De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Il n'y a pas que quand leurs auteurs écrivent depuis Cannes que les critiques ciné de l'Obs sont nulles.
- Flol
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Oui mais le reste du temps, je suis un peu moins attentif à ce que ces gens-là écrivent (je préfère rigoler en écoutant Le Masque & la Plume).
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je suis abonnée à l'Obs , mais ce n'est pas pour la rubrique cinéma...
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Punaise, Bon Iver et Marion Cotillard... Tu voulais vraiment que je fasse l'impasse.Ratatouille a écrit :J'avoue avoir écrit cette phrase en pensant beaucoup à toi.
J'attends toujours qu'elle joue dans un bon film.
Ah si, elle a presque débuté dans Comment je me suis disputé... de Desplechin.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Flol
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Ah ça tombe bien, elle joue justement dans le dernier film de Jacques Audiard. De rouille et d'os, que ça s'appelle. Je te le conseille.AtCloseRange a écrit :J'attends toujours qu'elle joue dans un bon film.
- Dunn
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Bon je ne partage pas du tout votre enthousiasme sur ce nouveau film d'Audiard.Pourtant j'adore cet auteur et tous ses films (même si je n'ai toujours pas vu son premier métrage), en partie parce qu'il a l'art de prendre n'importe quel sujet et d'en faire un film noir!
Sauf que là, rien, nada, j'espérai un revirement dans cette histoire de couple qui pour moi ne fonctionne pas voir jamais, lorsque que le personnage de Matthias Shoenaerts (excellente interprétation au demeurant tout comme la Marion que je n'aime pas, mais qui, comme dans "Inception" est très bien dirigé) fait des combats de rue ou lorsqu'il est surveillant la nuit...ce qui fait la marque pour moi d'Audiard n'est donc pas là, tout comme il avait si bien amené un côté thriller "noir" à Sur mes lèvres ou encore De battre mon coeur s'est arrêté.Le personnage de Bouli Lanners aurait pu apporter une intrigue sombre (son rôle aurait eu une toute autre vision) voir tragique dans ces fameux combats de rue.
Les personnages sont pourtant bien écrit, bien interprété, mais j'ai eu beaucoup de mal à leur relation tout simplement parce que je n'ai jamais cru ou très peu à l'histoire d'amour qui se tisse entre eux.Bien sûr, la poésie et la suggestion est là: elle, est "cassé" par son accident et lui par sa "vie", ensemble ils vont se ressouder.Mais je trouve la relation bizarre (elle parle de délicatesse à un moment mais je la cherche encore à part peut être la scène sur la plage lorsqu'il la porte), déconvenue (ses scènes de sexe qui se répètent ...), et jamais passionnel alors que tout était réuni pour offrir des scènes d'une rare justesse.Peu aidé par la musique de Desplat (quasi inexistante au profit de musiques additionnels insupportables pour ma part), le film m'a souvent ennuyé, même si quelques beaux moments existent comme l'accident de Stéphanie ou encore celui (pour moi pas si inattendu que ça) à la fin du film.
Les effets numériques sont cependant incroyables (les jambes inexistantes de Cotillard) et l'accident apporte pourtant une vraie empathie à ce personnage blessé et aidé par ce videur en père solitaire.Reste donc quelques beaux moments mais pour moi c'est la déception (la première fois chez Audiard) surtout parce que je n'ai pas cru aux sentiments des personnages malgré cette fin sublime et cette dernière phrase qui arrive plutôt comme un cheveux sur la soupe.
5/10
Sauf que là, rien, nada, j'espérai un revirement dans cette histoire de couple qui pour moi ne fonctionne pas voir jamais, lorsque que le personnage de Matthias Shoenaerts (excellente interprétation au demeurant tout comme la Marion que je n'aime pas, mais qui, comme dans "Inception" est très bien dirigé) fait des combats de rue ou lorsqu'il est surveillant la nuit...ce qui fait la marque pour moi d'Audiard n'est donc pas là, tout comme il avait si bien amené un côté thriller "noir" à Sur mes lèvres ou encore De battre mon coeur s'est arrêté.Le personnage de Bouli Lanners aurait pu apporter une intrigue sombre (son rôle aurait eu une toute autre vision) voir tragique dans ces fameux combats de rue.
Les personnages sont pourtant bien écrit, bien interprété, mais j'ai eu beaucoup de mal à leur relation tout simplement parce que je n'ai jamais cru ou très peu à l'histoire d'amour qui se tisse entre eux.Bien sûr, la poésie et la suggestion est là: elle, est "cassé" par son accident et lui par sa "vie", ensemble ils vont se ressouder.Mais je trouve la relation bizarre (elle parle de délicatesse à un moment mais je la cherche encore à part peut être la scène sur la plage lorsqu'il la porte), déconvenue (ses scènes de sexe qui se répètent ...), et jamais passionnel alors que tout était réuni pour offrir des scènes d'une rare justesse.Peu aidé par la musique de Desplat (quasi inexistante au profit de musiques additionnels insupportables pour ma part), le film m'a souvent ennuyé, même si quelques beaux moments existent comme l'accident de Stéphanie ou encore celui (pour moi pas si inattendu que ça) à la fin du film.
Les effets numériques sont cependant incroyables (les jambes inexistantes de Cotillard) et l'accident apporte pourtant une vraie empathie à ce personnage blessé et aidé par ce videur en père solitaire.Reste donc quelques beaux moments mais pour moi c'est la déception (la première fois chez Audiard) surtout parce que je n'ai pas cru aux sentiments des personnages malgré cette fin sublime et cette dernière phrase qui arrive plutôt comme un cheveux sur la soupe.
5/10
- magobei
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je me joins aux enthousiastes: très beau film, dense par le fond, splendide par la forme. Top notch.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Justement, tu ne crois pas que tout le film se joue là dessus: la relation d'une femme amputée dans son corps et d'un homme brut de décoffrage amputé des sens et de l'émotion. Il ne peut pas y avoir de passion, Ali est incapable d'éprouver quoi que ce soit. Même pas la peur, d'ailleurs: "peur de quoi?" , l'entend-on répondre à Stéphanie qui s'interroge sur la violence de ces effroyables combats de boxe "no limits"! La relation des deux personnages est surtout physique (le film parle des corps: blessés, maltraités, frustrés, qu'on tente de réparer) et malgré quelques jolis moments de délicatesse, comme la scène de la plage que tu cites, et qui troublent autant Stéphanie, il n'y a jamais d'affection, d'amour et encore moins de passion. Quand ils couchent ensemble, ils "baisent" parce qu'il est "opé", et pour voir si tout fonctionne encore bien chez elle. D'où sans doute une certaine impression de froideur des personnages et de la mise en scène.Dunn a écrit : mais j'ai eu beaucoup de mal à leur relation tout simplement parce que je n'ai jamais cru ou très peu à l'histoire d'amour qui se tisse entre eux.Bien sûr, la poésie et la suggestion est là: elle, est "cassé" par son accident et lui par sa "vie", ensemble ils vont se ressouder.Mais je trouve la relation bizarre (elle parle de délicatesse à un moment mais je la cherche encore à part peut être la scène sur la plage lorsqu'il la porte), déconvenue (ses scènes de sexe qui se répètent ...), et jamais passionnel alors que tout était réuni pour offrir des scènes d'une rare justesse.
Il n'y a pas d'histoire d'amour, elle est à venir. L'émotion ne nait vraiment que dans les toutes dernières minutes (cf la fin, enfin boulversante, où enfin la glace est brisée... quelle mise en scène!). C'est ce qui est magnifique.
Vu à la séance de midi, et je commence tout juste à m'en remettre... Pour moi, le film de l'année (pour le moment!)
- Dunn
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Oui j'ai bien compris cela mais pour moi ça ne marche pas.
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Justement c'est là que ça coince pour moi, comment elle peut tomber amoureuse (elle l'est ou a envie de l'être lorsqu'elle parle de "délicatesse") de lui? Ou alors elle le teste, elle joue avec lui (d'où la réponse à sa proposition pour "baiser" , elle espérait le coincer comme ça!) mais non puisqu'il la rejette aussi tôt.J'aurais aimé plus de scène comme la plage qui nous montrent que quelque chose peu se tisser entre eux...Joe Gillis a écrit :La relation des deux personnages est surtout physique (le film parle des corps: blessés, maltraités, frustrés, qu'on tente de réparer) et malgré quelques jolis moments de délicatesse, comme la scène de la plage que tu cites, et qui troublent autant Stéphanie, il n'y a jamais d'affection, d'amour et encore moins de passion.
- Joe Gillis
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Je ne pense pas qu'elle tombe amoureuse. Je pense surtout qu'il la rassure, avec son côté indesctructible physiquement (la boxe...) et psychologiquement (aucun affect). Elle n'a plus de jambes, et il la porte et supporte dans quasiment chaque plan. Après avoir commencer à se reconstruire, avec ses jambes artificielles, elle réapprend à vivre, à s'aimer et à aimer et attend logiquement plus de lui: mais Ali n'a pas grand chose à offrir d'autre que son corps.Dunn a écrit : Justement c'est là que ça coince pour moi, comment elle peut tomber amoureuse (elle l'est ou a envie de l'être lorsqu'elle parle de "délicatesse") de lui? Ou alors elle le teste, elle joue avec lui (d'où la réponse à sa proposition pour "baiser" , elle espérait le coincer comme ça!) mais non puisqu'il la rejette aussi tôt.J'aurais aimé plus de scène comme la plage qui nous montrent que quelque chose peu se tisser entre eux...
- Dunn
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Oui je suis d'accord avec toi mais pour moi le revirement d'Ali envers elle arrive trop tard...
- Joe Gillis
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Il arrive à la fin. Il lui faut l'électrochoc de la toute dernière scène pour devenir quelqu'un d'autre. Comme une renaissance.
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Bon Iver et Colin Stetson... Belle B.O!
Bon il en faudra plus pour que je me déplace, hein...
Bon il en faudra plus pour que je me déplace, hein...
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Rien que la bande-annonce me fait pleurer. Alors je sais maintenant pourquoi j'ai perdu le plaisir des films
- locktal
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Re: De rouille et d'os (Jacques Audiard - 2012)
Assez d'accord avec Dunn sur De rouille et d'os, à la différence que les autres films d'Audiard, à l'exception de Sur mes lèvres, m'ont également donné cette impression d' inachevé...Dunn a écrit :Bon je ne partage pas du tout votre enthousiasme sur ce nouveau film d'Audiard.Pourtant j'adore cet auteur et tous ses films (même si je n'ai toujours pas vu son premier métrage), en partie parce qu'il a l'art de prendre n'importe quel sujet et d'en faire un film noir!
Sauf que là, rien, nada, j'espérai un revirement dans cette histoire de couple qui pour moi ne fonctionne pas voir jamais, lorsque que le personnage de Matthias Shoenaerts (excellente interprétation au demeurant tout comme la Marion que je n'aime pas, mais qui, comme dans "Inception" est très bien dirigé) fait des combats de rue ou lorsqu'il est surveillant la nuit...ce qui fait la marque pour moi d'Audiard n'est donc pas là, tout comme il avait si bien amené un côté thriller "noir" à Sur mes lèvres ou encore De battre mon coeur s'est arrêté.Le personnage de Bouli Lanners aurait pu apporter une intrigue sombre (son rôle aurait eu une toute autre vision) voir tragique dans ces fameux combats de rue.
Les personnages sont pourtant bien écrit, bien interprété, mais j'ai eu beaucoup de mal à leur relation tout simplement parce que je n'ai jamais cru ou très peu à l'histoire d'amour qui se tisse entre eux.Bien sûr, la poésie et la suggestion est là: elle, est "cassé" par son accident et lui par sa "vie", ensemble ils vont se ressouder.Mais je trouve la relation bizarre (elle parle de délicatesse à un moment mais je la cherche encore à part peut être la scène sur la plage lorsqu'il la porte), déconvenue (ses scènes de sexe qui se répètent ...), et jamais passionnel alors que tout était réuni pour offrir des scènes d'une rare justesse.Peu aidé par la musique de Desplat (quasi inexistante au profit de musiques additionnels insupportables pour ma part), le film m'a souvent ennuyé, même si quelques beaux moments existent comme l'accident de Stéphanie ou encore celui (pour moi pas si inattendu que ça) à la fin du film.
Les effets numériques sont cependant incroyables (les jambes inexistantes de Cotillard) et l'accident apporte pourtant une vraie empathie à ce personnage blessé et aidé par ce videur en père solitaire.Reste donc quelques beaux moments mais pour moi c'est la déception (la première fois chez Audiard) surtout parce que je n'ai pas cru aux sentiments des personnages malgré cette fin sublime et cette dernière phrase qui arrive plutôt comme un cheveux sur la soupe.
5/10
Je trouve effectivement que le cinéaste ne développe pas assez certains points importants dans De rouille et d'os, comme la relation qui unit Ali à son fils (
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Le film est superbement interprété par des acteurs très impliqués, et je n'ai pas trouvé le film ennuyeux, mais plutôt sans surprise et assez dénué d'émotion... C'est dommage car il y avait matière à réussir un mélodrame poignant...
Et comme tu le dis, lors des combats de rue, à aucun moment on ne ressent de la peur pour Ali, il y a un manque certain de tension...
Bref, De rouille et d'os est pour ma part un film assez solide, mais qui ne surprend jamais... Assez classique, finalement... Agréable et plaisant, mais pas transcendant...
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"