Morse (Tomas Alfredson - 2008)
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Morse (Tomas Alfredson - 2008)
Låt den rätte komma in en Suède Let the Right One in en Amérique du Nord ou encore Morse chez nous. Trois titres pour un même film suédois, attendu pour le mois février sur nos écrans.
Oskar est un jeune garçon de 12 ans. Il est anxieux, fragile et régulièrement martyrisé par ses camarades de classe. Son désir de trouver un ami semble se réaliser quand il rencontre Eli, 12 ans aussi, qui vient d’aménager avec son père dans l’appartement en face du sien. Eli est une jeune fille pâle et grave qui ne sort que la nuit. L’arrivée d’Eli dans cette banlieue de Stockholm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses. Sa jeune voisine, Oskar en est persuadé, est un authentique vampire
Présenté en avant-première dans le cadre du festival Ciné Nordica, Morse est précédé d'un buzz flatteur acquis dans plusieurs festivals, après une récolte de nombreux prix. Ce soir, à la communauté suédoise de la capitale est venue se greffer une poignée d'amateurs de fantastique, alléchés par le buzz. Au sortir du film quelques "Ouais, c'est pas mal...mais c'est pas une claque" fusent. Il faut dire que Morse est presque autant un film sur les vampires que L'Esprit de la ruche un film sur Frankenstein. Qu'on ne se méprenne pas...le film appartient bien au genre fantastique. Il réserve son lot de frissons, de morts violentes et d'effets gores. Suffisamment pour que les fans de fantastique de ce soir ne repartent pas bredouille. Pourtant Morse n'est pas une exploitation supplémentaire d'un des mythes les plus visités par le cinéma. C'est un film souvent juste et touchant sur les affres de l'adolescence et les humiliations liées à cet âge ingrat. Sans lourdeur aucune, sans ostentation, le cinéaste utilise le vampirisme comme une métaphore et comme révélateur des troubles qui sommeillent en chaque corps juvénile. C'est aussi une belle histoire d'amour portée par deux jeunes acteurs extraordinaires.
Le film n'est pas parfait, il souffre parfois de quelques longueurs, il constitue néanmoins la tentative la plus aboutie de relecture du vampirisme vue depuis...un sacré bout de temps. Et tant pis si les amateurs hardcore du genre présents ce soir n'ont pas pris de claque. A titre personnel, ma joue me fait encore souffrir.
Oskar est un jeune garçon de 12 ans. Il est anxieux, fragile et régulièrement martyrisé par ses camarades de classe. Son désir de trouver un ami semble se réaliser quand il rencontre Eli, 12 ans aussi, qui vient d’aménager avec son père dans l’appartement en face du sien. Eli est une jeune fille pâle et grave qui ne sort que la nuit. L’arrivée d’Eli dans cette banlieue de Stockholm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses. Sa jeune voisine, Oskar en est persuadé, est un authentique vampire
Présenté en avant-première dans le cadre du festival Ciné Nordica, Morse est précédé d'un buzz flatteur acquis dans plusieurs festivals, après une récolte de nombreux prix. Ce soir, à la communauté suédoise de la capitale est venue se greffer une poignée d'amateurs de fantastique, alléchés par le buzz. Au sortir du film quelques "Ouais, c'est pas mal...mais c'est pas une claque" fusent. Il faut dire que Morse est presque autant un film sur les vampires que L'Esprit de la ruche un film sur Frankenstein. Qu'on ne se méprenne pas...le film appartient bien au genre fantastique. Il réserve son lot de frissons, de morts violentes et d'effets gores. Suffisamment pour que les fans de fantastique de ce soir ne repartent pas bredouille. Pourtant Morse n'est pas une exploitation supplémentaire d'un des mythes les plus visités par le cinéma. C'est un film souvent juste et touchant sur les affres de l'adolescence et les humiliations liées à cet âge ingrat. Sans lourdeur aucune, sans ostentation, le cinéaste utilise le vampirisme comme une métaphore et comme révélateur des troubles qui sommeillent en chaque corps juvénile. C'est aussi une belle histoire d'amour portée par deux jeunes acteurs extraordinaires.
Le film n'est pas parfait, il souffre parfois de quelques longueurs, il constitue néanmoins la tentative la plus aboutie de relecture du vampirisme vue depuis...un sacré bout de temps. Et tant pis si les amateurs hardcore du genre présents ce soir n'ont pas pris de claque. A titre personnel, ma joue me fait encore souffrir.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Découvert l'été passé au NIFFF, j'ai aussi été fortement impressionné par ce film très abouti.
Voilà ce que j'écrivais après l'avoir vu:
Dans le grand nord suédois, le petit Oskar, 12 ans, n’est pas un enfant très heureux. Il n’a pas d’amis et se fait fréquemment martyriser par plusieurs camarades d’école. Mais un jour de nouveaux voisins emménagent. Un vieil homme et une petite fille, Eli. Oskar sera vite intrigué par cette nouvelle venue qui se balade pieds nus et en t-shirt malgré le froid polaire. C’est en apprenant à la connaître qu’il commencera à se douter de sa véritable identité. Et si elle était un vampire ?
Sans savoir de quoi il en retourne, le sujet peut être, au premier abord, un peu inquiétant. Des gamins, une vampire, on s’imagine déjà une comédie un peu bouffonne avec des blagues à grand renfort d’ail, de crucifix et de jeux de miroirs. Rassurez-vous, rien de tout cela dans le film de Tomas Alfredson. Bien au contraire. Let the right one in, adapté d’un livre de John Ajvide Lindqvist, approche son sujet avec un sérieux à faire pâlir un albinos. Car de quoi parle ce film ? De vampires certes, mais aussi d’enfance. D’enfance solitaire, malheureuse, plein de frustrations, de craintes et de tristesse. Tant Oskar qu’Eli, dans leurs univers respectifs, sont des enfants seuls, obligés de se débrouiller d’eux-mêmes face à des situations familiales désastreuses. Si l’un est incapable d’obtenir le respect des enfants de son école, l’autre peine à calmer sa soif de sang. Et c’est là qu’est l’une des grandes forces de ce film. Un savant mélange des genres, à mi-chemin entre le drame et le film de genre qui s’assume totalement. L’histoire de ces deux enfants n’est jamais bâclée au profit de l’horreur et l’histoire avance, tel un équilibriste, en traitant ces divers aspects avec beaucoup de respect. Ici, point de nouveauté dans le mythe du vampire. Il faut l’inviter pour entrer chez soi, il craint la lumière du jour, le manque de sang l’affaiblit considérablement et lorsqu’il mord quelqu’un sans le tuer, ce dernier se transformera alors aussi en vampire (au prix d’une mutation particulièrement douloureuse). Mais cette approche nordique, tout en retenue et en sobriété, parfois parcourue d’éclairs de violence ou d’humour décalé, donne au film au ton résolument "autre". On gardera en mémoire cette image incroyable d’un personnage qui se sait atteint de vampirisme et qui décide de se suicider en se laissant toucher par les rayons du soleil.
Exemplaire sur le fond, Let the right one in l’est aussi sur la forme. Lent, quasi atmosphérique, le film de Alfredson ne se plie jamais aux dictats d’un certain cinéma de genre actuel. Il prend son temps. Scrute ses personnages, leur environnement, dans des cadrages millimétrés, totalement exempts de scories. Chaque image pourrait trouver sa place dans une exposition photo tant les compositions sont travaillées. Lumière blafarde et inquiétante, chez Alfredson, tout le monde a déjà un visage de mort. Caméra qui garde toujours une certaine distance, enferme ses personnages dans un cadre claustrophobique. Surréaliste, comme ce climax auquel on assiste depuis un point de vue unique. Let the right one in est, en ce sens, un pur produit scandinave. Glacial en apparence, mais bouillonnant comme jamais de l’intérieur. D’une sobriété tant scénaristique que visuelle, le film est pourtant d’une richesse inouïe, que ce soit dans la caractérisation de ses personnages ou dans ses images.
La réussite de cette adaptation est aussi à mettre sur le compte de ses deux interprètes principaux, Kåre Hedebrant et Lina Leandersson, respectivement Oskar et Eli. Rarement aura-t-on vu des enfants si convaincants à l’écran, capables de se mettre au diapason de l’ambiance mortifère qui plâne sur le film. Ils vampirisent totalement l’écran et nous hypnotisent jusqu’à cette image finale, reposante et pourtant si étouffante.
Let the Right One in a tout pour devenir un futur classique. Une bouffée d’air (et de sang) frais dans un monde cinématographique sclérosé, incapable de se renouveler et qui ne fait que remaker et pondre des suites ineptes au lieu de se creuser la tête 2 minutes pour trouver de nouvelles idées. Le film de Tomas Alfredson (un nom à retenir !) réussit, en usant pourtant d’éléments très simples et relativement balisés (le mythe du vampire, des gamins mal dans leur peau), à sortir des sentiers battus et à s’imposer comme l’un des films les plus importants de l’année. Espérons maintenant qu’il obtienne la reconnaissance qu’il mérite.
Voilà ce que j'écrivais après l'avoir vu:
Dans le grand nord suédois, le petit Oskar, 12 ans, n’est pas un enfant très heureux. Il n’a pas d’amis et se fait fréquemment martyriser par plusieurs camarades d’école. Mais un jour de nouveaux voisins emménagent. Un vieil homme et une petite fille, Eli. Oskar sera vite intrigué par cette nouvelle venue qui se balade pieds nus et en t-shirt malgré le froid polaire. C’est en apprenant à la connaître qu’il commencera à se douter de sa véritable identité. Et si elle était un vampire ?
Sans savoir de quoi il en retourne, le sujet peut être, au premier abord, un peu inquiétant. Des gamins, une vampire, on s’imagine déjà une comédie un peu bouffonne avec des blagues à grand renfort d’ail, de crucifix et de jeux de miroirs. Rassurez-vous, rien de tout cela dans le film de Tomas Alfredson. Bien au contraire. Let the right one in, adapté d’un livre de John Ajvide Lindqvist, approche son sujet avec un sérieux à faire pâlir un albinos. Car de quoi parle ce film ? De vampires certes, mais aussi d’enfance. D’enfance solitaire, malheureuse, plein de frustrations, de craintes et de tristesse. Tant Oskar qu’Eli, dans leurs univers respectifs, sont des enfants seuls, obligés de se débrouiller d’eux-mêmes face à des situations familiales désastreuses. Si l’un est incapable d’obtenir le respect des enfants de son école, l’autre peine à calmer sa soif de sang. Et c’est là qu’est l’une des grandes forces de ce film. Un savant mélange des genres, à mi-chemin entre le drame et le film de genre qui s’assume totalement. L’histoire de ces deux enfants n’est jamais bâclée au profit de l’horreur et l’histoire avance, tel un équilibriste, en traitant ces divers aspects avec beaucoup de respect. Ici, point de nouveauté dans le mythe du vampire. Il faut l’inviter pour entrer chez soi, il craint la lumière du jour, le manque de sang l’affaiblit considérablement et lorsqu’il mord quelqu’un sans le tuer, ce dernier se transformera alors aussi en vampire (au prix d’une mutation particulièrement douloureuse). Mais cette approche nordique, tout en retenue et en sobriété, parfois parcourue d’éclairs de violence ou d’humour décalé, donne au film au ton résolument "autre". On gardera en mémoire cette image incroyable d’un personnage qui se sait atteint de vampirisme et qui décide de se suicider en se laissant toucher par les rayons du soleil.
Exemplaire sur le fond, Let the right one in l’est aussi sur la forme. Lent, quasi atmosphérique, le film de Alfredson ne se plie jamais aux dictats d’un certain cinéma de genre actuel. Il prend son temps. Scrute ses personnages, leur environnement, dans des cadrages millimétrés, totalement exempts de scories. Chaque image pourrait trouver sa place dans une exposition photo tant les compositions sont travaillées. Lumière blafarde et inquiétante, chez Alfredson, tout le monde a déjà un visage de mort. Caméra qui garde toujours une certaine distance, enferme ses personnages dans un cadre claustrophobique. Surréaliste, comme ce climax auquel on assiste depuis un point de vue unique. Let the right one in est, en ce sens, un pur produit scandinave. Glacial en apparence, mais bouillonnant comme jamais de l’intérieur. D’une sobriété tant scénaristique que visuelle, le film est pourtant d’une richesse inouïe, que ce soit dans la caractérisation de ses personnages ou dans ses images.
La réussite de cette adaptation est aussi à mettre sur le compte de ses deux interprètes principaux, Kåre Hedebrant et Lina Leandersson, respectivement Oskar et Eli. Rarement aura-t-on vu des enfants si convaincants à l’écran, capables de se mettre au diapason de l’ambiance mortifère qui plâne sur le film. Ils vampirisent totalement l’écran et nous hypnotisent jusqu’à cette image finale, reposante et pourtant si étouffante.
Let the Right One in a tout pour devenir un futur classique. Une bouffée d’air (et de sang) frais dans un monde cinématographique sclérosé, incapable de se renouveler et qui ne fait que remaker et pondre des suites ineptes au lieu de se creuser la tête 2 minutes pour trouver de nouvelles idées. Le film de Tomas Alfredson (un nom à retenir !) réussit, en usant pourtant d’éléments très simples et relativement balisés (le mythe du vampire, des gamins mal dans leur peau), à sortir des sentiers battus et à s’imposer comme l’un des films les plus importants de l’année. Espérons maintenant qu’il obtienne la reconnaissance qu’il mérite.
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
J'ai beaucoup aimé également même si je serais moins enthousiaste que mes deux acolytes. Beau film, très sensible en forme de métaphore sur la violence de l'adolescence et de ses sentiments je trouve néanmoins que le film s'égare un peu par moment, oublie son sujet et a du mal a trouver un rythme, une respiration si bien que les quelques fulgurances qui parsèment le film sont impressionnantes mais n'ont pas nécessairement la teneur émotionnelle qu'elles prétendent avoir. C'est comme ce sous-texte
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Tiens ! finalement tu as fait un topic.
Je parlais de la traduc en français du titre hier... Je pensais qu'ils nous la joueraient comme d'habitude : le titre américain et basta (ce qui donne des choses vraiment ridicules... comme les films danois de Suzanne Bier qui sortent avec les titres Brothers ou After the wedding... visiblement, ça leur arrachait la gu*** de faire des affiches avec "Frères" ou "Après le mariage"). Mais là, Morse...
Pour ceux que ça passionne : Låt den rätte komma in aurait pu se traduire par Laisse-la entrer ou Laisse-la venir à toi ! En référence à l'invitation qui doit être formulée pour que la jeune fille puisse entrer quelque part (chose déjà vue dans Buffy contre les vampires !)
"Den rätte" est un masculin, mais il désigne aussi "l'élu(e) du coeur" au sens "universel".
Etonnant, non ?
PS : comme je n'ai pas vu le film... je me demande bien où ils ont été chercher ce titre français !
Je parlais de la traduc en français du titre hier... Je pensais qu'ils nous la joueraient comme d'habitude : le titre américain et basta (ce qui donne des choses vraiment ridicules... comme les films danois de Suzanne Bier qui sortent avec les titres Brothers ou After the wedding... visiblement, ça leur arrachait la gu*** de faire des affiches avec "Frères" ou "Après le mariage"). Mais là, Morse...
Pour ceux que ça passionne : Låt den rätte komma in aurait pu se traduire par Laisse-la entrer ou Laisse-la venir à toi ! En référence à l'invitation qui doit être formulée pour que la jeune fille puisse entrer quelque part (chose déjà vue dans Buffy contre les vampires !)
"Den rätte" est un masculin, mais il désigne aussi "l'élu(e) du coeur" au sens "universel".
Etonnant, non ?
PS : comme je n'ai pas vu le film... je me demande bien où ils ont été chercher ce titre français !
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Au début je croyais que c'était la série télé anglaise Morse avec le détective très old school. De toute façon les traductions françaises de titres de films sont le plus souvent nulles.Commissaire Juve a écrit :Je parlais de la traduc en français du titre hier... Je pensais qu'ils nous la joueraient comme d'habitude : le titre américain et basta (ce qui donne des choses vraiment ridicules... comme les films danois de Suzanne Bier qui sortent avec les titres Brothers ou After the wedding... visiblement, ça leur arrachait la gu*** de faire des affiches avec "Frères" ou "Après le mariage"). Mais là, Morse...
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Dans le film, il est question du système mis au point par Samuel Morse. Mais bon...de là à en faire un titre pourrave.Commissaire Juve a écrit :
PS : comme je n'ai pas vu le film... je me demande bien où ils ont été chercher ce titre français !
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Je n'ai pas vu le film mais je trouve que ce titre sonne vachement bien.
Je dois être anormal !
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Si tu le connaissais, tu ne dirais pas ça !Tancrède a écrit :Cosmo Vitelli est dans le vrai.
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Le trailer pour ceux qui veulent : http://movies.apple.com/movies/magnolia ... _h720p.mov
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
Pas fauxTancrède a écrit :Cosmo Vitelli est dans le vrai.
Même pas vraiSimone Choule a écrit :[Si tu le connaissais, tu ne dirais pas ça !
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Re: Morse (Tomas Alfredson, 2008)
8.5/10
Ce n'est pas le chef d'œuvre annoncé, mais le film vaut le coup. C'est une belle histoire d'amour entre adolescents monstrueux. La photographie vaut à elle seule le déplacement, instaurant un ton mortifère parfaitement adéquate. Les scènes horrifico-fantastiques sont rares, sobres mais puissantes et d'une grande classe (à quelques détails prêt) : un exemple pour tous les réalisateurs qui pensent qu'en faire des tonnes impressionne plus qu'être suggestif. Le réalisateur se regarde parfois filmer malheureusement (disons qu'il en fait parfois trop dans l'ambiance porté par le cadrage, alors que la photo fait déjà le nécessaire) mais ca passe. A voir
Ce n'est pas le chef d'œuvre annoncé, mais le film vaut le coup. C'est une belle histoire d'amour entre adolescents monstrueux. La photographie vaut à elle seule le déplacement, instaurant un ton mortifère parfaitement adéquate. Les scènes horrifico-fantastiques sont rares, sobres mais puissantes et d'une grande classe (à quelques détails prêt) : un exemple pour tous les réalisateurs qui pensent qu'en faire des tonnes impressionne plus qu'être suggestif. Le réalisateur se regarde parfois filmer malheureusement (disons qu'il en fait parfois trop dans l'ambiance porté par le cadrage, alors que la photo fait déjà le nécessaire) mais ca passe. A voir
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