Notez les films : Janvier 2010
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Notez les films : Janvier 2010
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Re: Notez les films : Janvier 2010
GROTESQUE
Le film le plus 100% torture porn imaginable . Un couple kidnappé par un maniaque va être violé, torturé et tué. Durée: 75 minutes. Rien d'autre. Encore plus extrême que GUINEA PIG 2...Personnellement ça m'a ennuyé et je trouve l'intérêt d'un tel film proche du zéro mais je suppose que certains pourraient y trouver leur bonheur...
Difficile de noter un tel film...si on se dit qu'il donne exactement ce qu'on est venu chercher il remplit parfaitement son contrat...(pour moi subjectivement c'est quand même du 1/6 )
Le film le plus 100% torture porn imaginable . Un couple kidnappé par un maniaque va être violé, torturé et tué. Durée: 75 minutes. Rien d'autre. Encore plus extrême que GUINEA PIG 2...Personnellement ça m'a ennuyé et je trouve l'intérêt d'un tel film proche du zéro mais je suppose que certains pourraient y trouver leur bonheur...
Difficile de noter un tel film...si on se dit qu'il donne exactement ce qu'on est venu chercher il remplit parfaitement son contrat...(pour moi subjectivement c'est quand même du 1/6 )
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Re: Notez les films : Janvier 2010
Le Fugitif (Andrew Davis, 1993)
Un peu déçu par la révision de ce film que j'ai dû voir au moins 120 fois quand j'étais môme, et que du haut de ma culture cinématographique proche du néant, je tenais pour un monument. Si le film reste très dynamique et agréable à suivre, si les rebondissements s'enchaînent avec entrain et malice, et si Harrison Ford impose facilement son charisme, certaines choses me semblent désormais un peu caricaturales (notamment le jeu de Tommy Lee Jones - pourtant salué par un Oscar - et de son équipe de Marshalls, qui est sympathique mais pas toujours très convaincant). Quelques effets de mise en scène paraissent également un peu datés, maintenant (les ralentis du flash-back du meurtre). Et le look de Ford au début est vraiment horrible Bref, un divertissement de qualité, réalisé avec savoir-faire (toutes les séquences d'action sont, contrairement à aujourd'hui, tout à fait lisibles), mais dont l'impact s'est quelque peu amoindri.
4/6
Un peu déçu par la révision de ce film que j'ai dû voir au moins 120 fois quand j'étais môme, et que du haut de ma culture cinématographique proche du néant, je tenais pour un monument. Si le film reste très dynamique et agréable à suivre, si les rebondissements s'enchaînent avec entrain et malice, et si Harrison Ford impose facilement son charisme, certaines choses me semblent désormais un peu caricaturales (notamment le jeu de Tommy Lee Jones - pourtant salué par un Oscar - et de son équipe de Marshalls, qui est sympathique mais pas toujours très convaincant). Quelques effets de mise en scène paraissent également un peu datés, maintenant (les ralentis du flash-back du meurtre). Et le look de Ford au début est vraiment horrible Bref, un divertissement de qualité, réalisé avec savoir-faire (toutes les séquences d'action sont, contrairement à aujourd'hui, tout à fait lisibles), mais dont l'impact s'est quelque peu amoindri.
4/6
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Re: Notez les films : Janvier 2010
LES 3 ROYAUMES (Chi Bi) de John Woo (2008)
Basé sur des événements historiques survenus en Chine il y a 1 700 ans durant la période des "Trois Royaumes", le film se penche sur la bataille que se livrèrent les royaumes de Wu et de Shu contre le puissant ennemi Wei : inférieurs en nombre, ils parvinrent toutefois à arrêter l'invasion Wei venue du nord en brûlant ses bateaux, ce qui donna à cet affrontement le nom de "Batailles des Falaises Rouges".
N'ayant eu, pour l'instant, que la possibilité de voir la version "internationale" du film réduite à presque 2 heures et demie au lieu des plus de 4 heures de long-métrage à la base, LES 3 ROYAUMES reste tout de même un spectacle épique assez exceptionnel. Grandiose dans ses proportions, il propose un très large éventail de séquences de batailles extraordinaires, porté par la vision de John Woo qui en offre une mise en scène époustouflante, au coeur de l'action, avec de grands moments de beauté et d'émotions. Il faut aussi signaler la très belle distribution de comédiens, Tony Leung Chiu-Wai en tête, offre de magnifiques prestations. La version disponible en DVD se concentre donc plus sur l'action que les enjeux de l'histoire, plutôt sommairement mis en place mais réserve tout de même son lot de sèquences plus calmes, avec toute la poésie que l'on peut trouver dans les oeuvres de John Woo, sans exagérer de ralentis et de colombes blanches. Cela dit, l'énorme séquence où la caméra suit la colombe à sa hauteur, traversant les lignes enemies pour rejoindre la forteresse du "méchant" est un sacré morceau de bravoure emballé dans un Cinémascope tout simplement exquis. Il me tarde de voir la version longue!
N'ayant eu, pour l'instant, que la possibilité de voir la version "internationale" du film réduite à presque 2 heures et demie au lieu des plus de 4 heures de long-métrage à la base, LES 3 ROYAUMES reste tout de même un spectacle épique assez exceptionnel. Grandiose dans ses proportions, il propose un très large éventail de séquences de batailles extraordinaires, porté par la vision de John Woo qui en offre une mise en scène époustouflante, au coeur de l'action, avec de grands moments de beauté et d'émotions. Il faut aussi signaler la très belle distribution de comédiens, Tony Leung Chiu-Wai en tête, offre de magnifiques prestations. La version disponible en DVD se concentre donc plus sur l'action que les enjeux de l'histoire, plutôt sommairement mis en place mais réserve tout de même son lot de sèquences plus calmes, avec toute la poésie que l'on peut trouver dans les oeuvres de John Woo, sans exagérer de ralentis et de colombes blanches. Cela dit, l'énorme séquence où la caméra suit la colombe à sa hauteur, traversant les lignes enemies pour rejoindre la forteresse du "méchant" est un sacré morceau de bravoure emballé dans un Cinémascope tout simplement exquis. Il me tarde de voir la version longue!
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Re: Notez les films : Janvier 2010
J'avais beaucoup aimé lors de sa sortie en salles il y a plus de 15 ans déjà!Demi-Lune a écrit :Le Fugitif (Andrew Davis, 1993)
Depuis, plus revu. Mais j'en garde d'assez bon souvenirs avec d'excellents moments. Je me rappelle particulièrement de la scène de l'accident du train avec Harrison Ford, les chevilles enchaînées, qui essaie tant bien que mal de sortir de la trajectoire du train qui fonce sur lui. Et puis forcément la chute d'eau. Il est trop fort, Harrison! La musique de James Newton Howard est fabuleuse, l'une des meilleures que ce compositeur a produite jusqu'à aujourd'hui!
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Re: Notez les films : Janvier 2010
En fait, pendant cette fameuse scène (qui demeure très impressionnante), je n'ai cessé de penser à la parodie que Leslie Nielsen en fait dans Le Détonateur. Evidemment, difficile de se concentrer dans ces conditions (et cela a été comme ça pour un paquet de scènes... ).johell a écrit :J'avais beaucoup aimé lors de sa sortie en salles il y a plus de 15 ans déjà!Demi-Lune a écrit :Le Fugitif (Andrew Davis, 1993)
Depuis, plus revu. Mais j'en garde d'assez bon souvenirs avec d'excellents moments. Je me rappelle particulièrement de la scène de l'accident du train avec Harrison Ford, les chevilles enchaînées, qui essaie tant bien que mal de sortir de la trajectoire du train qui fonce sur lui. Et puis forcément la chute d'eau. Il est trop fort, Harrison! La musique de James Newton Howard est fabuleuse, l'une des meilleures que ce compositeur a produite jusqu'à aujourd'hui!
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Re: Notez les films : Janvier 2010
Je me souviens de cette parodie. Ca doit d'ailleurs être le seul bon moment de ce DETONATEUR.
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Re: Notez les films : Janvier 2010
Non, non, il y en a plein d'autres...johell a écrit :Je me souviens de cette parodie. Ca doit d'ailleurs être le seul bon moment de ce DETONATEUR.
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Re: Notez les films : Janvier 2010
The weather man (Gore Verbinski, 2005)
Ce film m'a vraiment laissé dubitatif ; d'un côté, Nicolas Cage a rarement été aussi bien (il faut croire que plus il a les cheveux courts, plus ça lui réussit), en tant que présentateur de météo assez dépressif, où gravitent des personnages plus ou moins embêtants pour lui (comme le génial Michael Caine), mais son omniprésence empêche quelque peu le film de respirer. La partie consacrée à son fils et au personnage de Gil Bellows est assez maladroite et vite expédiée, mais on repart toujours sur la névrose du personnage, qui finit au bout du compte au point de départ, tout ça pour ça ?
Il y a certes d'évidentes qualités artistiques, techniques, mais ça reste un peu trop centré pour convaincre totalement.
Ce film m'a vraiment laissé dubitatif ; d'un côté, Nicolas Cage a rarement été aussi bien (il faut croire que plus il a les cheveux courts, plus ça lui réussit), en tant que présentateur de météo assez dépressif, où gravitent des personnages plus ou moins embêtants pour lui (comme le génial Michael Caine), mais son omniprésence empêche quelque peu le film de respirer. La partie consacrée à son fils et au personnage de Gil Bellows est assez maladroite et vite expédiée, mais on repart toujours sur la névrose du personnage, qui finit au bout du compte au point de départ, tout ça pour ça ?
Il y a certes d'évidentes qualités artistiques, techniques, mais ça reste un peu trop centré pour convaincre totalement.
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Re: Notez les films : Janvier 2010
BARAKA de Ron Fricke
Sur un autre forum, on me l’avait présenté comme un film qui ne raconte rien mais qui dit beaucoup de chose. Cette recommendation ajoutée au concept intriguant (une série d’images saisies sur plus d’une vingtaine de pays) était assez encourageant. J’ai pourtant eu des doutes pendant la première moitié pour savoir si j’allais réussir à tenir jusqu’au bout. L’expérience pendant ces 40 premières minutes m’est apparu trop radical, trop space pour que j’arrive à y accrocher. J’ai en effet eu bien du mal pour savoir ce que cet amas d’images (magnifiques) sur la nature, la spiritualité et la civilisation voulait dire. Puis, viens cette séquence stupéfiante où on voit en accéléré des villes vivre dans leurs gestes quotidiens avec une mise en parallèle effrayante sur l’industrie de la volaille. C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment accroché au film même si on pourra toujours reprocher à ces 25 minutes une démonstration facile. Cela dit elle permet de remettre en perspective ce qui précédait, ces visions cauchemardesque s’avérant finalement comme le contrepoids d’une première partie tendant vers une certaine idée du rêve originel. La dernière partie du film a beau essayé de revenir vers ces images initiales, il s’en dégage alors un certain malaise face à cette humanité qui au lieu de s’élever semble tourner en rond ou dans l’impasse. A revoir et si possible avec un peu de compagnie pour favoriser la discussion.
Sur un autre forum, on me l’avait présenté comme un film qui ne raconte rien mais qui dit beaucoup de chose. Cette recommendation ajoutée au concept intriguant (une série d’images saisies sur plus d’une vingtaine de pays) était assez encourageant. J’ai pourtant eu des doutes pendant la première moitié pour savoir si j’allais réussir à tenir jusqu’au bout. L’expérience pendant ces 40 premières minutes m’est apparu trop radical, trop space pour que j’arrive à y accrocher. J’ai en effet eu bien du mal pour savoir ce que cet amas d’images (magnifiques) sur la nature, la spiritualité et la civilisation voulait dire. Puis, viens cette séquence stupéfiante où on voit en accéléré des villes vivre dans leurs gestes quotidiens avec une mise en parallèle effrayante sur l’industrie de la volaille. C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment accroché au film même si on pourra toujours reprocher à ces 25 minutes une démonstration facile. Cela dit elle permet de remettre en perspective ce qui précédait, ces visions cauchemardesque s’avérant finalement comme le contrepoids d’une première partie tendant vers une certaine idée du rêve originel. La dernière partie du film a beau essayé de revenir vers ces images initiales, il s’en dégage alors un certain malaise face à cette humanité qui au lieu de s’élever semble tourner en rond ou dans l’impasse. A revoir et si possible avec un peu de compagnie pour favoriser la discussion.
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NIGHTS IN RODANTHE de George C. Wolfe (2008)
Un docteur part se réconciler avec son fils. Sur la route en direction de la Caroline du Nord, il noue une relation avec une femme malheureuse dans sa vie conjuguale...
Diane Lane et Richard Gere réunit à nouveau à l'écran après INFIDELE d'Adrian Lyne. Toujours pour un mélodrame mais cette fois-ci avec plus de romantisme à la base. L'alchimie entre les deux comédiens fonctionnent très bien et c'est toujours un vrai plaisir de voir la sublime Diane Lane dans un film. Cette histoire sentimentale où l'on finira par verser quelques larmes est très classique et sans surprises dans son déroulement. Pourtant, on s'attache facilement aux personnages, spécialement à celui de Diane Lane qui interprète une mère dévouée qui essaie de reprendre le fil de sa vie après que son mari, qui l'avait quittée pour une autre, souhaite maintenant revenir vivre avec elle. Mais c'est sans compter sur l'arrivée du beau Richard Gere, dans le rôle du séduisant médecin au passé trouble qui viendra bouleverser sa vie...
NIGHTS IN RODANTHE installe son intrigue amoureuse dans un décor romanesque à souhait : aux abords de la mer, dans une vieille bâtisse aux volets bleues qui a été transformée en hôtel. Le film se focalise sur la rencontre de ses deux personnages un peu malmenés par la vie et le torrent de leur passion s'affirmera lors d'une impressionnante séquence d'ouragan qui fait rage non loin de leur lieu de résidence.
Romance "cinquantenaire", c'est un joli film plein d'espoir à la photographie soignée où Diane Lane et Richard Gere joue les amants passionnés rattrapé par un destin cruel qui s'abat sur eux. Dans les seconds rôles, on retrouve quelques visages connus comme Scott Glenn (qui a pris un sacré coup de vieux!) et le jeune James Franco dans le rôle du fils du médecin.
Si le film n'évite pas les clichés habituels de ce genre de production, notamment le personnage hanté par une erreur fatal dans son travail ou encore l'enfant rebelle d'une divorcée, NIGHTS IN RODANTHE est un joli petit film qui se suit agréablement et négocie correctement ses enjeux émotionnels qui parviennent à nous toucher sans pour autant virer dans le pathos complet. La réussite incombe forcément à son duo de comédiens en parfaite adéquation qui offre de bons moments de romance. La toute fin du film s'offre même une grosse envolée lyrique un peu grossière mais qui peut faire son effet, spécialement si vous êtes amateur(e)s de chevaux. Dans le genre mélodrame romantique, celui-ci est un spectacle tout à fait regardable!
Diane Lane et Richard Gere réunit à nouveau à l'écran après INFIDELE d'Adrian Lyne. Toujours pour un mélodrame mais cette fois-ci avec plus de romantisme à la base. L'alchimie entre les deux comédiens fonctionnent très bien et c'est toujours un vrai plaisir de voir la sublime Diane Lane dans un film. Cette histoire sentimentale où l'on finira par verser quelques larmes est très classique et sans surprises dans son déroulement. Pourtant, on s'attache facilement aux personnages, spécialement à celui de Diane Lane qui interprète une mère dévouée qui essaie de reprendre le fil de sa vie après que son mari, qui l'avait quittée pour une autre, souhaite maintenant revenir vivre avec elle. Mais c'est sans compter sur l'arrivée du beau Richard Gere, dans le rôle du séduisant médecin au passé trouble qui viendra bouleverser sa vie...
NIGHTS IN RODANTHE installe son intrigue amoureuse dans un décor romanesque à souhait : aux abords de la mer, dans une vieille bâtisse aux volets bleues qui a été transformée en hôtel. Le film se focalise sur la rencontre de ses deux personnages un peu malmenés par la vie et le torrent de leur passion s'affirmera lors d'une impressionnante séquence d'ouragan qui fait rage non loin de leur lieu de résidence.
Romance "cinquantenaire", c'est un joli film plein d'espoir à la photographie soignée où Diane Lane et Richard Gere joue les amants passionnés rattrapé par un destin cruel qui s'abat sur eux. Dans les seconds rôles, on retrouve quelques visages connus comme Scott Glenn (qui a pris un sacré coup de vieux!) et le jeune James Franco dans le rôle du fils du médecin.
Si le film n'évite pas les clichés habituels de ce genre de production, notamment le personnage hanté par une erreur fatal dans son travail ou encore l'enfant rebelle d'une divorcée, NIGHTS IN RODANTHE est un joli petit film qui se suit agréablement et négocie correctement ses enjeux émotionnels qui parviennent à nous toucher sans pour autant virer dans le pathos complet. La réussite incombe forcément à son duo de comédiens en parfaite adéquation qui offre de bons moments de romance. La toute fin du film s'offre même une grosse envolée lyrique un peu grossière mais qui peut faire son effet, spécialement si vous êtes amateur(e)s de chevaux. Dans le genre mélodrame romantique, celui-ci est un spectacle tout à fait regardable!
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Re: Notez les films : Janvier 2010
Rec 2
Vu un peu à la dernière minute, je cherchais un film pas très long, et passablement déçu par le premier opus. Ici, c'est un peu mieux, y'a pas mal de bonnes idées,
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Re: Notez les films : Janvier 2010
NEW YORK 2H00 DU MATIN (Fear City) de Abel Ferrara (1984)
Des strip-teaseuses de Manhattan sont assassinées par un tueur en série. Un policier et un détective arpentent les clubs à la recherche de ce meurtrier.
New York et les allées glauques de la 42ème rue, avec son lot de junkies et de prostituées. Abel Ferrara crée une atmosphère pesante où la violence tapie dans les recoins sombres de Time Square côtoie les néons des night-clubs new-yorkais. Tom Berenger interprète un boxer reconverti dans le business du strip-tease. Melanie Griffith est l'attraction n°1, une sensuelle effeuilleuse qui se donne à fond et dévoile son anatomie devant un parterre de vieux cochons gueulards. On y trouve aussi Maria Conchita Alonso et la Rae Down Chong parmi les belles de la nuit. Le climat est sordide, l'histoire d'amour entre le personnage de Griffith et celui de Berenger est déjà consommé et dégage une lègère nostalgie qui flotte dans l'air. Mais le gros psychopathe qui rôde le soir et agresse les filles sèment la terreur dans les rues de la ville. Personne n'est à l'abri. L'enquête piétine, même si elle est mené par Billy Dee Williams. Le boxer va devoir se mettre à la place du tueur pour le retrouver et lui faire la peau.
Ferrara excelle au milieu de la nuit. Son film est sombre et prenant, bourré de femmes nues qui se déhanchent sur une bande son pure années 80 et saupoudre l'ensemble de meurtres sanguinolents. L'idée génial de NEW YORK 2H00 DU MATIN est d'avoir transformé l'habituel tueur en série en un jeune cinglé ultra-baraqué et adepte des arts martiaux. Avec l'esprit des meilleures séries B, on le voit s'attaquer à ses victimes avec un nunchaku ou un sabre de samouraï. Il développe aussi un penchant pour pour le sadisme pur qui rappelle le Joe Spinell du MANIAC de William Lustig. Crasseux sans être gore, suffisamment malsain pour être tout de même bien perturbant, NEW YORK 2H00 DU MATIN est un excellent polar bien âpre où la tronche bien carré de Tom Berenger et la très sexy silhouette de Melanie Griffith font des merveilles.
New York et les allées glauques de la 42ème rue, avec son lot de junkies et de prostituées. Abel Ferrara crée une atmosphère pesante où la violence tapie dans les recoins sombres de Time Square côtoie les néons des night-clubs new-yorkais. Tom Berenger interprète un boxer reconverti dans le business du strip-tease. Melanie Griffith est l'attraction n°1, une sensuelle effeuilleuse qui se donne à fond et dévoile son anatomie devant un parterre de vieux cochons gueulards. On y trouve aussi Maria Conchita Alonso et la Rae Down Chong parmi les belles de la nuit. Le climat est sordide, l'histoire d'amour entre le personnage de Griffith et celui de Berenger est déjà consommé et dégage une lègère nostalgie qui flotte dans l'air. Mais le gros psychopathe qui rôde le soir et agresse les filles sèment la terreur dans les rues de la ville. Personne n'est à l'abri. L'enquête piétine, même si elle est mené par Billy Dee Williams. Le boxer va devoir se mettre à la place du tueur pour le retrouver et lui faire la peau.
Ferrara excelle au milieu de la nuit. Son film est sombre et prenant, bourré de femmes nues qui se déhanchent sur une bande son pure années 80 et saupoudre l'ensemble de meurtres sanguinolents. L'idée génial de NEW YORK 2H00 DU MATIN est d'avoir transformé l'habituel tueur en série en un jeune cinglé ultra-baraqué et adepte des arts martiaux. Avec l'esprit des meilleures séries B, on le voit s'attaquer à ses victimes avec un nunchaku ou un sabre de samouraï. Il développe aussi un penchant pour pour le sadisme pur qui rappelle le Joe Spinell du MANIAC de William Lustig. Crasseux sans être gore, suffisamment malsain pour être tout de même bien perturbant, NEW YORK 2H00 DU MATIN est un excellent polar bien âpre où la tronche bien carré de Tom Berenger et la très sexy silhouette de Melanie Griffith font des merveilles.
Un baiser à pleine bouche entre Melanie Griffith et Rae Down Chong, uniquement dans les scènes coupées!
Un excellent poster italien, avec une pose très sexy de Melanie Griffith:
Et l'affiche française, aussi très réussie :
Dernière modification par johell le 2 janv. 10, 20:39, modifié 1 fois.
- Demi-Lune
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Re: Notez les films : Janvier 2010
Si je ne raffole pas de Ferrara, celui-là me botte pas mal.