L'amour comme souffrance

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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George Kaplan
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Message par George Kaplan »

Nikita a écrit : Une fois que le sacrifice est fait, je ne crois pas que le personnage d'Emily Watson puisse souffrir puisqu'il est mort

Ca me semble encore plus flagrant dans Madison : si souffrance il y a eu, le film n'en traite nullement, à part, éventuellement, une courte et magnifique séquence sur la fin

J'ai l'impression que le topic de Leopold ne visait pas des situations duu type ils s'aiment mais vivent à 10.000 km l'un de l'autre, pour schématiser, mais juste l'amour vécu comme souffrance
Voici la question de Leopold : "Quels sont pour vous les films qui montrent le mieux à quel point l'amour avec un grand "a" peut être à la fois la plus grande source de bonheur mais aussi de malheur et de souffrance?"

Si dans BTW et Madison tu ne vois pas l'Amour comme source de bonheur et de souffrance, je comprend mieux ton manque de sensibilité devant d'autres films comme DITD :mrgreen: :wink:
Atticus Finch
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Message par Atticus Finch »

Voici le lien imdb sur Fun de Rafal Zielinski.

http://us.imdb.com/Title?0109855

Et j'ai la VHS en VO non sous-titrée pour ceux que ça intéresserait :wink:
Atticus
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Beule
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Message par Beule »

Roy Neary a écrit :Lettre d'une inconnue
Ah oui :cry: Lettre d'une inconnue. D'ailleurs en quêtant du côté d'Ophüls on trouvera plusieurs autres amours douloureux, contrariés par la rigidité de façade, les faux-semblants liés aux moeurs d'une époque et culminant dans un désarroi des plus pathétiques: Liebelei, Le roman de Werther
Dracu
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Message par Dracu »

Atticus Finch a écrit :Voici le lien imdb sur Fun de Rafal Zielinski.

http://us.imdb.com/Title?0109855

Et j'ai la VHS en VO non sous-titrée pour ceux que ça intéresserait :wink:
Ca m'intéresserait en effet, mais je suis p'tet un peu loin...

Par contre, j'ai celle de Sister my Sister, en VO non sous-titrée également... :wink:

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mannhunter
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Message par mannhunter »

on peut le trouver à la vente SISTER,MY SISTER? à la location? sorti en salles chez nous?
j'aime bien jodhi May(ma signature! :P )! :wink:
DannyBiker
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Message par DannyBiker »

me rappelle d'une diffusion de Sister my Sister à la bbc. Un bon film effecitvement.

Sinon je dirais :

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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

George Kaplan a écrit :
Nikita a écrit : Une fois que le sacrifice est fait, je ne crois pas que le personnage d'Emily Watson puisse souffrir puisqu'il est mort

Ca me semble encore plus flagrant dans Madison : si souffrance il y a eu, le film n'en traite nullement, à part, éventuellement, une courte et magnifique séquence sur la fin

J'ai l'impression que le topic de Leopold ne visait pas des situations duu type ils s'aiment mais vivent à 10.000 km l'un de l'autre, pour schématiser, mais juste l'amour vécu comme souffrance
Voici la question de Leopold : "Quels sont pour vous les films qui montrent le mieux à quel point l'amour avec un grand "a" peut être à la fois la plus grande source de bonheur mais aussi de malheur et de souffrance?"

Si dans BTW et Madison tu ne vois pas l'Amour comme source de bonheur et de souffrance, je comprend mieux ton manque de sensibilité devant d'autres films comme DITD :mrgreen: :wink:
A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?

Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
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DannyBiker
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Message par DannyBiker »

Jack Torrance a écrit :me rappelle d'une diffusion de Sister my Sister à la bbc. Un bon film effecitvement. Au fait c'est JOELY Richardson et non Miranda... :wink:

Sinon je dirais :

Edward aux mains d'argent
Cléopatre
Barry Lyndon
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Bob Harris

Message par Bob Harris »

Atticus Finch a écrit : Et j'ai la VHS en VO non sous-titrée pour ceux que ça intéresserait :wink:
S'il n'y avait pas de "non", j'aurais dit "oui". :wink:
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Message par Atticus Finch »

Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Mais à tout moment à mon avis !
Dès qu'elle retrouve une identité, un attrait et le sourire auprès du personnage de Clint, qu'elle réalise la triste direction que sa vie a prise, qu'elle comprend que cet amour qu'ils vivent est sans doute propre aux circonstances dans lesquels ils le vivent et qu'il deviendrait sans doute accablant s'ils le vivaient de façon affirmée.
C'est un amour fugace qui la transfigure pour mieux la renvoyer à un univers dont elle ne pourra plus jamais se contenter. Moi aussi j'appelle ça de la souffrance. :wink:
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Message par George Kaplan »

Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Constamment car il est évident que cet amour est impossible. On assiste à sa naissance, son éclat? en sachant pertinamment que le retour du mari mettra définitivement fin à cet amour. C'est l'essence même de ce drame.
Nikita a écrit :Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
Parce que tu crois qu'elle jouit d'aller se faire violer et torturer sur ce bateau ???

:roll:
Bob Harris

Message par Bob Harris »

Personne n'a cité "La Sirène du Mississippi"? Un de mes Truffaut préférés.

"Vous regarder est une joie... et une souffrance. "
Bob Harris

Message par Bob Harris »

Atticus Finch a écrit : Ah Dracu ! Tu me fais plaisir en citant Sister, my sister méconnu en France.
Mais est-ce qu'il est bien sorti en salles?
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

George Kaplan a écrit :
Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Constamment car il est évident que cet amour est impossible. On assiste à sa naissance, son éclat? en sachant pertinamment que le retour du mari mettra définitivement fin à cet amour. C'est l'essence même de ce drame.

Ben moi je suis neuneu car je ne savais pas pertinemment tout ça ... je la voyais vivre son truc, être heureuse, il y avait certes l'ombre que tu évoques mais sur ces quatre jours, je pense qu'il lui reste nettement plus de bonheur que de souffrance

George Kaplan a écrit :
Nikita a écrit :Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
Parce que tu crois qu'elle jouit d'aller se faire violer et torturer sur ce bateau ???

:roll:
Physiquement évidemment que oui mais j'entendais la souffrance morale, or, en se sacrifiant, elle s'accomplit donc pas de souffrance ce côté là
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Message par George Kaplan »

Nikita a écrit :
Ben moi je suis neuneu car je ne savais pas pertinemment tout ça ... je la voyais vivre son truc, être heureuse, il y avait certes l'ombre que tu évoques mais sur ces quatre jours, je pense qu'il lui reste nettement plus de bonheur que de souffrance
Honnêtement si tu les vois heureux du début à la fin, je me pose des questions :wink:

Atticus exprime trés bien cette mise en scène de la souffrance (cf. Post plus haut)

Nikita a écrit :
Physiquement évidemment que oui mais j'entendais la souffrance morale, or, en se sacrifiant, elle s'accomplit donc pas de souffrance ce côté là
Si tu relis la question de Leopold tu verras qu'il y fait mention de souffrance tant morale que physique ...

Sur ce bon WE :wink:
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