The Ghost Writer (Roman Polanski - 2010)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Ben Castellano
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Ben Castellano »

McGregor fait vraiment Tintin sur la deuxième photo là c'est clair et net :lol:
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Profondo Rosso
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Profondo Rosso »

Sans doute que sans les ennuis récent de Polanski, on aurait probablement pas fait tant de foin de ce thriller pépère. On retrouve pourtant tous les éléments de ses meilleurs film pour ce qui s'annonce comme un retour aux sources. Personnages ambigus, fascination pour le mal, pendant un temps situation de huis clos et aussi la narration qui se développe selon le seul point de vue de son personnage principal, tout est là. Le problème c'est que le fond politique explosif n'est jamais plus exploité que ça, l'aspect thriller pur ronronne le plus souvent et les quelques moments tendus restent à l'encéphalogramme plat. Tout repose sur les acteurs notamment un excellent Ewan McGregor, Brosnan également mais trop lointain (pareil pour Kim Cattrall) et Olivia Williams. Les bonne intentions sont là et l'histoire a un réel potentiel fascinant comme le montre la conclusion magistrale, meilleur moment du film (et belle idée visuelle pour la dernière scène). 3/6
Nestor Almendros
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Nestor Almendros »

Que cela fait plaisir de retrouver le grand Roman Polanski ! Avec ce GHOST WRITER, il nous offre un suspense de haute volée, l’un de ses meilleures films (et globalement, et depuis longtemps) et, peut-être aussi une fin de carrière forcée qui se clôt en apothéose.

ATTENTION SPOILERS
On associe beaucoup cette histoire à un canevas Hitchcockien et c’est, je crois, ce qui m’a beaucoup plu ici : une réalité oppressante d’où émerge un certain mystère, impalpable, qui plane pendant presque tout le film et par lequel le metteur en scène tisse sa toile et nous captive. Ce que j’ai aimé ici c’est cette intrigue finalement très abstraite, un peu insondable, aux contours très flous mais qui pourtant, sans qu’on ne définisse vraiment ses enjeux (jusqu’au dernier acte) ne nous lâche plus du début à la fin. Le spectateur ne sait pas ce qu’il y a au bout du chemin, n’est pas non plus aidé par des indices visibles qui pourraient le guider, le mettre sur la bonne voie, pourtant il avance, séduit par une mise en scène à l’étrangeté permanente et au suspense savamment entretenu.

On est, il me semble, dans le même genre de film que LA MORT AUX TROUSSES par exemple : en partant de pas grand-chose, on nous ballade avec un immense savoir faire. Et contrairement aux films d’Hitchcock où le whodunit était ouvertement un prétexte, la révélation finale de GHOST WRITER qui rappelle un peu, dans sa forme ludique, celle de SHUTTER ISLAND (les débuts de chapitre du livre dans le Polanski égalent les anagrammes des noms propres sur le tableau dans le Scorsese), si elle semble a posteriori un brin capillotractée, n’en est pas moins convaincante (par rapport aux fantasmes liés à l’espionnage et aux complots) dans une histoire et une forme qui font habilement « monter la sauce ».
Comme à son habitude, Polanski distille une ambiance étrange, ambigüe, où le spectateur ne peut que ressentir une gêne, un danger, un risque. On retrouve des lieux clos et isolés chers au réalisateur, lequel joue sur l’enfermement de ses personnages dans une sorte de bunker chic et glacé au luxe artificiel, qui contraste sensiblement avec l’environnement vaste des plages et de l’Océan tout proches. De la même façon il abattra sur son héros une menace psychologique (et invisible) en le faisant pénétrer dans une forêt opaque lors de la recherche de Paul Emmett.
On retrouve aussi le goût de Polanski (comme chez Hitchcock, d’ailleurs) pour les scènes muettes où intervient seulement l’art visuel et où se déploie un suspense purement cinématographique (par exemple dans les deux scènes du ferry). Polanski va même jusqu’à faire des clins d’œil au maître du suspense, avec par exemple le cheminement du bout de papier en gros plan, à travers l’assistance jusqu’à Ruth.

J’aime beaucoup comment le scénario installe ses personnages et comment il les fait exister parallèlement à l’intrigue, tout en les affinant pour entretenir des parts d’ombre et de secret. Je pense par exemple aux différents triangles relationnels (amoureux) à l’intérieur du bunker, entre Adam Lang (Brosnan) et Amelia Bly (Kim Cattrall) dont on devine aisément la relation cachée, tout comme on soupçonne (sans en avoir vraiment la preuve) une liaison entre Ruth Lang (Olivia Williams) et le ghost writer défunt. Il est aussi très intéressant d’observer les comportements axés sur la domination et la soumission à l’intérieur du bunker (une sorte de vision à la loupe du monde politique ?). Adam Lang est une figure dirigeante qui passe son temps à déléguer et qui est entouré d’assistants, de serviteurs. Cela a fini par déteindre sur sa femme qui n’est, elle aussi, entourée que pour être servie. Il n’y a qu’à voir comment elle tend son verre de whisky vide au héros, ou comment elle laisse, sans l’attendre, ce dernier sur un chemin en bord de plage, en lui prenant son vélo des mains.

Même si sa structure semble souvent reprendre le même schéma (chaque hôte du bunker est mis en avant dans sa partie de film), le scénario fonctionne bien et permet ainsi de développer, d’enrichir, certains personnages comme celui de Ruth Lang, beau personnage de femme esseulée et fragilisée.
Le héros n’est pas en reste avec certes des moments de grande lucidité et d’intelligence (bons réflexes quand il quitte le ferry en vitesse) mais aussi des maladresses, ou plutôt de l’inconscience. Il a sans doute tendance à trop faire confiance et s’ouvre un peu trop facilement aux « inconnus ». C’est là, essentiellement dans le dernier tiers, que le scénario joue habilement des manipulations potentielles et des soupçons que peut ressentir (à tort ou à raison) le spectateur sur tel personnage ou tel évènement.
On pourra aussi s’amuser de l’ironie de Polanski à raconter l’histoire d’une personnalité forcée de s’exiler à l’étranger pour éviter condamnation et emprisonnement, rappelant aux (nombreux) initiés les déboires judiciaires du réalisateur.

Globalement, à quelques baisses de régime près (juste après l’évasion du ferry, par exemple) cette quête d’identité et de vérité est un régal.
Au pire, on regrettera quelques incrustations parfois trop visibles (le plan au bar de l’aéroport) qui trahissent le tournage en studio. D’ailleurs, comme pour le récent visionnage de LA NEUVIEME PORTE, je me suis laissé distraire à repérer comment avait fait Polanski pour filmer l’Amérique alors qu’il ne peut plus y mettre les pieds depuis longtemps.
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Demi-Lune
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Demi-Lune »

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Thriller élégant et épuré, comme s'il épousait les lignes froides de la villa/forteresse high-tech dans laquelle se retrouve plus ou moins prisonnier le personnage principal (un Ewan McGregor impeccable), The Ghost Writer, sorte de valse à trois temps (niveaux) fascine d'abord par les incroyables interconnexions que le film partage avec les évènements intervenus récemment dans la vie de son réalisateur. Qu'un homme (Adam Lang, ancien Premier ministre britannique à la politique pro-américaine qui évoque immanquablement - et volontairement - Tony Blair) victime d'un passé qui le rattrape, traîné dans la boue et conspué par tous, contraint de vivre reclus dans sa résidence, puisse autant rappeler Roman Polanski trouble le spectateur, évidemment.
Ensuite, ce Ghost Writer impressionne par la férocité du discours politique du film, à la fois déclencheur de l'intrigue et charge contre l'alignement aveugle du gouvernement britannique sur la politique anti-terroriste engagée par les Etats-Unis de Bush Jr (j'ai adoré l'apparition furtive d'un sosie de Condoleeza Rice à la télé, aux côtés de Pierce Brosnan). Ce n'est pourtant pas la première fois que Polanski teinte ses films d'une dimension politique : La Jeune Fille et La Mort, Le Pianiste, étaient déjà de vibrantes dénonciations de la folie des dictatures. Mais les échos profonds qu'entretient ce film avec l'actualité fait peut-être de The Ghost Writer le travail le plus audacieux et corrosif de son réalisateur. En outre, en nous dévoilant l'intimité sans fard de la cellule familiale de l'ex-Premier ministre (une secrétaire/maîtresse glaçante, une épouse rongée par le désespoir, un homme politique déchu qui raconte sa vie avec franchise), Polanski démystifie le monde de la politique, montré comme une prison, conduisant à une inéluctable solitude. Le personnage de Ruth Lang est à ce titre formidablement écrit... En accord avec son sujet et avec le cadre de l'intrigue (des plages infinies sur lesquelles pèse un ciel grisâtre et un vent ininterrompu), sa mise en scène, sobre mais pourtant pleinement maîtrisée, se révèle froide, presque mélancolique. C'est seulement lors du finale que le cinéaste opère quelques tours visuels savoureux, comme cette page qui n'en finit pas de descendre, ou ce billet que l'on s'échange de main en main, faisant monter un suspense que n'aurait pas renié Hitchcock. On parle d'ailleurs beaucoup de suspense hitchcockien pour ce film. La trame évoque effectivement le Maître du suspense (un quidam se retrouve empêtré dans une intrigue à tiroirs qui le dépasse), mais le résultat est du pur Polanski. On y retrouve pelle-mêle un livre qui tue, une demeure perdue sur une île inhospitalière, un humour feutré mais bien présent, et peut-être un hommage discret à Tintin... Ewan McGregor y fait souvent penser, avec sa houpette et ses fringues. The Ghost Writer est un grand film mystérieux et parano, qui commence lentement pour ne plus vous lâcher. Si le suspense est peut-être moins immédiatement palpitant que dans Frantic ou La Neuvième Porte, et l'atmopshère du film moins délétère, Polanski parvient néanmoins à rendre son intrigue rudement finaude de plus en plus oppressante, pour finalement se conclure par un twist final totalement imprévisible, et un ultime plan qui vient rappeler que c'est bien à un Maître du cinéma qu'on a affaire. Superbe ! Ma seule déception : une partition assez quelconque d'Alexandre Desplat, mais ce n'est que mon avis. Putain, en une semaine, un Scorsese et un Polanski... ça fait plaisir !
Major Tom a écrit :
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J'adore cette photo. Je trouve qu'elle condense parfaitement tout l'esprit du film.
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Demi-Lune
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Demi-Lune »

J'étais en train de me casser la tête pour me souvenir du nom du personnage incarné par McGregor... Je cherche dans ma mémoire où j'aurais pu l'entendre dans le film, mais je ne vois pas. Après vérification sur imdb, il s'avère qu'il n'en a pas ! Il figure sous le nom de The Ghost. Un vrai fantôme, et une belle touche d'ironie...
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Zelda Zonk
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Zelda Zonk »

Le terme anglais de "ghost writer" est d'ailleurs beaucoup plus élégant et poétique que son équivalent français.

Vu hier soir et beaucoup aimé. Je rejoins les avis de Demi-lune, Major Tom et Nestor Almendros notamment, et je ne m'étendrai donc pas trop sous peine de redite et de doublons par rapport à leurs critiques très pertinentes.
J'aime beaucoup cette idée de "ligne claire" chère à Hergé (évoquée par Ben) et qu'on retrouve d'une certaine façon dans la mise en scène de Polanski, limpide, sobre, élégante, épurée, presque invisible.
Si l'on joue au jeu des rapprochements, pour moi c'est Frantic qui se rapproche le plus de cette oeuvre, pour les raison déjà évoquées : enfermement, machination, opression, paranoïa...
Quand j'y repense, je me dis que peu de réalisateurs actuels sont assez couillus pour signer un thriller de 2h00 avec aussi peu de scènes d'action (une seule en fait, à la réflexion : celle de la poursuite - et elle est très sage au final). Même s'il on est plus dans le thriller politique quand dans le suspense-action à proprement parler, c'est sacrément osé comme approche. Et pourtant la tension est constante d'un bout à l'autre du film , voir par exemple la superbe scène de confrontation entre "The Ghost" et Emmett, toujours sur la corde raide, à la limite de l'implosion. Comme beaucoup, c'est la scène finale qui a ma préférence, avec d'abord un clin d'oeil évident (mais réussi) à Hitchcock dans la scène du papier remis de main en main, et pour finir un plan final magnifique. Espérons-le, ce ne sera pas le dernier plan de Polanski (bien qu'il soit magistral), car ce film, l'un de ses plus réussis depuis de nombreuses années, démontre que le réalisateur a encore de très bonne cartouches, et ce qu'il nous donne à voir ici porte bel et bien sa signature tout en étant singulièrement original, stimulant et ... prometteur !

8/10
julien
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par julien »

Demi-Lune a écrit :une partition assez quelconque d'Alexandre Desplat
C'est un pléonasme.
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Flol »

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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Jeremy Fox »

Ratatouille a écrit :N'importe quoi.
C'est un pléonasme.
julien
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par julien »

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Zelda Zonk
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Zelda Zonk »

J'avoue que la musique n'est pas ce qui m'a le plus marqué dans le film.
Et pourtant je tiens Desplat comme le plus grand compositeur français de musique de films, à l'heure actuelle. Son travail chez Jacques Audiard notamment, est remarquable.
Et il s'exporte très bien le bougre, dans la lignée d'un Legrand ou d'un Delerue par exemple, très appréciés par les ricains à l'époque.
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par cinephage »

Memento a écrit :J'avoue que la musique n'est pas ce qui m'a le plus marqué dans le film.
Et pourtant je tiens Desplat comme le plus grand compositeur français de musique de films, à l'heure actuelle. Son travail chez Jacques Audiard notamment, est remarquable.
Et il s'exporte très bien le bougre, dans la lignée d'un Legrand ou d'un Delerue par exemple, très appréciés par les ricains à l'époque.
C'est curieux, elle m'a beaucoup plus, à moi, la musique... Elle crée un sentiment d'urgence, et, par moment, donne une certaine ampleur. Ce n'est pas un monument d'originalité, mais je l'ai trouvée vraiment intéressante.
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Zelda Zonk »

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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par John Anderton »

cinephage a écrit :
Memento a écrit :J'avoue que la musique n'est pas ce qui m'a le plus marqué dans le film.
Et pourtant je tiens Desplat comme le plus grand compositeur français de musique de films, à l'heure actuelle. Son travail chez Jacques Audiard notamment, est remarquable.
Et il s'exporte très bien le bougre, dans la lignée d'un Legrand ou d'un Delerue par exemple, très appréciés par les ricains à l'époque.
C'est curieux, elle m'a beaucoup plus, à moi, la musique... Elle crée un sentiment d'urgence, et, par moment, donne une certaine ampleur. Ce n'est pas un monument d'originalité, mais je l'ai trouvée vraiment intéressante.
Moi aussi j'ai aimé la musique (la petite course-poursuite en voiture est très bien accompagnée, à ce sujet). Pour la 3e fois, après PIRATES et LA 9E PORTE, on retrouve, à mon sens, une influence décisive de Tintin et son univers sur Polanski. Ah, là, là, si son vieux projet avait pu voir le jour...
Son nouveau film est en tout cas un régal, j'ai aimé, tant l'atmosphère que l'intrigue... il reste des zones d'ombre dans l'histoire, on n'est pas dans du cinéma classiquement démonstratif, c'est l'un des talents du bonhomme. Mon souhait le plus cher est qu'il soit rapidement libéré, le père Polanski, et qu'il puisse nous refaire un autre film, aussi réussi que celui-là...
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Zelda Zonk
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Re: The Ghost Writer (Roman Polanski, 2010)

Message par Zelda Zonk »

Je ne sais pas si cela a été dit, mais c'est également un film très high-tech d'une certaine manière. L'intrigue (et "l'enquête") avance surtout grâce à deux outils technologiques très tendances : Google et le GPS :idea:
Très belle idée d'ailleurs que le GPS, c'est du jamais vu en ce qui me concerne. Polanski sait très bien exploiter les outils de notre époque.
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