Notez les films Janvier 2011
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- 1st Degree
- Messages : 13652
- Inscription : 28 août 04, 18:49
- Localisation : Une galaxie lointaine, très lointaine
- Contact :
Notez les films Janvier 2011
Et bonne année à tous et à toutes.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
-
- I want to be alone with Garbo
- Messages : 8964
- Inscription : 4 nov. 10, 07:47
- Localisation : San Galgano
Re: Notez les films Janvier 2011
Cineman - Yann Moix (2009)
Magnifique film pour finir l'année 2010 et pour mettre en image tout ce qu'un film ne doit pas être C'est affligeant de voir qu'une idée, qui aurait pu donner un film bien sympathique / distrayant / "hommage", soit traitée avec un tel foutage de gueule et avec un tel je m'en foutisme Je n'ai pas cessé de me dire pendant tout le film que c'était un gâchis d'avoir confié de l'argent à Yann Moix pour nous pondre ça et qu'il se moque purement et simplement du spectateur....
- c'est filmé avec les pieds, il n'y a pas un seul plan de convenable,
- la postsynchronisation est une honte, à moins que Moix n'ait voulu rendre hommage aux films italiens doublés en post-production, mais là c'est tout bonnement incroyable, on a l'impression que les acteurs se sont doublés avec 1s de retard.
- le film est laid techniquement (couleurs, photo) et vulgaire.
- Dubosc est lamentable : Moix n'a même pas eu l'intelligence de lui demander de se fondre dans ses personnages pour leur donner vie et pour leur rendre hommage donc on a droit à un Dubosc "Eastwood", "Barry Lindon", "Robin des Bois façon Errol Flynn", etc qui joue, parle et se comporte comme Dubosc dans Camping, dans Disco ou sur scène pendant un One Man Show Bref il n'y aucun respect pour le film dans lequel se situe l'action, on place des vannes ignobles là ou l'humour pourrait se faire léger, on se fout du spectateur royalement et puis de toute façon comme il est con, il ne connaitra pas des films tels que: Safety Last!, Barry Lyndon, Taxi Driver, Pour une poignée de dollars ou Orange mécanique.
- les autres rôles sont à jeter à la poubelle : Pierre Richard joue mal (avec une post-synchro à pleurer), Pierre-François Martin-Laval, qui joue l'ennemi de Cineman sous les traits d'un pseudo Erich von Stroheim, n'est guère plus convaincant et le reste on peut oublier (on a aussi droit à une petite apparition de Galabru façon les Ch'tis....géniale comme idée !). Le seul regret apparait quand on découvre Lucy Gordon qui apporte un peu de fraicheur dans le film et une vraie beauté...dommage qu'elle ait préférée en finir avec la vie
En résumé c'est un film à oublier, avec un scénario qui a du aider Poelvoorde à quitter le navire en début du tournage (depuis l'acteur et le réalisateur se mettent sur la tronche par interview interposée), un acteur principal à baffer et une réalisation simplement lamentable. Malgré un amour pour le cinéma qui semble sincère (on a quand même droit à des scènes en hommage à l'Aurore ou au Voleur de Bagdad, juste à la fin, qui sont sans doute les meilleures du film, un comble ! ), Yann Moix a pondu une catastrophe....je me demande si le couple Dujardin/Hazanavicius n'aurait pas été bien plus inspiré avec un film dans le style des 2 OSS117....1/10
Magnifique film pour finir l'année 2010 et pour mettre en image tout ce qu'un film ne doit pas être C'est affligeant de voir qu'une idée, qui aurait pu donner un film bien sympathique / distrayant / "hommage", soit traitée avec un tel foutage de gueule et avec un tel je m'en foutisme Je n'ai pas cessé de me dire pendant tout le film que c'était un gâchis d'avoir confié de l'argent à Yann Moix pour nous pondre ça et qu'il se moque purement et simplement du spectateur....
- c'est filmé avec les pieds, il n'y a pas un seul plan de convenable,
- la postsynchronisation est une honte, à moins que Moix n'ait voulu rendre hommage aux films italiens doublés en post-production, mais là c'est tout bonnement incroyable, on a l'impression que les acteurs se sont doublés avec 1s de retard.
- le film est laid techniquement (couleurs, photo) et vulgaire.
- Dubosc est lamentable : Moix n'a même pas eu l'intelligence de lui demander de se fondre dans ses personnages pour leur donner vie et pour leur rendre hommage donc on a droit à un Dubosc "Eastwood", "Barry Lindon", "Robin des Bois façon Errol Flynn", etc qui joue, parle et se comporte comme Dubosc dans Camping, dans Disco ou sur scène pendant un One Man Show Bref il n'y aucun respect pour le film dans lequel se situe l'action, on place des vannes ignobles là ou l'humour pourrait se faire léger, on se fout du spectateur royalement et puis de toute façon comme il est con, il ne connaitra pas des films tels que: Safety Last!, Barry Lyndon, Taxi Driver, Pour une poignée de dollars ou Orange mécanique.
- les autres rôles sont à jeter à la poubelle : Pierre Richard joue mal (avec une post-synchro à pleurer), Pierre-François Martin-Laval, qui joue l'ennemi de Cineman sous les traits d'un pseudo Erich von Stroheim, n'est guère plus convaincant et le reste on peut oublier (on a aussi droit à une petite apparition de Galabru façon les Ch'tis....géniale comme idée !). Le seul regret apparait quand on découvre Lucy Gordon qui apporte un peu de fraicheur dans le film et une vraie beauté...dommage qu'elle ait préférée en finir avec la vie
En résumé c'est un film à oublier, avec un scénario qui a du aider Poelvoorde à quitter le navire en début du tournage (depuis l'acteur et le réalisateur se mettent sur la tronche par interview interposée), un acteur principal à baffer et une réalisation simplement lamentable. Malgré un amour pour le cinéma qui semble sincère (on a quand même droit à des scènes en hommage à l'Aurore ou au Voleur de Bagdad, juste à la fin, qui sont sans doute les meilleures du film, un comble ! ), Yann Moix a pondu une catastrophe....je me demande si le couple Dujardin/Hazanavicius n'aurait pas été bien plus inspiré avec un film dans le style des 2 OSS117....1/10
-
- Producteur
- Messages : 9706
- Inscription : 15 oct. 10, 21:58
Re: Notez les films Janvier 2011
L'idée de voir ce sujet traité par le duo Dujardin/Hazanavicius est excellente.On aurait pu avoir (du moins on l'espère) un film qui soit à la fois une parodie et un hommage,et avec finesse en plus.
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44830
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Notez les films Janvier 2011
Le film a été extrêmement perturbé par le départ/renvoi de Poolvoerde, je ne sais pas si il aurait été meilleur, mais il aurait été différent, c'est sur.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54825
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Notez les films Janvier 2011
Ah ben tiens, j'allais justement écrire une petite bafouille sur ce film que je viens de voir...mais tu as déjà tout dit !feb a écrit :Cineman - Yann Moix (2009)
Magnifique film pour finir l'année 2010 et pour mettre en image tout ce qu'un film ne doit pas être C'est affligeant de voir qu'une idée, qui aurait pu donner un film bien sympathique / distrayant / "hommage", soit traitée avec un tel foutage de gueule et avec un tel je m'en foutisme Je n'ai pas cessé de me dire pendant tout le film que c'était un gâchis d'avoir confié de l'argent à Yann Moix pour nous pondre ça et qu'il se moque purement et simplement du spectateur....
- c'est filmé avec les pieds, il n'y a pas un seul plan de convenable,
- la postsynchronisation est une honte, à moins que Moix n'ait voulu rendre hommage aux films italiens doublés en post-production, mais là c'est tout bonnement incroyable, on a l'impression que les acteurs se sont doublés avec 1s de retard.
- le film est laid techniquement (couleurs, photo) et vulgaire.
- Dubosc est lamentable : Moix n'a même pas eu l'intelligence de lui demander de se fondre dans ses personnages pour leur donner vie et pour leur rendre hommage donc on a droit à un Dubosc "Eastwood", "Barry Lindon", "Robin des Bois façon Errol Flynn", etc qui joue, parle et se comporte comme Dubosc dans Camping, dans Disco ou sur scène pendant un One Man Show Bref il n'y aucun respect pour le film dans lequel se situe l'action, on place des vannes ignobles là ou l'humour pourrait se faire léger, on se fout du spectateur royalement et puis de toute façon comme il est con, il ne connaitra pas des films tels que: Safety Last!, Barry Lyndon, Taxi Driver, Pour une poignée de dollars ou Orange mécanique.
- les autres rôles sont à jeter à la poubelle : Pierre Richard joue mal (avec une post-synchro à pleurer), Pierre-François Martin-Laval, qui joue l'ennemi de Cineman sous les traits d'un pseudo Erich von Stroheim, n'est guère plus convaincant et le reste on peut oublier (on a aussi droit à une petite apparition de Galabru façon les Ch'tis....géniale comme idée !). Le seul regret apparait quand on découvre Lucy Gordon qui apporte un peu de fraicheur dans le film et une vraie beauté...dommage qu'elle ait préférée en finir avec la vie
En résumé c'est un film à oublier, avec un scénario qui a du aider Poelvoorde à quitter le navire en début du tournage (depuis l'acteur et le réalisateur se mettent sur la tronche par interview interposée), un acteur principal à baffer et une réalisation simplement lamentable. Malgré un amour pour le cinéma qui semble sincère (on a quand même droit à des scènes en hommage à l'Aurore ou au Voleur de Bagdad, juste à la fin, qui sont sans doute les meilleures du film, un comble ! ), Yann Moix a pondu une catastrophe....je me demande si le couple Dujardin/Hazanavicius n'aurait pas été bien plus inspiré avec un film dans le style des 2 OSS117....1/10
Effectivement, c'est une catastrophe absolue. Comme toi, j'ai notamment été choqué par la post-synchro, dont je me demande encore si c'est supposé être un "gag" ou pas...
M'enfin ce n'est qu'un des nombreux éléments atroces de ce film ni fait ni à faire. C'est quand même incroyable que des films pareils puissent être produits, ça n'a aucun sens...
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52281
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: Notez les films Janvier 2011
J'avais lu comme quoi le film avait coûté plus de 20 millions d'euros. Autant jeter cet argent par la fenêtre...Ratatouille a écrit :C'est quand même incroyable que des films pareils puissent être produits, ça n'a aucun sens...
Edit : le budget était de 19 millions. Et Pathé doit toujours chercher son argent...
-
- Producteur
- Messages : 9706
- Inscription : 15 oct. 10, 21:58
Re: Notez les films Janvier 2011
La post-synchro,tous les avis sur ce film (ou presque) en parlent.Hommage au ciné italien?Involontaire,alors...(c'était quand même ,le plus souvent,bien fait).Plutôt une tentative de sauver le film (dont la sortie a été repoussée plusieurs fois) en "refaisant" certains dialogues.
NB Les avis sur ce film sont tellement unanimement défavorables que ça donne envie de le regarder,pour juger de l'étendue de la catastrophe.
NB Les avis sur ce film sont tellement unanimement défavorables que ça donne envie de le regarder,pour juger de l'étendue de la catastrophe.
- Ender
- Machino
- Messages : 1153
- Inscription : 6 janv. 07, 15:01
- Localisation : Mizoguchigrad
Re: Notez les films Janvier 2011
Et Steamboy lui a coûté environ 20 millions de dollars. Non ça n'a pas grand rapport mais je dis ça juste parce que je viens de le voir et que c'était formidable !Boubakar a écrit :J'avais lu comme quoi le film avait coûté plus de 20 millions d'euros. Autant jeter cet argent par la fenêtre...Ratatouille a écrit :C'est quand même incroyable que des films pareils puissent être produits, ça n'a aucun sens...
Edit : le budget était de 19 millions. Et Pathé doit toujours chercher son argent...
- nobody smith
- Directeur photo
- Messages : 5168
- Inscription : 13 déc. 07, 19:24
- Contact :
Re: Notez les films Janvier 2011
DIE HARD WITH A VENGEANCE de John McTiernan
Rien de mieux qu’un petit McTiernan pour désaouler tranquillement après le réveillon et commencer l’année du bon pied.
RETOUR A LA 36EME CHAMBRE de Chia-Liang Liu
De loin le moins bonne épisode de la trilogie. Le premier acte est juste une catastrophe complète. Le scénario sponsorisé par lutte ouvrière et mondial tissus est juste horripilant, l’humour insupportable, le montage déplorable et le casting composé de tête à claque. Heureusement, dès qu’on retourne au monastère shaolin, les choses s’arrangent. Malgré son penchant comique beaucoup moins digeste que sur les disciples de le 36ème chambre, les démonstrations d’arts martiaux sont toujours jubilatoire et la mis een scène de Chia-Liang Liu n’en manque pas une miette. L’idée du kung fu de l’échaffaudage est bien sympa et permet au film de se racheter une conduite. Ça soulage un peu même si on est très loin du plaisir total et exemplaire des deux autres opus.
Rien de mieux qu’un petit McTiernan pour désaouler tranquillement après le réveillon et commencer l’année du bon pied.
RETOUR A LA 36EME CHAMBRE de Chia-Liang Liu
De loin le moins bonne épisode de la trilogie. Le premier acte est juste une catastrophe complète. Le scénario sponsorisé par lutte ouvrière et mondial tissus est juste horripilant, l’humour insupportable, le montage déplorable et le casting composé de tête à claque. Heureusement, dès qu’on retourne au monastère shaolin, les choses s’arrangent. Malgré son penchant comique beaucoup moins digeste que sur les disciples de le 36ème chambre, les démonstrations d’arts martiaux sont toujours jubilatoire et la mis een scène de Chia-Liang Liu n’en manque pas une miette. L’idée du kung fu de l’échaffaudage est bien sympa et permet au film de se racheter une conduite. Ça soulage un peu même si on est très loin du plaisir total et exemplaire des deux autres opus.
-
- 1st Degree
- Messages : 13652
- Inscription : 28 août 04, 18:49
- Localisation : Une galaxie lointaine, très lointaine
- Contact :
Re: Notez les films Janvier 2011
Love & autres drogues
Edward Zwick change de registre en abordant la comédie romantique sur fond de maladie de Parkinson, c'est suffisamment original et rare pour être souligné. Mais le film vaut surtout par couple vedette qui n'hésite pas à y mettre de leur personne (dans tous les sens du terme ) comme on en voit rarement dans un film américain de ce style. Le reste est un peu inégal avec une dernière partie plus dramatique, mais c'est pas désagréable pour un début d'année.
Edward Zwick change de registre en abordant la comédie romantique sur fond de maladie de Parkinson, c'est suffisamment original et rare pour être souligné. Mais le film vaut surtout par couple vedette qui n'hésite pas à y mettre de leur personne (dans tous les sens du terme ) comme on en voit rarement dans un film américain de ce style. Le reste est un peu inégal avec une dernière partie plus dramatique, mais c'est pas désagréable pour un début d'année.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
-
- Touchez pas au grisbi
- Messages : 17373
- Inscription : 23 févr. 05, 19:05
- Localisation : location
Re: Notez les films Janvier 2011
The Walker (Paul Schrader - 2007)
Une prestation époustouflante de finesse de Woody Harrelson dans un rôle difficile de gigolo homo pour femmes d'un certain âge esseulées. Il ne s'agit donc pas de sexe, ou alors il est hors caméra. Une mise en scène d'une égale finesse.
J'ai beaucoup aimé, en particulier
Stupeur et tremblements (Alain Corneau - 2003)
Je me répète puisque je suis trop lazy pour chercher un autre terme: une prestation époustouflante de finesse de Sylvie Testud (ah qu'elle aurait fait une Adèle Blanc-Sec de grande classe dans les mains d'un réalisateur moins pataud que Besson). Corneau prend son temps pour nous narrer avec maestria cette histoire somme toute assez creuse mais qui prend chez lui des airs de grand-œuvre. J'ai eu en tête ce qui reste pour moi son chef-d'œuvre aux côtés de Série Noire, à savoir: Le Cousin. Courez voir tous les films d'Alain Corneau: ils sont formidables.
8.5/10
Une prestation époustouflante de finesse de Woody Harrelson dans un rôle difficile de gigolo homo pour femmes d'un certain âge esseulées. Il ne s'agit donc pas de sexe, ou alors il est hors caméra. Une mise en scène d'une égale finesse.
J'ai beaucoup aimé, en particulier
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Stupeur et tremblements (Alain Corneau - 2003)
Je me répète puisque je suis trop lazy pour chercher un autre terme: une prestation époustouflante de finesse de Sylvie Testud (ah qu'elle aurait fait une Adèle Blanc-Sec de grande classe dans les mains d'un réalisateur moins pataud que Besson). Corneau prend son temps pour nous narrer avec maestria cette histoire somme toute assez creuse mais qui prend chez lui des airs de grand-œuvre. J'ai eu en tête ce qui reste pour moi son chef-d'œuvre aux côtés de Série Noire, à savoir: Le Cousin. Courez voir tous les films d'Alain Corneau: ils sont formidables.
8.5/10
- Major Dundee
- Producteur Exécutif
- Messages : 7104
- Inscription : 15 mai 06, 13:32
- Localisation : Bord de la piscine de "Private Property"
Re: Notez les films Janvier 2011
Bronski, tu as mille fois raison.bronski a écrit :Courez voir tous les films d'Alain Corneau: ils sont formidables.
On ne le dira jamais assez
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
-
- Producteur
- Messages : 9706
- Inscription : 15 oct. 10, 21:58
Re: Notez les films Janvier 2011
Vu le film.C'est en effet catasttrophique.Seuls quelques décors et costumes sauvent la mise (ainsi que la "copie" de L'aurore).Scenario et dialogues sont affligeants.L'interprétation ne vaut guère mieux (mention à Dubosc,dans le mauvais-mieux vaut le voir dans Incognito-Il est vrai qu'il n'est pas aidé par ce qu'on lui donne à jouer).Je ne crois pas que Pooelvorde aurait pu sauver quoi que ce soit.riqueuniee a écrit :La post-synchro,tous les avis sur ce film (ou presque) en parlent.Hommage au ciné italien?Involontaire,alors...(c'était quand même ,le plus souvent,bien fait).Plutôt une tentative de sauver le film (dont la sortie a été repoussée plusieurs fois) en "refaisant" certains dialogues.
NB Les avis sur ce film sont tellement unanimement défavorables que ça donne envie de le regarder,pour juger de l'étendue de la catastrophe.
Dommage,parce que l'idée de base (un homme qui se promène dans les films) était amusante,et aurait pu donner lieu à une jolie fantaisie,ou à une parodie débridée ,voire à un flm donnant dans l'absurde(suivant les cinéastes.
Dernière modification par riqueuniee le 4 janv. 11, 00:14, modifié 1 fois.
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 33435
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
Re: Notez les films Janvier 2011
Hot Rod / Akiva Schaffer
Première incursion cinématographique pour le groupe lonely island (cool guys don't look at explosions), Hot Rod raconte l'histoire de Rod, un wannabe-cascadeur super nul qui se traîne un crew de débiles profonds. Il retrouve une fille avec qui il traînait quand ils étaient gamins et, en parallèle, veut organiser une cascade spectaculaire pour financer l'opération qui pourrait sauver son beau-père, afin de mettre une raclée à ce dernier une fois qu'il sera de nouveau sur pied. Ouais, c'est assez tordu. Mais pour le coup ça donne lieu à une succession de séquences monstrueuses qui m'ont fait pleurer de rire à plusieurs reprises. Entre une parodie de footloose en pleine forêt (scène d'emblée autant culte que la chorégraphie de Napoleon Dynamite !) suivie d'une chute interminable, un asiatique fou qui danse n'importe comment à tout bout de champ, des cascades super misérables, Danny McBride, Bill Hader, Sissy Spacek et Ian McShane pour les seconds rôles, une bande-son ultra 80s et encore un millier d'autres trucs super funs, Hot Rod est un film qui n'hésite pas à en faire des tonnes. Et s'impose, pour le coup, comme l'un des meilleurs représentant de la nouvelle comédie américaine apparue avec le frat pack et tout ce qui en a découlé.
Observe & Report / Jody Hill
Avant Eastbound & Down, il y eut deux films. The Foot Fist Way et Observe & Report. Les deux annonçaient assez bien la série à venir. Dans le 2ème, il y est question de Ronnie, bi-polaire et gardien en chef (Seth Rogen) d'un centre commercial, convaincu d'être un héros, protecteur et mâle alpha qui règne sur ce petit univers superficiel. Aux alentours du mall un exhibitionniste fais régner la terreur et deviendra bientôt la cible prioritaire de notre héros. Entre confrontations avec la police représentée par Ray Liotta, tentatives avortées de draguer la vendeuse du rayon cosmétique (Anna Faris, totalement excessive), collègues à la masse et une relation qui naît progressivement avec la caissière du fast food, la vie de Ronnie va être sérieusement chamboulée. Et le film, au lieu de se contenter d'être une simple comédie (il y a beaucoup de moments très drôles), ne va jamais chercher la facilité. Entre gros malaise, drame sincère, comédie balourde, étude sociale, Observe & Report réussi à intégrer tout cela sans que l'un ne prenne jamais le pas sur l'autre et n'hésite jamais à aller au bout de ses idées et à délivrer des séquences, des images qui étonnent, questionnent, dérangent. Jody Hill fait preuve d'une ultra-sensibilité, où tout peut basculer, rendant l'ensemble inconfortable et donc fascinant. Ne serait-ce que pour sa liberté de ton, Observe & Report est un film qui mérite d'être vu. Et Seth Rogen y est très impressionnant. Grande découverte, qui impose Jody Hill comme un auteur qui se doit d'être suivi.
Splice / Vincenzo Natali
Autant le dire d'entrée, Natali a réalisé ici son meilleur film. Cette histoire de scientifiques (Sarah Polley et Adrien Brody) qui font mumuse en mélangeant plein de gênes d'animaux avec des gênes humains et qui donnent naissance à Dren, une créature indescriptible, est assez effrayante. D'autant plus que Natali ne se contente pas de nous raconter un bête film de monstre qui tue des gens et qu'il faut l'achever parce qu'il est dangereux. Non non. Le réalisateur nous emmène sur d'autres voies bien plus casse-gueule et, pour le coup, bien plus captivantes. Questionnement moral, évidemment, mais surtout questionnement sur les relations à entretenir avec une créature qui se rapproche de l'humain que du rat de laboratoire et qui aura vite fait de comprendre le fonctionnement "bestial" de ce dernier. Le film donne alors lieu à quelques séquences vraiment dérangeantes et s'élève en dessus de la masse de films de genre qui n'ont pas grand chose d'intelligent à amener. Le propos ici est peut-être trop évident, Natali a cependant l'intelligence de ne pas l'appuyer et de prendre des chemins de traverse. Au delà des questions de fond, la créature est impressionnante de véracité. Le travail des effets spéciaux est proprement bluffant et l'on peine à distinguer les limites entre cgi, prothèse et réalité (Delphine Chanéac, l'actrice qui interpréte Dren, est super impressionnante). Véritable réussite, Splice n'opte jamais pour la facilité et dégage un charme vénéneux. On aime.
Première incursion cinématographique pour le groupe lonely island (cool guys don't look at explosions), Hot Rod raconte l'histoire de Rod, un wannabe-cascadeur super nul qui se traîne un crew de débiles profonds. Il retrouve une fille avec qui il traînait quand ils étaient gamins et, en parallèle, veut organiser une cascade spectaculaire pour financer l'opération qui pourrait sauver son beau-père, afin de mettre une raclée à ce dernier une fois qu'il sera de nouveau sur pied. Ouais, c'est assez tordu. Mais pour le coup ça donne lieu à une succession de séquences monstrueuses qui m'ont fait pleurer de rire à plusieurs reprises. Entre une parodie de footloose en pleine forêt (scène d'emblée autant culte que la chorégraphie de Napoleon Dynamite !) suivie d'une chute interminable, un asiatique fou qui danse n'importe comment à tout bout de champ, des cascades super misérables, Danny McBride, Bill Hader, Sissy Spacek et Ian McShane pour les seconds rôles, une bande-son ultra 80s et encore un millier d'autres trucs super funs, Hot Rod est un film qui n'hésite pas à en faire des tonnes. Et s'impose, pour le coup, comme l'un des meilleurs représentant de la nouvelle comédie américaine apparue avec le frat pack et tout ce qui en a découlé.
Observe & Report / Jody Hill
Avant Eastbound & Down, il y eut deux films. The Foot Fist Way et Observe & Report. Les deux annonçaient assez bien la série à venir. Dans le 2ème, il y est question de Ronnie, bi-polaire et gardien en chef (Seth Rogen) d'un centre commercial, convaincu d'être un héros, protecteur et mâle alpha qui règne sur ce petit univers superficiel. Aux alentours du mall un exhibitionniste fais régner la terreur et deviendra bientôt la cible prioritaire de notre héros. Entre confrontations avec la police représentée par Ray Liotta, tentatives avortées de draguer la vendeuse du rayon cosmétique (Anna Faris, totalement excessive), collègues à la masse et une relation qui naît progressivement avec la caissière du fast food, la vie de Ronnie va être sérieusement chamboulée. Et le film, au lieu de se contenter d'être une simple comédie (il y a beaucoup de moments très drôles), ne va jamais chercher la facilité. Entre gros malaise, drame sincère, comédie balourde, étude sociale, Observe & Report réussi à intégrer tout cela sans que l'un ne prenne jamais le pas sur l'autre et n'hésite jamais à aller au bout de ses idées et à délivrer des séquences, des images qui étonnent, questionnent, dérangent. Jody Hill fait preuve d'une ultra-sensibilité, où tout peut basculer, rendant l'ensemble inconfortable et donc fascinant. Ne serait-ce que pour sa liberté de ton, Observe & Report est un film qui mérite d'être vu. Et Seth Rogen y est très impressionnant. Grande découverte, qui impose Jody Hill comme un auteur qui se doit d'être suivi.
Splice / Vincenzo Natali
Autant le dire d'entrée, Natali a réalisé ici son meilleur film. Cette histoire de scientifiques (Sarah Polley et Adrien Brody) qui font mumuse en mélangeant plein de gênes d'animaux avec des gênes humains et qui donnent naissance à Dren, une créature indescriptible, est assez effrayante. D'autant plus que Natali ne se contente pas de nous raconter un bête film de monstre qui tue des gens et qu'il faut l'achever parce qu'il est dangereux. Non non. Le réalisateur nous emmène sur d'autres voies bien plus casse-gueule et, pour le coup, bien plus captivantes. Questionnement moral, évidemment, mais surtout questionnement sur les relations à entretenir avec une créature qui se rapproche de l'humain que du rat de laboratoire et qui aura vite fait de comprendre le fonctionnement "bestial" de ce dernier. Le film donne alors lieu à quelques séquences vraiment dérangeantes et s'élève en dessus de la masse de films de genre qui n'ont pas grand chose d'intelligent à amener. Le propos ici est peut-être trop évident, Natali a cependant l'intelligence de ne pas l'appuyer et de prendre des chemins de traverse. Au delà des questions de fond, la créature est impressionnante de véracité. Le travail des effets spéciaux est proprement bluffant et l'on peine à distinguer les limites entre cgi, prothèse et réalité (Delphine Chanéac, l'actrice qui interpréte Dren, est super impressionnante). Véritable réussite, Splice n'opte jamais pour la facilité et dégage un charme vénéneux. On aime.
"Give me all the bacon and eggs you have."
-
- Producteur
- Messages : 9706
- Inscription : 15 oct. 10, 21:58
Re: Notez les films Janvier 2011
Je trouve cependant que la réflexion amorcée sur les manipulations génétiques,les mutations du corps,etc... n'est qu'esquissée.Il y a des "pistes" (exemple une phrase sur les antécédents familiaux de la jeune femme ) qui ne sont pas vraiment exploitées.C'est frustrant,parce que le film,dans son ensemble,est en effet au dessus de la moyenne du genre,avec des effets spéciaux en effet remarquables.
Un sujet qui aurait sans doute plu à Cronenberg.(on y pense un peu,d'autant plus que c'est une production -en partie -canadienne et que Natali et Polley sont canadiens,comme Cronenberg).
Un sujet qui aurait sans doute plu à Cronenberg.(on y pense un peu,d'autant plus que c'est une production -en partie -canadienne et que Natali et Polley sont canadiens,comme Cronenberg).