Rebelle (M. Andrews, B. Chapman, S. Purcell - 2012)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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riqueuniee
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Rebelle (M. Andrews, B. Chapman, S. Purcell - 2012)

Message par riqueuniee »

J'ai beaucoup aimé le film et je voudrais le défendre. Je le trouve beaucoup moins "disneyien" qu'au premier abord. Certes, il s'agit d'un conte, et l'héroïne est une princesse, mais l'histoire est beaucoup moins conventionnelle qu'il ne pourrait paraître au premier abord. Il n'y a ni méchante belle-mère, ni prince charmant, ni mariage en vue à la fin du film.
Merida est juste une adolescente qui refuse la tradition et le destin tout tracé qu'on lui propose. Quitte à prendre une décision aux conséquences désastreuses (parler de "mlaédiction", comme dans certains articles, n'est pas tout à fait exact).
Certes, c'est moins complexe et moins émouvant que certains autres films Pixar (le film joue surtout la carte de l'humour et -un peu- de l'action), mais ça ne verse pas non plus dans la mièvrerie.
Les chansons ? Elles tiennent très peu de place. Et la musique est très belle , avec ses tonalités celtiques (belle utilisation des cornemuses).
Visuellement, c'est une grande réussite (là, je crois que tout le monde -ou presque- est d'accord).
Un film d'animation pour la jeunesse, sans second degré , sans plusieurs niveaux de lecture, et pas hyper-référencé (à part peut-être quelques petits clins d'oeil cinéphiles), ça fait du bien aussi.
Goran
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Goran »

riqueuniee a écrit : Un film d'animation pour la jeunesse [...]
C'est peut-être ça finalement le problème. Pixar nous avait habitué à des films d'animation pour tout public.
Outerlimits
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Outerlimits »

A la lecture du commentaire de riqueuniee, j'ai quand même l'impression que Pixar s'assagit un peu, n'ose plus trop prendre de risques ou jouer l'audace (depuis -ou à cause de?- Cars 2).
Le visuel a l'air trés beau en effet, mais le côté roudouillard des visages semble un petit peu space (je pense qu'on s'y habitue au fil du métrage).
Merci pour cette critique. :wink:
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Dunn
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Dunn »

Goran a écrit :
riqueuniee a écrit : Un film d'animation pour la jeunesse [...]
C'est peut-être ça finalement le problème. Pixar nous avait habitué à des films d'animation pour tout public.
Voilà le problème c'est que c'est très ciblé "enfant petite fille".Le film est bien voir très bien si c'était un Disney (au même titre que Raiponce), mais le côté humour une fois le twist apparu,je me suis dit que le côté aventure sera mis de côté.C'est bien dommage,je m'attendais à un autre film de la part de Pixar.Vaut mieux revoir Là-haut qui offre une aventure à plusieurs lectures,enfant comme adulte.Et même quand le film se veut un moment sérieux (Mérida retourne dans la cabane de qui vous savez),l'humour s'installe au profit d'une ambiance plus tendu même si c'est assez drôle et bien trouvé (le répondeur à marmite).La musique et l'animation(surtout des paysages) sont les principaux atouts pour un spectateur adulte.Et c'est pas les triplets qui vont nous prouver le contraire.
Goran
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Goran »

Dunn a écrit : [...]l'humour s'installe au profit d'une ambiance plus tendu même si c'est assez drôle et bien trouvé (le répondeur à marmite).
D'ailleurs ce passage, précisément, m'a donné l'impression d'une ambiance Miyazaki. Ce mélange de tension et d'humour, cette sorcière anachronique et la réaction d'effroi qu'elle provoque d'abord, avant de devenir une précieuse guide. Je fabule ?
riqueuniee
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par riqueuniee »

Passage très réussi, en effet. le "répondeur à marmite" étant une belle trouvaille (l'expression de Dunn aussi est bien trouvée).
Le côté jeunesse n'est pas gênant. D'ailleurs, à côté de moi, il y avait toute une famille, et les parents ne boudaient pas leur plaisir, riant autant, voire plus, que leurs enfants au moment des gags. D'ailleurs, il y avait peu d'enfants dans la salle, la séance étant en VO.
La VF a l'air très bien, mais elle laisse de côté un des éléments : l'accent écossais des personnages . Les interprètes, d'ailleurs, sont d'origine écossaise pour la plupart.
Mieux vaut un film orienté jeunesse réussi (film qui peut aussi plaire aux adultes) qu'un film à plusieurs niveaux ne fonctionnant pas bien.
J'avais un peu peur d'un côté conte détourné, ou parodie à la Shrek . Le film évite ça également.
L'histoire est originale pour une histoire (plus ou moins) de princesse. Le plus souvent, la princesse, même si elle refuse le sort qui lui est réservé, finit par trouver l'âme soeur. Ici, rien de tel. Si on veut absolument trouver un thème en sous-main au film, ça serait les rapports parents-enfants, la nécessité de l'écoute mutuelle.
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Rick Deckard
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Rick Deckard »

Plus que les rapports parents-enfants, c'est la relation mère-fille qui est au cœur du film. Les mères et les filles nous diront si le le film est pertinent à ce sujet... :wink:
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Watkinssien
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Watkinssien »

Un avis un peu plus conséquent viendra, mais j'ai trouvé ce Rebelle magnifique dans son ensemble, avec une aisance technique ahurissante et une mise en scène virtuose, malgré les problèmes qui ont surgi durant la fabrication du film, qui empêchent le film d'être du niveau des plus grands Pixar.

Et le court-métrage La Luna est une petite merveille !!
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Dunn
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par Dunn »

Ah oui le court-métrage est un petit chef d'oeuvre,j'espère que tout le monde l'a vu ici.
Sinon c'est vrai que pour une fois qu'un dessin animée avec une princesse ne finit pas avec le prince,ça change.La relation mère-fille est très bien faite,très intelligente via le twist et qui prouve que Pixar sont des malins dès qu'ils trouvent une idée au premier abord casse gueule (je ne suis pas le seul ici à redouter la suite une fois le twist apparu quand même?).
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par someone1600 »

Je l'ai vu il y a plus d'un mois, mais comme il n'y avait pas de sujet ouvert, je n'avais pas encore mis mon avis ici.

Loin des meilleurs Pixar, le film est tout de meme un tres bon films d'animation et surtout bien supérieur a n'importe quel production de Dreamwork Animation pour ma part.

Le sujet est plutot original et va a contre pied des contes de Disney en finissant certe sur un happy-end, mais en meme temps ce n'est pas celui escompté. Un tres beau film.

Un 8 sur 10 pour ma part.

Et le court Luna est magnifique en effet. :wink:
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tenia
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par tenia »

C'est navrant.

C'est officiel : Pixar fait du Disney : chansons pourraves traduites de manière atroce (la VF sonne complètement artificiel, notamment Bejo qui récite ses lignes), morale à la con, persos complètement plats et prévisibles (et cons, aussi), humour au ras-des-pâquerettes, bref la totale, avec un script plat et sans rythme et prévisible de bout en bout, le tout pour un conte moral miteux (paie ta conclusion foireuse "il faut parfois savoir ne pas penser qu'à soi", wou hou) qui m'a fait regarder ma montre toutes les 10 min.

A côté de Rebelle, Cars 2 passe pour un chef d'oeuvre.

Et je passerai sur les blagues à la Tom & Jerry (quasi seule source de blagues de la 2e moitié du film), composés majoritairement de variantes de l'éléphant dans le magasin de porcelaine. Heureusement qu'il y avait la sorcière pour relever le niveau 2 min.

5.5/10. Gentil. Mais moins que certains, dont j'ai l'impression qu'ils n'arrivent pas à dire du mal d'un Pixar. :mrgreen:


Ah, et comme d'hab, je me suis fait sucré le court métrage.
riqueuniee
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par riqueuniee »

J'ai l'impression que la VF gâche complètement le film. (du moins c'est l'impression que m'a laissé la BA en VF). C'est dommage, parce que la VO est épatante : à la place de l'habituel casting de stars, la production a fait appel à des acteurs tous d'origine écossaise (pour l'authenticité des accents, sans doute).
Quant aux chansons, il y en peu, et elles se font discrètes. J'ai surtout repéré les cornemuses ...
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tenia
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par tenia »

J'avoue avoir trouvé la VF effectivement très faible. J'aurais clairement préféré voir le film en VO (notamment, effectivement, pour les accents écossais), mais pas de VO dans mon coin.
Cela étant, dans mon cas, la VO n'aurait rien changé.
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Watkinssien
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Re: Rebelle (M. Andrews, B. Chapman, S. Purcell - 2012)

Message par Watkinssien »

Après l’accueil critiqué mitigé de Cars 2 en 2011, les studios Pixar sont attendus au tournant. Mais d’une autre manière, il s’agit de répondre aux critiques en proposant un film qui n’est pas une suite, mais une histoire originale, se passant dans un pays déterminé à une époque typique. Une héroïne aux cheveux flamboyants. Et du folklore écossais.

Brenda Chapman est à l’origine du projet. Animatrice depuis les années 80, elle a commencé sa carrière dans des séries animées. Au cinéma, elle fait son baptême de feu avec l’excellentissime Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988 – Who framed Roger Rabbit) de Robert Zemeckis. Puis elle est engagée dans les studios Disney en tant que storyboardeuse. Son imagination lui fait prendre également la casquette de superviseuse scénaristique en travaillant entre autres sur Le Roi Lion (1994 – The Lion King) ou encore Chicken run (2000). Elle a même coréalisé, avec Steve Hickner et Simon Wells, le sous-estimé Le Prince d’Egypte (1998 – The Prince of Egypt). Une personne qui a plusieurs cordes à son arc (pas étonnant qu’elle crée une héroïne experte avec les flèches). Et les studios Pixar sentent la bonne affaire avec cette dernière. En particulier le regretté Joe Ranft, un des membres de la « Senior Team » de Pixar. Elle commence à faire ses armes dans la supervision artistique du studio à la lampe avec le magistral Là-haut (2009 – Up).
Chapman apporte donc son projet, intitulée tout d’abord L’ours et l’arc. La productrice Katherine Sarafian et les exécutifs Pete Docter, John Lasseter et Andrew Stanton y sont favorables, pour que Chapman le réalise. Toujours soucieux de l’élaboration du scénario, Chapman adapte son histoire avec Mark Andrews, Steve Purcell et Irene Mecchi.
Rebaptisé Rebelle, le film commence à prendre beaucoup d’ampleur et le travail d’écriture et de pré-production commence en 2006 !
Mark Andrews, un des coréalisateurs du merveilleux court-métrage L’homme-orchestre (2006 – One Man Band) est engagé pour être l’assistant de Chapman, lui apportant une documentation impressionnante sur les légendes et l’histoire de l’Ecosse.

Mais au fur et à mesure que le film avance, Chapman commence assez promptement à se faire écarter du projet, du moins dans la réalisation du film, suite à des différents artistiques. Pixar avait l’habitude de mettre en coréalisation des personnes plus aptes à monter le projet. Ratatouille (2007) devait être un film entièrement de Jan Pinkava avant qu’il se fasse aider par Brad Bird et Cars 2 devait être signé par Brad Lewis avant que Lasseter vienne compléter le travail.
Mark Andrews et Steve Purcell reprennent donc le projet, mais en étant le plus proche des intentions de Chapman.


Malgré ce remue-ménage, il y a un film, réussi qui plus est. Un petit miracle en soi, tant tout concourait à la catastrophe.

Il est permis de rebondir sur les défauts souvent cités à propos de Rebelle. Il est souvent entendu de définir le film comme le plus « disneyien » de Pixar. Comme si la maison de Mickey arrivait petit à petit à gangrener de l’intérieur les génies de l’animation en relief. La preuve, à entendre les gens il y a des chansons… Oui, il y en a deux, ce ne sont pas les personnages qui chantent devant nous. Extra diégétique, ce qui passe beaucoup mieux.
Pourtant à l’arrivée, le film apparaît véritablement comme un grand conte cinématographique, qui amène des thématiques plus profondes qu’elles n’y paraissent.

Chapman a affirmé que le film était inspiré de la relation avec sa propre mère.
Sous le couvert du film d’aventures, Rebelle est effectivement une œuvre sur la communication parentale. Tout le nœud dramatique est là. Cependant le film ne s’arrête pas là et va beaucoup plus loin.

Le spectateur est de suite plongé dans les landes et vallées écossaises. Magnifiquement exposées par un travail technique absolument splendide. On sent de suite un sens du cadre fort, une formidable utilisation de la couleur, des éléments naturels.


Le film commence par une partie de cache-cache entre Merida, petite rousse flamboyante, et la Reine Elinor. Une séquence emblématique qui trouvera plusieurs instants parallèles. Toute l’œuvre joue finalement sur cet aspect. La mère et la fille se cachent et essayent de s’attraper. Entre suspense des sentiments et loyauté. Lorsqu’on comprend que l’éducation stricte de la Reine envers sa fille est une répétition de la vie de cette dernière, l’émotion peut commencer à pointer. Toutes les péripéties et rebondissements du long-métrage sont liés intrinsèquement au nœud filial. La séquence de la préparation de Merida pour les présentations de ses fiancés potentiels en est un bon exemple. Merida est serrée dans un accoutrement solennel, à contrecœur. Puis s’ensuit un plan où la Reine Elinor veut dire quelque chose, puis s’arrête. Sa fille, à ce moment précis, est le reflet de sa jeunesse perdue. Tout un passé engoncé dans les traditions et l’emprisonnement moral. Des réflexions qui jaillissent au milieu d’un simple contre-champ. Une communication rompue qui ne peut, dans un premier temps, que marcher dans un montage parallèle. La Reine se confie son mari et Merida à son cheval, deux compagnons aussi fidèles et attachants.
Un des points culminants de la rébellion de la jeune fille est le concours de tir à l’arc. Où la jeune Princesse se délivre métaphoriquement et physiquement de ses carcans fonctionnels. Ses vêtements solennels se déchirent, faisant percer l’identité forgée de l’adolescence. D’un découpage technique admirable, ce moment montre le talent toujours vivace des réalisateurs des studios Pixar.

Un des aspects du fameux nœud dramatique filial est la fameuse légende racontée par la Reine. Si cette légende apparaît comme une facilité scénaristique qui tomberait à point nommée dans la suite du récit, elle sert de McGuffin pour appuyer autre chose. Nous y reviendrons plus tard.

La famille de Merida est composée également du Roi Fergus et de triplés complètement turbulents. Si la relation mère-fille tient la place principale, la figure paternelle est bien présente. Sympathique, loyal et baroudeur, Fergus est un personnage attendrissant. Il a soif de revanche après qu’un ours féroce lui est arraché la jambe gauche. Dès lors, toute présence d’ursidés dans le film (il y en a), est en fait une allégorie subreptice de la menace paternelle.

Plusieurs combats apparaissent dans le film. Sans gâcher les rebondissements principaux de l’intrigue, la mère subit un changement drastique. Ce retournement de situation va permettre à la Reine de se confronter à des démons d’ordre psychanalytique. Dans une séquence d’action assez tendue et remarquablement rendue, elle va combattre à la fois contre la personne qu’elle aime pour affirmer sa place conjugale. Mais aussi contre les légendes qu’elle racontait à sa fille pour contrôler son éducation.

Mine de rien, Rebelle est un film assez vertigineux dans son approche des personnages à travers des actions épiques.


Et puis dans l’édulcoration que signifierait le nom de Disney sur le projet, il y a néanmoins quelques petites remarques à faire. Même si le film est tout public, il y a des petites imageries qui détonnent quelque peu dans une production de ce genre. Notamment sur la présence « charnelle » du film. Entre des fesses à l’air par dizaines, un Roi Fergus qui bloque pendant quelques secondes sur la nudité de sa femme et le terme de « décolleté plongeant » qui prend toute sa valeur, nous voilà (un tout petit peu) servis avec malice. Preuve du ton irrévérencieux qui peut parsemer les films du studio.

J’en profite de ce dernier chapitre pour parler du court-métrage, qui passait avant le long. Il s’intitule La Luna (2011) d’Enrico Casarosa. Une merveille de poésie, d’imagination, d’émotion avec une sublime musique de Michael Giacchino. Un "petit" film qui parle du pouvoir de transmission afin de se révéler. Comme finalement la quasi-totalité des productions Pixar. Même l’excellent John Carter (2012) qui ne fait pas partie du studio en fait brillamment les frais. Il est réalisé quand même par Andrew Stanton et les dix dernières minutes du film évoquent également cette transmission indispensable pour se confronter à ce que nous sommes vraiment.
Et il est amusant de constater que c’est ce pouvoir qui est remis en question dans ce magnifique Rebelle.

Un conte épique et fabuleux, à la mise en scène très belle et qui donne matière à réflexion.
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hansolo
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Re: Rebelle (Chapman et Andrews - 2012)

Message par hansolo »

riqueuniee a écrit : Mieux vaut un film orienté jeunesse réussi (film qui peut aussi plaire aux adultes) qu'un film à plusieurs niveaux ne fonctionnant pas bien.
Certes, mais le "souci" c'est qu'a une ou deux exceptions près, Pixar nous avait justement habitué a faire des films qui s'adressent a tous les publics avec maestria ... si le film se "contente" d'être orienté jeunesse; c'est décevant pour un Pixar :!:
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.

Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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