Notez les films : Janvier 2010

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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johell
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MEURTRES A LA SAINT-VALENTIN (My Bloody Valentine) de George Mihalka (1981)

Dans un petit village de mineurs, les habitants préparent une fête pour la Saint-Valentin. Petit détail : c'est la première fois depuis 20 ans qu'une fête est organisée depuis qu'un grave accident décima des mineurs.

Ce petit "classique" du slasher regagne une nouvelle jeunesse grâce à son remake. Ce que l'on croyait impensable il y a quelques années arrive enfin : la possibilité de voir ENFIN la version intégrale de MEURTRES A LA SAINT-VALENTIN. Toutes les plans manquants des séquences gores sont enfin réintégrées au montage original, le film ayant été lourdement censuré durant son exploitation dans les salles de cinéma. Et même si ce n'est qu'une poignée de secondes supplémentaires par meurtres, ces instants redonnent toute sa saveur au film qui peut être dorénavant pleinement apprécié. :D Après le vendredi 13 voici venu le samedi 14 (février), jour sombre durant lequel une nouvelle silhouette icônique du cinéma d'horreur vient décimer son lot de chair fraîche. "Be My Bloody Valentine!". :D

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MEURTRES A LA SAINT-VALENTIN est un bel exemple d'un slasher bien exécuté avec son tueur au look assez impressionnant : masque à gaz et pioche, la respiration lourde... Il a de la gueule, Harry Warden, le mineur fou! Et il met du coeur à l'ouvrage, avec une bonne dose de sadisme! Les séquences de meurtres sont violentes et bien gores et adjoint au décor d'une mine, l'ambiance est sombre et bien glauque. L'ensemble fonctionne assez bien, c'en est presque oppressant car le film garde toujours un ton très sérieux même si il y a quand même de l'humour via ses mineurs qui adorent se bourrer la tronche autour d'une table de billard. Le film développe une petite mythologie assez efficace autour d'une horrible nuit durant laquelle un ancien mineur provoqua la mort de plusieurs personnes. Ceci, suite à une erreur des responsables de la mine qui créérent un incident mortel sur leur lieu de travail alors qu'ils focalisaient davantage leur attention sur une petite fête dansante lors de la Saint-Valentin. Un peu comme les moniteurs responsables de la noyade de Jason Vorhees dans VENDREDI 13, par manque d'inattention. 20 ans plus tard, l'horreur recommence... Les mécaniques horrifiques sont finalement assez similaires. Ceux-ci se révèlent très efficaces et donnent à son film toute sa superbe, à savourer enfin en version "uncut". Joie!


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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Bliss de Drew Barrymore
Très sympathique premier film de Barrymore qui se joue bien des aspects les plus convenus grâce au côté toujours universel du parcours d'une ado qui s'affirme avec un Ellen Page très attachante et fragile (au antipode de l'ado je sais tout mature agaçante de Juno) et la galerie de personnages déjantés et rock'n'roll qui l'accompagne est bien réjouissante comme Zoé Bell, Drew Barrymore et Juliette Lewis (ça fait plaisir de la revoir au ciné !). Les scènes de derby auraient pu être un poil plus palpitante et punchy mais l'aspect rentre dedans et musclé se ressent bien surtout avec le physique frêle de Ellen page plongé dedans. 4/6
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Demi-Lune
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Risky Business (Paul Brickman, 1983)
Une satire jouissive et complètement irrévérencieuse du matérialisme et des moeurs conservatrices des années Reagan dans laquelle le jeune Tom Cruise excelle. Le scénario est très drôle et se permet souvent un ton adulte qui fait de Risky Business bien plus qu'un vulgaire teen-movie. Coup de coeur !
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johell
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DONNIE BRASCO de Mike Newell (1997)

En 1978 à New York, l'agent spécial Joe Pistone est désigné par le FBI pour infiltrer le clan Bonanno, une des familles les plus puissantes de la côte Est. Il contacte un modeste porte-flingue de l'organisation, Lefty Ruggiero, auprès duquel il se fait passer pour un spécialiste en joaillerie du nom de Donnie Brasco. Coupé de son milieu, Donnie va peu a peu s'identifier à ceux qu'il doit detruire...

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Je n'avais plus revu ce film depuis sa sortie au cinéma, il y a plus de dix ans déjà. Une redécouverte totale avec la version "Director's Cut" qui présente un film de 25 minutes plus long que sa version officielle, amenant le long-métrage vers une durée de près de 2 heures et trente minutes! Cette histoire d'infiltration dans une des familles les plus puissantes de la mafia new-yorkaise ressemble à un film de Martin Scorsese avec toute la maestria nécessaire dans sa mise en scène (superbes effets de montages, parfaite maîtrise du rythme) et de superbes prestations de la part de ses comédiens. Le face à face entre Johnny Depp et Al Pacino est bien entendu le fer de lance de DONNIE BRASCO et c'est tout simplement magistral de voir les deux acteurs jouer ensemble. Le film est basé sur une histoire vraie et s'attache à retranscrire dans les détails la mission de l'agent Pistone, à savoir ses rencontres avec des gangsters et ses relations avec eux. C'est donc une longue plongée dans l'univers mafieux (sa mission devait durer 6 mois, elle durera 6 ans!), avec ses codes hiérarchiques et sociaux, ramenant son intrigue à un sorte de duel psychologique qu'à un simple film d'action. De l'action, le film en est très avare, bien qu'il comporte quelques séquences assez brutales d'assassinats dont l'une d'elle est absolument horrifiante, durant laquelle l'agent du FBI se voit en train de scier des cadavres pour les faire disparaître dans la nature... DONNIE BRASCO s'attache aussi à la relation difficile que le personnage de Johnny Depp entretient quasiment à distance avec sa femme interprété par la trop rare Anne Heche, tout simplement magnifique. Mes souvenirs de la "version cinéma" étant très lointain, il est ardu de différencier les deux montages du film, mais la version "Director's Cut" est tout simplement excellente, un parfait équilibrage sans temps mort entre les différents personnages et situations présentées qui est certainement une des meilleures représentations cinématographique du milieu mafieux new-yorkais.
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JANE (Becoming Jane) de Juliasn Jarrold (2007)

Avant de devenir l'écrivain talentueuse et reconnue dans le monde entier, Jane Austen fut une jeune héritière courtisée, dont l'histoire d'amour avec un jeune Irlandais du nom Tom Lefroy eut une grande importance dans sa vie...

Ce long-métrage retrace la jeunesse de la célèbre romancière anglaise Jane Austen. Un regard sur sa vie privée dont celle-ci a eu une influence majeure sur ses plus grandes oeuvres. Jane Austen refusa les mariages arrangés et défia les conventions de la société britannique. Le film repose entièrement sur les épaules de la jeune Anne Hathaway qui est vraiment très bien dans son rôle et James McAvoy est le fringant amoureux qui scellera le destin de l'écrivain en devenir, ne pouvant finalement pas l'épouser dans une société beaucoup trop engoncée dans ses principes rétrogrades. On est donc bien loin d'une biographie filmée typique et c'est très intéressant de découvrir progressivement comment le personnage de Jane Austen va devenir une célébrité dans son domaine d'écriture à travers l'histoire de cet amour qui n'aboutira pas. JANE est un joli petit film, avec une reconstitution d'époque très agréable mais l'ensemble manque néanmoins d'émotions et n'a pas la beauté ni le lyrisme qui se dégagent des grandes oeuvres de James Ivory, par exemple. On peine beaucoup à se laisser emporter par l'histoire qui n'a pas suffisamment de souffle romanesque pour réellement émouvoir. On est plus proche d'une oeuvre pour la télévision qu'une belle fresque de cinéma. Mais cela vaut toutefois le coup d'oeil pour la performance de son interprète principale.
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Journée frères Coen

The Barber
Structure, esthétique et cadre classique du film noir reprise pour un résultat étonnant où à l'image de son héros peu bavard l'ensemble est amené à un fascinant degré d'épure. Narrateur à la voix de stentor, Billy Bob Thornton commet une fatale erreur avant d'être finalement spectateur résigné des évènements sur lesquels il n'aura aucune prise. Un personnage apathique du début à la fin dont la seule action précipitera la chute. Un atmosphère envoutante, un noir et blanc somptueux (curieux de tenter la version couleur figurant sur le dvd) et superbe musique de Carter Burwell. 5/6


Intolérable Cruauté
Néo screwball comedy génial de bout en bout, où les frères Coen adaptent tout les codes du genre au cynisme moderne. Tout est plus outré, odieux et vulgaire à commencer par les personnages principaux entre la coureuse de dot carnassière Catherine Zeta Jones wub.gif et l'avocat autosatisfait et imbu de lui même George Clooney. Après foules de péripéties et de savant calcul les deux finissent ensemble, mais ironie sort dans un bureau d'avocat et pas durant une cérémonie de mariage, excellent. 5/6
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Empire of the Sun || Steven Spielberg
Je l'ai revu pour faire découvrir... la science du rythme a Spielberg fonctionne bien car le film passe comme une lettre à la poste, mais je trouve toujours l'ensemble un peu lisse. On sent bien que l'histoire de ce gamin est terrible, mais c'est constamment compensé par un aspect gentil, drôle, mignon qui empêche le drame de bien se développer. Reste quelques scènes assez étonnantes, dont celle de la mort du jeune japonais qui voulait offrir un mangue à Jim et qui se fait flinguer sur place. On découvre alors à quel point le gamin a sombré dans la folie suite à ces années passées dans ce camp de prisonniers. Au final c'est joli, mais ça manque d'un peu de cruauté pour nous faire ressentir toute l'horreur de cette période. Bale, en revanche, est incroyable et porte véritablement le film sur ses frêles épaules.

Red Heat || Walter Hill
Le prototype même du buddy-movie. Deux flics antagonistes, un trafiquant de drogue et basta. Mais ce qui m'a étonné en le revoyant, ça a été de constaté à quel point le film était violent. En cela c'est du pur Walter Hill qui ne fait pas dans la dentelle. Le scénar est d'ailleurs un poil plus malin que la moyenne et se paie quelques rebondissements bien foutus. Et le morceau de bravoure final avec sa poursuite en bus reste mémorable. En revanche l'accent russe de Schwarzenegger est une catastrophe absolue. :lol:
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Colqhoun a écrit :Empire of the Sun || Steven Spielberg
Je l'ai revu pour faire découvrir... la science du rythme a Spielberg fonctionne bien car le film passe comme une lettre à la poste, mais je trouve toujours l'ensemble un peu lisse. On sent bien que l'histoire de ce gamin est terrible, mais c'est constamment compensé par un aspect gentil, drôle, mignon qui empêche le drame de bien se développer. Reste quelques scènes assez étonnantes, dont celle de la mort du jeune japonais qui voulait offrir un mangue à Jim et qui se fait flinguer sur place. On découvre alors à quel point le gamin a sombré dans la folie suite à ces années passées dans ce camp de prisonniers. Au final c'est joli, mais ça manque d'un peu de cruauté pour nous faire ressentir toute l'horreur de cette période. Bale, en revanche, est incroyable et porte véritablement le film sur ses frêles épaules.
Je crois que l'aspect lisse que tu pointes (et qui est en effet présent) découle de la volonté de Spielberg de montrer la guerre au travers des yeux d'un enfant, qui ne comprend par conséquent pas toujours à quel point ce qu'il vit est dramatique : la scène qui illustre le mieux ce parti-pris est celle de l'explosion atomique, horreur absolue mais qui chez le jeune Christian Bale (époustouflant pour son âge, Spielberg est décidément un magicien avec les enfants !) devient un instant de grâce où il se figure que c'est l'âme de la femme morte dans ses bras qui monte au ciel. Dans Empire du Soleil, la guerre devient onirique parce que l'imaginaire innocent du gosse voit les choses ainsi : les pilotes de chasse japonais le saluent sous un ciel d'étincelles, et il virevolte dans les nuages avec un vieux chasseur cloué au sol... Le véritable chemin de croix que vit ce gosse tout le long du film m'émeut profondément ; si le film paraît "lisse", il suffit de voir, dans l'ultime scène, cet enfant complètement inerte, passif, le visage émascié, crasseux, peut-être bien brisé moralement à tout jamais, pour se rendre compte, rétrospectivement, de l'immense dureté d'Empire du Soleil.
Personnellement, je vois dans ce film l'une des oeuvres les plus puissantes de Spielberg, l'une des plus bouleversantes aussi. Il n'est peut-être pas exempt de minimes défauts (notamment quelques baisses de rythme au milieu du film), mais son oubli relatif dans sa monumentale filmographie est incompréhensible tant le film regorge de moments troublants et audacieux (comme cette scène où le gosse regarde le couple tenter de faire l'amour) qui bien avant La Liste de Schindler, témoignent de l'aptitude du cinéaste à se confronter avec grand succès à l'Histoire. Question mise en scène, c'est une nouvelle fois à s'en décrocher la mâchoire. Et que dire du score de John Williams, sinon qu'il signe là une de ses plus belles oeuvres, tout simplement.
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X-TRO de Harry Bromley Davenport (1983)

Menant jusque là une vie de famille paisible, Sam Philips est happé par une force extra-terrestre sous les yeux de son fils et disparaît pendant trois longues années. Sa femme Rachel a refait sa vie avec un autre homme, mais le souvenir de son ancien mari pèse encore sur elle. Mais que s’est-il réellement passé? Non loin de la ville, un extra-terrestre attaque un couple puis engrosse une jeune femme à son domicile : elle donne naissance à Sam, qui semble bien déterminé à retrouver sa petite famille.

"Certains extra-terrestres ne sont pas nos amis". Plus proche d'un film film d'horreur glauque que du film de science-fiction classique, cet X-TRO est l'anti-thèse de E.T. où un extra-terrestre belliqueux remplace la gentille créature d'un autre monde venant faire ami-ami avec un enfant. La maigreur du budget donne à cette histoire des allures de bis italien, avec ses effets spéciaux rudimentaires et ses idées scénaristiques complétement barrées qui développent rapidement un climat malsain durant tout le film. Notamment celles concernant un jeune enfant rapidement "vampirisé" par son propre père et qui va développer des pouvoirs particuliers. A cet instant, de nombreux éléments étranges et surréalistes interviennent : Le gamin voit un clown nain grimaçant qui l'aide à assassiner le concierge à l'aide d'un yo-yo lumineux pourvu de lames tranchantes... Il y a aussi cette séquence hallucinante où une sorte de poupée "Big Jim" grandeur nature investit l'appartement d'une vieille et méchante voisine qui goûtera à la baïonnette du soldat en plastique! Et ce ne sera pas le dernier jouet de l'enfant qui se mettra en fonction pour tuer.

X-TRO ménage donc plutôt bien son malaise ambiant et offre un très joli rôle à la future James Bond Girl Myriam D'Abo. Celui d'une jeune fille au pair qui jure en français et où l'actrice se dénude même par deux fois à l'écran, ne cachant pas grand chose de son anatomie, pour notre plus grand plaisir! Elle aussi subira un sort pas très ragoûtant, servant carrément de couveuse pour des oeufs extra-terrestres! Le film est donc un bel étalage de séquences chocs très étranges, parfois assez proche de l'univers du cinéaste David Cronenberg. Même si le film accuse quand même le poids de ses années, X-TRO conserve toute son aura encore aujourd'hui et ce révèle une petite bande horrifique des plus efficaces.
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cinephage
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Message par cinephage »

Voila qui me fait penser que L'empire du Soleil est un film que j'ai toujours voulu revoir (dès mon premier visionnage, je m'étais dit que c'était très riche et que je n'avais pas tout capté, comme quoi il fallait retourner le revoir). Il donc va falloir que je m'en occupe...

Sinon, j'ai vu pour ma part le curieux Trope de Elite, de Jose Padilha (2007). Film de gangs dans les favelas, on pense bien sur à une sorte de Cité de Dieu vue du point de vue des flics. La qualité de la mise en scène est cela dit un peu inférieure à celle de Meirelles (dont les films ultérieurs confirment à mon sens le savoir-faire), même si la photographie, aux couleurs chaudes, est très belle.
Le récit dresse l'état des lieux consternant d'une situation complexe, dans lequel la corruption endémique rend vaine toute action policière. Et décrit, plutôt qu'il n'analyse, de façon prenante, comment l'émergence d'une force de frappe ultra-violente apparait comme la réponse logique, et cautionnée par l'Etat, alimentant une terrifiante spirale.
Sans solution réelle (le point de vue adopté est celui d'un des policiers, terrifiant au point qu'on sympathise plus avec les traficants), le film a le mérite d'exposer la situation avec une grande éloquence.

Un film que je vais probablement encore murir un peu, tellement, pendant le visionnage, on est pris par le récit plutôt que par la reflexion qu'il inspire. En tout cas, je comprend qu'on aie pu lui attribuer l'ours d'or à Berlin, c'est une oeuvre plus ambitieuse qu'il n'y parait au premier regard.
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Demi-Lune
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Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Demi-Lune »

cinephage a écrit :Voila qui me fait penser que L'empire du Soleil est un film que j'ai toujours voulu revoir (dès mon premier visionnage, je m'étais dit que c'était très riche et que je n'avais pas tout capté, comme quoi il fallait retourner le revoir). Il donc va falloir que je m'en occupe...
+1
C'est un des Spielberg que j'ai le moins vu et pourtant, c'est l'un des plus riches, l'un de ceux qui se prête le mieux à l'analyse, au décorticage.
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Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par hellrick »

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DOGHOUSE

Pour consoler un de leur copain récemment largué une bande de potes part dans un trou perdu dont la seule particularité est de compter 4 fois plus de femmes que d'hommes. Mais une arme de l'armée a transformé toutes les gonzesses en zombies...

Comédie gore anglaise de Jake West (Razor Blade Smile, Evil Aliens) marchant très fort sur les traces de Shaun of the Dead mais avec suffisamment de bonnes idées, de rythme, de barbaque et de gags pour que l'on passe un bon moment
:wink:
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Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Message par Eusebio Cafarelli »

Demi-Lune a écrit :Risky Business (Paul Brickman, 1983)
Une satire jouissive et complètement irrévérencieuse du matérialisme et des moeurs conservatrices des années Reagan dans laquelle le jeune Tom Cruise excelle. Le scénario est très drôle et se permet souvent un ton adulte qui fait de Risky Business bien plus qu'un vulgaire teen-movie. Coup de coeur !
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Est-ce vraiment une satire du matérialisme ?
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Demi-Lune
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Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Demi-Lune »

Eusebio Cafarelli a écrit :
Demi-Lune a écrit :Risky Business (Paul Brickman, 1983)
Une satire jouissive et complètement irrévérencieuse du matérialisme et des moeurs conservatrices des années Reagan dans laquelle le jeune Tom Cruise excelle. Le scénario est très drôle et se permet souvent un ton adulte qui fait de Risky Business bien plus qu'un vulgaire teen-movie. Coup de coeur !
5/6
Est-ce vraiment une satire du matérialisme ?
Je ne crois pas que le film doive être pris au premier degré. Un ado faire son fonds de commerce avec des call-girls dans la maison bourgeoise de ses parents et adorer ça, c'est suffisamment extrême pour ne pas laisser de doute, je pense, sur les intentions ironiques du réalisateur.
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Colqhoun
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Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Colqhoun »

The Hudsucker Proxy || Coen Bros.
Le film est autant beau que son script est creux. Si l'histoire est jolie et que les personnages sont attachants, les Coen nous livrent ici un film qui n'a, en définitive, pas grand chose à raconter. Reste beaucoup de beaux moments, une Jennifer Jason Leigh complètement allumée et un boulot de production design absolument fabuleux. Ah oui, et la musique de Burwell est grandiose.
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