Clint Eastwood
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Re: Clint Eastwood
Je vous informe, avec regrets, que j'ai personnellement interviewé Clint cette nuit et Il m'a confirmé qu'il ne tournerait plus jamais de westerns. Jamais.
Et Sinon j'ai aussi croisé Isabelle Adjani, sapée comme Amy Winehouse, qui faisait de la pub pour une célèbre boisson au yogurt...
Démerdez vous avec ça.
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Re: Clint Eastwood
Le Cas Richard Jewell
Beau film de Clint Eastwood, à la force tranquille, qui choisit très vite de faire subir à la figure du héros, après une rapide canonisation (15 premières minutes) l’outrage de la suspicion, l’affront de la traîtrise, qu’il s’agira, et c’est tout l’intérêt du film, de laver. Un héros loin des clichés, plutôt rond, vivant chez sa mère (Katy Bates, efficace en femme ordinaire), admirateur de la police. C’est sur ce personnage loyal, presque servil à l’encontre de la justice, que le film cherchera à accrocher l’intrigue de l’injustice à réparer, avec la complicité de l’avocat combatif (Sam Rockwell, très bien). Héros et personnage lisse, ordinaire, dont la résistance apparaît timidement. Par petite touche, infimes refus avant tout. Éloigné du rebelle, pas particulièrement épris de réparation, Richard Jewel veut, comme sa mère, que ça cesse. Revenir finalement à cet anonymat et cette tranquillité initiale, loin de la coalition FBI-média destructeur de destins.
Beau film de Clint Eastwood, à la force tranquille, qui choisit très vite de faire subir à la figure du héros, après une rapide canonisation (15 premières minutes) l’outrage de la suspicion, l’affront de la traîtrise, qu’il s’agira, et c’est tout l’intérêt du film, de laver. Un héros loin des clichés, plutôt rond, vivant chez sa mère (Katy Bates, efficace en femme ordinaire), admirateur de la police. C’est sur ce personnage loyal, presque servil à l’encontre de la justice, que le film cherchera à accrocher l’intrigue de l’injustice à réparer, avec la complicité de l’avocat combatif (Sam Rockwell, très bien). Héros et personnage lisse, ordinaire, dont la résistance apparaît timidement. Par petite touche, infimes refus avant tout. Éloigné du rebelle, pas particulièrement épris de réparation, Richard Jewel veut, comme sa mère, que ça cesse. Revenir finalement à cet anonymat et cette tranquillité initiale, loin de la coalition FBI-média destructeur de destins.
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Re: Clint Eastwood
Pour l’anecdote, vous aurez peut-être reconnu l’acteur Dylan Kussman qui joue celui qui déclenche les accusations contre Jewell et qui était également le délateur/traître dans Le cercle des poètes disparus.
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Re: Clint Eastwood
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Clint Eastwood
Remarque, je n'ai rien contre les nains par contre.
Enfin, pas encore....
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Re: Clint Eastwood
Attends, je cherche une vidéo.batfunk a écrit :
Remarque, je n'ai rien contre les nains par contre.
Enfin, pas encore....
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Re: Clint Eastwood
J'ai trouvé ce Cas Richard Jewell très intéressant durant toute sa première partie: la présentation de ce personnage atypique, par petites touches eastwoodiennes, et de sa confrontation à cet événement qui en fait de lui le héros d'un jour est passionnante. Mais je trouve que le film patine à partir du moment où Jewell devient le suspect n°1 avec finalement, un déroulement plus convenu autour de "l'homme seul contre le système et défendu par un avocat super sympa"... Paul Walter Hauser est une révélation.
Au final, un film agréable mais loin de l'enthousiasme suscité par La mule.
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Re: Clint Eastwood
Et puis ce twist de la journaliste aux dents (et jambes) longues qui, soudainement, se dit qu'il faudrait peut-être vérifier ses infos, chronomètre le trajet potentiel du coupable, se rend compte que ce ne peut être lui, et verse carrément sa petite larme lors d'une conférence de presse. N'an rajoutez surtout pas, le quota de lieux communs est full
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Re: Clint Eastwood
Le personnage de la journaliste et son interprétation sont complètement ratés. On retrouve le côté un peu misogyne d'Eastwood, on se refait pas (j'ai revu la Sanction l'autre jour, surtout ne le montrez pas à la jeune génération aujourd'hui, il n'y a pas un personnage féminin pour sauver l'autre, ou à peine ). Dès son apparition à l'écran sans la moindre nuance, ça m'a énervé. Mais le film est par ailleurs très efficace et bon malgré ça, et c'est vrai que Paul Walter Hauser qui m'avait déjà bien fait rigoler dans I Tonya, est excellent. Et ça fait aussi du bien redire aussi que Katie Bathes est une très grande actrice.Nestor Almendros a écrit :Et puis ce twist de la journaliste aux dents (et jambes) longues qui, soudainement, se dit qu'il faudrait peut-être vérifier ses infos, chronomètre le trajet potentiel du coupable, se rend compte que ce ne peut être lui, et verse carrément sa petite larme lors d'une conférence de presse. N'an rajoutez surtout pas, le quota de lieux communs est full
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Re: Clint Eastwood
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Re: Clint Eastwood
Curieux film que « The Eiger Sanction ».
Comme indiqué qcq part dans ces pages c’est le 1er film d’Eastwood realisateur que j’ai vu, sans savoir qu’il etait de lui bien sur. Une dimanche soir a la tele probablement. Ce film m’avait frappé par un truc , son ambiance, son intrigue peut etre.
Revu ce soir, il conserve de grandes qualités.
En fait il y a deux films en un. Le premier, dans l’ordre d’apparition, est un recit d’espionnage typique guerre froide, avec comme seule originalité le « heros », professeur d’art a la fac qui se paye des tableaux de maitre avec des contrats de tueur pour les services secrets. On a droit a un patron albinos filmé dans des couleurs rouges psychédéliques. J’ai pensé a Tsui Hark periode Black Mask!
Je passerai pudiquement sur les personnages féminins, parce que franchement c’est pas brillant.
Ou sur le personnage homosexuel, avec roquet: c’est un salaud.
Voila donc, apres un beau generique suivant un personnage dans les rues de Vienne, un bien mauvais film qui s’annonce et qui fait franchement douté des raisons de rester devant ce truc.
Mais apres 1/2h le second film commence, celui qui intéresse Eastwood: un film sur la nature, la montagne et l’escalade. Et alors la, c’est superbe. Tour de chauffe avec des grimpettes a Monuments Valley. Puis morceau de bravoure en Suisse. La localisation du tournage est incroyable : cette gigantesque falaise de pierre qui surplombe un hotel dans un vallee perdu des Alpes.
L’impression d’ecrassement est magnifiquement rendu par Eastwood. J’avais oublié combien Easwood aimait les plans d’helicoptere et combien ils etaient important dans sa mise en scene. Ici on a un travelling stupefiant qui demarre des vues aeriennes des montagnes pour descendre survoler l’hotel et se focaliser sur la figure d’eastwood , seul regardant le paysage. Le plan se termine par Eastwood sortant du champs de la camera. C’est telement incroyable sue j’ai cru a un truc en reverse motion. Mais non l’hélico a atterri à 5 m d’Eastwood.
La photo est magnifique, Eastwood capte l’air pur, humide, vivifiant. La mise en scene des sequences d’escalades est remarquable. On se demande vraiment comment ca a pu etre tourner.
A noter une tres belle musique melancolique de John Williams.
Film mineur, mauvais, daté, a ne pas manquer tout de meme pour ses plus beaux plans qui rappelle combien Eastwood sait saisir l’air et la nature.
Comme indiqué qcq part dans ces pages c’est le 1er film d’Eastwood realisateur que j’ai vu, sans savoir qu’il etait de lui bien sur. Une dimanche soir a la tele probablement. Ce film m’avait frappé par un truc , son ambiance, son intrigue peut etre.
Revu ce soir, il conserve de grandes qualités.
En fait il y a deux films en un. Le premier, dans l’ordre d’apparition, est un recit d’espionnage typique guerre froide, avec comme seule originalité le « heros », professeur d’art a la fac qui se paye des tableaux de maitre avec des contrats de tueur pour les services secrets. On a droit a un patron albinos filmé dans des couleurs rouges psychédéliques. J’ai pensé a Tsui Hark periode Black Mask!
Je passerai pudiquement sur les personnages féminins, parce que franchement c’est pas brillant.
Ou sur le personnage homosexuel, avec roquet: c’est un salaud.
Voila donc, apres un beau generique suivant un personnage dans les rues de Vienne, un bien mauvais film qui s’annonce et qui fait franchement douté des raisons de rester devant ce truc.
Mais apres 1/2h le second film commence, celui qui intéresse Eastwood: un film sur la nature, la montagne et l’escalade. Et alors la, c’est superbe. Tour de chauffe avec des grimpettes a Monuments Valley. Puis morceau de bravoure en Suisse. La localisation du tournage est incroyable : cette gigantesque falaise de pierre qui surplombe un hotel dans un vallee perdu des Alpes.
L’impression d’ecrassement est magnifiquement rendu par Eastwood. J’avais oublié combien Easwood aimait les plans d’helicoptere et combien ils etaient important dans sa mise en scene. Ici on a un travelling stupefiant qui demarre des vues aeriennes des montagnes pour descendre survoler l’hotel et se focaliser sur la figure d’eastwood , seul regardant le paysage. Le plan se termine par Eastwood sortant du champs de la camera. C’est telement incroyable sue j’ai cru a un truc en reverse motion. Mais non l’hélico a atterri à 5 m d’Eastwood.
La photo est magnifique, Eastwood capte l’air pur, humide, vivifiant. La mise en scene des sequences d’escalades est remarquable. On se demande vraiment comment ca a pu etre tourner.
A noter une tres belle musique melancolique de John Williams.
Film mineur, mauvais, daté, a ne pas manquer tout de meme pour ses plus beaux plans qui rappelle combien Eastwood sait saisir l’air et la nature.
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Re: Clint Eastwood
....euh .... ils n'auraient pas oublié de mentionner un nom important sur cette jaquette ???
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Re: Clint Eastwood
Clint Eastwood est Dieu, il est à l'origine de tout, nul besoin de citer son nom.holst a écrit :
....euh .... ils n'auraient pas oublié de mentionner un nom important sur cette jaquette ???
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