Costa-Gavras
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Re: Costa-Gavras
Idem J'ai adoré.Excellent premier film et quelle modernité dans la mise en scène.
Dommage que un homme de trop est déjà retiré du ARTE+7 ...c'est trop court.
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- Demi-Lune
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Re: Costa-Gavras
On parle rarement de La main droite du diable (1988) lorsqu'on évoque les films de Costa-Gavras. C'est injuste parce que le film mérite franchement le détour. De quoi ça parle ? D'une enquêtrice du FBI (Debra Winger) qui est infiltrée dans l'Amérique rurale pour approcher et confondre ce que ses supérieurs soupçonnent être un vivier de l'extrême-droite. Ne trouvant rien à charge, elle finit par tomber amoureuse d'un des paysans (Tom Berenger), avant que le piège ne se referme sur elle.
C'est l'époque où Costa-Gavras s'est habilement greffé au moule américain sans sacrifier pour autant son goût pour le sujet qui dérange, mais avec cette émotion et cette incarnation, cette primeur donnée au personnage, qui distinguent ses films des 80's de ceux qui l'ont rendu célèbres en France, plus implacables et froids (et audacieux techniquement).
Il ne s'agit pas non plus de faire du film une réussite irréprochable, parce que certaines ficelles liées à la duplicité de Debra Winger sont un peu faciles (je veux bien croire que l'amour que lui porte Berenger le rende aveugle, mais bon, à un moment on finit quand même par avoir des soupçons et on ne l'emmène pas faire certaines choses). Mais le traitement reste quand même bien croqué et prenant, notamment parce que l'on suit, bien avant des films comme Le silence des agneaux, une femme forte se débattre dans un monde d'hommes (bonne idée que d'avoir créé une tension autre que professionnelle avec l'agent traitant que joue John Heard). La situation d'étau entre sa mission pour le FBI et ses liens affectifs est très bien servie par une Debra Winger idéale - la Wonder Girl qui découvre avec horreur la face cachée d'une autre Amérique mythologique (les grands champs de blé, la country, les moissonneuses, les maisons en bois comme dans un tableau d'Edward Hopper). Costa-Gavras s'approprie cette imagerie de l'Amérique agricole et joue sur le motif de l'attraction/répulsion du scénario en alternant ces grands espaces avec des scènes urbaines où l'on se sent brusquement étriqué, tout en démystifiant dans le même temps cette ruralité ultra-conservatrice où le voile tombe comme dans cette scène vertigineuse où l'angélique petite fille de Tom Berenger ne "joue" plus la comédie et exprime toute la haine que son père lui a inculquée contre les nègres, les Juifs ou les pédés. Tout y passe : les chasses aux Noirs, le Ku Klux Klan, les néo-nazis, les camps d'entraînement... La même année, Alan Parker faisait Mississippi burning mais le Costa-Gavras est paradoxalement presque plus flippant encore dans cette représentation, justement parce qu'il est immédiatement contemporain. Surtout, il résiste à l'enfonçage de portes ouvertes précisément parce qu'il articule entièrement ses enjeux dramatiques autour de l'infiltration et de la compromission morale et sentimentale de Debra Winger. C'est un portrait de femme marquant et pratiquement une antichambre à Music box sur un motif similaire. Accessoirement, de ce fait, c'est aussi un des meilleurs films d'infiltration que je connaisse, justement parce que l'infiltration est prioritairement exploitée sur le plan psychologique.
Bref, très bonne surprise, et une fin superbe.
C'est l'époque où Costa-Gavras s'est habilement greffé au moule américain sans sacrifier pour autant son goût pour le sujet qui dérange, mais avec cette émotion et cette incarnation, cette primeur donnée au personnage, qui distinguent ses films des 80's de ceux qui l'ont rendu célèbres en France, plus implacables et froids (et audacieux techniquement).
Il ne s'agit pas non plus de faire du film une réussite irréprochable, parce que certaines ficelles liées à la duplicité de Debra Winger sont un peu faciles (je veux bien croire que l'amour que lui porte Berenger le rende aveugle, mais bon, à un moment on finit quand même par avoir des soupçons et on ne l'emmène pas faire certaines choses). Mais le traitement reste quand même bien croqué et prenant, notamment parce que l'on suit, bien avant des films comme Le silence des agneaux, une femme forte se débattre dans un monde d'hommes (bonne idée que d'avoir créé une tension autre que professionnelle avec l'agent traitant que joue John Heard). La situation d'étau entre sa mission pour le FBI et ses liens affectifs est très bien servie par une Debra Winger idéale - la Wonder Girl qui découvre avec horreur la face cachée d'une autre Amérique mythologique (les grands champs de blé, la country, les moissonneuses, les maisons en bois comme dans un tableau d'Edward Hopper). Costa-Gavras s'approprie cette imagerie de l'Amérique agricole et joue sur le motif de l'attraction/répulsion du scénario en alternant ces grands espaces avec des scènes urbaines où l'on se sent brusquement étriqué, tout en démystifiant dans le même temps cette ruralité ultra-conservatrice où le voile tombe comme dans cette scène vertigineuse où l'angélique petite fille de Tom Berenger ne "joue" plus la comédie et exprime toute la haine que son père lui a inculquée contre les nègres, les Juifs ou les pédés. Tout y passe : les chasses aux Noirs, le Ku Klux Klan, les néo-nazis, les camps d'entraînement... La même année, Alan Parker faisait Mississippi burning mais le Costa-Gavras est paradoxalement presque plus flippant encore dans cette représentation, justement parce qu'il est immédiatement contemporain. Surtout, il résiste à l'enfonçage de portes ouvertes précisément parce qu'il articule entièrement ses enjeux dramatiques autour de l'infiltration et de la compromission morale et sentimentale de Debra Winger. C'est un portrait de femme marquant et pratiquement une antichambre à Music box sur un motif similaire. Accessoirement, de ce fait, c'est aussi un des meilleurs films d'infiltration que je connaisse, justement parce que l'infiltration est prioritairement exploitée sur le plan psychologique.
Bref, très bonne surprise, et une fin superbe.
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Re: Costa-Gavras
J'espère qu'il fera partie du Volume 2 du coffret et qu'il n'y aura pas de pb de droits avec ceux qui détiennent le catalogue MGM
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Re: Costa-Gavras
Je l'aime bien (en plus y a Debra) mais c'est un cran en-dessous de ses grands films américains, Missing et Music Box. Le scénario n'échappe pas au côté gros sabots. Mississippi Burning est plus réussi (et contenu) même si le sujet est moins proche qu'il n'en a l'air, si ce n'est qu'il met en scène le Klan à des périodes différentes.Demi-Lune a écrit :On parle rarement de La main droite du diable (1988) lorsqu'on évoque les films de Costa-Gavras. C'est injuste parce que le film mérite franchement le détour. De quoi ça parle ? D'une enquêtrice du FBI (Debra Winger) qui est infiltrée dans l'Amérique rurale pour approcher et confondre ce que ses supérieurs soupçonnent être un vivier de l'extrême-droite. Ne trouvant rien à charge, elle finit par tomber amoureuse d'un des paysans (Tom Berenger), avant que le piège ne se referme sur elle.
C'est l'époque où Costa-Gavras s'est habilement greffé au moule américain sans sacrifier pour autant son goût pour le sujet qui dérange, mais avec cette émotion et cette incarnation, cette primeur donnée au personnage, qui distinguent ses films des 80's de ceux qui l'ont rendu célèbres en France, plus implacables et froids (et audacieux techniquement).
Il ne s'agit pas non plus de faire du film une réussite irréprochable, parce que certaines ficelles liées à la duplicité de Debra Winger sont un peu faciles (je veux bien croire que l'amour que lui porte Berenger le rende aveugle, mais bon, à un moment on finit quand même par avoir des soupçons et on ne l'emmène pas faire certaines choses). Mais le traitement reste quand même bien croqué et prenant, notamment parce que l'on suit, bien avant des films comme Le silence des agneaux, une femme forte se débattre dans un monde d'hommes (bonne idée que d'avoir créé une tension autre que professionnelle avec l'agent traitant que joue John Heard). La situation d'étau entre sa mission pour le FBI et ses liens affectifs est très bien servie par une Debra Winger idéale - la Wonder Girl qui découvre avec horreur la face cachée d'une autre Amérique mythologique (les grands champs de blé, la country, les moissonneuses, les maisons en bois comme dans un tableau d'Edward Hopper). Costa-Gavras s'approprie cette imagerie de l'Amérique agricole et joue sur le motif de l'attraction/répulsion du scénario en alternant ces grands espaces avec des scènes urbaines où l'on se sent brusquement étriqué, tout en démystifiant dans le même temps cette ruralité ultra-conservatrice où le voile tombe comme dans cette scène vertigineuse où l'angélique petite fille de Tom Berenger ne "joue" plus la comédie et exprime toute la haine que son père lui a inculquée contre les nègres, les Juifs ou les pédés. Tout y passe : les chasses aux Noirs, le Ku Klux Klan, les néo-nazis, les camps d'entraînement... La même année, Alan Parker faisait Mississippi burning mais le Costa-Gavras est paradoxalement presque plus flippant encore dans cette représentation, justement parce qu'il est immédiatement contemporain. Surtout, il résiste à l'enfonçage de portes ouvertes précisément parce qu'il articule entièrement ses enjeux dramatiques autour de l'infiltration et de la compromission morale et sentimentale de Debra Winger. C'est un portrait de femme marquant et pratiquement une antichambre à Music box sur un motif similaire. Accessoirement, de ce fait, c'est aussi un des meilleurs films d'infiltration que je connaisse, justement parce que l'infiltration est prioritairement exploitée sur le plan psychologique.
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Dernière modification par AtCloseRange le 9 avr. 17, 12:50, modifié 1 fois.
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Re: Costa-Gavras
Un top, tiens, pour ce cinéaste un peu trop déconsidéré à mon sens :
Chef-d’œuvre
L'aveu (1970)
Très bons
Section spéciale (1975)
Missing, porté disparu (1982)
La main droite du diable (1988)
Z (1969)
Music box (1989)
État de siège (1973)
Bon
Un homme de trop (1967)
Intéressants mais anecdotiques
Amen (2001)
Hanna K. (1983)
Compartiments tueurs (1965)
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L'aveu (1970)
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Re: Costa-Gavras
Perso, j'aime beaucoup. Vu plusieurs fois.Demi-Lune a écrit :On parle rarement de La main droite du diable (1988) lorsqu'on évoque les films de Costa-Gavras. C'est injuste parce que le film mérite franchement le détour.
En fait, c'est Debra Winger que j'aime beaucoup.
Gnniiaaa ! I wouldn't say that. Je pense qu'elle le soupçonne dès le départ et qu'elle fait son job. Le mec ne lui déplaît pas, elle s'attache à la gamine, mais elle voit bien à qui elle a affaire. [EDIT : erreur... voir post suivant]Demi-Lune a écrit :... Ne trouvant rien à charge, elle finit par tomber amoureuse d'un des paysans (Tom Berenger), avant que le piège ne se referme sur elle...
Cela étant, en parlant de sa mission, je trouve qu'on spoile beaucoup ("à mort", même).
C'est l'ancêtre de Emily Blunt dans Sicario.Demi-Lune a écrit : - la Wonder Girl qui découvre avec horreur la face cachée d'une autre Amérique...
Dernière modification par Commissaire Juve le 9 avr. 17, 13:18, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Costa-Gavras
Correction ! Demi-Lune a raison...Commissaire Juve a écrit :Gnniiaaa ! I wouldn't say that. Je pense qu'elle le soupçonne dès le départ... elle voit bien à qui elle a affaire...Demi-Lune a écrit :... Ne trouvant rien à charge...
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Re: Costa-Gavras
Oui, je suis d'accord. Ça va au-delà, dans le Costa-Gavras.AtCloseRange a écrit :Mississippi Burning est plus réussi (et contenu) même si le sujet est moins proche qu'il n'en a l'air, si ce n'est qu'il met en scène le Klan à des périodes différentes.
C'est peut-être à la fois une fragilité (ça fait compilation de la xénophobie redneck) mais aussi une force, avec ce côté horizon de pourriture qui va jusque dans la politique. J'avais d'ailleurs oublié de parler du candidat à la présidentielle qui se nourrit de cet électorat suprémaciste et qui est encore trop "gentil" pour lui.
La consanguinité de ces mouvements (que montre bien la séquence du camp) et leur obsession du complot juif sont peut-être présentées avec de gros sabots, mais je préfère ça à des pincettes. Le côté sulfureux du film a en tout cas traversé pratiquement trois décennies et continue de résonner aujourd'hui.
Question : l'assassinat du speaker radio juif au début, ce serait pas inspiré du même fait divers qu'Oliver Stone porte également à l'écran la même année avec Talk radio ?
Je ne suis pas sûr que le film ait eu un grand écho en 1988. Pourtant, je cherche intérieurement depuis tout à l'heure si j'ai déjà vu un film antérieur dont le personnage principal serait une agente américaine infiltrée.Commissaire Juve a écrit :C'est l'ancêtre de Emily Blunt dans Sicario.
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Re: Costa-Gavras
La référence à Emily Blunt, c'était surtout pour le regard effaré qu'elle porte sur ce qu'elle découvre.Demi-Lune a écrit :Je ne suis pas sûr que le film ait eu un grand écho en 1988. Pourtant, je cherche intérieurement depuis tout à l'heure si j'ai déjà vu un film antérieur dont le personnage principal serait une agente américaine infiltrée.Commissaire Juve a écrit :C'est l'ancêtre de Emily Blunt dans Sicario.
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Re: Costa-Gavras
Yep, un certain Alan Berg.Demi-Lune a écrit :Question : l'assassinat du speaker radio juif au début, ce serait pas inspiré du même fait divers qu'Oliver Stone porte également à l'écran la même année avec Talk radio ?
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Re: Costa-Gavras
Merci Demi-Lune pour ton compte-rendu sur La Main droite du Diable que j'ai vu il y a longtemps et que tu rappelles à mon bon souvenir.
Rien à dire sur ton top à l'exception de
Rien à dire sur ton top à l'exception de
Je trouve, pour le coup, l'adjectif inapproprié compte-tenu du sujet du film (les compromissions de l'Eglise avec le régime nazi, ça ne me paraît pas vraiment anecdotique). J' ai le souvenir d'un film investi, rigoureux et plutôt courageux.Demi-Lune a écrit :Intéressants mais anecdotiques
Amen (2001)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Costa-Gavras
Ton vrai nom c'est Roselyne Bosch?Alexandre Angel a écrit :Merci Demi-Lune pour ton compte-rendu sur La Main droite du Diable que j'ai vu il y a longtemps et que tu rappelles à mon bon souvenir.
Rien à dire sur ton top à l'exception deJe trouve, pour le coup, l'adjectif inapproprié compte-tenu du sujet du film (les compromissions de l'Eglise avec le régime nazi, ça ne me paraît pas vraiment anecdotique).Demi-Lune a écrit :Intéressants mais anecdotiques
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Re: Costa-Gavras
Son film à elle n'était pas anecdotique, c'était une merde : c'est pas pareil.. (je te vois venir)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Costa-Gavras
oui mais voilà, le sujet ne dicte pas si un film est anecdotique ou pas.Alexandre Angel a écrit :Son film à elle n'était pas anecdotique, c'était une merde : c'est pas pareil.. (je te vois venir)
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Re: Costa-Gavras
Oui Amen est tout cela, et même plus : un très bon film à voir d'urgence, de plus Matthieu Kassovitz y est excellent.Alexandre Angel a écrit :J'ai le souvenir d'un film investi, rigoureux et plutôt courageux.