Notez les films Janvier 2011

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

mannhunter
Laspalès
Messages : 17399
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par mannhunter »

Profondo Rosso a écrit :Le Solitaire de Michael Mann (1981)

[Le Solitaire est pourtant le meilleur de ses polars, idéalement équilibré par rapport à l'hypertrophié Heat et au trop épuré et conceptuel Collateral ce qui n'enlèvent rien à leurs immenses qualités. La force de Thief, c'est de définirs tout les motifs visuels et thématiques mannien à l'état brut. Heat est certes plus flamboyant et stylisé, Collateral le plus immersif mais Thief s'avère plus intense et immédiat dans son côté direct, à l'image de son personnage principal.
pas faux :)
Profondo Rosso a écrit :La conclusion est une des plus poignantes de Mann.
et un plan final comme souvent magnifique.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25418
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par AtCloseRange »

Colqhoun a écrit :Monsters / Garreth Edwards
Petite merveille. Un concept minimaliste, quelques sfx utilisés avec intelligence et parcimonie, un duo d'acteurs en parfaite harmonie, une réalisation qui oscille entre le néo-documentaire (façon vbs.tv etc..) et une approche plus classique, un script béton... enfin bon, je me suis laissé totalement transporté par le film et j'ai été ébahi d'un bout à l'autre. La relation entre ces deux personnages, les quelques apparitions des créatures (lovecraftiennes en diable et jamais ridicule = tour de force !), la musique, tout fonctionne à merveille (même si l'on peut se laisser tenter par quelques critiques inutiles sur la qualité des cgi... rappelons que le film a été tourné pour moins de 1 million de $) et s'avère même plutôt émouvant. Totalement conquis par ce film de genre qui n'en est pas un. Et ça m'a donné envie d'aller en Amérique du Sud.
Le coup où il se fait piquer son passeport, quand même...
Je ne suis clairement pas d'accord avec ton avis (un des pires films vus l'an dernier) mais sur ce point précis, cette péripétie est d'une faiblesse insigne.
Avatar de l’utilisateur
Colqhoun
Qui a tué flanby ?
Messages : 33435
Inscription : 9 oct. 03, 21:39
Localisation : Helvetica
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par Colqhoun »

AtCloseRange a écrit :Le coup où il se fait piquer son passeport, quand même...
Je vois pas le problème.
La situation fonctionne.
"Give me all the bacon and eggs you have."
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25418
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par AtCloseRange »

Colqhoun a écrit :
AtCloseRange a écrit :Le coup où il se fait piquer son passeport, quand même...
Je vois pas le problème.
La situation fonctionne.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Ils sont dans une situation pourrie où ils doivent asolument prendre un moyen de transport le lendemain et le mec va se pinter et voir une prostituée... Surprise: elle lui pique son passeport! Dans le genre rebondissement complètement improbable et idiot, ça se pose là (surtout, on ne le voit pas venir de très très loin).
Tu vas sans doute me renvoyer au sujet sur la vraisemblance au cinéma sauf que là, c'est uniquement une astuce de scénariste très pauvrement inspiré.
Mais bon, ce film est une purge sans nom... et profondément risible.
Avatar de l’utilisateur
Colqhoun
Qui a tué flanby ?
Messages : 33435
Inscription : 9 oct. 03, 21:39
Localisation : Helvetica
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par Colqhoun »

Non, je ne te renvois nulle part. Cette astuce ne m'a pas dérangée dans la mesure où je me moquais plus ou moins du prétexte que le réalisateur allait trouver pour envoyer les personnages à travers la zone contaminée (puisqu'il était évident que quelque chose allait arriver pour les envoyer dans la jungle). Les rebondissements ne sont peut-être pas très inspirés (et effectivement, il n'y pas grand chose d'original ou de super solide à ce niveau), mais je ne m'y suis pas attardé. J'ai trouvé les personnages suffisamment bien écrits et donc attachants pour suivre le film avec intérêt.

EDIT: J'ai lu ta critique et je n'y comprends rien du tout.
"Give me all the bacon and eggs you have."
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23921
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par cinephage »

Colqhoun a écrit :Non, je ne te renvois nulle part. Cette astuce ne m'a pas dérangée dans la mesure où je me moquais plus ou moins du prétexte que le réalisateur allait trouver pour envoyer les personnages à travers la zone contaminée (puisqu'il était évident que quelque chose allait arriver pour les envoyer dans la jungle). Les rebondissements ne sont peut-être pas très inspirés (et effectivement, il n'y pas grand chose d'original ou de super solide à ce niveau), mais je ne m'y suis pas attardé. J'ai trouvé les personnages suffisamment bien écrits et donc attachants pour suivre le film avec intérêt.
C'est tout de même un prétexte un peu gros : ce soi-disant grand reporter tombe dans un des pièges les plus gros qui soient, dans lequel n'importe quel touriste ne tombe plus depuis 20 ans...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
Colqhoun
Qui a tué flanby ?
Messages : 33435
Inscription : 9 oct. 03, 21:39
Localisation : Helvetica
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par Colqhoun »

J'en sais rien.. j'ai jamais été touriste en amérique du sud.
Et là en l'état, il est complétement bourré.
Et à la limite, peu importe.
Comme je l'ai dit, c'est un prétexte, mais je m'en moque. Je l'accepte et ça ne m'a en aucun cas gêné dans mon appréciation du film.
"Give me all the bacon and eggs you have."
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18529
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par Profondo Rosso »

L'Amour aux temps du choléra de Mike Newell (2007)

Image

Fin XIXe siècle, Cartagena, Colombie. Un jeune télégraphiste pauvre et poète, Florentino, tombe amoureux fou de la plus jolie des jeunes filles, Fermina. Sous les amandiers d'un parc, il lui jure un amour éternel et elle promet de l'épouser. Mais le père de Fermina, furieux, se promet de séparer les jeunes amants.
Quelques années plus tard, celle qui est devenue une éblouissante jeune femme, irrésistible de grâce et d'intelligence, épouse Juvenal Urbino, un jeune et riche médecin, plutôt que le médiocre Florentino. L'homme qui a réussi à endiguer l'épidémie de choléra de la ville part s'installer avec son épouse à Paris. Lorsqu'ils reviennent à Cartagena plusieurs années après, Fermina a tout oublié de son premier amour...
Florentino, lui, ne l'a pas oubliée. Devenu un riche armateur, il collectionne les liaisons féminines mais brûle toujours d'amour pour la belle Fermina...


Hormis Donnie Brasco, très peu client du cinéma un peu plat de Mike Newell et je craignais le pire à la découverte de cette adaptation du chef d'oeuvre de Gabriel Garcia Marquez que j'ai dévoré récemment. Le livre est clairement la définition de l'amour avec un grand A qu'il va dépeindre sous toutes ses formes. La plus passionnée et romantique avec le personnage de Florentino Ariza qui se condamne à une vie de solitude pour que celle qui l'aime soit enfin prête à l'accepter. La plus charnelle également avec ce même Florentino Daza qui se guéri dans le lit d'une multitude de conquête du rejet de la seule qui compte vraiment. Le plus conventionnel et solide pour le couple entre le médecin Juvenal Urbina et Fermina Daza né de l'intérêt mais où les sentiments naîtront de l'habitude de l'autre. Le plus beau enfin lors de la conclusion où à la fin de leur vie et libéré du poids des conventions deux vieilles personnes peuvent enfin s'aimer dans une passion paisible et sans orages.

Si le film est loin d'être parfait, Newell s'en sort miraculeusement bien comparé à ses aptitudes habituelles. Le début sur la passion de jeunesse entre Fermina (Giovanna Mezzogiorno) et Florentino (Unax Ugalde puis Javier Bardem) bien qu'un peu expédiée traduit bien les caractères des deux personnages. Florentino passionné et romantique jusqu'à la folie et Fermina indomptable et déterminée. Il n'y a pas grand chose à reprocher au niveau de l'adaptation en elle même, très fidèle et pas édulcorée. Les évènements les plus infimes sont conservés, les caractéristiques si marqués des personnages secondaires également (la manie de chanter aux enterrements de l'oncle, la violence du père de Fermina remarquablement interprété par John Leguizamo) l'atmosphère si spécifique de cette Colombie au carrefour du XXe siècle entre modernité et sauvagerie ancestrale est vraiment bien captée. La direction artistique est réellement époustouflante à travers les décors de Paul Kirby, la photo crépusculaire de Alfonso Beato et les costumes de Marit Allen. Même les deux chansons de Shakira (Colombie oblige) sont supportable c'est dire.

On ressent néanmoins les limites de Newell malgré les louables intentions. Il manque clairement la vision d'un grand cinéaste pour donne un souffle à l'ensemble. Le livre déploie un souffle passionné et intense sur une période de 50 ans sur des évènements somme toute anodins et Newell ne parvient pas retranscrire cela à l'écran. Les scènes s'enchaînent donc sans vrai liant à coup de gros artifices comme l'apparition d'une voix off pour Florentino (absente du livre qui n'est absolument pas à la 1ere personne), les accélérations malvenue quant il faudrait ralentir la narration et inversement. L'absence du grand amour platonique de Florentino si important dans le livre est également dommageable. S'il peine sur la longueur, Newell parvient pourtant à retrouver lors de moments isolés la magie du livre notamment grâce à l'interprétation. Javier Bardem est extraordinaire en Florentino Ariza, précieux, timide et sous son aspect insignifiant exprimant un besoin de protection qui séduira ses nombreuse conquête. Benjamin Bratt est un ton en dessous mais exprime bien la fierté aristocratique de Juvenal Urbino et l'italienne Giovanna Mezzogiorno (malgré un maquillage raté lors de la dernière partie sur la vieillesse) affiche un mélange de dureté et de flamme amoureuse parfait elle est vraiment une magnifique Fermina.

L'érotisme latent même si un peu édulcoré (la maîtresse des vieux jours de Florentino 14 ans dans le livre a été évidemment vieillie) est bien là et forme un tourbillon d'étreintes inattendues à travers les multiple maîtresse de Florentino et offre de très belles scènes. La nuit de noces de Fermina, moment déroutant dans le livre est étonnement bien rendu et globalement le film malgré sa narration boiteuse parvient à distiller ce doux parfum de mélancolie. Même si le montage est vraiment trop abrupt (il aurait fallut 20 minutes de plus pour que le film respire, on devine les nombreuses coupes) la dernière partie sur les héros désormais vieillards est vraiment belle, la complicité entre Bardem et Mezzogiorno dans l'expressions de ses sensations oubliées étant assez magique. Sans doute beaucoup plus appréciable sans avoir lu le livre mais en l'état une transposition honnête d'un matériau de départ pas facile. Maintenant si une bonne âme pouvait confier une adaptation de Cent ans de Solitude à Terence Malick (le candidat idéal !) ça serait le rêve. 4/6
Avatar de l’utilisateur
monk
Décorateur
Messages : 3814
Inscription : 21 juin 05, 09:55
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par monk »

Colqhoun a écrit : Et là en l'état, il est complétement bourré.
Et à la limite, peu importe.
Comme je l'ai dit, c'est un prétexte, mais je m'en moque. Je l'accepte et ça ne m'a en aucun cas gêné dans mon appréciation du film.
Et je pense que ce point est important. Si l'idée peut paraitre faiblarde, ceci excuse celà. Des gens font des trucs bien pire dans cet état dans la vraie vie ! Alors pourquoi pas ?
Ca ne m'a pas du tout géné.
Et j'ai trouvé le film très bon. Sans surprise, soit (mais ce n'est pas le première film sans suprise que je vois) mais terriblement bon. Un des meilleurs films que j'ai vu l'année dernière.
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23921
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par cinephage »

monk a écrit :
Colqhoun a écrit : Et là en l'état, il est complétement bourré.
Et à la limite, peu importe.
Comme je l'ai dit, c'est un prétexte, mais je m'en moque. Je l'accepte et ça ne m'a en aucun cas gêné dans mon appréciation du film.
Et je pense que ce point est important. Si l'idée peut paraitre faiblarde, ceci excuse celà. Des gens font des trucs bien pire dans cet état dans la vraie vie ! Alors pourquoi pas ?
Ca ne m'a pas du tout géné.
Et j'ai trouvé le film très bon. Sans surprise, soit (mais ce n'est pas le première film sans suprise que je vois) mais terriblement bon. Un des meilleurs films que j'ai vu l'année dernière.
La plupart des gens que je connais éviteraient de se bourrer la gueule la veille d'un départ matinal, en temps normal.
Alors, que la veille d'un dernier départ possible, en zone dangereuse, un "journaliste aguerri" (ou peu s'en faut) se permette ce genre de fantaisie, ça m'est apparu comme d'une totale absurdité. Surtout quand on songe à la suite,
Spoiler (cliquez pour afficher)
la pute, les papiers...
Ca me parait aussi absurde que d'aller au taf en ayant oublié de s'habiller... Ou alors c'est un truc de scénariste, mais alors tellement visible que c'en est génant.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par riqueuniee »

Comme dirait John Ford,sinon,il n'y aurait plus de film.La raison,probablement,de nombre de comportements qui peuvent paraître incohérents...
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23921
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par cinephage »

riqueuniee a écrit :Comme dirait John Ford,sinon,il n'y aurait plus de film.La raison,probablement,de nombre de comportements qui peuvent paraître incohérents...
Sauf qu'ici, on découvre un personnage, et que ses actions contribuent fortement à le définir (les indiens de Stagecoach agissent de façon chaotique et agressive, même si, à la reflexion, ils auraient pu/dû mieux coordonner leur action. Mais ils ne sont qu'une péripétie du film, chose que cette "faille logique" ne remet pas vraiment en question). Pour moi, le personnage masculin de Monsters était désormais un guignol, et il l'est resté jusqu'à la fin du récit. D'ailleurs, ce personnage reste à mon sens un gros point faible du film, même s'il possède d'autres qualités par ailleurs.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
monk
Décorateur
Messages : 3814
Inscription : 21 juin 05, 09:55
Contact :

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par monk »

cinephage a écrit : La plupart des gens que je connais éviteraient de se bourrer la gueule la veille d'un départ matinal, en temps normal.
Alors, que la veille d'un dernier départ possible, en zone dangereuse, un "journaliste aguerri" (ou peu s'en faut) se permette ce genre de fantaisie, ça m'est apparu comme d'une totale absurdité.
Je suis forcément d'accord, je me suis fait la même réflexion !
Mais ça n'en fait pas un mauvias film pour autant, parce que le film tient sur d'autres choses. C'est juste un point sur lequel s'appuient ceux qui n'ont pas aimé.
L'important était qu'ils aient à traverser la zone. Le scénariste a choisi cette option, il aurait sans doute pu choisir qu'ils se fassent braquer, que l'hotel prenne feu etc. ben tant pis, c'est un point faible ("un peu" pour certain, "beaucoup" pour d'autres) dans une film qui a beaucoup de qualité, et qui fontionne très bien par ailleurs. Même s'il divise pas mal :wink:
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par riqueuniee »

cinephage a écrit :
riqueuniee a écrit :Comme dirait John Ford,sinon,il n'y aurait plus de film.La raison,probablement,de nombre de comportements qui peuvent paraître incohérents...
Sauf qu'ici, on découvre un personnage, et que ses actions contribuent fortement à le définir (les indiens de Stagecoach agissent de façon chaotique et agressive, même si, à la reflexion, ils auraient pu/dû mieux coordonner leur action. Mais ils ne sont qu'une péripétie du film, chose que cette "faille logique" ne remet pas vraiment en question). Pour moi, le personnage masculin de Monsters était désormais un guignol, et il l'est resté jusqu'à la fin du récit. D'ailleurs, ce personnage reste à mon sens un gros point faible du film, même s'il possède d'autres qualités par ailleurs.
D'ailleurs ,si le comportement des Indiens de Stage Coach peut paraître incohérent,il n'est pas invraisemblable.Si la réponse de Ford est une boutade,il n'a pas tort non plus : ce comportement est une des péripties d'un scenario extrêmement bien construit .
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23921
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Notez les films Janvier 2011

Message par cinephage »

Effectivement, on peut trouver plein d'explications "non-dites" à leur attitude :
- Soit que les chevaux soient la plus belle prise de la dilligence, auquel cas les indiens ne voudront certainement pas les blesser.
- Soit qu'il s'agisse d'une attaque pour "prouver sa bravoure", auquel cas immobiliser la dilligence n'est pas le but premier, on veut avant tout tuer ses voyageurs.
- Soit que ces indiens aient déja expérimenté la chose, et que ça n'aie pas bien tourné : on peut imaginer qu'en tuant un cheval, on fait verser la dilligence de la plus spectaculaire des façons, mais aussi de façon très dangereuse pour ceux qui cavalent à coté...

En fait, on ignore les motivations réelles de ces indiens, donc ils ne sont peut-être pas illogiques.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Répondre