Clint Eastwood

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Grimmy
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Re: Clint Eastwood

Message par Grimmy »

magobei a écrit :A Perfect World (1993)

J'avais vu ce film à sa sortie en salles, puis lors de diverses diffusions à la TV. Et il avait eu beaucoup d'impact. Je me réjouissais donc de le revoir en BR, plus de dix ans après, sauf que...

Bin, pas mal de choses m'ont sauté aux yeux, à commencer par la galerie très clicheteuse de seconds rôles : Eastwood himself en Texas Ranger, Laura Dern en criminologue obligée de jouer des coudes dans un monde d'hommes, le tueur cynique du FBI... Persos déjà-vus, situations attendues.

Reste la relation intéressante entre Butch et Philip: élevé par dans la rigueur par sa mère Témoin de Jéhovah, Philip découvre une forme de liberté entre les mains de son kidnappeur. Belle idée, mais que je ne trouve pas toujours finement exploitée. Cela tient peut-être au personnage de Butch, à la psychologie un peu erratique: on a l'impression qu'aussi bien Eastwood le Texas Ranger qu'Eastwood le réalisateur ignorent si Butch est dangereux... Jolie mise en abyme, sauf que du coup le perso devient assez peu convaincant, notamment lors de son dernier coup de sang: impossible de croire qu'il va buter le père Black.

Peut-être aussi qu'il ne faudrait pas revoir certains films trop de fois.
Ah c'est marrant ça. Ce film je l'avais vu à l'époque en salle et je m'étais un petit peu ennuyé. Je l'ai revu pour la première fois il y a quelques semaines et j'ai pleuré comme une madeleine. Comme quoi, hein.
Goran
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Re: Clint Eastwood

Message par Goran »

En ce moment sur France Inter : « Dirty Harry est-il devenu démocrate ? » dans l'émission Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert.
Lino
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Re: Clint Eastwood

Message par Lino »

En tapant sur le site de l'Unita, archives photographiques, on trouve pas mal de photographies complètement inédites de Clint Eastwood en Italie, dans les aéroports -pour les films de Leone-.

http://archiviofoto.unita.it/index.php

Des photos rares de Leone, Terence Hill, Sergio Corbucci.... et toutes les vedettes que vous cherchez :D
kiemavel
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Re: Clint Eastwood

Message par kiemavel »

L'émission de radio "Les nouveaux chemins de la connaissance" présentée par Adele Van Reeth est consacrée toute cette semaine à Clint Eastwood

France Culture de 10 à 11 h

Celle de ce matin consacrée à la notion de justice chez Eastwood et sur l'évolution de cette notion à travers son parcours de cinéaste en prenant comme jalons Josey Wales, Impitoyable, Mystic River et Gran Torino était passionnante...et elle est réécoutable sur le site de France Culture
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Jeremy Fox
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Re:

Message par Jeremy Fox »

Jeremy Fox a écrit :
fatalitas a écrit : je ne les ai pas vu (on m'en a dit tellement de mal que j'ai jamais eu le courage de les regarder :wink: )
reste comme ça alors, ça te fera gagner 3 bonnes heures pour voir des chefs d'oeuvres :lol:
Ben en fait je n'avais vu La Sanction qu'en VF et vers l'âge de 15 ans : c'est sacrément loin d'être mauvais en fait. Les scènes de montagne sont même sacrément impressionnantes pour l'époque et l'ensemble se suit sans aucun ennui.
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Re: Re:

Message par Federico »

Jeremy Fox a écrit :
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Jeremy Fox a écrit : reste comme ça alors, ça te fera gagner 3 bonnes heures pour voir des chefs d'oeuvres :lol:
Ben en fait je n'avais vu La Sanction qu'en VF et vers l'âge de 15 ans : c'est sacrément loin d'être mauvais en fait. Les scènes de montagne sont même sacrément impressionnantes pour l'époque et l'ensemble se suit sans aucun ennui.
Oui, c'est un Eastwood à la fois mineur mais fort sympathique. D'une certaine façon, il a créé un sous-genre : le film d'exploitation de montagne (à ne pas confondre avec le film d'exploitation de grimpettes, y a un topic pour ça :mrgreen: ). Qui donnera par exemple Cliffhanger ou Randonnée pour un tueur.
Je l'aime beaucoup malgré ses lourdeurs (des dialogues et situations très bourrins, le personnage au-delà du grotesque pénible "campé" - c'est le mot - par Jack Cassidy). Quant aux séquences d'escalade aux flancs du terrifiant et cinégénique Eiger, elles font toujours référence par leur réalisme (le perfectionnisme et les exigences d'Eastwood coutèrent la vie à l'un des membres de l'équipe). :cry:
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Jeremy Fox
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Re: Re:

Message par Jeremy Fox »

Federico a écrit : (le perfectionnisme et les exigences d'Eastwood coutèrent la vie à l'un des membres de l'équipe). :cry:
:o Ah je ne savais pas. Il y a aussi l'escalade au sein de Monument Valley qui est étonnante et qui m'a donné le vertige une fois les deux hommes arrivés au sommet
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Re: Re:

Message par Federico »

Jeremy Fox a écrit :
Federico a écrit : (le perfectionnisme et les exigences d'Eastwood coutèrent la vie à l'un des membres de l'équipe). :cry:
:o Ah je ne savais pas. Il y a aussi l'escalade au sein de Monument Valley qui est étonnante et qui m'a donné le vertige une fois les deux hommes arrivés au sommet
Oui, c'est du costaud de chez velu. :shock:

Je viens de trouver cette page d'un des alpinistes de l'équipe avec des photos du tournage (bien vertigineuses aussi mais hélas trop réduites).

Ça me fait penser qu'il faudrait que je demande à des potes si ce n'est pas vers cette période qu'un oncle à eux installé depuis 40 ans aux USA (et ancien coach sportif hivernal de haut niveau) s'est lié d'amitié avec le Clint... :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Clint Eastwood

Message par Jeremy Fox »

Max Schreck a écrit : Absolute power (Les Pleins pouvoirs), Clint, 1997
Un divertissement policier fort sympathique, abordé avec beaucoup de force et en même temps de décontraction par Eastwood. Il n'hésite pas à nous montrer un pouvoir politique perverti jusqu'aux plus hauts échelons (avec citation explicite du Watergate). Encore une fois, derrière l'intrigue principale d'une noirceur souvent étonnante, ce sont les scènes de simples discussions entre les personnages qui sont les plus attachantes, vivantes, et Ed Harris est toujours génial. Le réalisateur n'en oublie néanmoins pas de ficeler de magnifiques scènes de suspense (le rendez-vous au café). On pourra tout de même regretter que la conclusion arrive si vite, que le jeu du chat et de la souris ne se poursuive pas avec un peu plus de sophistication, de tension. Au final, ça manque peut-être un peu de danger.
Je continue ma réévaluation du cinéma d'Eastwood et je tombe sur cet avis qui va m'éviter de devoir en écrire bien plus car entièrement d'accord avec tout ce qui est dit. Alors qu'au cours de ma première vision le film m'avait passablement ennuyé, j'ai cette fois tout de suite été happé par cette première scène d'introduction magistrale et culottée par le fait de durer pas moins d'une demi-heure (c'est au contraire ce qui avait du m'agacer la première fois et vite fait décrocher). Un départ sous forme d'exercice de style (réussi) avant qu'Eastwood s'appesantisse surtout sur les relations entre les personnages, laissant se déliter un peu son intrigue dont le dénouement est certes très décevant. Mais le personnage de Ed Harris est excellent, les relations Eastwood/Linney touchantes et le tout se suit avec plaisir.
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Message par Supfiction »

Jeremy Fox a écrit :
Max Schreck a écrit : Absolute power (Les Pleins pouvoirs), Clint, 1997
Un divertissement policier fort sympathique, abordé avec beaucoup de force et en même temps de décontraction par Eastwood. Il n'hésite pas à nous montrer un pouvoir politique perverti jusqu'aux plus hauts échelons (avec citation explicite du Watergate). Encore une fois, derrière l'intrigue principale d'une noirceur souvent étonnante, ce sont les scènes de simples discussions entre les personnages qui sont les plus attachantes, vivantes, et Ed Harris est toujours génial. Le réalisateur n'en oublie néanmoins pas de ficeler de magnifiques scènes de suspense (le rendez-vous au café). On pourra tout de même regretter que la conclusion arrive si vite, que le jeu du chat et de la souris ne se poursuive pas avec un peu plus de sophistication, de tension. Au final, ça manque peut-être un peu de danger.
Je continue ma réévaluation du cinéma d'Eastwood et je tombe sur cet avis qui va m'éviter de devoir en écrire bien plus car entièrement d'accord avec tout ce qui est dit. Alors qu'au cours de ma première vision le film m'avait passablement ennuyé, j'ai cette fois tout de suite été happé par cette première scène d'introduction magistrale et culottée par le fait de durer pas moins d'une demi-heure (c'est au contraire ce qui avait du m'agacer la première fois et vite fait décrocher). Un départ sous forme d'exercice de style (réussi) avant qu'Eastwood s'appesantisse surtout sur les relations entre les personnages, laissant se déliter un peu son intrigue dont le dénouement est certes très décevant. Mais le personnage de Ed Harris est excellent, les relations Eastwood/Linney touchantes et le tout se suit avec plaisir.
L'un de mes Eastwood préférés. J'aime beaucoup dans ce film les relations père-fille très réussies avec Laura Linney.
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Sinon, je viens de voir Coogan's bluff/Un shérif à New-York (1968) que je n'avais toujours pas vu. Un film de transition entre le western et le futur inspecteur Harry (dont le film constitue un prémisse trois ans avant) et déjà dirigé par Don Siegel. Une pointe de Crocodile Dundee aussi (et donc d'humour dont Clint ne manque pas) puisqu'il incarne un sherif de l'Arizona supposé "bouseux", déphasé mais entêté qui pourchasse son fugitif jusqu'au cœur de New-York, en profitant surtout pour tomber toutes les filles au passage. Car il faut dire que Clint est particulièrement sexy dans ce film. Encore jeune, très taquin et charmeur, il sourit beaucoup et on comprend bien l'effet qu'il fait aux filles (Tisha Sterling et Susan Clark notamment).
En prime un Lee J. Cobb très bon en commissaire peu commode. Assez peu de violence et d'action encore (comparé aux Dirty Harry à venir), mais on ne s'ennuie jamais. Et j'apprécie aussi cette ambiance de 1968 si proche déjà de celle de la décennie suivante, les hippies en plus, la libération totale des mœurs qu'étrangement Clint commente assez peu. On est loin (encore) de l'image du Clint réactionnaire.

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Jeremy Fox
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Re: Clint Eastwood

Message par Jeremy Fox »

Firefox - 1982

M'attendant à un navet (à priori renforcé par le souvenir des désastreuses critiques de l'époque et de ma propre expérience télévisuelle mais probablement en VF et recadré), j'ai passé plutôt un bon moment devant ce film d'espionnage et d'action sans surprises mais plutôt pas trop mal mené surtout dans sa première partie, le prologue étant même superbement réussi niveau suspense et beauté de la photo. Dès que le Firefox décolle, ça devient tout de suite moins bon à cause avant tout d'effets spéciaux qui ont un peu mal vieillis et d'une trop longue durée de la séquence aérienne qui finit assez vite par ne plus trop nous captiver. Clairement l'un des moins bons films du cinéaste mais pas aussi honteux que ce à quoi je m'attendais. Par contre le thème principal de Maurice Jarre (style très reconnaissable) n'est pas ce qu'il a fait de mieux : on ne peut d'ailleurs pas dire qu'il soit très approprié.
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El Dadal
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Re: Clint Eastwood

Message par El Dadal »

La Sanction - 1975

Je ne vais pas essayer de vous le vendre comme un chef-d'œuvre absolu, mais force est de constater que j'ai été très agréablement surpris par ce film bâtard généralement vilipendé. Le dernier Eastwood des seventies qui me restait à découvrir.
J'y allais donc un peu le couteau entre les dents. Mais dès l'intro glauquissime à Zurich, j'ai été happé par ce brouillon-pot pourri annonciateur de tellement de petites choses à venir dans la carrière du grand Clint. La structure un peu bicéphale rappelle celle de Firefox. Si j'adore la partie espionnage de ce dernier, les séquences de vol ne sont clairement pas au niveau. Alors qu'ici, les séquences d'escalade sont époustouflantes de réalisme (terrible qu'un membre de l'équipe en soit décédé par contre).
La longue introduction permet également de présenter un personnage plus ambigu qu'il n'y parait, n'ayant pas grand chose pour lui (il est égoïste, cupide, arrogant, misogyne) et semble faire le lien avec son personnage des Pleins Pouvoirs, réalisé près de vingt ans plus tard, lui aussi opérant en dehors des lois, lui aussi collectionneur et amateur d'art. On est également dans une veine quelque peu contestataire, sans doute assez éloignée de ce que les spectateurs s'imaginaient de l'acteur réalisateur à l'époque. En évoquant le non-sens global de cette guerre froide, le fait que les différentes parties ne soient que des fa(r)ces d'une même pièce, et rejetant dos à dos les responsabilités et le haut sens moral auxquels la jeune recrue s'accroche, Eastwood commente évidemment sur l'hypocrisie d'un monde qui s'est inventé un faux problème, lui permettant ainsi de s'auto-alimenter.
Puis, sortant du cadre du film d'espionnage, on revient en terrain plus familier pour les amateurs, avec cette succession quasi ininterrompue de punchlines géniales entre Eastwood et George Kennedy. L'alchimie entre les deux acteurs est encore plus forte que sur Le Canardeur. Le film regorge également de tas de petites idées franchement géniales sortant de nulle part (la guide qui parvient à motiver Eastwood à escalader un pic rocheux grâce à certains atouts-charme :uhuh: ). Un 2e acte frivole mais jubilatoire.
Vient finalement la dernière partie, l'escalade du mont donnant son titre original au film. Le fait de réintroduire l'élément d'espionnage permet alors un double suspense, basé à la fois sur les éléments naturels et humains et permettant un quasi-accomplissement émotionnel. D'autant plus quand l'effort humain est contrasté par l'absurdité de la situation quand on connait le fin mot de l'histoire. Il est juste un peu chagrinant que le film se termine aussi abruptement. Il me semble que la question du service C-2 et de Dragon reste en suspens, et cet aspect m'a quelque peu interloqué.

Visuellement, j'ai souvent lu que le film était laid, sans production design digne de ce nom (j'imagine que des décennies de copies apparemment pourries ont joué un rôle là-dedans). Or, il m'a semblé que la patine quasiment naturaliste force le respect. Le cadre large et les longues focales inscrivent magnifiquement les personnages dans un univers progressivement dénudé, débarrassé des oripeaux du traditionnel film d'espionnage (les ruelles sombres de Zurich ouvrant le film, ou les éclairages bariolés du bureau de Dragon).
J'ignorais également qu'Eastwood et John Williams avaient collaboré. Quel dommage qu'ils n'aient pas persévéré, à l'écoute de la très belle partition composée pour La Sanction. Jazzy, mélancolique, aérée, parfois très sombre, elle est d'une grande tenue, très loin du kitsch et du bombast.

J'ignore tout du roman d'origine, je ne juge le film que pour ce qu'il est, mais je reste tout à fait circonspect quant à son accueil global. 2h10 inventives et fun à souhait.
Dernière modification par El Dadal le 9 déc. 14, 13:57, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Clint Eastwood

Message par Jeremy Fox »

Revu il y a peu et j'en pense exactement la même chose. Pas loin même d'être un de mes préférés de ses années 70.
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Re: Clint Eastwood

Message par AtCloseRange »

C'est vrai que le film n'a pas bonne presse ici (je n'ai pas dépassé la moitié)
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... n+eastwood
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El Dadal
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Re: Clint Eastwood

Message par El Dadal »

AtCloseRange a écrit :C'est vrai que le film n'a pas bonne presse ici (je n'ai pas dépassé la moitié)
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... n+eastwood
Je n'avais jamais vu ce résultat de top. C'est bien simple, si je devais le faire, il serait quasiment entièrement inversé (quasiment, je vénère tout de même Honkytonk Man). Je vais peut-être m'y atteler tiens.
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