Costa-Gavras

[Jeremy Fox]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

[Kevin95]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

Le tout sur une musique diablement pop de Michel Magne.

[Jeremy Fox]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

Le tout sur une musique diablement pop de Michel Magne.

Oui oui, je l'ai d'ailleurs incluse dans mon énumération des éléments réjouissants

[Kevin95]

Le tout sur une musique diablement pop de Michel Magne.

Oui oui, je l'ai d'ailleurs incluse dans mon énumération des éléments réjouissants

Je radote à mort au sujet du score de Magne, mais je crois qu'il s'agit là d'une de ses musiques les plus jouissives (avec celles pour Jean Yanne). Dommage que l'intégralité des bandes aient brulé dans son château Hérouville, j'aurai été curieux d'écouter tout le score (et plus seulement les 4 titres du vinyle d'époque).

[moonfleet]

Demi-Lune dit:
" Après, je ne vois pas nécessairement dans la rapidité du rythme un défaut objectif. Je concède que ça puisse être déstabilisant, car les personnages restent du coup lointains, peu empathiques, strictement professionnels comme dans un Melville, mais l'approche manifestement retenue par Costa était de rester dans une force de groupe. "

Oui, et cette cohésion nécessaire au maintien du groupe, pour assurer au maximum ses actions et sa survie, est ce qui prime pour les deux films, pas besoin de disserter sur les personnages très longtemps, on capte leur personnalités, avec des acteurs marquants comme Picolli, Cremer, Perrin, Vanel, Clementi, Claude Brasseur... ça passe très bien.
Bon je vais finir par le craquer ...ce coffret Costa ( 3 films à re-voir d'urgence)

[Ignatius]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

Idem, découvert cette petite pépite hier soir et il rentre directement dans mon panthéon personnel des bons petits polars sixties avec Détective privé de Jack Smight et Bullitt de Peter Yates.
Si certains honorables membres au savoir encyclopédique en connaissent d'autres d'aussi bonnes qualités, qu'ils n'hésitent pas à m'en conseiller le visionnage.

[Kevin95]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

Idem, découvert cette petite pépite hier soir et il rentre directement dans mon panthéon personnel des bons petits polars sixties avec Détective privé de Jack Smight et Bullitt de Peter Yates.
Si certains honorables membres au savoir encyclopédique en connaissent d'autres d'aussi bonnes qualités, qu'ils n'hésitent pas à m'en conseiller le visionnage.

Tu vas énerver Mister Fox si tu mets le Smight sur la même ligne que le Yates.

[Jeremy Fox]

Ben non, Bullitt c'est pas mal du tout (il me faudrait le revoir) même si Harper est inégalable. Dans les années 60, je ne cesserais de conseiller Tony Rome et Madigan, de Gordon Douglas et Don Siegel.

[Kevin95]

Bizarre, j'étais certain que tu avais descendu le film il y a peu. Journée mea culpa (kiken veut ?)

[Ignatius]

Dans les années 60, je ne cesserais de conseiller Tony Rome et Madigan, de Gordon Douglas et Don Siegel.

Merci, j'en prends bonne note.

[EuhBah]

J'ai également découvert avec grand plaisir sur Arte, Compartiment tueur et Un homme de trop. Je partage simplement avec vous quelques réflexions et questions issues de mon visionnage car je ne saurais pas faire mieux.

La valeur n'attend pas le nombre des années. Cela se vérifie me semble-t'il avec ce Compartiment tueur dont la singularité de mise en scène affirme une intention d'auteur tout à fait marquée et étonnement réussie pour un premier film. Outre le découpage, je mentionnerais de façon tout à fait anecdotique, ces plans filmés depuis le point de vue du tireur (approximativement son épaule) que l'on retrouve de façon plus appuyée dans Un homme de trop. De mémoire je n'ai jamais vu ailleurs ce type de plan si ce n'est dans des jeux vidéos inventés quelques paires d'années plus tard.
D'autre part, je ne sais pas ce que vous en diriez mais n'est-il pas assez incroyable de voir un tel casting de vedettes pour un premier film ? Outre les quasi débutant Catherine Allegret, et Trintignant (Un homme et une femme sort l'année d'après en 66) on a déjà tout de même, Montand, Signoret, Piccoli, Denner, Mondy, Jaques Perrin (qui malgré son jeune âge a déjà pas mal de films à son actif dont la 317 ème section).

Casting tout aussi spectaculaire pour un Homme de trop qui surtout m'a surpris par le réalisme de ses scènes de guerre, tandis que l'on y trouve à nouveau la qualité des cadres et des mouvements de caméra qui étreignent les lieux et le mouvement avec une précision et une appropriation de l'espace que j'ai beaucoup apprécié malgré l'ostentation du dispositif.Toujours anecdotiquement et me prêtant à la controverse, je confesse avoir, lors de l’assaut pas les Allemands du village principal de la résistance, spontanément pensé à certains plans des batailles de Ran avec cette façon dont Kurosawa a de zoomer d'assez loin pour conjuguer précision de l'action avec la largeur de champs nécessaire à la compréhension des mouvements d'ensemble. Tout étant relatif par ailleurs... C'est en tout cas, une des explications qui me vient pour justifier le réalisme de ces batailles que je mentionnais avant. La qualité des effets pyrotechniques me parait également un argument saillant, de même que cette impression de voir de véritables ruines détruites par les bombes, impliquant probablement je l'espère, des décors très bien conçus plutôt qu'une dilapidation du patrimoine cévenole.

Par contre le montage d'Un homme de trop m'a paru trop visible. Non par maladresse sûrement mais peut être avec l'idée de montrer la frénésie, la panique, l'incertitude, le chaos... Je ne sais pas si avec le recul Costa Gavras ne reverrait pas légèrement à l'épure la mise en oeuvre de son intention en la matière.

[Demi-Lune]

les quasi débutant Catherine Allegret, et Trintignant (Un homme et une femme sort l'année d'après en 66)

Euh, Trintignant était déjà très connu à la fois en France et en Italie. Et Dieu créa la femme date de 1956.

[EuhBah]

les quasi débutant Catherine Allegret, et Trintignant (Un homme et une femme sort l'année d'après en 66)

Euh, Trintignant était déjà très connu à la fois en France et en Italie. Et Dieu créa la femme date de 1956.

Ah mais oui, absolument !

[homerwell]

D'autre part, je ne sais pas ce que vous en diriez mais n'est-il pas assez incroyable de voir un tel casting de vedettes pour un premier film ? Outre les quasi débutant Catherine Allegret, et Trintignant (Un homme et une femme sort l'année d'après en 66) on a déjà tout de même, Montand, Signoret, Piccoli, Denner, Mondy, Jaques Perrin (qui malgré son jeune âge a déjà pas mal de films à son actif dont la 317 ème section).

Interrogation et surprise pour moi aussi à ce sujet, bien qu'il ait été assistant de réalisateurs prestigieux, c'était une sacrée affiche pour un premier film.

[Flol]

Compartiment tueurs - 1965

Brillant exercice de style formidablement ludique et hallucinant de virtuosité et de maitrise surtout pour un premier film. Mise en scène, dialogues, casting, photographie, musique... tout est au diapason. L'ensemble reste assez froid mais c'est voulu ; ce n'en est pas moins une grande réussite du film noir qui ne manque pas d'un humour assez cinglant (grand numéro de Denner au passage).

Idem, j'ai adoré.
Mise en scène d'une modernité renversante, casting de malade mental, dialogues savoureux et musique géniale de Michel Magne. Même si j'avoue avoir été plus passionné par la forme du film que par son intrigue un rien alambiquée, ça reste une régalade de tous les instants.
Pour un 1er film, c'est incontestablement impressionnant.