Notez les films Janvier 2011

[Colqhoun]

Je trouve cependant que la réflexion amorcée sur les manipulations génétiques,les mutations du corps,etc... n'est qu'esquissée.

Oui mais en l'état je ne vois pas vraiment l'intérêt de creuser plus loin le sujet dans le cadre de ce film, puisque dès le début on comprend parfaitement où se situe l'avis du réalisateur sur la question. En appuyant cette réflexion, Natali aurait rendu son film didactique.. et il n'y a rien de tel pour tuer un propos.
En revanche, comme tu le dis, c'est un sujet très "cronenbergien" dans la mesure où l'on assiste surtout ici à une métamorphose continue. Mais je suis reconnaissant que le film n'arbore pas des apparats d'œuvre militante.

[monk]

Véritable réussite, Splice n'opte jamais pour la facilité et dégage un charme vénéneux. On aime.

Presque d'accord, mais:

Spoiler (cliquez pour afficher)

je me serais bien passé du monstre final, un peu trop "obligatoire" pour le genre. Histoire de rassurer les foules ? Alors qu'effectivement le film ne va pas forcément dans la facilité, cette fin ramène le film dans un shéma beaucoup trop classique, qui me fait penser qu'il ne savait pas comment finir son histoire.

Sinon c'est à voir, la créature est inoubliable.

[monk]

sinon...

Harry Potter et l'ordre du Phénix de David Yates

Après la petite déception de La coupe De Feu, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais le film de Yates m'a remonté le moral. C'est direct, assez tendu, sombre et maitrisé. Pas inoubliable comme pouvais l'être Le Prisonier D'Azkabhan, mais un film très efficasse qui relève le niveau. Indénablement meilleur que son prédécésseur quoi qu'il en soit.

Harry Potter et le prince de sang-mêlé du même David Yates

Rassuré par le précédent, j'étais confiant pour celui-ci, et je n'ai pas été déçu. Excellent mélange des genres (la chronique adolescente est très bien faite), les vrais enjeux sont mis en place et la mytologie prend corps. Très belle photographie, bien qu'un peu trop appuyée, ambiance forte et personnage consistants (Drago, fort heureusement laissé de coté dans l'épisode précédement, prend enfin une place interressante) font de cet épisode le meilleur depuis Le Prisonier (qui reste pour moi à part).

Ravi d'avoir dinalement passé le pas, je ne peux m'empêcher cependant de voir de nombreuses analogies avec Le Seigneur Des Anneaux. Outre les feux d'artifices qui finissent en dragon, Dumbledore ne peut pas ne pas rappeler Gandalf, et Harry rappelle inévitablement Frodo(n), surtout dans ce dernier épisode, où clairement, sa mission/son destin commence à peser très lourd sur ces épaules et le ronge de plus en plus.
Celà dit, vivement la suite.

[cinephage]

Véritable réussite, Splice n'opte jamais pour la facilité et dégage un charme vénéneux. On aime.

Presque d'accord, mais:

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je me serais bien passé du monstre final, un peu trop "obligatoire" pour le genre. Histoire de rassurer les foules ? Alors qu'effectivement le film ne va pas forcément dans la facilité, cette fin ramène le film dans un shéma beaucoup trop classique, qui me fait penser qu'il ne savait pas comment finir son histoire.

Sinon c'est à voir, la créature est inoubliable.

Entièrement d'accord. Les 20 dernières minutes du film semblent à la fois baclées sur le plan narratif (peu de suspense, action déja vue ailleurs et pas spécialement renversante, nombreux clichés) et sur le fond (tous les enjeux du film semblent passés à la trappe pour que "ça bouge un peu"). Pour ma part, on touchait à un très grand film s'il n'y avait pas eu ces 20 dernières minutes qui gachent beaucoup de choses.

[Demi-Lune]

Harry Potter et le prince de sang-mêlé du même David Yates

Rassuré par le précédent, j'étais confiant pour celui-ci, et je n'ai pas été déçu. Excellent mélange des genres (la chronique adolescente est très bien faite), les vrais enjeux sont mis en place et la mytologie prend corps. Très belle photographie, bien qu'un peu trop appuyée, ambiance forte et personnage consistants (Drago, fort heureusement laissé de coté dans l'épisode précédement, prend enfin une place interressante) font de cet épisode le meilleur depuis Le Prisonier (qui reste pour moi à part).

Je pense tout le contraire.
La chronique adolescente est pitoyable, il n'y a aucun enjeu, la photographie est souvent laide et les personnages inconsistants.

[Colqhoun]

Entièrement d'accord. Les 20 dernières minutes du film semblent à la fois baclées sur le plan narratif (peu de suspense, action déja vue ailleurs et pas spécialement renversante, nombreux clichés) et sur le fond (tous les enjeux du film semblent passés à la trappe pour que "ça bouge un peu"). Pour ma part, on touchait à un très grand film s'il n'y avait pas eu ces 20 dernières minutes qui gachent beaucoup de choses.

Il y a certes un peu d'action qui ne sert pas à grand chose, mais le film n'oublie pas ses enjeux, comme le prouve la toute dernière scène. D'autant plus que l'évolution de la créature prend son sens lors de cette séquence dans la forêt. Enfin en l'état je ne vois rien de franchement dérangeant ou qui viennent gâcher le film.

[Flol]

Presque d'accord, mais:

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je me serais bien passé du monstre final, un peu trop "obligatoire" pour le genre. Histoire de rassurer les foules ? Alors qu'effectivement le film ne va pas forcément dans la facilité, cette fin ramène le film dans un shéma beaucoup trop classique, qui me fait penser qu'il ne savait pas comment finir son histoire.

Sinon c'est à voir, la créature est inoubliable.

Entièrement d'accord. Les 20 dernières minutes du film semblent à la fois baclées sur le plan narratif (peu de suspense, action déja vue ailleurs et pas spécialement renversante, nombreux clichés) et sur le fond (tous les enjeux du film semblent passés à la trappe pour que "ça bouge un peu"). Pour ma part, on touchait à un très grand film s'il n'y avait pas eu ces 20 dernières minutes qui gachent beaucoup de choses.

Entièrement d'accord aussi. Le film est très intelligent et intéressant pendant 1 heure, avant de basculer dans sa dernière bobine vers un film de monstre classique, avec poursuites, attaques soudaines dans l'obscurité, etc...
Dommage, car effectivement, on était à 2 doigts du grand film.

[monk]

Harry Potter et le prince de sang-mêlé du même David Yates

Rassuré par le précédent, j'étais confiant pour celui-ci, et je n'ai pas été déçu. Excellent mélange des genres (la chronique adolescente est très bien faite), les vrais enjeux sont mis en place et la mytologie prend corps. Très belle photographie, bien qu'un peu trop appuyée, ambiance forte et personnage consistants (Drago, fort heureusement laissé de coté dans l'épisode précédement, prend enfin une place interressante) font de cet épisode le meilleur depuis Le Prisonier (qui reste pour moi à part).

Je pense tout le contraire.
La chronique adolescente est pitoyable, il n'y a aucun enjeu, la photographie est souvent laide et les personnages inconsistants.

Y a pas de mal.
La chronique adolescente n'a été que suggérée jusque là. Happy a bien embrassé Cho, mais une fois le problème avec Ombrage survenu, elle n'existe plus. Là au moins, on rentre dans le vif du sujet. Je n'étais pas spécialement pressé, mais je trouve ça cohérent que ça arrive. J'ai trouvé ça plutôt rafraichissant, bien que ça n'en fasse pas "la meilleure chronique adolescente de l'année", vu l'ambience générale du film.
Ensuite, Harry commence vraiment (et là aussi, il était temps) à sentir le poids de ce qui pèse sur ses épaules. Il commence à en être marqué. Et pour le coup, on ne nous refait pas encore une montagne avec l'amitié mise en doute. Enfin, Drago qui a été le faire valoir jusque là trouve enfin un rôle, il subi pas mal de pression et est incapable de la gérer, il n'est pas à la hauteur, il le sait, et là aussi, ça le marque.
Enfin, si la photo est un peu excessive, elle est plus travaillée et variée que dans les precédents épisodes.
Celà dit, je le préfère à L'Ordre Du Phoenix parce que le personnage d'Ombrage m'irritait tant elle resemble trait pour trait à ma belle-mère (et à tous points de vue) ...

[riqueuniee]

Le sentiment de la chair ,de Roberto Garzelli Un film sorti en salles le 29/12.Un premier film au thème plutôt original : une histoire d'amour fou entre un jeune radiologue et une étudiante en dessin anatomique.Plus que la mise en scène,qui manque un peu de fièvre,c'est le thème de la fascination pour le corps (y compris à l'intérieur),qu'elle soit médicale ou érotique,qui retient l'attention.Jusqu'à une dernière scène,qui entraîne le film vers des domaines rarement fréquentés,sauf peut-être,dans un autre style,par Cronenberg.Je n'ai pu m'empêcher de penser,par moments,à Faux semblants.
Excellente interprétation : Thibault Vinçon (encore une fois excellent) et Annabelle Hettmann (une découverte).

[nobody smith]

Courez voir tous les films d'Alain Corneau: ils sont formidables.

Bronski, tu as mille fois raison.
On ne le dira jamais assez

Proposer à quelqu’un de voir le prince du pacifique, c’est pas du suicide assisté ?

[Colqhoun]

Balls Out: Gary the Tennis Coach / Danny Leiner
Impossible de faire une critique complète, j'ai arrêté le film après 40 minutes.
Aucun gag ne marche, Sean William Scott cabotine à mort, il n'y a aucun rythme et tout sonne faux.
C'est dommage, parce que y a Randy Quaid au début...

MacGruber / Jorma Taccone
Apparu au saturday night live, le personnage de MacGruber (parodie évidente de MacGyver) est un gros nul, incompétent, lâche, macho et faisant systématiquement foirer tout ce qu'il entreprend. Mais le général Faith (Powers Booth) le met sur une mission où il doit arrêter Dieter von Cunth (Val Kilmer, épais comme un morceau de saindoux) qui veut faire péter la capitale à coup de missile nucléaire. Grosse farce qui n'hésite pas à en faire des tonnes, MacGruber (le film) est un petit festival de scènes super débiles où le personnage éponyme accumule les choix les plus ahurissants qui soient. Entre la danse de poulet avec une branche de céleri coincé entre les fesses, la double scène d'amour (le gros fou rire du film), la mise en place de la première équipe, le mariage, les scènes d'action finale, la coéquipière qui va commander un café, etc.. c'est un festival. Bon, de temps à autre ça peine un peu à maintenir le rythme, mais le réalisateur et son équipe ont voulu en faire tellement des tonnes que forcément, tout n'est pas au même niveau. Reste que l'équipe qui gravite autour des lonely island a trouvé une recette qui fonctionne. Et on en redemande. I jizz in my pants.

[Demi-Lune]

Police Academy (Hugh Wilson, 1984)
Aïe aïe aïe, moi qui pensais tomber sur du très lourd 80's comme je les aime, on peut dire que ce fut une sacrée désillusion. Il y a bien quelques rares gags marrants, des filles peu farouches et une Kim Cattrall du temps de sa splendeur, mais c'est bien tout ce que je sauve de cette comédie prétendument culte qui n'est parvenue qu'à m'ennuyer plus qu'autre chose. La mise en scène est à peine digne du niveau d'un épisode de Hooker.
Même pas eu le courage d'enchaîner sur la suite qui était diffusée dans la foulée !

[hellrick]

Police Academy (Hugh Wilson, 1984)
Aïe aïe aïe, moi qui pensais tomber sur du très lourd 80's comme je les aime, on peut dire que ce fut une sacrée désillusion. Il y a bien quelques rares gags marrants, des filles peu farouches et une Kim Cattrall du temps de sa splendeur, mais c'est bien tout ce que je sauve de cette comédie prétendument culte qui n'est parvenue qu'à m'ennuyer plus qu'autre chose. La mise en scène est à peine digne du niveau d'un épisode de Hooker.
Même pas eu le courage d'enchaîner sur la suite qui était diffusée dans la foulée !

Dans les années 80 on trouvait tous "ça" très drole, on avait 12 ans, faut nous excuser ...j'ai quand même vu toutes les suites sans en avoir beaucoup de souvenir, je pense que le IV était le meilleur du lot (de là à dire qu'il est bien il y a un pont, et même un viaduc)...

[Colqhoun]

J'ai souvenir que je me passais le 3 en boucle, mais ça doit faire plus de 10 ans que je n'en ai pas vu un seul.

[Jordan White]

Police Academy (Hugh Wilson, 1984)
une Kim Cattrall du temps de sa splendeur

Je la trouve encore plus sexy de nos jours, surtout dans Sex and the City.