Notez les films Juin 2011

[riqueuniee]

Je pense que Branagh a choisi cette option (plus visuelle que scenaristique, donc...) pour justifier la présence des acteurs occidentaux dans le décor japonais.
C'est d'ailleurs les costumes occidentaux de ceux-ci qui permettent de "dater" (approximativement) l'action.

[Profondo Rosso]

Je pense que Branagh a choisi cette option (plus visuelle que scenaristique, donc...) pour justifier la présence des acteurs occidentaux dans le décor japonais.
C'est d'ailleurs les costumes occidentaux de ceux-ci qui permettent de "dater" (approximativement) l'action.

Oui notamment pour les personnages féminins qui sont le plus souvent vêtus à l'occidentale mais par contre les personnages masculin de pouvoir sont pratiquement tous à la japonaise. C'est d'ailleurs dommage cet entre deux par que c'est ce qui faisait le sel de Peines d'amour perdues cette délocalisation totalement assumée dans la comédie musicale. Là ça ne servait que d'ornement sans avoir d'incidence particulière et en plus c'était vraiment laid genre ça





Ca fait un peu Japon Ikea...

[Max Schreck]

Romasanta, Paco Plaza, 2004

Le film traite d'un authentique et étonnant fait divers : le procès d'un type dans l'Espagne de la fin XIXe soupçonné de lycanthropie.

Point de départ assurément prometteur. Résultat navrant.

Rien n'est crédible dans le déroulement de l'enquête, et le comportement des persos. Plaza tente de jouer la carte du mystère mais passe trop vite d'un personnage à l'autre. À peine caractérisés, ceux-ci vont et viennent au sein d'une narration franchement mal foutue. Il faut dire que l'interprétation ne brille guère (par contre les loups jouent vachement bien). Le film semble alors tourner à vide, on ne comprend pas trop à quoi ou à qui on est censé s'intéresser. Si je me suis accroché c'est seulement grâce à l'aspect visuel. Photo, costumes, décors, tout est (presque trop) léché. La mise en scène reste relativement sage, ce qui évite aussi les fautes de goût. Je retiens peut-être deux-trois scènes sympas mais à l'arrivée j'ai contemplé ce spectacle d'un œil morne, voire agacé puisque c'est aussi un sentiment de gâchis qui en ressort.

[riqueuniee]

Dommage, on tenait là un sujet prometteur...

[styx]

how to lose friends and alienate people Simon Pegg dans une comédie burlesque, genre "un Anglais à New York", de bons gags parfois, une suite de scenettes rigolotes, ou une sorte de "Barton Fink" burlesque (là c'est juste pour faire mon interressant ) Simon Pegg n'est pas tout à fait encore Peter Sellers, mais ils s'en sort bien, et les acteurs sont dans le ton du décalage entre Américains policés et un anglais déjanté. Le grand reproche c'est quand même une réalisation qui ne trouve pas bien le "liant" entre un scénario qui fait un peu film à scketch et une retranscription de la vie d'un anglais qui debarque aux pays des stars s'y croyant comme chez lui, c'est quand même assez amusant 7/10, le dernier quart du film est mieux réussi je trouve, si on s'est laissé embarquer dans l'histoire.

[Rockatansky]

Romasanta, Paco Plaza, 2004

Le film traite d'un authentique et étonnant fait divers : le procès d'un type dans l'Espagne de la fin XIXe soupçonné de lycanthropie.

Point de départ assurément prometteur. Résultat navrant.

Rien n'est crédible dans le déroulement de l'enquête, et le comportement des persos. Plaza tente de jouer la carte du mystère mais passe trop vite d'un personnage à l'autre. À peine caractérisés, ceux-ci vont et viennent au sein d'une narration franchement mal foutue. Il faut dire que l'interprétation ne brille guère (par contre les loups jouent vachement bien). Le film semble alors tourner à vide, on ne comprend pas trop à quoi ou à qui on est censé s'intéresser. Si je me suis accroché c'est seulement grâce à l'aspect visuel. Photo, costumes, décors, tout est (presque trop) léché. La mise en scène reste relativement sage, ce qui évite aussi les fautes de goût. Je retiens peut-être deux-trois scènes sympas mais à l'arrivée j'ai contemplé ce spectacle d'un œil morne, voire agacé puisque c'est aussi un sentiment de gâchis qui en ressort.

Une place au panthéon des daubes lui est réservée

[Flol]

Il faut dire que l'interprétation ne brille guère

Ah ben Julian Sands, quoi. Ce type-là, je ne l'ai trouvé bon que chez Cronenberg ; le reste du temps, il est à côté de la plaque (le pire étant à mes yeux sa prestation nullissime dans le pourtant intrigant Gothic de Ken Russell).

[NotBillyTheKid]

Gentlemen Broncos - Jared Hess


Jared Hess réalise les comédies les plus tristes du monde.

Et, si Napoleon Dynamite et Super Nacho contenaient de vrais gags drôles, celui là est bourré de plans qui pourraient l'être, mais il semble ne pas vraiment vouloir nous faire rire. En tout et pour tout, j'ai ri deux fois (dont le bon gag

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d'un serpent blanc qui a la chiasse

).
c'est donc un film étrange car la tristesse effrayante de son film n'est pas masquée par la comédie, qui foire. On regarde donc, au final, un film triste comme un ex-amoureux assisterait au mariage de celle qu'il aime encore : tout le monde s'amuse, tout est gai, mais la déprime est totale.

Jared Hess a sa patte, c'est sûr... Je l'ai ardemment défendu ici comme un grand cinéaste prometteur. J'avoue être déçu ce soir...

Le film est inférieur aux deux précédents, peut-être car personne n'est prêt pour un tel truc de malade, peut-être parce qu'on se doute que certains gags étaient prévus pour être drôles... Parce qu'un drame ne doit pas ressembler à ça, qu'une comédie ne doit pas déprimer le spectateur... Mais ce sont là plutôt des raisons d'aimer ce film hors-normes.

Hess devrait retourner dans une veine un poil plus réaliste, moins déjantée. Super Nacho promettait de belles choses dans cette veine.

Je ne suis pas emballé, mais je dois reconnaître que je n'ai jamais rien vu de pareil.

[cinephage]

Le gag que tu évoques me fait toujours sourire... Mais c'est vrai que c'est un film étrange, qui ne ressemble à aucun autre. Je ne l'avais pas trouvé si triste que ça, juste un peu mélancolique. En tout cas, Hess a clairement un style très marqué, et un univers qui lui est propre.

[Flol]

Déjà que Napoleon Dynamite était bien radical, celui-ci m'intrigue encore plus.
Et c'est clair que Jared Hess semble avoir un univers bien particulier, un peu à la manière d'un Jody Hill, lui aussi auteur de comédies apparemment lourdaudes, mais finalement bien plus fines et mélancoliques que ce qu'il parait.
J'avoue être très très fan de cette nouvelle école d'humour américain (j'avoue même préférer ça à du Judd Apatow).

[NotBillyTheKid]

Je précise que ce n'est pas négatif quand je dis que ce gars réalise les comédies les plus tristes du monde...
Il y a toutefois, à mon avis, un "mojo" qui s'est perdu en route... Je le trouve vraiment en dessous des deux autres. Le début n'est pas aussi bienveillant que d'habitude envers les freaks. Les gags très lourds (outre celui cité) ne marchent pas très bien. Il reprend, comme dans Napoleon, des losers, alors que Super Nacho proposait une autre direction,...

Le quatrième film sera important : il faudra proposer autre chose. Et pourquoi pas, un drame assumé...

[Flol]

Je précise que ce n'est pas négatif quand je dis que ce gars réalise les comédies les plus tristes du monde...

Ah mais je n'ai jamais dit le contraire, moi aussi j'adore la tristesse !
En tout cas, ce Gentlemen Broncos me faisait de l'oeil depuis quelques temps, et tu viens de finir de me convaincre (de toute façon, je l'aurais vu tôt ou tard).
Même si pour ma part, j'attends surtout avec impatience la saison 2 de Eastbound & Down...

[styx]

Gentlemen Broncos, l'ai vu une dizaine de fois pour l'instant et je reconnais que la critique lu plus haut rend bien une certaine "étrangeté" dans la forme du film qui peut déplaire, d'ailleurs le film est pas très bien noté, mais j'aime beaucoup , en plus il y a deux de mes acteurs fétiches, Jennifer Coolidge et Sam Rockwell, faut voir la première aussi dans "Click" toujours excellente ,et Sam Rockwell dans "les associés" (Je crois que c'est le titre français), et Jaimaine Clement est génial aussi, non!? bref comme vous voulez


The Other Woman -Don Ross; tout est à la limite du médiocre, ininterressant.

[styx]

Burning Palms réalisateur et writer de ce film, Chris Landon, fils de Michael Landon, qui avait déjà fait preuve de son talent de scénariste pour le film "Disturbia", nous livre un excellent film, qui plus est un film qui contient plusieurs histoires indépendantes les unes des autres (toutes se passent à L.A), ce qui est rare de nos jours. Je suis bien obligé de dire que la critique n'est pas en adéquation avec ma propre appréciation...IMDB dépasse à peine la moyenne , et Rotten tomatoes est impitoyable (le métrage n'ayant guère était plus apprécié que "Law Abazing Citizen", par exemple, mais moi j'aime bien "Law Abazing Citizen" aussi )
Bon peut-être en étant objectif avec tout cela en tête, faut juste essayer de le voir un jour en DVD...8/10

(je suis triste qu'on s'acharne sur un talent pareil, mais bon c'est la vie... )

[hellrick]

mais moi j'aime bien "Law Abazing Citizen" aussi )

Moi aussi