Top 100 Cinéma Français (2010)

[boulgakov]

En fait tancrède voulait lancer le débat d'identité nationale sur le forum...

[Roy Neary]

Sur les films français anciens, ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent, Bunuel, Duvivier, Renoir et quelques autres, sans doute (comme c'est le cas pour moi) par ignorance de nos anciens films (même si ces cinéastes sont excellents, ils manquent d'adversaires auxquels les comparer, là où je peux toujours opposer un Wyler à un Vincent Sherman, un Tourneur à un Sam Wood. Où découvrir les Sherman et les Sam Wood du cinéma français ???). Difficile de voir un film des années 30 qui n'aie été réalisé par un de ceux-là...

Je peux te parler de mon expérience personnelle : quand j'étais abonné à CinéCinéma Cinefil (ancien nom de CinéCinéma Classic), je me suis tapé plein de films signé Maurice Cloche, Georges Lacombe, Jean Boyer, Jean Loubignac, Maurice Labro, etc.. Et je t'assure qu'on est très loin des Vincent Sherman ou Sam Wood qui prennent des airs de grands cinéastes en comparaison.

Je m'y intéresserais bien à ce top, tiens.

[Donatien-Aldonze]

J'exclurais Georges Lacombe de cette liste. Lui (seul) peut avantageusement être comparé à Sam Wood. Le pays sans étoiles, Martin Roumagnac, le dernier des six, la nuit est mon royaume... C'est pas mal du tout. Dans les auteurs peu vus mais intéressants, il y a aussi Mirande, les deux Allegret, Pagliero, Gremillon, etc.

[cinephage]

J'exclurais Georges Lacombe de cette liste. Lui (seul) peut avantageusement être comparé à Sam Wood. Le pays sans étoiles, Martin Roumagnac, le dernier des six, la nuit est mon royaume... C'est pas mal du tout. Dans les auteurs peu vus mais intéressants, il y a aussi Mirande, les deux Allegret, Pagliero, Gremillon, etc.

Des réalisateurs dont les films sont à tout le moins peu connus (non cités précédemment, pourtant par des forumeurs assez férus de films anciens)... En tout cas moins qu'un Sam Wood, par exemple. Pour ma part, après avoir vu le coffret Criterion, j'aurais bien exploré la filmographie de Raymond Bernard, je suis persuadé que j'y aurais trouvé de belles choses.

[Breezy]

En rouge, le top 20.

125 rue Montmartre (Gilles Grangier)
1974, Une partie de campagne (Raymond Depardon)
Les 400 coups (François Truffaut)

A bout de souffle (Jean-Luc Godard)
Alexandre le bienheureux (Yves Robert)
Amen (Costa-Gavras)
L'armée des ombres (Jean-Pierre Melville)

La bonne année (Claude Lelouch)

Calmos (Bertrand Blier)
Casque d'or (Jacques Becker)
César et Rosalie (Claude Sautet)
Le Charme discret de la bourgeoisie (Luis Bunuel)
La chèvre (Francis Veber)
Les choses de la vie (Claude Sautet)
Classe tous risques (Claude Sautet)
Clean (Olivier Assayas)
Coeurs (Alain Resnais)
Les compères (Francis Veber)
Le convoyeur (Nicolas Boukhrief)
Cyrano de Bergerac (Jean-Paul Rappeneau)

De battre, mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard)
De bruit et de fureur (Jean-Claude Brisseau)
Les demoiselles de Rochefort (Jacques Demy)

L'emploi du temps (Laurent Cantet)
L'enfance nue (Maurice Pialat)
Esther Kahn (Arnaud Desplechin)

La femme du boulanger (Marcel Pagnol)
Le feu-follet (Louis Malle)
Le filmeur (Alain Cavalier)
Fin Août, début Septembre (Olivier Assayas)
Flandres (Bruno Dumont)
Fortunat (Alex Joffé)
French Cancan (Jean Renoir)

Le genou de Claire (Eric Rohmer)
Les glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda)
Le goût des autres (Agnès Jaoui)
La graine et le mulet (Abdellatif Kechiche)
La grande illusion (Jean Renoir)
Les grandes gueules (Robert Enrico)
La gueule ouverte (Maurice Pialat)

Hadewijch (Bruno Dumont)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
L'homme qui aimait les femmes (François Truffaut)
L'humanité (Bruno Dumont)

Irréversible (Gaspar Noé)

Je vais bien, ne t'en fais pas (Philippe Lioret)
La jetée (Chris Marker)
Le jour se lève (Marcel Carné)

Kennedy et moi (Sam Karmann)

Ma nuit chez Maud (Eric Rohmer)
Marche à l'ombre (Michel Blanc)
Le mari de la coiffeuse (Patrice Leconte)
La meilleure façon de marcher (Claude Miller)
Mes petites amoureuses (Jean Eustache)
Le Mépris (Jean-Luc Godard)
Monsieur Klein (Joseph Losey)

N'oublie pas que tu vas mourir (Xavier Beauvois)
Nelly et M. Arnaud (Claude Sautet)
Nid de guêpes (Florent-Emilio Siri)
Noce Blanche (Jean-Claude Brisseau)
Nord (Xavier Beauvois)
Nous irons tous au paradis (Yves Robert)

On connaît la chanson (Alain Resnais)
OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (Michel Hazanavicius)

Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy)
Partie de campagne (Jean Renoir)
Pauline à la plage (Eric Rohmer)
Pickpocket (Robert Bresson)
Plein soleil (René Clément)

Quai des brumes (Marcel Carné)
Que la bête meure (Claude Chabrol)

La Raison du plus faible (Lucas Belvaux)
Remorques (Jean Grémillon)
Le Roi de l'évasion (Alain Guiraudie)
Rois et Reine (Arnaud Desplechin)
Les roseaux sauvages (André Téchiné)

Le samouraï (Jean-Pierre Melville)
Sans toit, ni loi (Agnès Varda)
Série Noire (Alain Corneau)
Seul contre tous (Gaspar Noé)

Tandem (Patrice Leconte)
Tenue de soirée (Bertrand Blier)
Touchez pas au grisbi (Jacques Becker)
La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara)
Trois-Huit (Philippe Le Guay)
Trouble every day (Claire Denis)

Un air de famille (Cédric Klapisch)
Un coeur en hiver (Claude Sautet)
Un éléphant, ça trompe énormément (Yves Robert)
Un mauvais fils (Claude Sautet)
Un singe en hiver (Henri Verneuil)

Les valseuses (Bertrand Blier)
Le vieil homme et l'enfant (Claude Berri)
Viens chez moi, j'habite chez une copine (Patrice Leconte)
Le vieux fusil (Robert Enrico)
La ville est tranquille (Robert Guediguian)
Vincent, François, Paul... et les autres (Claude Sautet)

Les Yeux sans visage (Georges Franju)

[cinephage]

Voici mon top 100 français. Pour faire de la place à tout le monde, je me suis imposé de ne proposer qu'un film par réalisateur (quitte à mentionner à coté d'autres films du même réalisateur que j'aurais pu inclure dans ce top 100).
J'inclus quelques films qui ne sont pas forcément des chef d'oeuvres, mais qui font partie des films auxquels je me réfère fréquemment tellement je les ai incorporés, ou que je peux revoir 10 fois sans déplaisir.

37°2 Le matin (Jean-Jacques Beineix, 1986)
99 Francs (Jan Kounen, 2007)

Adieu Babylone (Raphael Frydman, 2001)
A l’origine (Xavier Gianoli, 2009)
Amants du pont neuf (Les) (Leox Carax, 1991)
Annulaire (L’) (Diane Bertrand, 2005)
Après l’amour (Diane Kurys, 1992)
Armée des ombres (L') (Jean-Pierre Melville, 1969)
Ascenseur pour l’échafaud (Louis Malle, 1958)
Auberge rouge (L’) (Claude Autan-Lara, 1951)
Au nom de tous les miens (Robert Enrico, 1983)
Aveu (L’) (Costa-Gavras, 1970)
Avocat de la terreur (L’) (Barbet Schroeder, 2007)

Bataille d’Austerlitz (La) (Abel Gance, 1960)
Balance (La) (Bob Swaim, 1982)
Beau Travail (Claire Denis, 2001) – Vendredi soir (2002) -35 Rhums (2009)
Belle et la bête (La) (Jean Cocteau, 1946)
Bossu (Le) (André Hunebelle, 1959)
Brice de Nice (James Huth, 2005)

Calvaire (Fabrice du Weltz, 2004)
Casque d'or (Jacques Becker, 1952) – Le trou (1960) – Les Rendez-vous de Juillet (1949)
Cérémonie (La) (Claude Chabrol, 1995)
César et Rosalie (Claude Sautet, 1972) – Nelly et Monsieur Arnaud (1995)
Ceux qui m’aiment prendront le train (Patrice Chéreau, 1998)
Chacun cherche son chat (Cédric Klapisch, 1996)
Chansons d’amour (Les) (Christophe Honoré, 2007)
Chèvre (La) (Francis Veber, 1981)
Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Cité de la peur (La) (Alain Berberian, 1994)
Conte de Noel (Un) (Arnaud Desplechin, 2008) –Comment je me suis disputé, ou ma vie sexuelle (1996) – Rois et reines (2004)
Code inconnu (Michael Haneke, 2000) – Caché (2005)

De Nuremberg à Nuremberg (Frédéric Rossif, 1994)
Demoiselles de Rochefort (Les) (Jacques Demy, 1967)
Dernier domicile connu (José Giovanni, 1970)
Dérobade (La) (Daniel Duval, 1979)
Distrait (Le) (Pierre Richard, 1970)
Dossier 51 (Michel Deville, 1978)
Doucement les basses (Jacques Deray, 1971)
Dupont Lajoie (Yves Boisset, 1975)

Eldorado (Bouli Lanners, 2008)
Elle voit des nains partout (Jean-Claude Sussfeld, 1982)
Emploi du temps (L’) (Laurent Cantet, 2001) - Vers le Sud (2005)
Ennemi intime (L’) (Florent-Emilio Siri, 2007)
Esquive (L’) (Abdellatif Kechiche, 2005) – La Graine et le mulet (2008)
Et la tendresse ?... Bordel ! (Patrick Schulman, 1979)

Fabuleux destin d’Amélie poulain (Le) (Jean-Pierre Jeunet, 2003)
Fanfan la tulipe (Christian-Jacque, 1952)
Fantôme de la liberté (Le) (Luis Bunuel, 1974) – Cet obscur objet du désir (1977) – Le Charme discret de la bourgeoisie (1972)
Femme défendue (La) (Philippe Harel, 1997)
Folie des grandeurs (La) (Gérard Oury, 1969) – La Grande vadrouille (1966) – Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) – Le Corniaud (1965)
Fourbi (Alain Tanner, 1996)

Garde à vue (Claude Miller, 1981) – Mortelle randonnée (1983) –La Meilleure façon de marcher (1975)
Grand blond avec une chaussure noire, (Le) (Yves Robert, 1972)
Grosse fatigue (Michel Blanc, 1994)
Guerre des polices (La) (Robin Davis, 1979)

Haine (La) (Mathieu Kassovitz, 1995)
Ha ! Les belles bacchantes (Jean Loubignac, 1954)
Horloger de Saint-Paul (L’) (Bertrand Tavernier, 1974)

I… Comme Icare (Henri Verneuil, 1979)
Itinéraire d’un enfant gaté (Claude Lelouch, 1988)
Irréversible (Gaspard Noé, 2002) – Seul contre tous (1998)

Jour se lève (Le) (Marcel Carné, 1939) – Les Enfants du Paradis (1943)
Journal d’un curé de campagne (Robert Bresson, 1951)
Joyeux Noel (Christian Carion, 2005)

Kennedy et moi (Sam Karmann, 1999)
Kermesse héroïque (La) (Jacques Feyder, 1935)

Lady Chatterley (Pascale Ferran) – L’age des possibles (1995) – Petits arrangements avec les morts (1994)

Ma 6T va craquer (Jean-François Richet, 1997)
Maine océan (Jacques Rozier, 1986)
Magnifique (Le) (Philippe de Broca, 1973)
Maman et la putain (La) (Jean Eustache, 1973)
Maris, les femmes, les amants (Les) (Pascal Thomas, 1989)
Mépris (Le) (Jean-Luc Godard, 1963) – A bout de souffle (1960) Bande à part (1964) – Pierrot le fou (1965)
Merci la vie (Bertrand Blier, 1991) – Les valseuses (1974) – Trop belle pour toi (1989) – Buffet froid (1979)
Misérables (les) (Raymond Bernard, 1934)
Monde sans pitié (Un) (Eric Rochant, 1989)
Mon oncle d’Amérique (Alain Resnais, 1980) – Smoking/no smoking (1993) – Cœurs (2006)
Monsieur Hire (Patrice Leconte, 1989)

Nikita (Luc Besson, 1990)
Nuit américaine (La) (François Truffaut, 1973) – Tirez sur le pianiste (1960) – L’Homme qui aimait les femmes (1977)

OSS 117 Le caire nid d’espions (Michel Hazanavicius, 2006)

Père Noel est une ordure (Le) (Jean-Marie Poiré, 1982) – Mes meilleurs copains (1989)
Pinot, simple flic (Gérard Jugnot, 1984)
Planète sauvage (La) (René Laloux, 1973)
Playtime (Jacques Tati, 1967) – Les Vacances de Monsieur Hulot (1953)
Porte des Lilas (René Clair, 1957)
Promesse (La) (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 1996) – L’Enfant (2005) – Rosetta (1999)
Prophète (Un) Jacques Audiard (2009) – De battre mon cœur s’est arrêté (2005)

Règle du jeu (La) (Jean Renoir, 1939) – French Cancan (1955)
Roman d'un tricheur (Le) (Sacha Guitry, 1937)
Ronde (La) (Max Ophuls, 1950) – Madame de… (1953)
Roi et l’oiseau (Le) (Paul Grimault, 1980)

Salaire de la peur (Le) (H.G.Clouzot) – Quai des orfèvres (1947)
Série Noire (Alain Corneau, 1979)
Simple mortel (Pierre Jolivet, 1991)
Souper (Le) (Edouard Molinaro, 1992)
Sous le ciel de Paris (Julien Duvivier, 1951) – Voici le temps des assassins (1956) – La bandera (1935)

Tontons flingueurs (Les) (Georges Lautner, 1963) – Le septième juré (1962)
Trois couleurs : bleu (Krzysztof Kieslowski, 1993) – La Double vie de Véronique (1991)
Trois vies et une seule mort (Raoul Ruiz, 1996) – Le Temps retrouvé (1999)

Vie ne me fait pas peur (La) (Noémie Lvovski, 1999)
Voleurs (Les) (André Téchiné, 1996)

[Boubakar]

2 hommes dans la ville (Giovanni)
400 coups (les) (Truffaut)

A bout de souffle (Godard)
A mort l'arbitre ! (Mocky)
Astérix et Obélix Mission CLéopatre (Chabat)
Auberge espagnole (l') (Klapisch)
Avocat de la terreur (l') (Schroeder)
Azur & Asmar (Ocelot)

Beau-père (Blier)
Belle et la bête (la) (Cocteau)
Belle noiseuse (la) (Rivette)
Bernie (Dupontel)
Bossu (le) (Hunebelle)
Boucher (le) (Chabrol)
Boudu sauvé des eaux (Renoir)

Casque d’or (Jacques Becker)
César (Pagnol)
Changement d'adresse (Mouret)
Chansons d'amour (les) (Honoré)
Chat (le) (Granier-Deferre)
Chèvre (la) (Veber)
Choses de la vie (les) (Sautet)
Cinéma de papa (le) (Berri)
Cité de la peur (la) (Berberian)
Classe tout risques (Sautet)
Convoyeur (le) (Boukrief)
Coup de tête (Jean-Jacques Annaud)

De battre mon cœur s'est arrêté (J. Audiard)
De bruit et de fureur (Brisseau)
Demoiselles de Rochefort (les) (Demy)
Des gens sans importance (Verneuil)
Deux hommes dans la ville (José Giovanni)

Elisa (Jean Becker)
Enfance nue (l') (Pialat)
Enfants du paradis (les) (Marcel Carné)

Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le) (Jeunet)
Fais-moi plaisir ! (Mouret)
Faisons un rêve (Guitry)
Fanfan la tulipe (Christian-Jacque)
Fanny (Allégret)
Femme est une femme (une) (Godard)
Folie des grandeurs (la) (Oury)
Flandres (Dumont)

Gloire de mon père (la) (Robert)
Graine et le mulet (Kechiche)
Grand bazar (le) (Zidi)
Grande illusion (la) (Renoir)
Guerre des boutons (la) (Robert)

Haine (la) (Kassovitz)
Hiroshima mon amour (Resnais)
Holy Lola (Tavernier)
Homme et une femme (un) (Lelouch)
Homme qui aimait les femmes (l’) (Truffaut)

Irréversible (Noé)

Jetée (la) (Marker)
Jeux interdits (Clément)
Je vais bien, ne t'en fais pas (Lioret)
Journal d’une femme de chambre (Bunuel)

Lady Chatterley (Ferran)
Lola (Demy)

Magnifique (le) (De Broca)
Maladie de Sachs (la) (Deville)
Manon des sources (Berri)
Marius (Korda)
Masculin féminin (Godard)
Mesrine, l'instinct de mort (Richet)

Nid de guêpes (Emilio-Siri)
Nous ne vieillirons pas ensemble (Pialat)
Nue propriété (Brizé)
Nuit américaine (la) (Tuffaut)
Nuit et brouillard (Resnais)

Oscar (Molinaro)
Orphée (Cocteau)

Pacha (le) (Lautner)
Pacte des loups (le) (Gans)
Partie de campagne (une) (Renoir)
Persépolis (Satrapi & Parronaud)
Plages d’Agnès (les) (Varda)
Pierrot le fou (Godard)
Poupées russes (les) (Klapisch)
Président (le) (Verneuil)
Procès de Jeanne d’Arc (Bresson)

Ressources humaines (Cantet)
Retour en Normandie (Philibert)
Roi et l'oiseau (le) (Grimault)
Roman d'un tricheur (Guitry)

Samia (Faucon)
Samouraï (le) (Melville)
Série noire (Corneau)
Seul contre tous (Noé)

Tchao Pantin (Berri)
Travail d'arabe (Philibert)
Trois frères (les) (Bourdon & Campan)

Une chambre en ville (Demy)

Vacances de Monsieur Hulot (les) (Tati)
Valseuses (les) (Blier)
Vie moderne (la) (Depardon)
Vieil homme et l’enfant (le) (Berri)
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (Coluche)

Welcome (Lioret)

Ce top n'est sans doute pas définitif, je ferais sans doute certaines corrections plus tard.

[Phnom&Penh]

2 hommes dans la ville (Deray)

Tu n'as pas confondu avec un autre film (3 hommes à abattre, par exemple)?
Tu cites le film de Giovanni et je ne crois pas qu'il y ait un homonyme fait par Deray

Sinon, terminé pour moi, et je dirai que Buñuel est espagnol et Losey américain parce que c'est déjà bien dur comme ça.
Pas mal de points communs avec cinéphage (même si c'est pas toujours les mêmes films), on reconnaît les ados des 80s

[cinephage]

Pas mal de points communs avec cinéphage (même si c'est pas toujours les mêmes films), on reconnaît les ados des 80s

En effet...
Et encore, j'ai tenté de freiner un peu mon élan naturel, pour étaler mes gouts dans le temps...
Mais justement, j'ai du mal à croire que le cinéma français se soit sensiblement amélioré à cette période, et que c'est surtout une méconnaissance qui me fait tourner le dos à beaucoup de films plus anciens.

[Phnom&Penh]

Et encore, j'ai tenté de freiner un peu mon élan naturel, pour étaler mes gouts dans le temps...

Oui, bien sûr, mais nous sommes la "Un monde sans pitié" génération

[cinephage]

Et encore, j'ai tenté de freiner un peu mon élan naturel, pour étaler mes gouts dans le temps...

Oui, bien sûr, mais nous sommes la "Un monde sans pitié" génération

Hé oui, nous faisons ripaille...
C'est cela, nous ripaillons...

[Jeremy Fox]

Voici mon top 100 français. Pour faire de la place à tout le monde, je me suis imposé de ne proposer qu'un film par réalisateur

Après ça, j'espère que l'on ne parlera plus du manque de richesse de notre cinéma national.

[Tancrède]

Ce qui m'apparait comme flagrant, c'est que majoritairement sont cités des films relativement récents, vus en salle, en tout cas par rapport au top 100 global précédemment établi.
Sur les films français anciens, ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent, Bunuel, Duvivier, Renoir et quelques autres, sans doute (comme c'est le cas pour moi) par ignorance de nos anciens films (même si ces cinéastes sont excellents, ils manquent d'adversaires auxquels les comparer, là où je peux toujours opposer un Wyler à un Vincent Sherman, un Tourneur à un Sam Wood. Où découvrir les Sherman et les Sam Wood du cinéma français ???). Difficile de voir un film des années 30 qui n'aie été réalisé par un de ceux-là...

Je m'étais déja fait la remarque en lisant le Tulard que je connaissais, ou pouvais facilement voir, 95 % des films américains qu'il citait dans son dictionnaire, mais que la plupart des films français dont il disait du bien étaient indisponibles en dvd, et inconnus de moi...

je me suis fait un peu la meme remarque. ma théorie est la suivante:
je crois que c'est vraiment le miracle de l'industrie hollywoodienne durant son âge d'or que d'avoir généré des chefs d'oeuvre en pagaille. Quand je me suis rendu compte que je n'avais pas cité 30 réalisateurs différents dans mon top, je me suis dit que le cinéma français (du moins le cinéma français que j'aime), c'est essentiellement un cinéma d'individualités. D'AAuteurs avec un grand A quoi. Evidemment, il y a des cas un peu discutables (genre Duvivier ), il y a peut-être eu une époque, les années 30, où les scénaristes et les acteurs pouvaient suffire, mais je ne crois pas que chez nous des cinéastes aussi intégrés au système qu'Henry King ou Michael Curtiz auraient réalisé la tripotée de merveilles qu'on leur connaît. Pas de place pour les artisans en France. Du coup, dans mon top, je n'ai quasiment que des films réalisés par des auteurs, ce qui n'est pas le cas dans mon top 100 global. Et des grands cinéastes, il n'y en a pas tant que ça. Et si l'on ajoute le prisme des affinités personnelles (des personnalités aussi fortes que Gance ou Eustache provoquent l'amour ou le rejet), l'éventail des réalisateurs cités dans le top diminue encore.

[Vic Vega]

A Bout de Souffle (Jean-Luc Godard)
A nos amours (Maurice Pialat)
Adieu Philippine (Jacques Rozier)
Ange Noir (L') (Jean-Claude Brisseau)
Année Dernière à Marienbad (L') (Alain Resnais)
Armée des ombres (L') (Jean-Pierre Melville)
Ascenseur pour l'échafaud (Louis Malle)
Aventure c'est l'aventure (Claude Lelouch)

Baie des Anges (La) (Jacques Demy)
Baisers Volés (François Truffaut)
Bande à part (Jean-Luc Godard)
Belle de jour (Luis Bunuel)

Bonne Année (La) (Claude Lelouch)

Carrosse d'or (Le) (Jean Renoir)
Casque d'or (Jacques Becker)
Cercle Rouge (Le) (Jean-Pierre Melville)
Cérémonie (La) (Claude Chabrol)
Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda)
Collectionneuse (La) (Eric Rohmer)
Conte d'automne (Eric Rohmer)

De bruit et de fureur (Jean-Claude Brisseau)
Deuxième Souffle (Le) (Jean-Pierre Melville)
Diaboliques (Les) (Henri-Georges Clouzot)
Domicile Conjugal (François Truffaut)
Doulos (Le) (Jean-Pierre Melville)

Eau Froide (L') (Olivier Assayas)
Enfance Nue (L') (Maurice Pialat)
Enfants du Paradis (Les) (Marcel Carné)

Fantomas (Louis Feuillade)
Feu Follet (Le) (Louis Malle)
Fin du jour (La) (Julien Duvivier)
French Cancan (Jean Renoir)

Grande Illusion (La) (Jean Renoir)

Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
Homme de Rio (L') (Philippe De Broca)
Hôtel des Amériques (André Téchiné)
Humanité (L') (Bruno Dumont)

J'ai pas sommeil (Claire Denis)
Jour se lève (Le) (Marcel Carné)
Judex (Georges Franju)
Jules et Jim (François Truffaut)

Léon Morin Prêtre (Jean-Pierre Melville)
Locataire, Le (Roman Polanski)
Lola (Jacques Demy)
Lola Montès (Max Ophuls)
Loulou (Maurice Pialat)

Madame De… (Max Ophuls)
Magnifique (Le) (Philippe De Broca)
Maine Océan (Jacques Rozier)
Maîtresse (Barbet Schroeder)
Maman et la putain (La) (Jean Eustache)
Mariés de l'an deux (Les) (Jean-Paul Rappeneau)
Mauvais Sang (Léos Carax)
Mépris (Le) (Jean-Luc Godard)
Mon Oncle (Jacques Tati)
Muriel ou le temps d'un retour (Alain Resnais)

Napoléon (Abel Gance)
Noce Blanche (Jean-Claude Brisseau)
Nous ne vieillirons pas ensemble (Maurice Pialat)
Nuit Américaine (La) (François Truffaut)

Panique (Julien Duvivier)
Parapluies de Cherbourg (Les) (Jacques Demy)
Passe ton bac d'abord (Maurice Pialat)
Peau Douce (La) (François Truffaut)
Perles de la couronne, Les (Sacha Guitry)
Pickpocket (Robert Bresson)
Pierrot le fou (Jean-Luc Godard)
Plaisir (Le) (Max Ophuls)
Plein Soleil (René Clément)
Police (Maurice Pialat)

Quai des brumes (Marcel Carné)
Que la bête meure (Claude Chabrol)

Règle du jeu (La) (Jean Renoir)
Remorques (Jean Grémillon)
Roman d'un tricheur, Le (Sacha Guitry)
Ronde (La) (Max Ophuls)
Roue (La) (Abel Gance)

Salaire de la peur (Le) (Henri-Georges Clouzot)
Samouraï (Le) (Jean-Pierre Melville)
Sauvage Innocence (Philippe Garrel)
Savates du Bon Dieu (Les) (Jean-Claude Brisseau)
Série Noire (Alain Corneau)
Shoah (Claude Lanzmann)
Silence de la mer (Le) (Jean-Pierre Melville)
Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat)
Sur mes lèvres (Jacques Audiard)

Trou (Le) (Jacques Becker)

Un cœur en hiver (Claude Sautet)
Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson)
Un Homme et une femme (Claude Lelouch)
Un Homme qui me plaît (Claude Lelouch)
Une Femme est une femme (Jean-Luc Godard)
Une partie de campagne (Jean Renoir)

Vacances de Monsieur Hulot (Les) (Jacques Tati)
Vampires, Les (Louis Feuillade)
Van Gogh (Maurice Pialat)
Vie de Jésus (La) (Bruno Dumont)
Voici le temps des assassins (Julien Duvivier)

Yeux sans visage, Les (Georges Franju)
Yoyo (Pierre Etaix)

[Phnom&Penh]

Pas de place pour les artisans en France.

Si je peux me permettre une remarque (et c'est en toute amitié et pas du tout pour chercher la polémique ), j'ai eu quatre périodes vis à vis du cinéma français.

Une première période "télé des années 70/80" en gros on voyait tout et n'importe quoi, souvent dans de mauvaises conditions. Mais certains films devenaient grands uniquement parce que c'était notre culture.

Une seconde période "cinéma d'auteur". Rejet de tout ce qui n'était pas agréé par la NV mais aussi découverte de la personnalité d'un réalisateur et de ce qu'un caractère fort pouvait apporter à un film. Donc, du bon et du mauvais, vu de façon générale.

Troisième période: le relativisme:
- notre cinéma est ancien (c'est même le plus vieux). Nous avons des réalisateurs immenses comme Renoir, et ils ont été aidés par la révérence qu'on leur vouait. Aux US, Renoir aurait-il fait une aussi belle (même si plus modeste) fin de carrière? Pas sûr.
- nos moyens étaient généralement plus limités. De là vient peut-être la "politique des auteurs" qui faisait rire ou surprenait les vieux réalisateurs américains interviewés par les critiques de la NV: méconnaissance totale du système hollywoodien, intellectualisation de l'oeuvre de certains réalisateurs simples (Walsh, Cukor...)...avec aussi amusement intéressé de certains réalisateurs intellectuels mais discrets (la famille "anciens d'Europe" avec Hitchcock en tête mais aussi de purs américains comme Hawks): on n'a rien compris au système mais on a apprécié leur travail d'une façon qu'ils n'auraient jamais imaginé. Au bout du compte, ça leur fait plaisir et ils se prêtent au jeu.

Quatrième (et récente) période: l'expérience venant, l'oeil s'exercant, la reconnaissance, NV et QF confondues, d'un petit système français, très réel même si beaucoup plus modeste que le système hollywoodien. Un film, en France comme aux USA, reste une oeuvre collective pouvant éventuellement être grandie par un "architecte" qui concentre les talents et mène la danse.

Un exemple mineur: Les vieux de la vieille de Grangier. Dieu sait si j'aurai été le premier à rire de ce film il y a encore seulement dix ans. Dernier visionnage, dans de bonnes conditions et avec une bonne copie il y a un mois: photo superbe de Louis Page, que Gabin exigeait comme directeur photo sur tous les films de sa fin de sa carrière qui n'étaient pas dirigés par un grand (en gros Renoir).
Il suffit de comparer (films photographiés par Louis Page) Le cave se rebiffe / Les vieux de la vieille / Le Président avec Le baron de l'écluse pour voir que Grangier / Verneuil sont des bons et Delannoy....autre chose.

Un exemple majeur: Eric Gautier. Regardez sa filmo et, si vous connaissez les films, vous verrez que ce directeur photo est un auteur à lui tout seul (autre exemple, Pierre Lhomme). Hasard d'un grand talent: oui et non. Gautier est de la famille des élèves de Pierre-William Glein, lui-même repéré comme cadreur sur Monsieur Klein par l'immense Gerry Fisher, lui-même choisi comme chef-op par Losey sur Accident / Le messager / Monsieur Klein, sachant que Gerry Fisher était l'ancien cadreur de Jack Hildyard (très belle carrière hollywoodienne avec Cléopatre, Les 55 jours de Pékin, Le pont de la rivière Kwai, Soudain l'été dernier, et le Henry V de Olivier). Tous ces films ont des points communs en matière d'image. De Hollywood à Paris, l'"industrie du cinéma" fonctionnait de la même manière et savait découvrir et transmettre les talents comme dans une vaste entreprise.

Et je ne parle que de la photo, domaine que j'apprécie bien. Les artisans français (réalisateurs et techniciens) ont faits, à leur dimension, un cinéma qui reposait sur les mêmes bases que le cinéma américain et qui, le temps passant, tient très bien la route pour peu qu'on le regarde, ce qui, au fond, reste en fait la seule grande problématique.