer les hypocrites affligés: Tony Scott, qui vient de se donner la mort à 68 ans, n'était pas le plus grand metteur en scène du monde. Portrait.
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
en voilà un autre: http://www.telerama.fr/cinema/tony-scot ... c85458.php
"ne comptez pas sur nous pour porter au pinacle le réalisateur des énormes bouses boursoufflées que sont Top Gun, Jours de Tonnerre ou Unstoppable, son désormais chant du cygne, dont le montage stroboscopique nous a valu une entorse du nerf optique. A en croire les hommages qui pleuvent sur Twitter, cet aimable faiseur de blockbusters bas du front de Tony Scott, conspué par la critique toute sa vie pour d'excellentes raisons objectives, serait devenu l'équivalent d'Orson Welles. Oh, hé, calmos !"
Cela explique pourquoi je ne lis pas la presse cinéma française non spécialisée. Je dirais même plus cela explique pourquoi je la vomis .
"ne comptez pas sur nous pour porter au pinacle le réalisateur des énormes bouses boursoufflées que sont Top Gun, Jours de Tonnerre ou Unstoppable, son désormais chant du cygne, dont le montage stroboscopique nous a valu une entorse du nerf optique. A en croire les hommages qui pleuvent sur Twitter, cet aimable faiseur de blockbusters bas du front de Tony Scott, conspué par la critique toute sa vie pour d'excellentes raisons objectives, serait devenu l'équivalent d'Orson Welles. Oh, hé, calmos !"
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Non, vu plusieurs fois aussi. Il y a une force indéniable dans ses images, qui fait que malgré tout on reste accroché même si on ne voulait pas le voir en entier. Alors oui c'est cliché, c'est patriotique, c'est too much, et si on excepte Anthony Edwards qui s'est senti obligé de cacher son torse sous un t-shirt durant la fameuse scène de volley, il n'y a que des gravures de mode dans le casting. Et la musique : que des tubes ! Et pourtant, j'aime... Bon, en dehors du fait qu'il y a les avions, l'effet nostalgie doit fonctionner à plein gaz aussi...AtCloseRange a écrit :Je suis le seul à l'avoir vu 5-6 fois (et même récemment)?
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Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Pareil hellrick, les deux articles que tu linkes m'ont enragé. En gros, on "accepte" du bout des lèvres Les Prédateurs, parce que c'est un peu arty et que le film est langoureux, on tolère True Romance de par l'affiliation Tarantino, mais grands dieux, on ne peut pas mettre au même niveau un divertissement hollywoodien, aussi original et maîtrisé soit-il, d'un pensum intello-indé, ça serait rabaisser son niveau critique et son statut dans la bonne société que de les apprécier. Ces types, je les conchie.
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Dans le fond, ils n'ont tout de même pas totalement tort (même si Télérama et son "conspué par la critique toute sa vie" me semble un peu à côté de la plaque) ; mais je trouve ça étonnant de lire des "hommages" aussi durs, ça sent aussi un peu la pose de leur part (histoire de pas faire comme tout le monde, tapons sur ce réalisateur moyen !).hellrick a écrit :en voilà un autre: http://www.telerama.fr/cinema/tony-scot ... c85458.php
"ne comptez pas sur nous pour porter au pinacle le réalisateur des énormes bouses boursoufflées que sont Top Gun, Jours de Tonnerre ou Unstoppable, son désormais chant du cygne, dont le montage stroboscopique nous a valu une entorse du nerf optique. A en croire les hommages qui pleuvent sur Twitter, cet aimable faiseur de blockbusters bas du front de Tony Scott, conspué par la critique toute sa vie pour d'excellentes raisons objectives, serait devenu l'équivalent d'Orson Welles. Oh, hé, calmos !"
Cela explique pourquoi je ne lis pas la presse cinéma française non spécialisée. Je dirais même plus cela explique pourquoi je la vomis .
Sinon, comme je l'ai dit ailleurs, je garde principalement de son oeuvre The Hunger et The Last Boy Scout (surtout ce dernier, que j'avais totalement adoré). Et même si formellement, je comprends qu'ils puissent fatiguer (faut dire que le père Tony n'avait pas le style le plus fin et le plus subtil du monde, surtout en fin de carrière), j'avais apprécié Domino, Man on Fire et Deja Vu.
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Je suis partagé sur les 2 articles de Télérama et de l'Express. Le principal problème est le ton employé plus que le constat général (qui ne me choque pas tant que ça). On sent globalement que ce sont des articles en "réaction". Voir sur Tweeter, FB ou autres monter le réalisateur en épingle compte-tenu de son passif, je peux comprendre ce que ça peut avoir d'irritant et ça reste un peu leur rôle de remettre les choses en perspective. Mais là encore, pourquoi ce ton?
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Re: Tony Scott (1944 - 2012)
Un tel mépris déplacé ne m'étonne guère de la part de Télérama...hellrick a écrit :en voilà un autre: http://www.telerama.fr/cinema/tony-scot ... c85458.php
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Cela explique pourquoi je ne lis pas la presse cinéma française non spécialisée. Je dirais même plus cela explique pourquoi je la vomis .
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Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Ah oui, et il faudrait quand même qu'un jour je revoie Top Gun (je ne sais pas si je l'ai déjà vu en entier, en fait).
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Re: Tony Scott (1944-2012)
Vu Top Gun à sa sortie en salles en 1986 ; j'avais 19 ans et je pensais être tombé sur l'un des films d'actions les plus réjouissants qu'il m'ait été donné de voir. J'avais jusqu'à présent préféré en rester sur cette première impression mais les derniers commentaires me font dire que si ça se trouve, j'apprécierais encore. A l'occasion, je ne me priverais plus.