David Lynch

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Amarcord
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Re: David Lynch

Message par Amarcord »

Strum a écrit : Lynch représente une manière de faire du cinéma, qui n'est certes pas la plus répandue. Mais cette manière ne me parait pas supérieure à une autre, et surtout ne représente pas nécessairement la quintessence du cinéma plus qu'une autre.
A aucun moment je ne crois avoir dit que telle ou telle manière de faire du cinéma était "supérieure". Elle est juste "différente". Et c'est la différence qui m'intéresse.
De fait, je n'ai absolument pas non plus parlé d'une forme de cinéma qui représenterait "nécessairement la quintessence du cinéma plus qu'une autre"...
Le fait que le cinéma s'affranchisse des codes conventionnels n'empêche pas nécessairement :
1) lesdits codes de perdurer (et j'en serai le premier content) ;
2) l'apparition de nouvelles manières de raconter des histoires.
Strum a écrit : Je ne crois pas qu'il faille que "le cinéma parvienne à s'affranchir des codes conventionnels" de la narration. Déjà, le cinéma, qui n'est plus si jeune, ne pourra jamais s'affranchir d'une narration
Ce doit être un goût certain pour la dispute (au sens noble, hein !) qui te pousse à surinterpréter, voire déformer ce qu'on dit... :mrgreen:
Si si, le cinéma est "jeune", par comparaison avec les autres arts que je citais... Et, à nouveau, je n'ai jamais dit qu'il devait "s'affranchir d'une narration", mais bien de "codes conventionnels de la narration" : la nuance est de taille. On peut chercher à s'échapper du convenu (quitte à arriver nulle part, d'ailleurs ; ce n'est même pas le propos, ici) tout en continuant de narrer, ce n'est pas incompatible et c'est ce que certains cinéastes s'appliquent à faire, avec plus ou moins de bonheur. L'enjeu est juste de raconter "autrement". C'est l'évolution naturelle. Même les séries télé ne racontent plus vraiment les histoires (qui, elles, restent globalement toujours les mêmes) de la même manière qu'elles le faisaient dans les années 50, 60...
Strum a écrit : pour la bonne et simple raison qu'un film se déploie dans une durée (dans le plan, par le montage, et du point de vue de l'ensemble du film) et raconte donc toujours une histoire (on aime d'ailleurs souvent un film par le truchement de personnages, qui nous semblent faits de chair et de sang (magie de l'empathie) ; et qui dit personnages dit histoire). Même les films de Lynch racontent une histoire, qu'on la devine ou non, ou qu'on souhaite la deviner ou non. Après, chaque cinéaste peut travailler la narration de ses films selon ses désirs, en la destructurant, en travaillant sur les liaisons poétiques comme Tarkovski, en mêlangeant le rêve et la réalité comme d'autres, etc... Des cinéastes comme Lynch, Godard, Lynch, etc... sont bien sûrs des cinéastes importants, mais ils ne détiennent pas la vérité sur le cinéma plus que d'autres, en l'ont pas mieux "compris" que d'autres. Bref, j'aime le cinéma pour sa richesse et sa diversité, pour sa souplesse plastique et narrative, pour ces exigences et ce regard différents qu'apporte chaque cinéaste, et je ne souhaite pas que le cinéma rétrécisse son horizon en s'affranchissant de je ne sais quelles "conventions", ni ne souhaite changer mon regard multiple sur un cinéma que j'espère multiple pour toujours.
On est d'accord. Lynch, Godard, Tarkovski, oui... Je pense aussi à Fellini, par exemple. Cela dit, Warhol qui filme l'Empire State Building pendant 8 heures en plan fixe, ça pose la question de la durée, de l'histoire, de la forme... Est-ce encore du cinéma ? Est-ce de l'ordre de la peinture ? Quelle histoire raconte-t-il ?
Strum a écrit :Cette nécessaire histoire qu'implique le temps d'un film, c'est ce qui différenciera toujours le cinéma de la peinture par exemple, qui elle, n'offre au regard qu'une image figée et unique, qui ne se déploie pas dans l'écoulement de sa propre durée (puisque la durée de regard d'un spectateur sur une peinture, c'est le spectateur qui la décide, et qui y soumet la peinture). Je suis d'ailleurs bien content que le cinéma ne ressemble pas à la peinture abstraite. :mrgreen:
Moi aussi, j'en suis bien content. Il n'empêche que l'esprit de liberté qui a amené certains arts à évoluer dans certaines directions (qui ne sont ni plus ni moins importantes que celles déjà existantes, je me dois d'insister) est aussi le bienvenu dans le cinéma (à côté des formes plus convenues, et non pas dans le but de les supplanter).
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Re: David Lynch

Message par Strum »

Amarcord a écrit :Ce doit être un goût certain pour la dispute (au sens noble, hein !) qui te pousse à surinterpréter, voire déformer ce qu'on dit... :mrgreen: .... L'enjeu est juste de raconter "autrement". C'est l'évolution naturelle.

J'ai en effet un goût certain pour la "dispute". 8) :wink: Cela dit, si tu n'as pas utilisé le mot "supérieur", tu as par ces mots (je souligne) :
En soi, je trouve que David Lynch est l'un de ceux qui ont le mieux compris que le cinéma, au contraire de la peinture, de la littérature ou de la musique, n'est toujours pas parvenu à s'affranchir des codes conventionnels de la narration. Les autres arts y sont parvenus depuis longtemps (en peinture, le cubisme a presque 100 ans), alors pourquoi pas le cinéma (il est vrai que c'est un art plus jeune) ? INLAND EMPIRE participe à cet effort de faire enfin entrer le cinéma dans la modernité. Chez Lynch, il y a comme un souci pédagogique d'amener le grand public à changer son regard sur le cinéma.
... laissé entendre (peut-être à ton corps défendant) que tu voyais cet affranchissement comme une condition de l'entrée du cinéma dans la modernité, comme quelque chose que tu souhaitais dans le cadre d'une progression. Pour moi l'enjeu n'est pas de "raconter autrement" (le cinéma raconte déjà très bien les choses dans sa diversité, y compris en faisant appel à des conventions qui désignent les genres, et que pour ma part j'apprécie quand elles sont bien amenées), et je ne crois pas à l'idée d'une "évolution naturelle" au nom de laquelle il faudrait que l'on raconte les choses différemment. Surtout, le cinéma est déjà depuis longtemps entré dans la modernité. Il est même un des facteurs de l'invention de cette modernité par sa capacité à manipuler, à faire mentir les images. Et puis, ce sont l'histoire, les personnages et les thèmes, qui m'intéressent avant tout au cinéma. Ce qui n'empêche pas Tarko et Fellini de faire partie de mes cinéastes favoris, mêmes si mes chouchoux sont avant tout des cinéastes classiques.
Cela dit, Warhol qui filme l'Empire State Building pendant 8 heures en plan fixe, ça pose la question de la durée, de l'histoire, de la forme... Est-ce encore du cinéma ? Est-ce de l'ordre de la peinture ? Quelle histoire raconte-t-il ?
On pourrait dire que c'est l'histoire d'une journée de l'Empire State Building à New York, ou l'histoire d'un regard sur l'Empire State Building évoluant et changeant de couleurs (ces couleurs changeantes changeant elles-même l'opinion que l'on a de lui ou faisant évoluer le symbole qu'il représente), mais le fond de ma pensée, c'est que ce n'est pas du cinéma, que cela a à priori très peu d'intérêt de filmer l'Empire State Building pendant 8 heures. C'est du vent, du rien, un rien que l'on retient sans doute à cause du nom de Warhol accolé au film. Je précise que je dis cela sans avoir vu le film.
Il n'empêche que l'esprit de liberté qui a amené certains arts à évoluer dans certaines directions (qui ne sont ni plus ni moins importantes que celles déjà existantes, je me dois d'insister) est aussi le bienvenu dans le cinéma (à côté des formes plus convenues, et non pas dans le but de les supplanter).
Bof, l'esprit de liberté, le cinéma en a déjà à revendre, au moins autant que les autres arts (je mets de côté les conditions techniques et financières qui rendent le cinéma moins accessible que d'autres art comme la littérature ; mais cela, on ne pourra jamais vraiment y remédier). Il est déjà là, cet esprit, elle est déjà là cette diversité, qui amène des millions de spectateurs dans les salles (pour leur majorité, le cinéma est un divertissement, et ils ne voudraient pas que l'on change leur regard) loin en audience devant les autres arts, tout en satisfaisant aussi les cinéphiles plus exigeants.
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Re: David Lynch

Message par Amarcord »

Strum a écrit : qui amène des millions de spectateurs dans les salles (pour leur majorité, le cinéma est un divertissement, et ils ne voudraient pas que l'on change leur regard)
La question de la "majorité", pour qui le cinéma est un "divertissement" ("inoffensif", ajouterait Luc Besson) me paraît très délicate, toute relative et, en tout cas, à manipuler avec précaution : c'est ce même "divertissement", "inoffensif" pour Luc Besson et pour "des millions de spectateurs", qui vient d'envoyer Jafar Panahi en prison.
Et puis, ce n'est pas parce des millions de spectateurs ne veulent pas que l'on change leur regard qu'ils ont forcément raison, et encore moins que David Lynch, et d'autres avec lui, doivent se le tenir pour dit.
Vive la diversité ! Et vive INLAND EMPIRE, qui m'avait bien énervé au cinéma, mais dont j'ai acheté le DVD le jour de sa sortie ! :mrgreen:
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Re: David Lynch

Message par Strum »

Amarcord a écrit :La question de la "majorité", pour qui le cinéma est un "divertissement" ("inoffensif", ajouterait Luc Besson) me paraît très délicate, toute relative et, en tout cas, à manipuler avec précaution : c'est ce même "divertissement", "inoffensif" pour Luc Besson et pour "des millions de spectateurs", qui vient d'envoyer Jafar Panahi en prison.Vive la diversité !
Le cinéma n'est pas pour les cinéphiles un simple divertissement. Mais je crois sincèrement, en revanche, que c'est ce qu'il est pour une majorité de spectateurs (note qu'une simple majorité, cela laisse une marge) : avant tout un simple divertissement. Bref, tu as dit le mot de la fin : Vive la diversité !
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Demi-Lune
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Re: David Lynch

Message par Demi-Lune »

J'ai pris le temps de revisionner Twin Peaks : Fire walk with me (1992) hier soir, et je suis maintenant nettement plus enthousiaste à son sujet. Pourtant, sa découverte il y a quelques années avait été un long et douloureux chemin de croix ; sans doute n'étais-je pas encore prêt à appréhender l'univers insoluble et fascinant de David Lynch. Je me souviens de mon profond agacement face à ces scènes (que je percevais) insensées. Aujourd'hui, étant familiarisé avec l'oeuvre du cinéaste (Lost Highway est l'un des plus grands chocs de ma cinéphilie), j'ai pu donc apprécier à son juste niveau le film Twin Peaks, qui, s'il demeure évidemment obscur à bien des égards, n'en est pas moins une réussite éclatante. J'ai ainsi été surpris de constater que le film n'est pas aussi incompréhensible que dans mon souvenir. Bien sûr, il l'est ponctuellement (la femme en rouge au début du film, l'intrusion de David Bowie, la signification de cette espèce de confrérie bizarroïde avec le nain, le gamin au masque, etc.), mais dès lors que le film s'attache à Laura Palmer pour ne plus la quitter, l'étrangeté se fait plus diffuse et sans que la trame devienne pour autant limpide, il devient plus aisé d'y voir relativement clair. Je me rends également compte que Twin Peaks : Fire walk with me est finalement un film humain, délivrant un portrait de jeune femme très dur mais aussi très émouvant. Bref, un grand film (de) malade dans lequel le pouvoir hypnotique de la mise en scène de Lynch (photographie à tomber, bande sonore comme toujours oppressante) fait des merveilles. Un film difficile et très souvent malaisant, traversé de fulgurances, et qui malgré une histoire rétrospectivement accessible, demeure une fascinante énigme. Belle redécouverte.
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Message par Akrocine »

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Dernière modification par Akrocine le 23 juil. 12, 02:42, modifié 1 fois.
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Re: David Lynch

Message par julien »

Akrocine a écrit :C'est grâce à des réalisateurs comme Kurosawa et Lang que le cinéma est ce qu'il est aujourd'hui!
Kurosawa et Lang, les fossoyeurs du Cinéma.
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"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: David Lynch

Message par boulgakov »

C'est à Lune-Demi de dire ça, non?
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Demi-Lune
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Re: David Lynch

Message par Demi-Lune »

Enfin vu Eraserhead hier soir, dans de bonnes conditions.
Je ne sais absolument pas quoi penser de ce film. Je ne sais d'ailleurs pas très bien quoi écrire à son sujet. C'est un film qui se vit, prenant le spectateur à la gorge pour l'embarquer dans un trip inqualifiable, dans lequel se côtoient ver, femme joufflue dans un radiateur, progéniture monstrueuse, gommes. J'ai l'impression d'avoir vu le film le plus cauchemardesque qui soit, et si je ne peux lui nier des qualités formelles (hallucinante photographie en noir et blanc abyssal), sonores (hallucinante bande-son, qui donne l'impression qu'un avion nous passe au-dessus de la tête durant 1h20), ainsi qu'une grosse dose d'imagination démente, se traduisant par des visions torturées (ce foetus, brrr !), Eraserhead est une expérience de cinéma si extrême, si difficile, si abstraite, que malgré ma satisfaction de l'avoir découvert, je crois que je m'en tiendrai à cette seule vision. Une oeuvre importante, ne serait-ce que parce qu'elle constitue l'acte de naissance d'un cinéaste majeur, qui accouchait ici de son oeuvre peut-être la plus radicale et la plus folle (cela dit, je n'ai pas encore vu INLAND EMPIRE), mais je doute de la revoir de sitôt. J'aimerais néanmoins connaître l'avis de ceux qui l'ont vu et sont plus capables que moi d'en parler (Gounou ?).
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Re: David Lynch

Message par Akrocine »

julien a écrit :
Akrocine a écrit :C'est grâce à des réalisateurs comme Kurosawa et Lang que le cinéma est ce qu'il est aujourd'hui!
Kurosawa et Lang, les fossoyeurs du Cinéma.
Que doit-je comprendre??
"Mad Max II c'est presque du Bela Tarr à l'aune des blockbusters actuels" Atclosetherange
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Re: David Lynch

Message par Anorya »

Akrocine a écrit :
julien a écrit : Kurosawa et Lang, les fossoyeurs du Cinéma.
Que doit-je comprendre??
Que Julien est le poil à gratter de DVDClassik. :D :mrgreen:
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Re: David Lynch

Message par julien »

Demi-Lune a écrit :Eraserhead est une expérience de cinéma si extrême, si difficile, si abstraite, que malgré ma satisfaction de l'avoir découvert, je crois que je m'en tiendrai à cette seule vision.
Je trouve que c'est son meilleur film. Par moment, ça me fait penser un peu à du Švankmajer. Je crois qu'il est assez fan d'ailleurs. C'est un film qui rejoint pas mal en fait l'esthétique bricolé et expérimentale des courts métrages d'animation. Ça n'a pas grand chose à voir avec le cinéma traditionnel finalement. Le film bénéficie aussi d'une bonne réputation chez les artistes de la scène punk Rock. Frank Black a d'ailleurs repris la chanson qu'interprète la dame du radiateur.
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Re: David Lynch

Message par Amarcord »

Demi-Lune a écrit : (cela dit, je n'ai pas encore vu INLAND EMPIRE), mais je doute de la revoir de sitôt. J'aimerais néanmoins connaître l'avis de ceux qui l'ont vu et sont plus capables que moi d'en parler (Gounou ?).
INLAND EMPIRE n'a pas la "fraîcheur" d'Eraserhead, c'est fatal. C'est plus l'oeuvre d'un artiste qui a trouvé une formule et qui se trouve à la limite (pour certains dépassée allègrement depuis des lustres... mais c'est un autre débat !) d'en abuser franchement. Je trouve Eraserhead plus inventif, plus culotté et plus "modeste", fût-ce seulement par sa durée qui, même si elle n'est pas celle originellement prévue par Lynch, ne nuit pas vraiment, au final, au malin plaisir - bien réel - qu'on prend face à ce film pour lequel je ne vois pas d'autre qualificatif que "étrange" (bien commode, en effet, mais franchement adapté ici)... c'est quand même autre chose que les presque trois heures d'INLAND EMPIRE, qui exigent de fait de la part du spectateur une disponibilité qui n'est pas anodine (et que, pour ma part, je n'ai pas trouvée toujours justifiée, durant ces presque trois heures).
J'ai revu plusieurs fois Eraserhead, chaque fois avec un plaisir neuf. C'est mon Lynch préféré, avec Mulholland Drive.
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Re: David Lynch

Message par Amarcord »

Mulholland Drive en Blu-Ray en septembre !!! :D :D :D
>>>http://www.ecranlarge.com/dvd-details-9156.php
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Re: David Lynch

Message par Jack Carter »

sortie le 3 novembre, chez MK2, de Eraserhead et de The Short films of David Lynch ( http://www.dvdfr.com/dvd/f49602-short-f ... lynch.html )
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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