Nikita a écrit :
Une fois que le sacrifice est fait, je ne crois pas que le personnage d'Emily Watson puisse souffrir puisqu'il est mort
Ca me semble encore plus flagrant dans Madison : si souffrance il y a eu, le film n'en traite nullement, à part, éventuellement, une courte et magnifique séquence sur la fin
J'ai l'impression que le topic de Leopold ne visait pas des situations duu type ils s'aiment mais vivent à 10.000 km l'un de l'autre, pour schématiser, mais juste l'amour vécu comme souffrance
Voici la question de Leopold : "Quels sont pour vous les films qui montrent le mieux à quel point l'amour avec un grand "a" peut être à la fois la plus grande source de bonheur mais aussi de malheur et de souffrance?"
Si dans BTW et Madison tu ne vois pas l'Amour comme source de bonheur et de souffrance, je comprend mieux ton manque de sensibilité devant d'autres films comme DITD
Ah oui Lettre d'une inconnue. D'ailleurs en quêtant du côté d'Ophüls on trouvera plusieurs autres amours douloureux, contrariés par la rigidité de façade, les faux-semblants liés aux moeurs d'une époque et culminant dans un désarroi des plus pathétiques: Liebelei, Le roman de Werther
Nikita a écrit :
Une fois que le sacrifice est fait, je ne crois pas que le personnage d'Emily Watson puisse souffrir puisqu'il est mort
Ca me semble encore plus flagrant dans Madison : si souffrance il y a eu, le film n'en traite nullement, à part, éventuellement, une courte et magnifique séquence sur la fin
J'ai l'impression que le topic de Leopold ne visait pas des situations duu type ils s'aiment mais vivent à 10.000 km l'un de l'autre, pour schématiser, mais juste l'amour vécu comme souffrance
Voici la question de Leopold : "Quels sont pour vous les films qui montrent le mieux à quel point l'amour avec un grand "a" peut être à la fois la plus grande source de bonheur mais aussi de malheur et de souffrance?"
Si dans BTW et Madison tu ne vois pas l'Amour comme source de bonheur et de souffrance, je comprend mieux ton manque de sensibilité devant d'autres films comme DITD
A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
Jack Torrance a écrit :me rappelle d'une diffusion de Sister my Sister à la bbc. Un bon film effecitvement. Au fait c'est JOELY Richardson et non Miranda...
Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Mais à tout moment à mon avis !
Dès qu'elle retrouve une identité, un attrait et le sourire auprès du personnage de Clint, qu'elle réalise la triste direction que sa vie a prise, qu'elle comprend que cet amour qu'ils vivent est sans doute propre aux circonstances dans lesquels ils le vivent et qu'il deviendrait sans doute accablant s'ils le vivaient de façon affirmée.
C'est un amour fugace qui la transfigure pour mieux la renvoyer à un univers dont elle ne pourra plus jamais se contenter. Moi aussi j'appelle ça de la souffrance.
Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Constamment car il est évident que cet amour est impossible. On assiste à sa naissance, son éclat? en sachant pertinamment que le retour du mari mettra définitivement fin à cet amour. C'est l'essence même de ce drame.
Nikita a écrit :Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
Parce que tu crois qu'elle jouit d'aller se faire violer et torturer sur ce bateau ???
Nikita a écrit :A quel moment dans Madison, on montre que l'Amour est la source du malheur et de la souffrance ?
Constamment car il est évident que cet amour est impossible. On assiste à sa naissance, son éclat? en sachant pertinamment que le retour du mari mettra définitivement fin à cet amour. C'est l'essence même de ce drame.
Ben moi je suis neuneu car je ne savais pas pertinemment tout ça ... je la voyais vivre son truc, être heureuse, il y avait certes l'ombre que tu évoques mais sur ces quatre jours, je pense qu'il lui reste nettement plus de bonheur que de souffrance
George Kaplan a écrit :
Nikita a écrit :Pour ce qui est de BTW, je ne crois pas qu'elle souffre, son sentiment s'approche de quelque chose de quasi religieux ....
Parce que tu crois qu'elle jouit d'aller se faire violer et torturer sur ce bateau ???
Physiquement évidemment que oui mais j'entendais la souffrance morale, or, en se sacrifiant, elle s'accomplit donc pas de souffrance ce côté là
Nikita a écrit :
Ben moi je suis neuneu car je ne savais pas pertinemment tout ça ... je la voyais vivre son truc, être heureuse, il y avait certes l'ombre que tu évoques mais sur ces quatre jours, je pense qu'il lui reste nettement plus de bonheur que de souffrance
Honnêtement si tu les vois heureux du début à la fin, je me pose des questions
Atticus exprime trés bien cette mise en scène de la souffrance (cf. Post plus haut)
Nikita a écrit :
Physiquement évidemment que oui mais j'entendais la souffrance morale, or, en se sacrifiant, elle s'accomplit donc pas de souffrance ce côté là
Si tu relis la question de Leopold tu verras qu'il y fait mention de souffrance tant morale que physique ...