C'est plus une question de texte, il y a une vraie cohérence entre les deux films : ils sont très mal écrits et les relations entre des personnages qui ont envie de parler d'eux-mêmes sont inintéressantes.Alexandre Angel a écrit :Je ne suis pas spécialement fou d'Assayas mais non, pas du tout d'accord avec vous sur cet extrait.
Ça m'a l'air pas mal joué du tout, ni sans pertinence (mais c'est du vu de nez, je reconnais)..
Je vois pas le rapport avec googler.
Je ne sais plus où je pourrais le trouver, mais dans un de ses rares interviews, Gérard Brach avait décrit la différence entre ce qui est pour lui un bon et un mauvais scénario à partir d'une impro.
1er cas, un premier type demande l'heure, un autre la lui donne. Le premier dit qu'il ferait bien de se dépêcher sinon il va rater son train, le second répond : "C'est bon, tu as encore le temps" Etc.
Scène naze, mais... 2ème cas, si tu la reprends et y ajoutes du négatif : un type demande l'heure, l'autre répond "J'ai pas de montre." Le premier s'affole et dit qu'il va peut-être rater son train, le second rétorque : "Qu'est-ce que j'en ai à foutre." La situation commence à devenir intéressante.
Assayas est dans le premier cas : ses personnages répondent bêtement l'un à l'autre, ce qui créé zéro situation dans les intrigues et zéro intérêt (finalement D'après une histoire vraie, comme Personnal shopper, ne mènent absolument nulle part). Comment Polanski a-t-il pu passer de Brach à Assayas sans y voir de différence ?