ça montre bien que tout cela rejoint le débat sur la vraisemblance au cinéma.monk a écrit :Je suis forcément d'accord, je me suis fait la même réflexion !cinephage a écrit : La plupart des gens que je connais éviteraient de se bourrer la gueule la veille d'un départ matinal, en temps normal.
Alors, que la veille d'un dernier départ possible, en zone dangereuse, un "journaliste aguerri" (ou peu s'en faut) se permette ce genre de fantaisie, ça m'est apparu comme d'une totale absurdité.
Mais ça n'en fait pas un mauvias film pour autant, parce que le film tient sur d'autres choses. C'est juste un point sur lequel s'appuient ceux qui n'ont pas aimé.
L'important était qu'ils aient à traverser la zone. Le scénariste a choisi cette option, il aurait sans doute pu choisir qu'ils se fassent braquer, que l'hotel prenne feu etc. ben tant pis, c'est un point faible ("un peu" pour certain, "beaucoup" pour d'autres) dans une film qui a beaucoup de qualité, et qui fontionne très bien par ailleurs. Même s'il divise pas mal
Mon problème, ce n'est pas seulement que j'ai pris le journaliste pour un guignol mais aussi le scénariste. C'est pour moi la faute initiale impardonnable qui fait que le film ne s'en remet jamais. Il définit déjà irrémédiablement que le film est mal écrit et la suite ne fera que le confirmer.
En fait, ce qui me choque le plus, c'est le gouffre entre l'ambition du film et le résultat. Son scnério inepte ne me gênerait pas si le film ne s'appuyait pas dessus, si c'était avant tout une expérience visuelle, une question d'ambiance mais ce n'est pas du tout le cas. C'est pour ça que dans ma critique initiale, je parlais de "New York Miami" ou de "Midnight Run". En fait, le film n'est rien d'autre que la rencontre nunuche et cliché entre 2 contraires le tout dans un contexte très vaguement fantastique.