Peter Weir

[Johnny Doe]

Picnic at Hanging Rock

Merci à Enzo pour le prêt du coffret Weir, je me suis, enfin, decidé ce matin à testé ce film, à la réputation plus qu'élogieuse. C'est beau, sans le moindre doute, c'est même parfois complétement envoûtant (la première demi-heure), mais l'expérience, pour moi, c'est assez vite stoppé. J'était donc ensuite un peu en dehors du film et j'ai trouvé les événements un peu longuet. Néammoins aveec toujours quelques très belles scènes parsemé et une fin sublime. J'ai aimé, sans plu.

PS: le dvd s'arrête effectivement dans les derniers chapitres, j'ai donc loupé quelques secondes, voir quelques minutes du métrage...

[Johnny Doe]

The Cars that ate Paris

Enfin je me suis poussé au cul pour me faire un autre film du coffret Weir, après la déception Picnic... Enzo m'avait dit qu'il était parfois un peu chiant, comme c'était un peu le bordel chez moi (nièce et neveu : une qui gueule, l'autre qui courre partout) j'ai pas eu le temps de m'ennuyé
Enfin le film est très atypique, si je n'en retiens pas grand chose (la musique par moment sublime, l'ironie ambiante, surtout lors de la scène du "plagiat" Leonnien assez marrant,...) j'ai tout de même apprécier globalement le climat étrange de cette petite ville de pouilleux, la beauté de certains images et du scope ainsi qu'une trame inquiétante. Bref sans cerner l'idée, si il y en avait une, j'ai néammoins apprécié.

[Tom Peeping]

Revu La Dernière Vague et c'est vraiment un très bon film qui n'a pas pris une ride malgré ses presque 30 ans. Le clash des deux cultures (aborigène et occidentale) est abordé de façon sensible autour de la spiritualité. Le jeune Richard Chamberlain, qui symbolise pour moi l'acteur fade par définition, est excellent. Les éléments annonciateurs de la catastrophe finale (tonnerre, grelons, grenouilles, pluie noire...) sont inquiétants à souhait et la scène de la découverte de la grotte sacrée est un très beau moment de cinéma. Dommage que dans la dernière minute du film, la vague qui lui donne son titre ait été tirée de toute évidence d'un documentaire sur le surf : l'impact visuel final est totalement raté. C'est la seule faute, vraiment regrettable, que je reproche au film. Mais Picnic à Hanging Rock reste quand même, à mon avis, le chef-d'oeuvre de la carrière autralienne de Peter Weir.
Le DVD (du coffret Peter Weir) offre un bonus un documentaire passionnant de 65 minutes de George Miller sur l'histoire du cinéma australien.

[Gromit]

PICNIC AT HANGING ROCK de Peter Weir (1975)

Quelle déception ! Ce film m'a vraiment ennuyé. Il n'y a rien. Le vide aurait pu être (peut-être) comblé par une atmosphère trouble, inquiétante, angoissante, laissant le spectateur avec plein d'interrogations. Que nenni ! Je me suis vite désintéressé du sort de ces filles aussi lisses qu'une boule de glace à la vanille sans vraie vanille dedans...

La photo "hamiltonienne" aggrave la chose et la musique (pourtant du talentueux Georghe Zamfir, m'enfin faut aimer la flûte de Pan bien sûr) se fait vite crispante.
Alors là dessus les gros signes à la truelle (les filles enlèvent leur corset et leurs bas, symboles de la rigidité et de la pudibonderie victorienne et s'évanouissent on ne sait où mais.... LIIIIIBRES !) deviennent carrément risibles.

Même si j'étais encore ado, boutonneux et prêt à tomber raide amoureux de la première blonde en fleurs qui passe (même pas vrai, je préférais déjà les brunes aux yeux bien noirs ), je passerais mon chemin et irai bouffer mon pan-bagnat ailleurs que dans le bush... Remarquez que vouloir s'attarder dans le (B)ush, il n'y a plus que quelques magnats du pétrole pour en rêver !

[Bob Harris]

Bon, ça devient insupportable de lire les critiques de Gromit, je vais m'arrêter là pour pas m'énerver....

[Skip McCoy]

Bon, ça devient insupportable de lire les critiques de Gromit, je vais m'arrêter là pour pas m'énerver....

[Sergius Karamzin]

Gromit, arrête de te faire du mal, et regarde un bon vieux Michael Dudikoff. De l'action, pas d'ennui, aucun vacuité.

[Gromit]

Bon, ça devient insupportable de lire les critiques de Gromit, je vais m'arrêter là pour pas m'énerver....

[bruce randylan]

Te laisse pas faire gromit. Je suis avec toi !
Je suis entierement d'accord avec tes trois dernieres critique, dans leurs forme ausssi. ( et t'as raison, rien ne vaut une brune aux yeux noirs ).

[Colqhoun]

Pique-nique à Hanging Rock (Picnic at Hanging Rock) – Peter Weir (1975)
Un groupe de jeunes filles disparaît lors d'une excursion. Le mystère, bien loin d'être élucidé au cours du film, ne cesse de s'épaissir, les ambiguïtés s'enroulent les unes autour des autres, en leur coeur demeure entier le souvenir d'une certaine grâce révolue et d'un temps suspendu. L’hypnotisme dégagé par ses jeunes filles, le contraste entre leur délicatesse et ce décor primitif, dégagent un charme puissant.
9,5/10

L'un de plus gros chocs de mon parcours cinématographique. J'essaie, depuis pas mal de temps, d'écrire un texte à son propos.

[Colqhoun]

Mosquito Coast || Peter Weir

Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé mon film du mois. Et pourtant, quel mois ! Alors que dans Hanging Rock la nature dégageait un mystère et une forme de violence sourde et réfrénée et que dans Master and Commander, cette même nature était à la fois amie et ennemie, dans Mosquito Coast, elle prend des dimensions quasi-métaphoriques en devenant une sorte de représentation de l'esprit de Allie Fox. Esprit fou, excessif, violent, aimant, contradictoire, perdant peu à peu pied avec la réalité jusqu'au point de non-retour. Cet homme, armé d'une volonté hors-du-commun, ira s'enfoncer dans la jungle amazonienne, avec femme et enfants, pour se créer son propre paradis. Il ne fera que précipiter sa chute.

On peut voir dans ce Mosquito Coast une sorte d'Apocalypse Now en famille, où l'obstination d'un père fera plus de dommages que de bien, même si, au final, la voix off du fils nous fait quitter le film sur une pointe d'espoir.

Au delà de la puissance du film, ce qui m'aura marqué le plus reste indubitablement le jeu halluciné de Harrison Ford. Je pense ne l'avoir jamais vu autant bon, autant impressionant, passioné et terrifiant. Et pour faire le poids face à son jeu exhubérant, un jeune acteur comme le surdoué et regretté River Phoenix, n'était pas de trop.

Enfin bref, je bafouille un peu, ce film m'a troué le cul propre en ordre, je suis encore un peu sous le choc et Peter Weir de me confirmer qu'il fait définitivement parti des réalisateurs dont le travail me fascine le plus. Et comme je le disais au début: film du mois, sans la moindre hésitation.

PS: jolie, mais courte partition de Maurice Jarre.

[Colqhoun]

Witness || Peter Weir
ça me pète le noeud de développer, mais pour faire court on va dire que c'est l'un des moins bons Weir, trop prévisible, trop simpliste, trop naïf, malgré quelques jolis moments et des personnages auxquels on s'attache facilement. Même la musique de Maurice Jarre n'est pas bonne. Frustré.

[Frank Bannister]

Avec Master and Commander, c'est le film de Peter Weir que je préfère. Je l'ai vu au moins une dizaine de fois. C'est d'ailleurs l'un des rares films sur l'univers des mormons. En le revoyant il y a deux mois de cela, je me suis apercu que Vigo Mortensen y tenait un petit role.

[Colqhoun]

Effectivement. Et ce ne sont pas les mormons, mais les amish. Et cet univers est très bien dépeint, très vraisemblable. Mais à part cela et quelques scènes, j'avais surtout l'impression que Weir se foutait un peu de son récit.
Pour ma part, Master and Commander et Hanging Rock restent ses deux plus belles réussites.

Mais peut-être qu'il serait bon que je revois ce Witness d'ici quelque temps.

[cinephage]

Si l'on évoque ses Weir préférés, je crois que je mettrais en avant la dernière vague, pour des raisons personnelles, et Etat second.
Mais il est certain que Master & Commander est excellent (j'adore le Truman Show également... Quel type, ce Weir !!).

Witness ne m'a laissé qu'un souvenir mitigé, mais je serais prêt à le revoir.