Notez les films - Mai 2011
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Re: Notez les films - Mai 2011
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Re: Notez les films - Mai 2011
styx a écrit :No Country For Old Men 10/10
Oh yeah !
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Re: Notez les films - Mai 2011
Pour moi l'un des meilleurs films de vampires, l'un de mes préférés du moins.Eusebio Cafarelli a écrit :Aux frontières de l'aube
Excellente relecture/mise à jour (si l'on peut dire...) du mythe du vampire, dans une atmosphère western (avec une citation de Terminator, logique...) mais aussi onirique. De beaux passages poétiques et des scènes violentes (le bar...), excellente interprétation, particulièrement de la diaphane Jenny Wright. Très réussi.
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LA DEFENSE LINCOLN de Brad Furman
Dans les première minutes on pourrait presque avoir l'impression de se retrouver dix ou quinze ans en arrière, tellement ce casting sonne comme dans les années 90 (McConaughey, Maris Tomei, William H. Macy) et avec ce scénario qui rappelle les belles heures des films de procès, genre qui n'a jamais été délaissé par le cinéma américain. Loin de renouveller le genre, d'ailleurs, cette DEFENSE LINCOLN profite assez efficacement de cet univers balisé et propice au suspense. Il n'y a pas beaucoup de nouveauté à se mettre sous la dent mais c'est suffisamment bien fait pour faire passer un bon moment - ce qui n'est déjà pas si mal.
Après, il est certain qu'on regrettera le côté entertainment de cette adaptation (du best-seller de Michael Connelly) qui finit par prédominer alors qu'on espérait une mécanique plus incisive et dénonciatrice, un peu à la manière de John Grisham (LA FIRME). L'entame est plutôt originale, efficace dans sa présentation du héros (malin, débrouillard et déterminé) et de l'univers judiciaire américain. En pleine affaire DSK, même si les affaires traitées dans le film ne sont pas exactement les mêmes, j'ai eu la troublante impression de voir double. Et uniquement pendant cette mis en place: car sitôt la vraie intrigue lancée (avec Ryan Phillippe) les papillonnements s'arrêtent.
Il est dommage qu'après ce début prometteur, le film tombe dans les stéréotypes à maintes reprises (par exemple avec le personnage de William H. Macy, collègue hirsute et meilleur ami du héros), laisse échapper quelques facilités tout à fait superflues (par exemple le twist final dans l'appartement de McConaughey) ou des maladresses presque infimes (évidemment la vidéo du bar, trop bien filmée, ou ce héros trop sûr de lui qui apparaît trop facilement déstabilisé et ému aux larmes - quand il enquête sur une de ses anciennes affaires). C'est l'accumulation de ces petits riens qui finissent par plomber l'ensemble.
Avouons que le scénario n'est quand même pas si mal fichu: il sent le déjà vu, probablement, mais il maintient la tension et l'attention, dans une ambiance à mi-chemin du "fun" et de l'originalité. Si le film arpente des sentiers balisés, la machination fonctionne bien.
En revanche je retiendrai peut-être le nom de ce réalisateur. S'il réussit à se calmer dans ses brefs élans clipesques, il se pourrait que Brad Furman nous confirme l'essai, à l'avenir. Il fait preuve d'un certain talent avec la caméra, propose des plans séquences intéressants, presque à l'ancienne (cf. l'arrivée de McConaughey à l'appartement de William H. Macy), et donne à l'ensemble un cachet un peu hybride (à l'image du scénario: entre respect et facilités).
Sympathique, un peu au-dessus de la mêlée, mais pas suffisamment quand même.
Dans les première minutes on pourrait presque avoir l'impression de se retrouver dix ou quinze ans en arrière, tellement ce casting sonne comme dans les années 90 (McConaughey, Maris Tomei, William H. Macy) et avec ce scénario qui rappelle les belles heures des films de procès, genre qui n'a jamais été délaissé par le cinéma américain. Loin de renouveller le genre, d'ailleurs, cette DEFENSE LINCOLN profite assez efficacement de cet univers balisé et propice au suspense. Il n'y a pas beaucoup de nouveauté à se mettre sous la dent mais c'est suffisamment bien fait pour faire passer un bon moment - ce qui n'est déjà pas si mal.
Après, il est certain qu'on regrettera le côté entertainment de cette adaptation (du best-seller de Michael Connelly) qui finit par prédominer alors qu'on espérait une mécanique plus incisive et dénonciatrice, un peu à la manière de John Grisham (LA FIRME). L'entame est plutôt originale, efficace dans sa présentation du héros (malin, débrouillard et déterminé) et de l'univers judiciaire américain. En pleine affaire DSK, même si les affaires traitées dans le film ne sont pas exactement les mêmes, j'ai eu la troublante impression de voir double. Et uniquement pendant cette mis en place: car sitôt la vraie intrigue lancée (avec Ryan Phillippe) les papillonnements s'arrêtent.
Il est dommage qu'après ce début prometteur, le film tombe dans les stéréotypes à maintes reprises (par exemple avec le personnage de William H. Macy, collègue hirsute et meilleur ami du héros), laisse échapper quelques facilités tout à fait superflues (par exemple le twist final dans l'appartement de McConaughey) ou des maladresses presque infimes (évidemment la vidéo du bar, trop bien filmée, ou ce héros trop sûr de lui qui apparaît trop facilement déstabilisé et ému aux larmes - quand il enquête sur une de ses anciennes affaires). C'est l'accumulation de ces petits riens qui finissent par plomber l'ensemble.
Avouons que le scénario n'est quand même pas si mal fichu: il sent le déjà vu, probablement, mais il maintient la tension et l'attention, dans une ambiance à mi-chemin du "fun" et de l'originalité. Si le film arpente des sentiers balisés, la machination fonctionne bien.
En revanche je retiendrai peut-être le nom de ce réalisateur. S'il réussit à se calmer dans ses brefs élans clipesques, il se pourrait que Brad Furman nous confirme l'essai, à l'avenir. Il fait preuve d'un certain talent avec la caméra, propose des plans séquences intéressants, presque à l'ancienne (cf. l'arrivée de McConaughey à l'appartement de William H. Macy), et donne à l'ensemble un cachet un peu hybride (à l'image du scénario: entre respect et facilités).
Sympathique, un peu au-dessus de la mêlée, mais pas suffisamment quand même.
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Re: Notez les films - Mai 2011
Feast (2005, John Gulager)
Film gore, entre B et nanar, parfois assez marrant, à noter que les acteurs sont plutôt bons, et même Henry Rollins, cela à mettre au crédit du réalisateur, qui à quand même un certain talent, ce qui met le film un peu ailleurs que le pur nanar, mais c'est juste du pop corn movies quand même; bah pas de note...disons entre 3 et 7/10 selon les conditions de visionnage et les accointances de chacun avec ce genre
Film gore, entre B et nanar, parfois assez marrant, à noter que les acteurs sont plutôt bons, et même Henry Rollins, cela à mettre au crédit du réalisateur, qui à quand même un certain talent, ce qui met le film un peu ailleurs que le pur nanar, mais c'est juste du pop corn movies quand même; bah pas de note...disons entre 3 et 7/10 selon les conditions de visionnage et les accointances de chacun avec ce genre
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Re: Notez les films - Mai 2011
that's What I Am 8/10 -Le premier film de Michael Pavone en qualité de réalisateur et de writer, si je ne m'abuse, vraiment bien, quand je vois la mise en scène mettant en acting des enfants dans des films français, (que je ne connais pas bien faut avouer), et la qualité de celle ci, sans faire "d'anti françaiisme" primaire, quoique, -on peut toujours prêter des intentions- il n'y a vraiment pas photo. Le film est assez moyennement reçu même aux States, et il n'est pas parfait, et surtout qu'en France on y verra beaucoup le côté "américain", plein de bonnes "intentions".Mais j'ai vraiment bien apprecié; bon ceci dit, c'est pas "Donnie Darko" quand même. Mais j'ai été touché.
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Re: Notez les films - Mai 2011
Le complexe du castor Jodie Foster ne va pas tout à fait aussi loin qu'on aurait pu l'espérer avec un tel sujet. Ce qui aurait pu être un film très dérangeant sur la cellule familiale et le conformisme devient juste un récit, filmé assez sagement, sur la folie et la dépression d'un homme (excellent Mel Gibson). Le reste de l'interprétation est convaincant (mention à Jennifer Lawrence )
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Re: Notez les films - Mai 2011
The Losers -(Sylvain White, 2010) Tout ce que je deteste, une sorte d'"agence tout risque" et de "Comics" réunis, Le vide intellectuel total, aucune émotion que de l'action et vraiment jamais très bien ficelé, je crois qu'il est DTV en France...bref en fait avec un petit coup de vin blanc et entre amis ça a pourtant bien passé...comme quoi on se fait à tout, selon les circonstances...alors la note, disons pour moi un 6,5 /10 sur le moment, cinéphile passe ton chemin, mais peut-être un jour tu y viendras
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Re: Notez les films - Mai 2011
Seed (Uwe Boll) Quand le plus atroce des réalisateurs réalise un film atroce, resultat, c'est atroce -7,5/10
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Re: Notez les films - Mai 2011
Il faudra que tu nous expliques comment tu fonctionnes (dans tes notations, j'entends).
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Re: Notez les films - Mai 2011
Là c'est très simple Demi-Lune le "-" devant la note indique que cette dernière est en dessous de 0 donc que le film propose une expérience que l'homme normal (celui qui met 1 au pire 0,5) n'a jamais connu. Donc la notation de Styx ne va pas de 0 à 10 mais de -10 à 10 ce qui permet une dynamique de notation plus large et donc de clairement faire ressortir les films qui sont en dessous de tout. CQFD ?Demi-Lune a écrit :Il faudra que tu nous expliques comment tu fonctionnes (dans tes notations, j'entends).
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Re: Notez les films - Mai 2011
Ah oui, tout s'éclaire maintenant.feb a écrit :Là c'est très simple Demi-Lune le "-" devant la note indique que cette dernière est en dessous de 0 donc que le film propose une expérience que l'homme normal (celui qui met 1 au pire 0,5) n'a jamais connu. Donc la notation de Styx ne va pas de 0 à 10 mais de -10 à 10 ce qui permet une dynamique de notation plus large et donc de clairement faire ressortir les films qui sont en dessous de tout. CQFD ?Demi-Lune a écrit :Il faudra que tu nous expliques comment tu fonctionnes (dans tes notations, j'entends).
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Re: Notez les films - Mai 2011
Je t'en prie Demi-Lune, j'ai fait ma BA de la journée N'empêche que je reste impressionné par la capacité de visionnage de Styx...de ce coté là je ne peux pas t'apporter d'explications scientifiques Demi-Lune
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Re: Notez les films - Mai 2011
Un -7,5, c'est tout de même au-delà d'une mauvaise note...(déjà que pour mettre un 0, il faut que ce soit vraiment bien mauvais)feb a écrit :Là c'est très simple Demi-Lune le "-" devant la note indique que cette dernière est en dessous de 0 donc que le film propose une expérience que l'homme normal (celui qui met 1 au pire 0,5) n'a jamais connu. Donc la notation de Styx ne va pas de 0 à 10 mais de -10 à 10 ce qui permet une dynamique de notation plus large et donc de clairement faire ressortir les films qui sont en dessous de tout. CQFD ?Demi-Lune a écrit :Il faudra que tu nous expliques comment tu fonctionnes (dans tes notations, j'entends).
De toute façon, dans ce topic, on n'est pas obligé de mettre une note.
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Re: Notez les films - Mai 2011
La notation, c'est simple, c'est la mienne, bon juste sur l'exemple Uwe Boll...même de manière générale, disons que je ne mets une note en dessous de la moyenne que quand j'estime que l'on a pas à faire à du Cinéma, ce qui est tout de même assez rare, et un film qui ne m'aura pas plu du tout à titre personnel, mais qui reste une oeuvre de cinéma aura au moins la moyenne, mettre 1/10 à un réalisateur me semble absurde...revenons à Boll, ce réalisateur est "atroce" dans sa manière de réaliser, c'est assez objectif, mais je ne peux pas nier qu'il soit un réalisateur, donc pour les films de Boll que j'apprécie, ils sont plutôt rares (Postal, par exemple aura la moyenne, et comme il m'a assez plu, je mettrais un +1 ou 2 à la moyenne, donc 6 ou 7 sur 10 pour celui ci), Pour Seed, c'est aussi un film de Boll qui m'a assez plu, comme je le dis, ce réalisateur assez médiocre , fait un petit film d'horreur, et le résultat est que l'on assiste à un film d'horreur qui n'est pas sans rappeler les Lucio Fuci, et les films italiens du genre et de l'époque...J'ajoute que souvent sur internet je m'amuse de voir avec quelle pretention les gens semble s'approprier du mérite au dépens des créateurs, je ne peux pas leur en vouloir de leur subjectivité, la mienne en matière de cinéma par exemple, c'est celle d'une personne qui a apprécié dans la même semaine, à 14 ans, l'Au-Delà de Fulci et le Rayon Vert de Rhomer...c'était il y a longtemps, une époque où cela ne se faisait pas, mais alors vraiment pas; donc j'ai appris à largement me passer des donneurs de leçons, et ma foi je m'en porte pas plus mal.
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