Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)

[Wicker]

Je l'ai revu avec une pointe d'appréhension... Et bien, je ne modifie pas mon avis. Il s'agit, malgré certains défauts que j'avais souligné en son temps, vraiment d'une franche réussite. Du coup, je suis vraiment impatient d'avoir plus d'infos sur la suite !

[julien]

Je n'ai pas vu le film malgré l'insistance de jacques2 qui me l'a conseillé chaudement, mais j'ai un peu peur en tant qu'ancien grand lecteur fan de Tintin. On verra, je pense qu'il vaut quand même le coup d'œil.

Le générique du film, qui n'a pas était réalisé par Spielberg, est très bien.

[Père Jules]

Reconnais tout de même qu'ici, les poutres sont solides.

[julien]

Oui mais ils ont oublié d'y mettre la toiture. Du coup ça prend l'eau. L'adaptation n'est pas à la hauteur. Mais bon Tintin pour moi c'est clairement pas adaptable. C'est pas un personnage de cinéma. C'est presque une entité abstraite. Le mieux c'était encore les films qui se contenter d'en garder l'esprit comme l'Homme de Rio ou Indiana Jones.

[Brody]

En gros le film n'avait aucune chance a tes yeux avant même d'exister. Quel intérêt des lors de le voir / d'en parler ?

[Gounou]

En gros le film n'avait aucune chance a tes yeux avant même d'exister. Quel intérêt des lors de le voir / d'en parler ?

La question chiante qui ne mourra jamais.

[AtCloseRange]

Rien que pour les cours d'architecture de julien, je suis pour.

[Brody]

En gros le film n'avait aucune chance a tes yeux avant même d'exister. Quel intérêt des lors de le voir / d'en parler ?

La question chiante qui ne mourra jamais.

Chacun voit le chiant a sa porte. Pour moi ce sont les éternels cassages de films condamnes d'avance, a grands renforts de provocations stériles (voir sa "remarque" sur le générique pas fait par Spielberg). Julien ça fait des mois qu'il fait le même numéro, je trouve ça effectivement assez chiant - en plus de m'interroger sur sa motivation car je suis prêt a parier qu'il est plus intéressant que ça en vrai.

D'autant plus que le résultat du film de Spielberg me semble enthousiasmant aussi bien pour la réalisation souvent ebourriffante, que sur la compréhension et l'utilisation intelligente a la fois du support de base (la bd, dans laquelle comme souligné plus haut chaque case fait avancer l'histoire et donne un rythme soutenu) et du matériau de base crée par Hergé.

[Gounou]

N'empêche, chacun peut perdre deux heures de sa vie comme il l'entend. Quant à ce qui est d'en parler... on est là pour ça, non ?

[hansolo]

Avec la sortie de Hobbit, enfin quelques news sur le 2eme épisode qui serait prévu pour 2015, autour de l'Affaire Tournesol :
http://screenrant.com/peter-jackson-tin ... ng-hobbit/

[El Dadal]

Je trouve ça un peu étrange ce choix d'adapter ce tome. Des titres comme L'île noire ou Le sceptre d'Ottokar me semblent autrement plus cinématographiques. Mais après tout, puisqu'ils risquent de faire leur propre tambouille, pourquoi pas...

[Watkinssien]

Je trouve ça un peu étrange ce choix d'adapter ce tome. Des titres comme L'île noire ou Le sceptre d'Ottokar me semblent autrement plus cinématographiques.

Dans le film de Spielberg, on nous présente sur un article encadré que l'affaire du sceptre d'Ottokar a déjà été résolue par Tintin...

[Wicker]

Je trouve ça un peu étrange ce choix d'adapter ce tome. Des titres comme L'île noire ou Le sceptre d'Ottokar me semblent autrement plus cinématographiques.

Dans le film de Spielberg, on nous présente sur un article encadré que l'affaire du sceptre d'Ottokar a déjà été résolue par Tintin...

Qui plus est, ces deux albums n'incluent pas Haddock ni Tournesol que Spielberg et Jackson voulaient faire apparaître dans ce film. Je suis curieux de voir comment ils vont relier la fin du précédent avec cet "Affaire Tournesol" qui est un de mes préférés de la série.

[Dunn]

Dans le film de Spielberg, on nous présente sur un article encadré que l'affaire du sceptre d'Ottokar a déjà été résolue par Tintin...

Qui plus est, ces deux albums n'incluent pas Haddock ni Tournesol que Spielberg et Jackson voulaient faire apparaître dans ce film. Je suis curieux de voir comment ils vont relier la fin du précédent avec cet "Affaire Tournesol" qui est un de mes préférés de la série.

C'est pourtant simple :

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[lowtek]

Tout l'enjeu de l'adaptation était bien sur, avant tout, esthétique. La ligne claire de Hergé est l'invention d'un langage graphique qui n'est pas qu'un principe de figuration au service d'un scénario: c'est l'essence même des aventure de Tintin. Elle déréalise et allège les corps par une stylisation extrême, aplatie les compositions, impose un rapport particulier entre les personnages et leurs environnements (il n'y a pas d'ombres ou de matières chez Hergé par exemple). Dès lors j'imagine que de nombreux essais de rendu des corps ont été expérimentés, et pourtant la direction artistique qui a été retenue peut apparaître contradictoire avec celle des albums: 3D, profondeur de l'espace, et surtout: une figuration des personnages qui mixte bizarrement l'hyperréalisme des matières avec une stylisation résiduelle qui laisse un sentiment de difformité ou de monstruosité, qu'on peut juger au mieux laid et repoussant. Pour un européen élevé aux albums de Tintin, c'est carrément une option plastique irrecevable qui fait qu'on ne peut que juger cette esthétique comme une dénaturation du travail d'Hergé.
Reste le travail sur le scénario, qui tente de mêler habilement plusieurs albums: déjà, ce principe ne respecte pas l'intégrité très forte des albums originaux, pour en faire une bouillie ou un mashup. Cela finit par ressembler à un zapping rapide, qui tue tout effet de progression ou de temporalité, au profit d'un régime de citations accumulées. L'exotisme propre aux albums se réduit à des effets de citation plaqués, le pire étant la séquence au Maroc qui aurait pu se passer n'importe où ailleurs, en Syldavie ou chez les Picaros.
Bien sur on aurait pu imaginer pire: voir Haddock renoncer complètement à l'alcool dans une perspective de rédemption à la Zemeckis (Flight), mais on en est pas loin.
Finalement les choses les plus intéressantes restent le regard que Spielberg porte sur sa propre oeuvre, avec des auto-citations rigolotes: la houpette de Tintin comme la queue du requin de Jaws, le side-car d'Indy, etc: c'est marrant, ça casse pas trois pattes à un Milou.