Classement Dvdclassik des sorties cinéma 2012 [CLOS]

[wontolla]

The Lucky One (Scott Hicks): 7/10

Wontolla, somme toute, encore très fleur bleue

[Spongebob]

Les Bêtes du sud sauvage : 5/10

[Karras]

Touristes (5,5/10) : Humour noir à la british qui tourne un peu en rond faute d'évolution dans les personnages.

[Anorya]

Inside - 6/10.

Pas spécialement original et malgré un personnage masculin auquel on a plus envie de foutre des baffes devant sa propension à jouer un jeu monolithique durant tout le film, Inside arrive finalement à maintenir un certain intérêt (décoller plutôt) dans sa deuxième partie en adoptant le point de vue de la personne qu'on croyait disparue. Sinon c'est le festival de nu des deux actrices à tous les niveaux ce film. La peur du réalisateur de voir se barrer ses spectateurs en cours de route j'imagine.

[Boubakar]

Superstar : 6/10

[Karras]

Après mai (4/10) : Plutôt amateur du cinéma d'Assayas, j'ai trouvé cette chronique ( autobiographique ? ) franchement décevante. Trop d'amateurisme dans le jeu, des acteurs souvent apathiques, des vignettes empreintes de nostalgie mais pas vraiment d'émotion. La reconstitution et la bande son restent malgré tout remarquables.

[Demi-Lune]

Argo (Ben Affleck) : 3,5/10

[hellrick]

Chronicle: 7/10

Chroniques de Tchernobyl: 6,5/10

[Flol]

38 Témoins : 5.5/10

[Spongebob]

Jack Reacher : 9/10

Ce film m'a mis une grosse claque. Un intrigue classique, très 90's, mais ultra efficace, tout comme la réalisation. Je ne m'attendais pas à un tel niveau de maîtrise, à une telle intensité. Je suis resté bouche bée du début à la fin. D'ailleurs la séquence d'introduction est un des plus beaux morceau de bravoure que j'ai vu depuis longtemps.
Peut-être mon film préféré de 2012 et je l'ai découvert en VOD

[ed]

Anonymous (Emmerich) 6,5/10
Indépendamment du postulat, bien dans un air complotiste du temps, et du nom de Roland Emmerich au générique (avec quelques élans grandiloquents pas toujours heureux), eh ben j'ai trouvé ça pas mal du tout. Le scénario est shakespearien en diable (avec luttes de pouvoir et révélations à outrance) mais le film a surtout l'excellent goût de se concentrer sur la force politique du travail de Shakespeare, ambitieux et populaire à la fois, en instillant notamment l'idée que le mot demeure la plus puissante des armes.

Bellflower (Glodell) 4/10
Une certaine ambition narrative et formelle intrigue au début, mais se révèle finalement être surtout de l’esbroufe : le jeune acteur-réalisateur n'a à peu près rien d'autre à raconter que lui-même, et le vague décorum pré-apocalyptique est bien mal utilisé. Un peu confus, assez laid sur la durée, et plutôt antipathique finalement.

Les 3 corniauds (Farrelly) 5,5/10
Bon, j'ai complètement honte, mais les frères Farrelly me font marrer et ce presque encore plus depuis qu'ils sont passés de mode. Le précédent, Hall pass, me semblait bien plus riche et percutant, mais la ringardise absolue du truc (avec ces bruitages et ces gags sortis d'un autre temps) autant que son jusqueboutisme (la bataille de pipi !!!) me sont subjectivement sympathiques autant que, le plus objectivement du monde, je suis obligé de reconnaître à quel point elles sont affligeantes.

Paranorman (Butler & Fell) 7/10
Difficile de passer outre l'influence (dans la forme comme dans le propos) du Tim Burton de la grande époque, mais vu que celui-ci n'endosse plus le rôle de la même manière, difficile également de bouder son plaisir. C'est enlevé, c'est visuellement assez fort - je n'y vois rien de forcément neuf, mais c'est indéniablement très efficace.

Anna Karenine (Wright) 8/10
Je crois que Joe Wright a comme principal défaut d'être asynchrone avec son époque : son souffle romanesque, ses audaces stylistiques, son ambition formelle, ses obsessions thématiques (notamment le jeu de la "représentation" sociale), son lyrisme débridé ne s'accordent que très mal au cynisme ambiant... Quel beau film, pourtant.

Sugar Man (Bendjelloul) 5/10
L'histoire est belle, assurément. Quel besoin donc, de la part du réalisateur, de la sur-dramatiser artificiellement, avec des procédés un peu grossiers qui finissent par mettre le doute à l'esprit. Quelque chose de plus linéaire - oserai-je dire de plus honnête - aurait été bien plus efficace.

[Flol]

Bellflower (Glodell) 4/10
Une certaine ambition narrative et formelle intrigue au début, mais se révèle finalement être surtout de l’esbroufe : le jeune acteur-réalisateur n'a à peu près rien d'autre à raconter que lui-même, et le vague décorum pré-apocalyptique est bien mal utilisé. Un peu confus, assez laid sur la durée, et plutôt antipathique finalement.

Parfaitement d'accord avec toi : visuellement repoussant, et sur le fond un peu énervant.
Un rejet qui m'avait presque valu d'être mis au ban par 7swans.

Sugar Man (Bendjelloul) 5/10
L'histoire est belle, assurément. Quel besoin donc, de la part du réalisateur, de la sur-dramatiser artificiellement, avec des procédés un peu grossiers qui finissent par mettre le doute à l'esprit. Quelque chose de plus linéaire - oserai-je dire de plus honnête - aurait été bien plus efficace.

J'en étais ressorti enthousiaste, mais avec le recul, et surtout en lisant quelques articles sur le film et son histoire (tel que celui-ci : http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... uez&xtcr=4), j'ai plutôt tendance à trouver le "doc" de Bendjelloul très malhonnête.
Mais ça n'empêche que je peux le remercier de m'avoir fait découvrir cet artiste majeur.

[wontolla]

Touristes ( Ben Wheatley): 6/10

[Demi-Lune]

Anna Karenine (Wright) 8/10
Je crois que Joe Wright a comme principal défaut d'être asynchrone avec son époque : son souffle romanesque, ses audaces stylistiques, son ambition formelle, ses obsessions thématiques (notamment le jeu de la "représentation" sociale), son lyrisme débridé ne s'accordent que très mal au cynisme ambiant... Quel beau film, pourtant.

[wontolla]

Kill List (Ben Wheatley): 6/10

J'aurais donné beaucoup plus si je n'avais pas été largué à la fin.
Que celle-ci me renvoie à A Serbian film, pas de problème, mais là il y avait encore une (certaine) cohérence dans le récit.
Pour Kill List, je peux comprendre la progression scénaristique et dramatique mais il m'a manqué pas mal de clés de (re)lecture.
Admettons encore les "merci" des personnes listées (vu comme une rédemption face à leur culpabilité ?) ou le "tu es comme moi" avant la scène du marteau...
Je puis comprendre, dans la fin, une certaine "punition" ou rétorsion pour ne pas avoir été "clean" dans l'exécution du contrat.
Mais je suis déçu, largué, avec pas mal de points d'interrogation (et pas la peine de trouver une réponse dans les bonus).