Antichrist (Lars Von Trier - 2009)
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Antichrist (Lars Von Trier - 2009)
Un couple en deuil se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...
Le film nouvellement auréolé d'un Prix d'Interprétation Féminine attribué à Charlotte Gainsbourg sort le 3 juin.
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Ma plus grosse attente du moment. Et content que Lars Von Trier revienne à un projet plus ambitieux après le suicide artistique qu'était "Le Direktor".
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Franchement, je ne sais pas trop quoi dire. Je n'ai pas trouvé ça mirobolant mais ce n'est pas non plus un rejet total. Le scénario accumule les ingrédients des films du genre mais les exploite à sa sauce, particulière et disons-le un peu ennuyeuse. L'histoire se teinte de fantastique au détour de quelques plans, mais c'est surtout la folie qui motive tout ce barnum à l'atmosphère poisseuse et dérangeante.
Concernant les plans "choc" dont on a beaucoup parlé dans les médias, je ne pense pas qu'ils soient indispensables au film. On sent plutôt une volonté de choquer pour choquer avec 3-4 plans d'inserts dont on aurait pu se passer. Et je trouve que ce genre d'utilisation parasite l'oeuvre en mettant alors en lumière certains travers du réalisateur et de ses intentions.
Donc pas vraiment transporté par l'histoire, hermétique et minimaliste à la fois. Par contre, la forme et le visuel permettent de "passer le temps" et frustrent encore davantage le spectateur un peu blasé. Au-delà des plans provocateurs et d'un certain onanisme intellectuel (je provoque moi aussi ), on en oublie que Lars Von Trier est aussi un cinéaste qui a beaucoup expérimenté visuellement (cf ses premiers films comme ELEMENT OF CRIME ou EUROPA). Cet ANTI-CHRIST le rappelle fortement par un style et un photo qui contrebalancent un peu les vides laissés par le scénario. Le film est tourné en HD et cela fait vraiment plaisir de voir qu'il reste encore des audaces visuelles à trouver, au-delà de la pellicule. Certains étalonnages sont impressionnants, certains images sont hypnotiques. A prendre toutefois avec des pincettes: j'ai peur que cette débauche contrôlée du style cache peut-être un vide, par ailleurs. Je le répète: je n'ai pas compris le film (et encore moins s'il y avait des lectures religieuses) donc je ne peux analyser la forme que pour elle-même.
Concernant les plans "choc" dont on a beaucoup parlé dans les médias, je ne pense pas qu'ils soient indispensables au film. On sent plutôt une volonté de choquer pour choquer avec 3-4 plans d'inserts dont on aurait pu se passer. Et je trouve que ce genre d'utilisation parasite l'oeuvre en mettant alors en lumière certains travers du réalisateur et de ses intentions.
Donc pas vraiment transporté par l'histoire, hermétique et minimaliste à la fois. Par contre, la forme et le visuel permettent de "passer le temps" et frustrent encore davantage le spectateur un peu blasé. Au-delà des plans provocateurs et d'un certain onanisme intellectuel (je provoque moi aussi ), on en oublie que Lars Von Trier est aussi un cinéaste qui a beaucoup expérimenté visuellement (cf ses premiers films comme ELEMENT OF CRIME ou EUROPA). Cet ANTI-CHRIST le rappelle fortement par un style et un photo qui contrebalancent un peu les vides laissés par le scénario. Le film est tourné en HD et cela fait vraiment plaisir de voir qu'il reste encore des audaces visuelles à trouver, au-delà de la pellicule. Certains étalonnages sont impressionnants, certains images sont hypnotiques. A prendre toutefois avec des pincettes: j'ai peur que cette débauche contrôlée du style cache peut-être un vide, par ailleurs. Je le répète: je n'ai pas compris le film (et encore moins s'il y avait des lectures religieuses) donc je ne peux analyser la forme que pour elle-même.
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Tu ne parles pas vraiment du fait qu'il serait "dur", voire insoutenable, l'est-il vraiment ?
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Il y a quelques moments "chocs" effectivement, des moments où les corps humains sont soumis à rude épreuve, des plans qui sont là pour choquer (quand je parle de certains gros plans qu'on aurait pu suggérer mais qui sont finalement montrés pour remuer le spectateur).Boubakar a écrit :Tu ne parles pas vraiment du fait qu'il serait "dur", voire insoutenable, l'est-il vraiment ?
Pour moi, visiblement, le film a été plus vain et ennuyeux que réellement insoutenable (bien que, pendant ces moments-là, je n'en menais pas large...).
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Effectivement, Antichrist, comme l'atteste Lars von Trier, vient d'un "esprit malade" !
C'est un film inclassable, entre drame psychologique, fantastique, thriller érotique et survival.
Oeuvre plus dérangeante qu'outrancièrement provocatrice, Antichrist se révèle un film libératoire, qui prolongent les thématiques de son auteur.
De cette façon, le film n'apparaît aucunement, à mes yeux, misogyne mais place une nouvelle fois la femme comme victime sacrificielle, qui se doit de passer dans une forme d'ambiguïté pour exprimer toutes les colères rentrées.
Désir de vengeance comme de castration, la femme mêle plusieurs émotions, et commence à comprendre par les éléments qui l'entourent que le mal l'envahit, comme si cette source provenait de tout ce qu'elle a subi.
Le film se partage entre plusieurs procédés. Le cinéaste va alterner des cadres absolument somptueux à un découpage personnellement "dogmatique", renforçant diverses ambiances. La nature environnante, aussi belle qu'indomptable, se fond petit à petit avec le corps et l'esprit d'une Charlotte Gainsbourg hallucinante et hallucinée.
Le sexe, comme union ultime, s'éloigne de plus en plus de l'acte amoureux, mais bien du besoin primaire.
Comme l'écriture automatique chère aux surréalistes, j'ai eu souvent cette impression tenace que le film s'est construit en majorité selon ce qui venait dans la tête de von Trier, mais que cet ensemble demeure entre confusion totale et surtout une cohérence inédite, comme si l'histoire correspondait à l'illogisme des rêves (ou plutôt des cauchemars) du cinéaste.
Une œuvre extrêmement difficile d'accès, d'une beauté déroutante, intense, à la mise en scène maîtrisée, parfaitement interprétée par les deux acteurs principaux, d'une liberté bienvenue, mais qui peut agacer quelquefois par ses longueurs et son caractère confus.
Et qui mérite pleinement le détour et démontre la singularité de ce grand cinéaste.
C'est un film inclassable, entre drame psychologique, fantastique, thriller érotique et survival.
Oeuvre plus dérangeante qu'outrancièrement provocatrice, Antichrist se révèle un film libératoire, qui prolongent les thématiques de son auteur.
De cette façon, le film n'apparaît aucunement, à mes yeux, misogyne mais place une nouvelle fois la femme comme victime sacrificielle, qui se doit de passer dans une forme d'ambiguïté pour exprimer toutes les colères rentrées.
Désir de vengeance comme de castration, la femme mêle plusieurs émotions, et commence à comprendre par les éléments qui l'entourent que le mal l'envahit, comme si cette source provenait de tout ce qu'elle a subi.
Le film se partage entre plusieurs procédés. Le cinéaste va alterner des cadres absolument somptueux à un découpage personnellement "dogmatique", renforçant diverses ambiances. La nature environnante, aussi belle qu'indomptable, se fond petit à petit avec le corps et l'esprit d'une Charlotte Gainsbourg hallucinante et hallucinée.
Le sexe, comme union ultime, s'éloigne de plus en plus de l'acte amoureux, mais bien du besoin primaire.
Comme l'écriture automatique chère aux surréalistes, j'ai eu souvent cette impression tenace que le film s'est construit en majorité selon ce qui venait dans la tête de von Trier, mais que cet ensemble demeure entre confusion totale et surtout une cohérence inédite, comme si l'histoire correspondait à l'illogisme des rêves (ou plutôt des cauchemars) du cinéaste.
Une œuvre extrêmement difficile d'accès, d'une beauté déroutante, intense, à la mise en scène maîtrisée, parfaitement interprétée par les deux acteurs principaux, d'une liberté bienvenue, mais qui peut agacer quelquefois par ses longueurs et son caractère confus.
Et qui mérite pleinement le détour et démontre la singularité de ce grand cinéaste.
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
SPOILERS
dans la série, "il a pété un cable", Antichrist de Lars Von Trier.
Abandonnant définitivement le dogme Lars, déjà pas forcémment le cinéaste le plus équilibré du monde (c'est pour ça qu'on l'aime), nous fait une dépression nerveuse sur grand écran. Images au delà du sublime, vision fantomatique d'un Eden infernal: sexe, sang, renard qui parle: ("le monde n'est que Chaos" dit le goupil), découpage de clitoris au ciseau, femme possédée par le diable, mysoginie, homme impuissant, terreur qu'éprouve Lars vis à vis des femmes: tout cela forme un maelstrom visuellement hallucinant mais chaotique et grotesque (dans son sens péjoratif ou pas, à vous de voir).
Est-ce le film que voulait Von Trier ? Du Lars ou du cochon?
Charlotte est formidable, seule certitude d'un film en forme de mauvaise descente.
L'auto proclamé "plus grand cinéaste du monde " (faut dire qu'il a fait "Breaking the Waves" et EUROPA, il peut postuler) a réalisé un nanard sublime et mystérieux. Impossible de le balayer du revers de la main, trop facile, mais difficile de le soutenir sous ce coup là, on essaiera quand même!!
On aimerait voir d'autres cinéastes se "rater" comme cela.
dans la série, "il a pété un cable", Antichrist de Lars Von Trier.
Abandonnant définitivement le dogme Lars, déjà pas forcémment le cinéaste le plus équilibré du monde (c'est pour ça qu'on l'aime), nous fait une dépression nerveuse sur grand écran. Images au delà du sublime, vision fantomatique d'un Eden infernal: sexe, sang, renard qui parle: ("le monde n'est que Chaos" dit le goupil), découpage de clitoris au ciseau, femme possédée par le diable, mysoginie, homme impuissant, terreur qu'éprouve Lars vis à vis des femmes: tout cela forme un maelstrom visuellement hallucinant mais chaotique et grotesque (dans son sens péjoratif ou pas, à vous de voir).
Est-ce le film que voulait Von Trier ? Du Lars ou du cochon?
Charlotte est formidable, seule certitude d'un film en forme de mauvaise descente.
L'auto proclamé "plus grand cinéaste du monde " (faut dire qu'il a fait "Breaking the Waves" et EUROPA, il peut postuler) a réalisé un nanard sublime et mystérieux. Impossible de le balayer du revers de la main, trop facile, mais difficile de le soutenir sous ce coup là, on essaiera quand même!!
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Ca me donne envie...de LVT je n'ai aimé (bizarrement car je m'attendais à détester j'avoue) que les 3 premiers et surtout Europa et Element of Crime...le reste ne me tentait pas (excepté Dancer que j'ai détesté)...mais là ça donne enviecracoucas a écrit : Eden infernal: sexe, sang, renard qui parle: ("le monde n'est que Chaos" dit le goupil), découpage de clitoris au ciseau, femme possédée par le diable, mysoginie, homme impuissant, terreur qu'éprouve Lars vis à vis des femmes: tout cela forme un maelstrom visuellement hallucinant mais chaotique et grotesque (dans son sens péjoratif ou pas, à vous de voir).
Nanar (sand D) est quand même un mot mis à toutes les sauces ces derniers temps je trouve...les vrais sont sur nanarland, méfiez vous des imitationscracoucas a écrit : un nanard sublime et mystérieux.
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Pas fan de Nanarland du tout...
Par contre, je confirme que Antichrist tient autant du génie que du nanar .
Un film qu'il est difficile de qualifier par "bon" ou "mauvais"
C'est ce qui en fait le charme...
En fait, on pourrait le rapprocher d'un Ferreri (le cinéaste à barbichette, pas l'ancien ailier droit de l'AJ Auxerre).
A vous de voir si c'est un compliment.
Par contre, je confirme que Antichrist tient autant du génie que du nanar .
Un film qu'il est difficile de qualifier par "bon" ou "mauvais"
C'est ce qui en fait le charme...
En fait, on pourrait le rapprocher d'un Ferreri (le cinéaste à barbichette, pas l'ancien ailier droit de l'AJ Auxerre).
A vous de voir si c'est un compliment.
- G.T.O
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Je ne sais pas ce qu'il y a de plus effrayant à propos de ce film. Peut-être la bigoterie immonde de l'ensemble avec son iconologie chrétienne, le penchant de Lars pour la martyrologie ( de la souffrance émane quelque chose), sa vision des femmes, sa symbolique de comptoir, sa psychanalyse sacrificielle, sa délectation pour le plan choquant ( attention vagin et bite ensanglanté au menu) ou bien ses dérapages lynchéens ou l'hommage à Nietzsche et à Tarkovski. Avec Lars on ne sait plus. Tout au plus, la signature d'un roublard qui se la joue avec Haendel et ses plans où ses acteurs se livrent comme jamais devant une caméra-confessionnal. Avec lui, nous nous trouvons dans l'examen de conscience, celle là même qui faisait des prêtres des inquisiteurs. Oui car Lars est un cinéaste inquisiteur. De ce point de vue, il est à rapprocher de....... Mel Gibson. Les deux se caractérisent par le sens qu'ils donnent à la souffrance, au chemin de croix qu'effectuent leurs personnages. C'est un cinéma de l'épreuve. A peu près le contraire des meilleurs films d'horreur où les meurtres, les actes violents sont libérateurs. Ici, c'est une violence chrétienne, proche de celle qui commande Jason à tuer des baiseurs et des baiseuses. Chez Lars, on oublie Jason, c'est la même chose. En soi-disant plus sérieux. Mais, il se trouve que le propos sur le désir est le même. Forcément réprobateur, dangereux. Avec Dogville, il nous avait montré à quel point la nature humaine était mauvaise jusqu'à à ce que l'ange exterminateur ( unefemme) intervienne, dans Dancer in the Darkness Bjork laide, idiote, se faisait manipuler par son entourage jusqu'à mourir comme une sainte, Breaking the waves c'était un appel à la croyance avec sonnez les matines. Ici, la femme est à la fois une sainte et suppôt de Satan. Et la nature, le terrain de jeu du célèbre bouc. Mais attention on passe de la Nature à la nature humaine chez Lars comme ça, on s'emmerde pas. Et la nature maléfique humaine c'est la femme. Au milieu, on a quand même droit à une légère ambiguïté : alors que l'on croit Charlotte complètement folle c'est l'homme qui a des visions. Curieux transfert qui ne fait qu'insister lourdement sur le rapport qu'établit Von Trier entre psychanalyse et calvaire. Au secours, les obscurantistes sont bel et bien de retour ! En plus, c'est laid !
Pauvre petit chrétien, qu'il s'abstienne de lire Nietzsche il risquerait de devenir stérile !
Mention Z : la scène du renard a toutes les chances de se retrouver sur Nanarland d'ici peu.
Pauvre petit chrétien, qu'il s'abstienne de lire Nietzsche il risquerait de devenir stérile !
Mention Z : la scène du renard a toutes les chances de se retrouver sur Nanarland d'ici peu.
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- Dédé du Pacifique
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Visiblement, GTO, tu n'es pas sorti indemne de ce magma.G.T.O a écrit : Ici, c'est une violence chrétienne, proche de celle qui commande Jason à tuer des baiseurs et des baiseuses.
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Ces inserts, ils sont plutôt gore ou culNestor Almendros a écrit :Concernant les plans "choc" dont on a beaucoup parlé dans les médias, je ne pense pas qu'ils soient indispensables au film. On sent plutôt une volonté de choquer pour choquer avec 3-4 plans d'inserts dont on aurait pu se passer. Et je trouve que ce genre d'utilisation parasite l'oeuvre en mettant alors en lumière certains travers du réalisateur et de ses intentions.
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
Ridicules en fait...
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Re: Antichrist (Lars Von Trier, 2009)
gnome a écrit :Ces inserts, ils sont plutôt gore ou culNestor Almendros a écrit :Concernant les plans "choc" dont on a beaucoup parlé dans les médias, je ne pense pas qu'ils soient indispensables au film. On sent plutôt une volonté de choquer pour choquer avec 3-4 plans d'inserts dont on aurait pu se passer. Et je trouve que ce genre d'utilisation parasite l'oeuvre en mettant alors en lumière certains travers du réalisateur et de ses intentions.
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