pardon Big Brother...Roy Neary a écrit :Je ne te reprendrai pas sur Ford ou Mann parce que là le vase a complètement débordé et je n'arrive plus à éponger...Kurtz a écrit :Une musique symphonique qui fait plus penser à Steiner (en mieux heureusement !) qu'à Morricone.
Danse avec les loups (Kevin Costner - 1990)
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c'est sûr qu'elle est beaucoup plus subtile.Jeremy Fox a écrit :La musique du Rebelle est pourtant aussi lyrique que le film de Vidor. Max Steiner est vraiment un immense compositeur et malgré mon admiration pour John Barry, on ne peut pas rabaisser Steiner pour autant.
Et en plus la partition de Barry n'a absolument rien à voir avec la musique de Steiner.
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Si tu veux la trouver plus subtile, soit !Kurtz a écrit :c'est sûr qu'elle est beaucoup plus subtile.Jeremy Fox a écrit :La musique du Rebelle est pourtant aussi lyrique que le film de Vidor. Max Steiner est vraiment un immense compositeur et malgré mon admiration pour John Barry, on ne peut pas rabaisser Steiner pour autant.
Et en plus la partition de Barry n'a absolument rien à voir avec la musique de Steiner.
Mais ce qui m'étonne c'est la comparaison entre deux compositeurs qui n'ont absolument rien de comparable dans leur style.
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J'aime bien ce que fait John Barry...mais j'ai toujours trouvé que grand nombre de ses scores (dont Dances With Wolves) sont interchangeables.
Et l'expérience est très simple : écoutez à la suite Somewhere in Time, Out of Africa, puis Dances With Wolves.
Ca se ressemble quand même pas mal, et pourtant ces 3 scores ont été composés sur une période de 10 ans.
Mais bon, le fait est qu'elle est en totale adéquation avec le film de Costner, là est le principal.
Néanmoins, je suis obligé de regretter que Poledouris n'ait finalement pas accepté d'y bosser, ça aurait été quelque chose !
Et pour répondre au titre du topic : non ce n'est pas le western définitif...c'est un très beau film...mais ce n'est pas LE western...non car ça, c'est Unforgiven.
Et l'expérience est très simple : écoutez à la suite Somewhere in Time, Out of Africa, puis Dances With Wolves.
Ca se ressemble quand même pas mal, et pourtant ces 3 scores ont été composés sur une période de 10 ans.
Mais bon, le fait est qu'elle est en totale adéquation avec le film de Costner, là est le principal.
Néanmoins, je suis obligé de regretter que Poledouris n'ait finalement pas accepté d'y bosser, ça aurait été quelque chose !
Et pour répondre au titre du topic : non ce n'est pas le western définitif...c'est un très beau film...mais ce n'est pas LE western...non car ça, c'est Unforgiven.
ok alors je m'excuse. Max Steiner est grand et différent de John Barry.Jeremy Fox a écrit :Si tu veux la trouver plus subtile, soit !Kurtz a écrit :
c'est sûr qu'elle est beaucoup plus subtile.
Mais ce qui m'étonne c'est la comparaison entre deux compositeurs qui n'ont absolument rien de comparable dans leur style.
j'espérais d'autres réactions que celle-là à mon avis sur Danse avec les loups...
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Les réactions avaient déjà été donnés avant : pour moi un immense film mais Ford et Mann filment encore mieux les grands espacesKurtz a écrit :ok alors je m'excuse. Max Steiner est grand et différent de John Barry.Jeremy Fox a écrit :
Si tu veux la trouver plus subtile, soit !
Mais ce qui m'étonne c'est la comparaison entre deux compositeurs qui n'ont absolument rien de comparable dans leur style.
j'espérais d'autres réactions que celle-là à mon avis sur Danse avec les loups...
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D'ailleurs, il me semble que Poledouris devait faire "Open Range" au départ...ratatouille a écrit :J'aime bien ce que fait John Barry...mais j'ai toujours trouvé que grand nombre de ses scores (dont Dances With Wolves) sont interchangeables.
Et l'expérience est très simple : écoutez à la suite Somewhere in Time, Out of Africa, puis Dances With Wolves.
Ca se ressemble quand même pas mal, et pourtant ces 3 scores ont été composés sur une période de 10 ans.
Mais bon, le fait est qu'elle est en totale adéquation avec le film de Costner, là est le principal.
Néanmoins, je suis obligé de regretter que Poledouris n'ait finalement pas accepté d'y bosser, ça aurait été quelque chose !
Et pour répondre au titre du topic : non ce n'est pas le western définitif...c'est un très beau film...mais ce n'est pas LE western...non car ça, c'est Unforgiven.
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"Oui je confirme" dit ratatouille assisur mes genoux...Mac Lean a écrit :D'ailleurs, il me semble que Poledouris devait faire "Open Range" au départ...ratatouille a écrit :J'aime bien ce que fait John Barry...mais j'ai toujours trouvé que grand nombre de ses scores (dont Dances With Wolves) sont interchangeables.
Et l'expérience est très simple : écoutez à la suite Somewhere in Time, Out of Africa, puis Dances With Wolves.
Ca se ressemble quand même pas mal, et pourtant ces 3 scores ont été composés sur une période de 10 ans.
Mais bon, le fait est qu'elle est en totale adéquation avec le film de Costner, là est le principal.
Néanmoins, je suis obligé de regretter que Poledouris n'ait finalement pas accepté d'y bosser, ça aurait été quelque chose !
Et pour répondre au titre du topic : non ce n'est pas le western définitif...c'est un très beau film...mais ce n'est pas LE western...non car ça, c'est Unforgiven.
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Et je reconfirme !Mac Lean a écrit :Joshua Baskin a écrit :
"Oui je confirme" dit ratatouille assisur mes genoux...
Plus sérieusement, Poledouris n'a finalement pas scoré Open Range (alors qu'il avait bien été engagé) mais le regretté Kamen a composé une excellente musique.
Malheureusement sa dernière (à moins qu'il ait eu le temps de terminer Against the Ropes...).
)
Tu veux dire que John Ford t'a déja mieux fait ressentir l'immensité espaces américains ?
dans quel film ?
(Mann, c'est vrai que je connais moyen, et encore... )
Jeremy Fox a écrit : Les réactions avaient déjà été donnés avant : pour moi un immense film mais Ford et Mann filment encore mieux les grands espaces
Tu veux dire que John Ford t'a déja mieux fait ressentir l'immensité espaces américains ?
dans quel film ?
(Mann, c'est vrai que je connais moyen, et encore... )
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Je voulais dire que je trouve les cadrages et le filmage des grands espaces par Ford et Mann encore plus fabuleux que ceux Costner et ce dans la quasi totalité de leurs westerns.Kurtz a écrit :)Jeremy Fox a écrit : Les réactions avaient déjà été donnés avant : pour moi un immense film mais Ford et Mann filment encore mieux les grands espaces
Tu veux dire que John Ford t'a déja mieux fait ressentir l'immensité espaces américains ?
Costner m'a beaucoup ému et fait frisonner de bonheur mais ce n'est rien comparé à la perfection plastique et émotionnelle de La charge héroïque ou les affameurs par exemple
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Re: Danse avec les loups : le western définitif
Très belle critique effectivement, DaveDave Garver a écrit :Danse avec les loups, plus qu'Impitoyable tourne définitivement la page d’un genre qui aura été amplement exploité au cinéma. La symbolique et le message du film sont les plus puissants du genre. Pas de fausse image, rien que le portrait d’un génocide silencieux, de la création d’une nation et de la lente déchéance d’une autre. Danse avec les loups marque le premier coup de Costner en tant que réalisateur. Une réussite magistrale qui doit autant à sa technique qu'à son message universel.
Après avoir vainement tenté de disparaître, le Lieutenant Dunbar choisit d'être envoyé en poste à la dernière frontière entre les jeunes E.-U. et les territoires encore contrôlés par les Amérindiens. Au contact de la nature et d’une tribu Sioux, Dunbar trouve sa vérité, son cheminement personnel.
Danse avec les loups symbolise et décrit émotionnellement les difficultés qu’il y a à aller vers l'autre, à comprendre ses différences et à les accepter. Les Amérindiens que Dunbar rencontre reflètent tristement un peuple qui appartient déjà au passé, une tribu qui marche sur des chemins étrangers à l'homme blanc, la voie de la spiritualité et de la symbiose totale avec son environnement. Des tribus qui n'auront d'autre choix que de marcher avec l'homme blanc ou disparaître. Le casque de conquistador espagnol qu'exhibe Dix Ours à Dunbar symbolise magnifiquement le temps qui passe et les nombreuses tentatives d'une Europe qui se voulait colonisatrice. Une tentative qui a finalement « réussit » à la fin du 19e, quand à court de nourriture et d'espoir, les dernières tribus amérindiennes se sont soumises à l'occupant américain. Une hache de guerre qui a été enterrée il y a longtemps avec les conséquences que l’on connaît. Heureusement, certaines tribus, usant des armes de l'homme blanc (finance, casino…), parviennent à remonter la pente et à re-devenir maîtres de leur destin.
La tribu sioux, si elle est dépeinte de façon sympathique par rapport aux farouches pawnees, n'est pourtant pas réduite à une vision blanche de la justice et de la morale. Si elle se montre courtoise, dans un premier temps, avec Dunbar, elle n'est pour autant pas telle que le souhaiterait la majorité des Américains. Comme on le voit lors d'une escapade entre Oiseau Bondissant et Dunbar, la rage de l'homme médecine est perceptible lorsqu'ils tombent, en forêt, sur une cabane de trappeurs. Si les Blancs s'étaient trouvés devant lui, Oiseau Bondissant les aurait rapidement expédiés ad patres, avec pour seul crime d'avoir déshonoré la nature, brisant ainsi un équilibre précaire. Un équilibre qui sert de fil rouge au film. Les conflits et les haines entre tribus amérindiennes d’une part et entre celles-ci et les Blancs d'autre part, découlent des ressources naturelles de l'Ouest américain, sujet de toutes les convoitises.
Ensorcelé par ce rapport au monde et aux choses, Dunbar glisse tout doucement et naturellement de l'autre côté du miroir, de la frontière pour épouser les mœurs sioux. Une métamorphose qui se traduit tout naturellement par un mariage mais également par un accoutrement, un apprentissage de la langue lakota et des coutumes. La transformation est complète quand Dunbar, libéré des soldats yankees, perd son journal intime que l’on voit emporté par la rivière. Le début d'une nouvelle vie et la fin de la vie militaire. Dunbar sera finalement rattrapé par son passé, quand il doit finalement quitter la tribu afin de la préserver de l'étendue colonisatrice. A ce moment, le journal lui est rendu et son passé ressurgit.
Comme je l'ai dit, la force de Danse avec les loups découle bien sûr de sa maestria technique, mais surtout des thématiques abordées, utilisées de manière à toujours tenir en haleine et en sympathie le spectateur à l'égard des protagonistes. Amitié, courage, injustice, bravoure, amour, retour aux sources… autant de thèmes fédérateurs. Un film qui boucle définitivement le genre western, tout étant maintenant dit.
Mais ( je n'ai pas lu les autres pages ), je préfère dire que "UNFORGIVEN" de et avec Clint Eastwood est LE western définitif, le western crépusculaire, celui qui vient mettre fin à un genre.
Genre que Jan Kounen réveillera peut-être cette année avec sa vision toute personnelle et mystique de ( son ) "BLUEBERRY" incarné par la valeur sûre de Vincent Cassel. mais, comme je l'ai écrit, ce film français risque fort de dévier des lignes classiks du western que nous connaissions jusque-là, tant l'expérience mystique du réalisteur de "DOBERMANN" dans la jungle d'amérique latine l'a imprégnée et est revenue se projeter dans et sur son film.
Alors, sans aucun doute ce "BLUEBERRY" saura reprendre là où ( ce ) "DANCES WITH THE WOLVES" de et avec Kevin Costner nous avait abandonné... il y a maintenant près de dix ans : une communion avec le monde qui nous entoure et apprendre à mieux se connaître et à connaître et accepter l'autre
Tout comme "DANSE AVEC LES LOUPS", "BLUEBERRY" n'aura du western que le cadre et la photographie, ce film sera ( et était ) un film symbolique, un film fort, une ode à la vie, au monde, à la nature : un film paganiste. Respect
De facto, "IMPITOYABLE" reste donc LE WESTERN DÉFINITIF, que ce soit dans sa photographie, son ambiance, sa trame, son scénario et tout et tout...