Moi, ça ne m'a pas choqué plus que ça. Il y a même plus une facilité scénaristique lorsque Ali l'a ramène chez elle après son agression. Jamais on ne nous dit pourquoi il décide de la ramener chez elle ; on ne présente pas le personnage d'Ali comme quelqu'un de particulièrement altruiste, au contraire même. Il le fait spontanément, c'est comme ça ... Par contre, je trouve normal pour ma part qu'elle décide de l'appeler quand elle a son accident puisqu'Ali s'est occupé d'elle ce soir là. Elle a été marqué par sa gentillesse et son dévouement donc elle le rappelle. Je la trouve plutôt cohérente cette scène, moi.Rockatansky a écrit :Oui quite à faire un deux ex machina autant s'en remettre au hasardStrum a écrit :
Oui, c'est dommage ce coup de fil. Une simple rencontre fortuite entre les deux - elle sur la Croisette, regardant la mer, lui faisant son jogging à ce moment là - aurait à mon avis mieux fait l'affaire.
De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Ta version se tient, mais ça m'a heurté quand même
Pour le moment ou il la ramène ça ne m'a pas gené car elle ne peut pas conduire et ça coulait de source à ce moment la
Pour le moment ou il la ramène ça ne m'a pas gené car elle ne peut pas conduire et ça coulait de source à ce moment la
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Ca ne m'a pas gêné non plus mais c'était en comparaison avec l'autre scène que vous critiquiez.Rockatansky a écrit :Ta version se tient, mais ça m'a heurté quand même
Pour le moment ou il la ramène ça ne m'a pas gené car elle ne peut pas conduire et ça coulait de source à ce moment la
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Encore une tentative manquée d'apprécier le cinéma d'Audiard. La lecture du film par Strum est très belle, mais je ne parviens jamais à rentrer dans le récit et traverse les péripéties sans la moindre émotion. Les relations entre les personnages (notamment secondaires) m'apparait balisée, forcée et surlignée, alors que la mise en scène me laisse une impression de lourdeur et de complaisance (ces ralentis lors des séquences de combat...).
Les rebondissements se multiplient, les respirations sont bien insuffisantes et ne provoquent que de la frustration. Audiard mélange les genres, d'un mélodrame de la rédemption à la critique sociale, et je ne trouve rien à quoi m'accrocher (malgré l'engagement de Cotillard et Schoenaerts).
Les rebondissements se multiplient, les respirations sont bien insuffisantes et ne provoquent que de la frustration. Audiard mélange les genres, d'un mélodrame de la rédemption à la critique sociale, et je ne trouve rien à quoi m'accrocher (malgré l'engagement de Cotillard et Schoenaerts).
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Tiens, c'est curieux, pour ma part, ça ne m'avait pas choqué (là où une rencontre fortuite m'aurait paru une facilité, une astuce de scénariste). Elle croise ce type un soir, un mec un peu lourdaud, mais assez séduisant (il a manifestement un certain succès auprès des femmes), qui lui laisse son numéro, mais elle est prise. Ca peut arriver à des gens en couple, surtout en pleine crise. Probablement qu'elle n'a pas jeté le numéro, puisqu'il lui a plu.Rockatansky a écrit :Oui quite à faire un deux ex machina autant s'en remettre au hasardStrum a écrit :
Oui, c'est dommage ce coup de fil. Une simple rencontre fortuite entre les deux - elle sur la Croisette, regardant la mer, lui faisant son jogging à ce moment là - aurait à mon avis mieux fait l'affaire.
Que quelques semaines plus tard, se retrouvant seule et doutant sans doute d'elle même, elle se hasarde à rappeler ce numéro, peut-être retrouvé par hasard, ou mis de coté, dans un tiroir ou une poche, m'apparait comme assez logique, pour une femme qui a désormais du temps, et ne sait plus trop quoi faire d'elle-même (sans doute que l'idée du suicide n'est toujours pas loin, à ce moment-là). Elle cherche sans doute à se faire du mal ("c'est moi qui pue ?"), en lui faisant exprimer un rejet qui lui serait insupportable, qui la conforterait dans son dégout d'elle-même, alors qu'il se comporte à l'inverse de ce qu'elle attendait, la traite normalement, néglige son coté blessée raleuse (alors qu'à la clinique, quand elle n'a pas envie de sortir, on n'insiste pas), en la faisant sortir malgré son refus de principe, puis en l'emmenant dans la mer.
Bref, pas de hasard là-dedans, et ça me parait préférable : juste une envie de gratter là ou ça fait mal, qui se solde par une rencontre, et "des délicatesses" inattendues, inespérées...
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je suis d'accord, mais vu la fille, je me dis qu'elle ne doit pas avoir un seul numéro de téléphone mais plusieurs
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Rien ne dit qu'elle n'en aie pas appelé d'autres, qui auraient décliné... Après tout, on a parlé d'elle dans le journal ("à la télé"), et certains ont pu juste fuir la situation. Après tout, on ne nous dit rien de ses relations de couple, de sa séparation, on reprend juste quand elle le contacte lui. Il n'a pas forcément été sa première tentative, on n'en sait rien.Rockatansky a écrit :Je suis d'accord, mais vu la fille, je me dis qu'elle ne doit pas avoir un seul numéro de téléphone mais plusieurs
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Globalement, je suis déçu de la sous-écriture des personnages. Les faire errer sans but pendant 2h, OK admettons, mais Jacques, faut quand même les faire évoluer un peu parce que sinon, les spectateurs, ils en ont rien à branler de ce qu'il se passe à l'écran ! Je passerais aussi sur le final, expiatique dans toute sa facilité.
Et si, comme Strum, il est évident qu'on ne peut voir que la forte thématique du corps dans le film, je n'aime pas la facilité du "c'est beau, des corps en mouvement".
6.5 / 10
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Jacques Audiard écrit et dirige ses personnages à la perfection. Pour cela il est l'un des meilleurs officiant actuellement dans l'hexagone. Disons-le clairement, son cinéma fonctionne et la rencontre avec le grand public est positive pour le cinéma français. Et pourtant, film après film, on se rend compte que le style Audiard a atteint ses limites depuis longtemps déjà. Alors on devient méfiant. L'erreur commise dans De Rouille Et d'Os, est d'accentuer certaines figures de style au point de tendre vers la caricature. Voire même de l'exagération-pute qui ici, sur un sujet mélo indubitablement casse-gueule, traduit une incapacité à éviter certaines dérives.
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Content de te voir réecrire sur le ciné, blue
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je ne pensais pas devoir faire un +1 à cet avis et à celui de Joe Wilson d'autant que je serais encore plus sévère puisque décidément Marion Cotillard et moi, ça ne passe vraiment pas (du coup j'ai un peu peur du James Gray à venir). Pas touché une seule seconde par cette 'histoire' ni par la mise en scène d'Audiard. Je ne parle même pas du scénario et de l'utilisation de la musique. Immense déception d'autant que j'en attendais beaucoup.Profondo Rosso a écrit :Une histoire que Jacques Audiard nous a déjà racontés en bien mieux et qui s'appelait Sur mes lèvres. Un femme complexée (Emmanuelle Devos/Marion Cotillard) rencontre un gros rustre mal éduqué (Vincent Cassel/Matthias Schoenaerts) dont elle va tomber amoureuse, les deux vont unir leur force dans un but commun et au bout du chemin l'homme apprendra à "mériter" la femme et à l'aimer pour de bon. Alors que Sur mes lèvres s'inscrit dans le genre très calibré du polar, Audiard sous l'horlogerie de son scénario laissait la place au respiration, à l'inattendu et aux zones d'ombre dans un flou se mêlant idéalement à la rigueur de son écriture. On perd tout cet équilibre ici, tout est lourd et surligné ça fonctionne bien au départ avec des moments très touchant (le réveil de Cotillard, la première nage avec Ali) mais l'intrigue très lâche qui ne va nulle part (le film sportif, le film social avec la sous-intrigue des caméras de surveillance rien ne marche) fait perdre progressivement l'intérêt malgré les beaux personnages principaux. Le summum est atteint à la fin avec rebondissement que l'on voit venir de loin et qui enfonce le film dans le pathos le plus appuyé. Plus le film avance et plus il agace par cette lourdeur. Dommage car Marion Cotillard offre une magnifique interprétation, Matthias Schoenaerts refait son numéro de Bulhead de brutasse au coeur gros comme ça est plus inégal mais parvient à exprimer le caractère simultanément insensible et attachant de son personnage. Le moins bon Audiard de loin. 3/6
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Bon. Je viens de voir ce film.
Ben... C'est beau, ça, c'est sûr. Ah oui et Marion Cotillard peut être une bonne actrice (j'ai pas dit "grande", j'ai dit "bonne"), là, on peut pas dire qu'elle joue pas bien. Voilà. Sinon... Ah oui, la vie du pauvre petit garçon m'a déchiré le coeur, mais c'est mon côté paternel qui parle, et ça n'a pas une grosse valeur cinéphilique. Voilà. Sinon... Heu... Ah oui, tiens, les effets spéciaux sont bluffants. Ca, c'est vrai. Ah, et le plan avec l'orque et Marion, c'était beau.
Sinon, ben, je sais pas quoi en penser. Qu'est ce qu'Audiard a bien pu vouloir me montrer? Qu'il pouvait s'orienter sur du "Dardenne's touch" en plus stylisé? Que les opposés pouvaient s'attirer? Il l'a bien mieux montré dans ses précédents films. Que malgré une bonne couche de misère sociale, un déficit de 2 jambes, on peut créer sa famille, à condition d'être champion de kickboxing? Le truc caricatural en diable. Et les sentiments? L'empathie auprès des personnages? Et la progression des personnages, il faudrait pas qu'elle soit un peu graduelle, quand même un peu?
Non, décidément, malgré une mise en scène ultra-maîtrisée, un sens certain de la poésie par intermittences, Audiard m'a ramolli avec son hisoire sans réel enjeu, et ça, ça me fait chier.
J'allais me tenter Holy Motors après celui-ci, mais du coup, j'ai un peu peur de voir 2 films déplaisants coup sur coup, alors je tente pas.
Ben... C'est beau, ça, c'est sûr. Ah oui et Marion Cotillard peut être une bonne actrice (j'ai pas dit "grande", j'ai dit "bonne"), là, on peut pas dire qu'elle joue pas bien. Voilà. Sinon... Ah oui, la vie du pauvre petit garçon m'a déchiré le coeur, mais c'est mon côté paternel qui parle, et ça n'a pas une grosse valeur cinéphilique. Voilà. Sinon... Heu... Ah oui, tiens, les effets spéciaux sont bluffants. Ca, c'est vrai. Ah, et le plan avec l'orque et Marion, c'était beau.
Sinon, ben, je sais pas quoi en penser. Qu'est ce qu'Audiard a bien pu vouloir me montrer? Qu'il pouvait s'orienter sur du "Dardenne's touch" en plus stylisé? Que les opposés pouvaient s'attirer? Il l'a bien mieux montré dans ses précédents films. Que malgré une bonne couche de misère sociale, un déficit de 2 jambes, on peut créer sa famille, à condition d'être champion de kickboxing? Le truc caricatural en diable. Et les sentiments? L'empathie auprès des personnages? Et la progression des personnages, il faudrait pas qu'elle soit un peu graduelle, quand même un peu?
Non, décidément, malgré une mise en scène ultra-maîtrisée, un sens certain de la poésie par intermittences, Audiard m'a ramolli avec son hisoire sans réel enjeu, et ça, ça me fait chier.
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je viens de revoir le film et il me touche toujours autant. C'est une œuvre assez particulière en soit, je ne suis pas une spécialiste de Jacques Audiard même si j'ai vue tous ses films. Je pense en tout cas que c'est mon film préféré de l'auteur. La grande force du film ce n'est pas son histoire, mais ses personnages et acteurs. Marion Cotillard est bluffante dans ce rôle, c'est une femme brisée physiquement et moralement et pourtant elle a cette force, à de nombreuses reprises on voit qu'elle ne veut pas se laisser faire, qu'elle ne veut pas qu'on s’apitoie sur elle même si d'un autre côté on voit qu'elle veut être mise de côté. J'aime beaucoup la scène de la discothèque avec la rencontre du dragueur. La scène est anodine en soit au début et quand elle éclate, on voit bien son attachement pour Ali. J'aime beaucoup en tout cas les scènes avec les orques, elles sont magnifiques, poétiques même si son destin ne l'est pas j'en conviens. En tout cas que c'est un des rôles dans lequel elle n'a jamais était aussi belle. Ce n'est pas sa faiblesse qui en fait sa beauté, d'ailleurs je ne sais pas si c'est une faiblesse en soit, physique certes, mais pas psychologique. Stéphanie est un personnage vraiment troublant. Son infirmité est vraiment mise en avant, je ne sais pas si c'est glauque car c'est porté un jugement sur cet handicape et ce que cela peut renvoyer aux yeux des gens. Il insiste beaucoup sur son corps, mais aussi sur celui de Ali. C'est un film qui nous montre les corps, corps qui se rejoignent durant la scène de sexe. C'est une scène crue en soit, presque mécanique et pourtant réellement vivante, du moins pour un personnage. On voit en quelque sorte Stéphanie revivre, alors qu'il n'y a pas de réels changements chez Ali à ce moment. D’ailleurs le personnage masculin, interprété magistralement par Matthias Schoenaerts, est assez particulier. C'est un homme troublant, qu'on veut aider en quelque sorte lui venir en aide et par moment on se rend compte qu'il se comporte un crétin, même souvent. Sa relation avec Stéphanie est touchante vraiment, il n'est si macho, enfin pas macho, mais on va dire que même s'il se comporte bizarrement dans certaines situations, il a une réaction normale avec Stéphanie ce qui peut étonner quand on voit comment il se comporte normalement. J'aime bien cette manière qu'il a de la pousser, de lui montrer qu'il faut continuer à vivre. On veut lui mettre des baffes et pourtant il a ce côté attachant, le fait qu'il vient en aide à Stéphanie et l'évolution du personnage durant le récit est assez singulier pour un personnage de ce type. Le final est un peu différent de ce à quoi on pouvait s'attendre, un peu cliché en soit et pourtant vu la progression particulière du film, c'est assez étonnant en soit. Les scènes avec l'enfant sont intéressantes également. La mise en scène du récit est très bien, j'aime beaucoup sa manière de filmer les corps, d'être proche des personnages, certains plans, comme ceux avec les orques sont magnifiques. C'est vraiment un bon film, ce n'est pas un chef d'oeuvre et je m'explique très mal, mais c'est un film à voir selon moi, notamment pour son casting qui est impeccable. 8/10 .
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