gnome a écrit :Pour ce qui est de l'intro, certains avaient trouvé que c'était une des plus belles intro de l'histoire du cinéma, pour ma part le plan cul est de trop.
Pour ma part, la machine à laver et la lente chute de l'enfant sont d'une vulgarité sans nom.
Et, honnêtement, je trouve l'esthétique de cette intro assez moche et sans aucune grâce, mais là, "les goûts et les couleurs", etc.
gnome a écrit :Pour ce qui est de l'intro, certains avaient trouvé que c'était une des plus belles intro de l'histoire du cinéma, pour ma part le plan cul est de trop.
Pour ma part, la machine à laver et la lente chute de l'enfant sont d'une vulgarité sans nom.
Et, honnêtement, je trouve l'esthétique de cette intro assez moche et sans aucune grâce, mais là, "les goûts et les couleurs", etc.
Pour moi, il mélange l'horreur et le plaisir, deux éléments qui se chevauchent (sans faire de mauvais jeux de mots), et le cinéaste touche à l'absurdité, celle qui se retrouve souvent dans les tragédies.
Après, libre à chacun d'apprécier ces choix esthétiques très prononcés...
Watkinssien a écrit :
Pour moi, il mélange l'horreur et le plaisir, deux éléments qui se chevauchent (sans faire de mauvais jeux de mots), et le cinéaste touche à l'absurdité
Complètement pas d'accord. Le restant du film développe le contraire - la nature mauvaise de la femme, et donc sa tendance à la préméditation d'un acte ou d'une absence d'acte par sa volonté. De plus, dans cette intro, tu remarqueras que les 3 mendiants sont réunis.
Mais je comprends que la structure narrative soit difficile à défendre.
Watkinssien a écrit :
Pour moi, il mélange l'horreur et le plaisir, deux éléments qui se chevauchent (sans faire de mauvais jeux de mots), et le cinéaste touche à l'absurdité
Complètement pas d'accord. Le restant du film développe le contraire - la nature mauvaise de la femme, et donc sa tendance à la préméditation d'un acte ou d'une absence d'acte par sa volonté. De plus, dans cette intro, tu remarqueras que les 3 mendiants sont réunis.
Mais je comprends que la structure narrative soit difficile à défendre.
La nature mauvaise de la femme ? Mais dans le film, n'est-ce pas le mari qui apparaît comme une forme de folie beaucoup plus sournoise ?
Il incarne un être qui veut prendre l'emprise sur sa femme, et c'est cela qui conduit à la folie furieuse cette dernière. Dans Breaking the Waves, Dancer in the Dark ou encore cet Antichrist, c'est l'homme qui est la cause de la destruction de la femme, apparaissant comme une martyr christique qui passe par l'enfer avant de perdre la raison et la vie...
Ouf, milk soup a écrit :Honnêtement, je n'ai pas vu un instant une once de cette hypothèse dans ce film, bien que j'arrive à la cerner haut la main dans BTW et DITD.
Clairement, quand j'ai vu le film, c'est le personnge masculin qui me terrifiait. Il est thérapeute et il tente de soigner sa femme, de la controler. Il a un aspect totalement manipulateur sur sa femme. D'ailleurs, on ne sait pas s'il veut faire cela pour son bien ou par peur de celle ci . Mais il essaye aussi de dompter sa peine. Antichrist est un film loin d'etre binaire et les acteurs arrivent à faire transparaitre cette complexité des sentiments.
J'ai pas beaucoup apprécier, je ne suis rentré dedans à aucun moment. Les séquences en ralenti avec la musique sont bien foutus mais l'histoire m'a vraiment agacé, et l'excès dans tout ce qui est choquant m'a semblé plus parodique de l'esprit du cinéaste et impossible à prendre au sérieux. L'un des plus mauvais films de Lars Von Trier.