Jean-Paul Rappeneau
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Re: Jean-Paul Rappeneau
C'est un avis certainement trop sommaire mais Rappeneau m'a souvent semblé un de Broca en un peu moins flamboyant.
Tout feu tout flamme est un de ses films les plus faibles. Je l'avais bien aimé la première fois mais c'était sans doute l'effet Adjani, ravissante en "tronche pas commode". Mais là, dernièrement, en le prenant en cours de route, il m'est tombé des yeux.
Ce qui ne fut pas le cas en revoyant Le sauvage qui, sans atteindre des sommets du genre, reste plaisant et baigne dans l'esprit des comédies américaines classiques avec couple improbable que tout oppose jusqu'à ce que... (en même temps je me demande si il n'aurait pas aussi en partie inspiré le duo aventurier bourru / jolie emmerdeuse du 6 jours, 7 nuits d'Ivan Reitman ?)
Il y a bien sûr le succès mérité de son Cyrano de Bergerac, exemplaire de ce que le cinéma populaire de qualité peut offrir.
Mais mon préféré reste de loin La vie de château, comédie en temps de guerre d'une grande finesse, superbement rythmée, dialoguée et au charme irrésistible. Là, Rappeneau n'avait plus à rougir de la comparaison avec de Broca.
En tout cas, pas été étonné de ce qu'a raconté Jérôme sur Rappeneau. Je le soupçonnais, par ses films et quelques interviews vues, d'être un homme fort sympathique.
Tout feu tout flamme est un de ses films les plus faibles. Je l'avais bien aimé la première fois mais c'était sans doute l'effet Adjani, ravissante en "tronche pas commode". Mais là, dernièrement, en le prenant en cours de route, il m'est tombé des yeux.
Ce qui ne fut pas le cas en revoyant Le sauvage qui, sans atteindre des sommets du genre, reste plaisant et baigne dans l'esprit des comédies américaines classiques avec couple improbable que tout oppose jusqu'à ce que... (en même temps je me demande si il n'aurait pas aussi en partie inspiré le duo aventurier bourru / jolie emmerdeuse du 6 jours, 7 nuits d'Ivan Reitman ?)
Il y a bien sûr le succès mérité de son Cyrano de Bergerac, exemplaire de ce que le cinéma populaire de qualité peut offrir.
Mais mon préféré reste de loin La vie de château, comédie en temps de guerre d'une grande finesse, superbement rythmée, dialoguée et au charme irrésistible. Là, Rappeneau n'avait plus à rougir de la comparaison avec de Broca.
En tout cas, pas été étonné de ce qu'a raconté Jérôme sur Rappeneau. Je le soupçonnais, par ses films et quelques interviews vues, d'être un homme fort sympathique.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Kevin95 a écrit :Toi, tu n'as sans doutes pas vu Le Hasard et la Violence de Philippe Labro !Demi-Lune a écrit :De mémoire, Montand n'a jamais été aussi à côté des clous.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
La critique du filmLe distributeur Acacias Films donne la possibilité, cette semaine, de découvrir sur grand écran le premier long métrage d'une cinéaste français précieux. Précieux par sa rareté (à peine 8 films en 40 ans) et surtout par sa singularité : de tous les réalisateurs de comédies en France, Jean-Paul Rappeneau est celui qui a le plus brillamment réussi à allier intelligence, sagacité, dynamisme, fraîcheur, élégance et panache ; tout en manifestant une constance désarmante sur un plan qualitatif tant sa méticulosité, son exigence et son impétuosité impressionnent. Une autre caractéristique de son cinéma - inspiré de la screwball comedy américaine - est son rapport à la grande Histoire, dans laquelle ses personnages en perpétuel mouvement tentent d'exister pleinement alors qu'ils sont emportés dans un tourbillon événementiel risquant de les étouffer à tout instant. La Vie de château a justement pour contexte la Seconde Guerre mondiale et réunit deux personnages antinomiques composant à leur façon avec l'Occupation et ses contraintes de toutes sortes (des plus sombres aux plus farfelues), interprétés par deux "monstres sacrés" au début de leur carrière : le bourru et tendre Philippe Noiret et l'explosive Catherine Deneuve.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Si j'habitais toujours la capitale, j'y serais allé aussi.Jerome a écrit :j'y serai aussi
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Re: Jean-Paul Rappeneau
provincial, va !Roy Neary a écrit :Si j'habitais toujours la capitale, j'y serais allé aussi.Jerome a écrit :j'y serai aussi
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Sur tes conseils, Jérémy, j'ai revu hier soir Le hussard sur le toit qui m'avait en partie déçu à sa sortie et que je n'avais jamais revu depuis.Le positif l'a emporté sur les manques vis à vis d'un roman que j'adore , d'un romancier parmi les plus précieux dans le genre au XX ème siècle.Certes on n'est pas dans la perfection absolue du Roi sans divertissement de Leterrier et on perd une part de la contemplation tranquille du roman traçant des tableaux puissants où le soleil et la mort, la pourriture et l'amour le plus pur se côtoient mais Rappeneau emporte le morceau grâce au mouvement incessant du personnage,par également son aptitude à magnifier les lieux par la lumière, les cadrages.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Et Olivier Martinez, pas si mauvais non ?ballantrae a écrit :Sur tes conseils, Jérémy, j'ai revu hier soir Le hussard sur le toit qui m'avait en partie déçu à sa sortie et que je n'avais jamais revu depuis.Le positif l'a emporté sur les manques vis à vis d'un roman que j'adore , d'un romancier parmi les plus précieux dans le genre au XX ème siècle.Certes on n'est pas dans la perfection absolue du Roi sans divertissement de Leterrier et on perd une part de la contemplation tranquille du roman traçant des tableaux puissants où le soleil et la mort, la pourriture et l'amour le plus pur se côtoient mais Rappeneau emporte le morceau grâce au mouvement incessant du personnage,par également son aptitude à magnifier les lieux par la lumière, les cadrages.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Voire même assez bon!
Et Binoche s'avère magnifique, fine, changeante.De la grande Binoche en somme, celle que je viens de retrouver dans Camille Claudel 1915.
Autre petit défaut qui n'est rien face aux qualités: la galerie de seconds rôles qui donnent l'impression de "faire leur numéro" avant de sortir de scène.En qqs minutes Cluzet impressionne et touche là où Depardieu en fait des caisses, là où Yanne fait du Yanne (roublardise, veulerie, picaresque), où Arditi sonne théâtral.
Le film n'est jamais meilleur que qd il accorde une pleine confiance aux images, aux sensations gioniennes.
Au fait comment s'est déroulée la rencontre avec Rappeneau et est-il vrai qu'il envisage un nouveau tournage?
Et Binoche s'avère magnifique, fine, changeante.De la grande Binoche en somme, celle que je viens de retrouver dans Camille Claudel 1915.
Autre petit défaut qui n'est rien face aux qualités: la galerie de seconds rôles qui donnent l'impression de "faire leur numéro" avant de sortir de scène.En qqs minutes Cluzet impressionne et touche là où Depardieu en fait des caisses, là où Yanne fait du Yanne (roublardise, veulerie, picaresque), où Arditi sonne théâtral.
Le film n'est jamais meilleur que qd il accorde une pleine confiance aux images, aux sensations gioniennes.
Au fait comment s'est déroulée la rencontre avec Rappeneau et est-il vrai qu'il envisage un nouveau tournage?
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Le tournage du nouveau film de Rappeneau débute demain
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Re: Jean-Paul Rappeneau
C'est partiJericho a écrit :Ah ouf, il me semblait bien qu'il était au delà du stade du simple projet !
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Bon, la photo est un peu pourrave, c'est vraiRatatouille a écrit :Ça a l'air génial !