G.T.O wrote:La mode n’est jamais bonne conseillère en matière de goût cinématographique.
Rick Deckard wrote:
Alexandre Angel wrote:
C'est peut-être le seul, des derniers cités, qui ait eu un accueil critique favorable assez unanime, je crois me souvenir.
Il avait été descendu en flammes par Le masque et la plume. Avec toute leur mauvaise foi habituelle. Les français étant les méchants du film, ça leur avait pas plu.
Voilà, sans parler de son échec commercial...heureusement il lui reste au moins un inconditionnel de longue date à Weir qui s'étonnait à l'époque de l'accueil critique français juste poli de "Master and commander" et donc, dans cette vidéo, à partir de 1h17, de l'oubli concernant également "l'année de tous les dangers"..."Peter Weir n'est pas plébiscité comme il devrait l'être"...:
G.T.O wrote:
Doublement injuste: à la fois pour Weir bien sûr, mais aussi pour Miller, réduit à Fury Road petit arbuste qui fait oublier les superbe Lorenzo ou Babe 2. Mais de manière générale, je trouve Miller beaucoup moins éclectique que Weir, disposant d’une filmographie moins intéressante.
Miller, ça restera les 4 Mad Max, Babe 2, Lorenzo, Les Sorcières d’Eastwick, Happy Feet 1&2. Weir, c’est Les Voitures ont mangé Paris, Picnic à Hangking Rock, La Dernière Vague, Gallipoli, l’année de tous les dangers, Witness, Mosquito Coast, Le Cercle des poètes disparus, Green Card, Fearless, Truman Show, Master and Commander et les Chemins de la liberté.
La comparaison parle d’elle-même. La mode n’est jamais bonne conseillère en matière de goût cinématographique.
George Miller, il n'a rien demandé, hein! Mad Max: Fury Road petit arbuste, non mais n'importe quoi!
Peter Weir est un des plus grands cinéastes issus des années 70, sa filmographie est sacrément passionnante, il y a une élégance, une sophistication, une érudition remarquables. La plupart des collaborateurs qui parlent de Weir le mentionnent souvent comme un cinéaste-professeur. Son cinéma est tout sauf didactique, mais pendant le tournage, Weir est connu pour palabrer sur le sens de ce qu'il filme pour partir dans des cours magistraux sur l'art, la société, l'Histoire, la géographie, la logistique. Et en un sens, c'est ce qui rend ses films intrigants, car nous ressentons une vraie intelligence du propos sans nous marteler de pédanterie.
Érudition, effectivement, confirmée dans ses entretiens. Pour ceux qui ne connaissent pas, je ne peux que conseiller le site extrêmement complet dédié au cinéma de Weir. J’y ai trouvé moi-même quelques pistes pour Fearless. http://www.peterweircave.com/main.html
J'aime aussi beaucoup Fearless. Un choc à l'époque et la découverte de la 3ème symphonie de Gorecki interprétée par Dawn Upshaw. Dans ce film ça fait sens, c'est magnifique. G.T.O. t'es tellement plus agréable à lire quand tu parles de ce que tu aimes
Le blu warner archive attend son tour qui se rapproche suite à ton texte.
De Weir je garde surtout, en plus de Fearless, Pique-nique à Hanging Rock dont il existe un blu sans STF très recommandable mais peut-être épuisé. Je ne sais plus de quel pays. Mosquito coast, un des meilleurs rôles de d'Harrison Ford, hélas pas de blu à ma connaissance. La dernière vague, Gallipoli... bref les 3/4 de sa filmo. Plus réservé pour Les chemins de la liberté, Green card, Witness et même Le cercle des poètes disparus que je n'ai jamais eu envie de revoir.