Exact je l'avais oublié celui-ci et pourtant quel magnifique exemple !Ouf Je Respire a écrit :Vous n'oublieriez pas [/b]Breaking the Waves, des fois?
L'amour comme souffrance
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Je ne suis pas totalement d'accord, l'esprit du BTW, le sens du sacrifice, est en principe fait sans souffrance ... je ne suis pas certain d'être clairGeorge Kaplan a écrit :Exact je l'avais oublié celui-ci et pourtant quel magnifique exemple !Ouf Je Respire a écrit :Vous n'oublieriez pas [/b]Breaking the Waves, des fois?
En gros, ce n'est pas son amour qui la fait souffrir : elle est heureuse de l'aimer
D'ailleurs, je trouve que Bridges of Madison county ne peut pas non plus entrer dans la catégorie, l'amour n'y est pas souffrance
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Je suis d'accord. Je parle moins de tristesse, de sacrifices liés à l'amour que de souffrance qui y est liée. Les deux personnages se sont aimés passionnément, même si cet amour n'a été de courte durée. Elle affirme même qu'elle a connu pendant quelques jours l'amour de sa vie.Nikita a écrit :D'ailleurs, je trouve que Bridges of Madison couny ne peut pas non plus entrer dans la catégorie, l'amour n'y est pas souffrance
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Pour BTW je vois pourtant un sacrifice par Amour et une souffrance qui en découle. Côté Madison, la souffrance est là car il y a impossibilité de vivre près de l'être aimé (idem dans le Haynes). Ici la souffrance de l'Amour impossible est omniprésente car on sent continuellement qu'il n'y aura pas d'issue.Nikita a écrit :Je ne suis pas totalement d'accord, l'esprit du BTW, le sens du sacrifice, est en principe fait sans souffrance ... je ne suis pas certain d'être clairGeorge Kaplan a écrit :
Exact je l'avais oublié celui-ci et pourtant quel magnifique exemple !
En gros, ce n'est pas son amour qui la fait souffrir : elle est heureuse de l'aimer
D'ailleurs, je trouve que Bridges of Madison couny ne peut pas non plus entrer dans la catégorie, l'amour n'y est pas souffrance
Dans les deux cas l'absence d'amour n'aurait pas généré de souffrance ...
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Ah Dracu ! Tu me fais plaisir en citant Sister, my sister méconnu en France.Dracu a écrit :Pour ma part, je dirais:
Sister, my Sister
Heavenly Creatures
Ce qui est fascinant, c'est que ce sont des films tirés d'histoires vraies, et qu'ils ont le même dénouement (pas de spoiler, ce dénouement est présenté en début de film dans les deux cas).
D.
Leo, il s'agit d'une variante britannique sur le fait divers des soeurs Papin, qui a été réalisé bien avant les Blessures Assassines et que je trouve également très beau (la petite comptine de la fin m'est restée gravée à jamais).
Dracu, si tu aimes Sister, my sister et Heavenly Creatures, tu devrais aimer un petit film néo-zélandais que j'avais vu dans la même mouvance : Fun. Lui aussi, comme Butterfly Kiss de Winterbottom, traite de ce type d'amour intense entre deux filles qui ne peut résulter que dans la mort ou la violence.
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C'est un film qui retrace la même histoire que Blessures Assassines (si je ne me trompe pas de titre), cad deux soeurs engagées comme bonnes au sein d'une maison bourgeoise dans laquelle vivent une mère et sa fille. La relation entre les deux soeurs est on ne peut plus équivoque, au plus grand déplaisir, bien entendu de la mère...Leopold Saroyan a écrit :Quel est ce film? Je n'ai pas trouvé sur imdb.Dracu a écrit :Sister, my Sister
Voici le lien imdb, la virgule était de trop.
Les rôles de deux soeurs sont interprétés par Jodhi May et Miranda Richardson, grandioses toutes les deux!
D.
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Merci à toi et AtticusDracu a écrit :Les rôles de deux soeurs sont interprétés par Jodhi May et Miranda Richardson, grandioses toutes les deux!
Je ne manquerai pas de le découvrir lorsque j'en aurais l'occasion vu que j'aime beaucoup Miranda Richardson.
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Une fois que le sacrifice est fait, je ne crois pas que le personnage d'Emily Watson puisse souffrir puisqu'il est mortGeorge Kaplan a écrit : Pour BTW je vois pourtant un sacrifice par Amour et une souffrance qui en découle. Côté Madison, la souffrance est là car il y a impossibilité de vivre près de l'être aimé (idem dans le Haynes). Ici la souffrance de l'Amour impossible est omniprésente car on sent continuellement qu'il n'y aura pas d'issue.
Dans les deux cas l'absence d'amour n'aurait pas généré de souffrance ...
Ca me semble encore plus flagrant dans Madison : si souffrance il y a eu, le film n'en traite nullement, à part, éventuellement, une courte et magnifique séquence sur la fin
J'ai l'impression que le topic de Leopold ne visait pas des situations duu type ils s'aiment mais vivent à 10.000 km l'un de l'autre, pour schématiser, mais juste l'amour vécu comme souffrance
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Atticus, tu me fais également plaisir en connaissant ce film! J'avais vu les deux films plus ou moins à la même époque, et j'avais été sidéré par le parallélisme entre les deux histoires...Atticus Finch a écrit : Ah Dracu ! Tu me fais plaisir en citant Sister, my sister méconnu en France.
Leo, il s'agit d'une variante britannique sur le fait divers des soeurs Papin, qui a été réalisé bien avant les Blessures Assassines et que je trouve également très beau (la petite comptine de la fin m'est restée gravée à jamais).
Dracu, si tu aimes Sister, my sister et Heavenly Creatures, tu devrais aimer un petit film néo-zélandais que j'avais vu dans la même mouvance : Fun. Lui aussi, comme Butterfly Kiss de Winterbottom, traite de ce type d'amour intense entre deux filles qui ne peut résulter que dans la mort ou la violence.
Et merci, j'essaierai de découvrir les deux films dont tu parles, d'autant plus que j'avais adoré Jude, de Winterbottom également.
Un film qui pourrait également figurer dans ce topic...
et une des scènes les plus dures qu'il m'ai été donnée de voir dans un film...
D., ému rien que d'y penser...