OSS 117 : Rio ne répond plus (Michel Hazanavicius - 2009)

[Julien Léonard]

Entre le chignon et la spirale, oui, mais entre Carlotta Valdes et Carlotta l'éditeur, jamais

Oui, ça je comprend... ça m'a pris du temps aussi. Un peu comme de m'apercevoir que W9, c'est M6 à l'envers.

[Beck]

Entre le chignon et la spirale, oui, mais entre Carlotta Valdes et Carlotta l'éditeur, jamais

Oui, ça je comprend... ça m'a pris du temps aussi. Un peu comme de m'apercevoir que W9, c'est M6 à l'envers.

Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
... je sais il m'en faut peu.

[Watkinssien]

Oui, ça je comprend... ça m'a pris du temps aussi. Un peu comme de m'apercevoir que W9, c'est M6 à l'envers.

Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
... je sais il m'en faut peu.

Moi, ça m'avait fait pareil quand j'ai compris que le signe des magasins Carrefour représentait un C !

Désolé pour le pourrissement du topic !

[Nomorereasons]

Film réjouissant, et parfois bien ambigu.

Car c'est finalement un héros que nous voyons et qui avance sous couvert de bêtise solide comme une cuirasse, un héros certes vulgaire et présomptueux mais héros bien réel que sa candeur désastreuse fait, à terme, tout pardonner. Au fil de ces Lettres non plus Persanes mais Gaulliennes, s'il est permis de sourire sans arrière-pensée du sens politique de OSS, en revanche son bon sens général peut exhaler, contre toute attente, le fumet anachronique, inavouable et délectable de la cuisine au beurre.
Par exemple, lors de la scène sur la plage, le doute demeure: que deviendront en effet les hippies après leur "année sabbatique", dixit OSS? Et "changer le monde", du moins le prétendre, n'est-ce pas la source du meilleur mais surtout du pire, tandis que c'est encore aux bourgeois bas de plafond tels qu'OSS de payer la note? Le gamin qui dénigre son père, est-il tout-à-fait exclu qu'il ait mérité la baffe d'OSS? Certaines répliques ou situations de cet ordre parviennent à semer un certain trouble, sensation paradoxalement renforcée par les intempestives leçons de morale que les jolies coéquipières sans humour assènent en vain à ce pauvre Hubert Bonisseur (et aussi au fameux français moyen que l'on traque chez le spectateur) afin de le rendre éventuellement meilleur, en tout cas moins chauvin; Dieu merci sa bêtise est aussi vivifiante et plus irréductible encore qu'un camp gaulois retranché. Notre homme préfère croire à ses légendes: c'est un Sage.

On pense d'abord à Bond, à Hitchcock et aux sixties en général (pour ma part j'ai relevé des allusions à Marathon Man, et ce n'est pas fini); il s'agit bien sûr d'un jeu innocent de clins d'yeux auquel les profanes n'ont pas grand-chose à perdre tant le film reste drôle et distrayant. Mais derrière ce kaléidoscope, c'est un autre jeu qui se profile, un peu plus retors et qui lorgne vers l'équivoque malicieuse propre à l'oeuvre du moraliste telle certaines pièces de Molière ou encore le Confort Intellectuel de Marcel Aymé. Là encore, précisons qu'il s'agit de simples références et peut-être pas délibérées; il n'empêche, par cette trouble admiration que le spectateur peut manifester envers OSS (comme OSS lui-même envers les hommes) on nous aura mis la puce à l'oreille encore une fois.

(Ou sinon, pour faire court, on peut aussi dire: OSS 117 n'a pas toujours tort. Mais ça fait moins travaillé)

[odelay]

Nicolas Bedos va réaliser le trois.
Bon....

[Rom]

[Major Tom]

Mmmoui. Pourquoi pas. Je ne critiquerai pas Bedos rejeton car, déjà je n'ai pas vu ses films (il en est à son deuxième après Monsieur et Madame Adelman en 2017, et à Cannes en ce moment, La Belle Époque) alors que c'est apparemment un grand cinéaste... "Nicolas Bedos est un grand cinéaste, c'est quelqu'un qui fait du grand cinéma comme il n'y en a plus beaucoup en France. Ce souffle qu'il redonne au cinéma français, c'est quelque chose de très très beau." (Marion Cotillard) ...et qu'il a vraiment l'air de triompher en ce moment à Cannes. Télérama adore. Si le personnage arrivait à m'agacer (les prises de positions politiques comme son paternel, bordel, ou même simplement quand il donne son avis), il lui arrivait aussi d'être drôle et d'avoir un vrai sens du bon mot, très verbeux, notamment chez Giesbert où il a démarré. Bon, il se plantait parfois, ça pouvait devenir long, mais il lui est arrivé d'être assez drôle. Donc, pourquoi pas.

[Demi-Lune]

Alors que pendant ce temps-là, Antonin Peretjako, qui aurait été le réalisateur idéal, ne donne plus aucun signe de vie (artistiquement, hein).

[Boubakar]

Alors que pendant ce temps-là, Antonin Peretjako, qui aurait été le réalisateur idéal, ne donne plus aucun signe de vie (artistiquement, hein).

Il a réalisé en court-métrage en 2017, et il continue d'écrire pour SoFilm. Mais si tu veux en savoir plus, demande à 7swans, qui est un grand admirateur de son cinéma.

[Martine Cachet]

C’est vrai que c’est bizarre comme choix parce que Nicolas Bedos qui est un vrai auteur, faire un film de commande...

J’ai lu dans le dernier SoFilm que Salvadori avait été approché mais qu’il avait pas aimé le scénario... Ça s’annonce mal cette affaire mais j’ai confiance en Halin et Dujardin

[Driv3n]

Je suis content du choix de Nicolas Bedos.

Son Monsieur & Madame Adelman est très réussi. La bande-annonce de La belle époque laisse présager quelque chose de formidable également.
Il saura, je pense, amener sa patte sur le troisième OSS, et tant pis pour Hazanavicius.

(Étonnant cela dit qu'il ait accepté de le faire)

[1kult]

Alors que pendant ce temps-là, Antonin Peretjako, qui aurait été le réalisateur idéal, ne donne plus aucun signe de vie (artistiquement, hein).

Il a réalisé en court-métrage en 2017, et il continue d'écrire pour SoFilm. Mais si tu veux en savoir plus, demande à 7swans, qui est un grand admirateur de son cinéma.

Il tourne les manifs des gilets jaunes tous les samedis en 3D et pellicule (si, si... il y avait un super papier dans les cahiers il y a quelques numéros) et je me souviens avoir lu qu'il avait un long en pré-prod.

J'adore Peretjatko, mais ça n'aurait clairement pas été le bon choix. Prendre la suite d'une saga comme OSS 117, rester dans le ton, la forme et le fond, c'est pas évident. Par contre, j'adorerai un projet Peretjatko-Dujardin.

[Kevin95]

Je pose ça là.



Encore une fois, excellent boulot de l'équipe Calmos.