Topic Bollywood 2 (Chroniques, BOF, News, index page 1)

[Rockatansky]

KKHH

[Breezy]

Breezy?

Comme Rocka, j'opterais pour Kuch Kuch Hota Hai mais si ton mec est réfractaire, la première partie pourrait l'effrayer.

[Major Tom]

Breezy?

Comme Rocka, j'opterais pour Kuch Kuch Hota Hai mais si ton mec est réfractaire, la première partie pourrait l'effrayer.

J'ai plus aimé Om Shanti Om que ma miss, déjà. Et puis je suis prêt à tout tester, j'ai même testé les derniers Dario Argento, alors...

[Tite Bouh]

Sinon, est-il vraiment raisonnable de chercher à voir des films sans Shah Rukh Kahn?

Tu pourrais déjà te laisser tenter par Lagaan

[Miss Nobody]

Sinon, est-il vraiment raisonnable de chercher à voir des films sans Shah Rukh Kahn?

Tu pourrais déjà te laisser tenter par Lagaan

Lagaan n'était pas proposé dans l'offre de la Fnac, cela a aussi fortement influencé mes choix!

[Romero's son]

moi je préfère dilwale dulhani le jayenge.
Miss Nobody, t'as qu'a acheter lagaan sur internet ou à paris en plus ca te reviendra + de 4 x moins chere que l'offre fnac.

[Miss Nobody]

New-York Masala - 2003

« New-York Masala » est un film bollywoodien occidentalisé et moderne, jouissif et abordable, qui semble avoir été réalisé à la fois à destination d'un public indien et d'un public américain (notamment de NRI, Non Resident Indians). L'histoire ne se déroule d'ailleurs pas en Inde, mais exclusivement à New York (où l'on remarquera par ailleurs que tout le monde parle et comprend l'hindi, joli renversement). Si le film est très inscrit dans la modernité et fortement influencé par le mode de vie états-unien, on y retrouve malgré tout, et avec plaisir, les codes et les valeurs propres au cinéma bollywoodien (l'amour sacrifié, les mariages arrangés ,l'importance de la famille et de la tradition).
Très dynamique, souvent amusant, et résolument optimiste, « New-York Masala » a tout d'un feel-good movie dans sa première partie. Puis viennent les amours contrariées, et un twist de mi-parcours renverse la comédie pour la faire tourner au mélodrame. Alors, on pleure à chaudes larmes, on accompagne empathiquement les sanglots des personnages frappés par le sort. On ne s'identifie pas vraiment mais on s'émeut toujours, et ce malgré l'excès et la naïveté de certaines situations (« Jamais plus je ne tomberais amoureuse de toute ma vie! Snif! »).
« New York Masala » est l'un des films bollywoodiens les plus enthousiasmants qu'il m'a été donné de voir jusqu'à présent. On retient finalement assez peu les numéros musicaux, qui pourtant s'inscrivent parfaitement dans la bonne-humeur de la première partie, et apportent de la fraîcheur à la seconde. La bande originale, qui mêle les rythmes de l'Orient et de l'Occident, est plutôt sympathique (même si, pris individuellement, des titres comme « Oh Pretty Woman » ou « It's Time to Disco » peuvent effrayer) mais n'est pas accompagnée par des danses spectaculaires ou une mise-en-scène vraiment mémorable. En fait, la réussite du film réside principalement dans la qualité du scénario et des dialogues. Les acteurs sont également très convaincants, surtout la jolie Preity Zinta et l'attachant Saif Ali Khan. Quant à l'omniprésent Shahrukh Khan, il reste fidèle à lui-même et son rôle d'ange gardien insolent et rigolo lui va comme un gant (ses scènes de larmoiements sont néanmoins un peu plus laborieuses).
Le film, qui souhaite véhiculer la philosophie (très ressassée) selon laquelle il faut vivre au jour le jour et profiter pleinement de petits bonheurs quotidiens, remplit totalement ses objectifs, puisqu'on le parcourt et qu'on en sort un sourire vissé sur le visage.

Kuch Kuch Hota Hai - 1998

Je pensais être assez forte, avoir suffisamment de second degré, mais apparemment ça n'est pas le cas et il m'a été très difficile de faire abstraction des petits défauts et des fautes de goût de « Kuch Kuch Hota Hai »...

Il faut dire que le film commence très mal. Après une introduction ultra-mièvre qui s'appesantit sur la souffrance d'une fillette qui porte le deuil de sa mère (mais qui va faire preuve par la suite, d'un acharnement quasi-malsain pour la remplacer), on est plongé de force dans un interminable flash-back qui revient sur les années-fac des parents. Cette partie dans le « campus », festival de cabotineries et de sweet-shirts flashy filmé comme un clip des Spice-Girls, demande une bonne dose de courage et de persévérance. Après 1h30 de film, alors qu'on a des mini-jupes à paillettes et des talons compensés plein les yeux, le niveau est un peu relevé par les premiers signes du mélodrame: la jolie Kajol est abandonnée par son ami et amour, la boucle est bouclée, et on peut retourner tranquillement dans le présent (qui malheureusement, se trouve encore dans les années 90). La fillette décide alors de se construire une nouvelle famille en réconciliant son père avec son amie-amour de fac, qui, accessoirement est sur le point de se marier avec un autre. La deuxième partie du film se déroule dans un camp de vacances (qui pique un peu les yeux, lui aussi) et s'avère beaucoup plus digeste et maîtrisée que la première.
L'intrigue n'est pas très intelligente mais les trois heures de film ont au moins le mérite de passer relativement vite. Conformément aux codes de la comédie romantique bollywoodienne, les personnages sont des modèles de vertu, emplis d'humanité et d'une faculté de renoncement extraordinaire (

Spoiler (cliquez pour afficher)

le fiancé éconduit, après avoir laissé sa belle à un autre au pied-même de l'autel, finit par danser le sourire aux lèvres au mariage de celle-ci: quoi de plus normal!

), pour qui tout finira bien après la fuite de trois petites larmes (je suis incorrigible...).
Au niveau musical, car évidemment, point de Bollywood sans musique, on sera étonné de voir arriver le premier numéro très tardivement. Esthétiquement inspiré de « Grease », mais en plus kitch (hé oui, c'est possible), celui-ci n'est pas bien encourageant. Heureusement, par la suite, et malgré une qualité musicale approximative, quelques numéros, qui répondent d'ailleurs plus aux standards bollywoodiens et ne se contentent pas d'être des miroirs déformant de l'imaginaire américain, sauront capter l'attention. On pourra par exemple retenir la chanson titre et son « Kuch Kuch Hota Hai » entêtant, la scène de fiançailles, traditionnelle mais efficace, ou encore la danse sous la pluie (ou plutôt sous le kiosque) et son érotisme chaste.

Au final, je suis restée assez sceptique face à ce grand succès bollywoodien des années 90, qui semble pourtant ravir les amateurs du cinéma indien.

[Major Tom]

Vous noterez que j'apprécie davantage les films bollywoodiens que ma Miss...

Oui, c'est kitsch, c'est gai, c'est triste, ça chante, ça danse, ça repart en arrière dans le temps, ça revient au présent, ça pleure, ça rit, c'est plein de couleurs et de grands décors, y a plein de monde... eh bien moi j'ai aimé Kuch Kuch Hota Hai. Je ne lui décerne pas une si bonne note dans mes films du mois, mais j'ai quand même passé un bon moment pendant trois heures qui ont filées vite.

[Romero's son]

Kuch Kuch Hota Hai - 1998

Je pensais être assez forte, avoir suffisamment de second degré, mais apparemment ça n'est pas le cas et il m'a été très difficile de faire abstraction des petits défauts et des fautes de goût de « Kuch Kuch Hota Hai »...

Au final, je suis restée assez sceptique face à ce grand succès bollywoodien des années 90, qui semble pourtant ravir les amateurs du cinéma indien.

T'as du passer à côté de Kuch kuch hota hai. C'est un grand bolly, comme les musiques qui sont des grands grands classiques. C'est super que tu t'intéresses au bollywood. T'as découvert ce ciné comment ? Pour new york masala d'après tous ce que j'ai lu et entendu c'est un film pour les indien. Je te conseil la super critique de Patrick Antona sur ce film.
http://www.ecranlarge.com/movie_review- ... 4-7322.php
As tu acheté Lagaan ? Je te conseil aussi d'acheter d'autres films que ceux de la fnac...y a pleins de grands films surtout récents que la fnac n'a pas encore sortie en bolly.

[Romero's son]

Vous noterez que j'apprécie davantage les films bollywoodiens que ma Miss...

Oui, c'est kitsch, c'est gai, c'est triste, ça chante, ça danse, ça repart en arrière dans le temps, ça revient au présent, ça pleure, ça rit, c'est plein de couleurs et de grands décors, y a plein de monde... eh bien moi j'ai aimé Kuch Kuch Hota Hai. Je ne lui décerne pas une si bonne note dans mes films du mois, mais j'ai quand même passé un bon moment pendant trois heures qui ont filées vite.

Ta miss c'est madame personne ? Lol

En même temps c'est kitch mais pour les européens. Pour les indiens ca doit etre classe.

[Rockatansky]

KKHH avec SHarukh en étudiant flashy que du bonheur...

[Major Tom]

Vous noterez que j'apprécie davantage les films bollywoodiens que ma Miss...

Oui, c'est kitsch, c'est gai, c'est triste, ça chante, ça danse, ça repart en arrière dans le temps, ça revient au présent, ça pleure, ça rit, c'est plein de couleurs et de grands décors, y a plein de monde... eh bien moi j'ai aimé Kuch Kuch Hota Hai. Je ne lui décerne pas une si bonne note dans mes films du mois, mais j'ai quand même passé un bon moment pendant trois heures qui ont filées vite.

Ta miss c'est madame personne ? Lol

Oui, fils de Romero.

En même temps c'est kitch mais pour les européens. Pour les indiens ca doit etre classe.

Bah oui, c'est la différence de culture. Mais c'est pour ça que la première fois, ça peut être dur d'y rentrer. Un peu comme lorsqu'on débarque dans une famille où on ne connaît pas les coutumes, il y a un temps d'adaptation. Je sais que j'apprécierais de plus en plus le Bollywood avec le temps. En tout cas, bon démarrage.

[cinephage]

Mais c'est pour ça que la première fois, ça peut être dur d'y rentrer. Un peu comme lorsqu'on débarque dans une famille où on ne connaît pas les coutumes, il y a un temps d'adaptation. Je sais que j'apprécierais de plus en plus le Bollywood avec le temps. En tout cas, bon démarrage.

Je crois que plus on en voit, plus on assimile les codes du genre, qui, du coup, ne font plus barrière. Du coup, on entre plus vite dans le film, et on le juge moins pour son "look bollywood" que pour ses qualités intrinsèques (même si ces dernières n'empêchent pas le film d'appartenir à un type de cinéma bien précis. Mais le cinéma hollywoodien n'est pas sans conventions non plus, on ne les voit juste plus, tellement on les a assimilées. On l'observe parfois en voyant un film avec un jeu enfant, qui, lui n'a pas encore les codes et pose des questions sur de "fausses évidences").

[Major Tom]

Très bonne découverte avec Dilwale Dulhania Le Jayenge d'Aditya Chopra. Pour l'instant mon favori malgré plusieurs longueurs.

[Miss Nobody]

Je fais une petite pause, après la découverte des 4 bollywoods cités plus haut. L'immersion fut agréable, mais je ne suis pas séduite à 100% (il faut dire que je suis quelqu'un de nature pinailleuse).
S'il fallait faire un récapitulatif des différents bollywoodiens vus jusqu'à présent, voilà ce que ça donnerait.

1- Devdas (vu en 2007): je garde un excellent souvenir de ma première immersion dans le monde bollywoodien via « Devdas », un mélo somptueux doté d'une histoire agréable, bien que totalement déconnectée de la réalité. J'en étais sortie euphorique mais il faudrait sans doute que je m'y replonge, aujourd'hui, pour réviser (ou conforter) mon jugement.
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2- New York Masala: j'ai trouvé le film très réussi sur le fond et la forme et dans sa manière de se ré-approprier l'Amérique en y ajoutant les épices bollywoodiennes. Un film efficace et très agréable.
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3- Dilwale Dulhania Le Jayenge: un film romantique qui a beaucoup de charme malgré ses longueurs. Les numéros musicaux sont très enthousiasmants, et, une fois n'est pas coutume, j'ai trouvé que la deuxième partie valait la première, ce qui donne un sentiment d'homogénéité appréciable.
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4- Veer Zaara(vu en début d'année): un mélodrame un peu pesant (car très larmoyant) mais globalement réussi. La première partie est particulièrement envoûtante.
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5- La famille indienne (vu en 2007): j'ai le souvenir confus d'un film pas mauvais, mais décevant et plombé par une seconde partie un peu lourde. A revoir, car ça m'est vraiment sorti de la mémoire.
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6- Kuch Kuch Hota Hai: un film qui a le mérite d'être dynamique et souriant (et dont la chanson-titre n'est pas prête de me sortir de la tête), mais qui m'a un peu laissé sur le carreau, que cela soit au niveau de l'histoire ou de l'esthétique très outrancière.
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7- Om shanti om: On sent que le film a des moyens et la réalisatrice du potentiel. Néanmoins, je suis restée hermétique à l'univers (auto-)parodique du film, et j'ai trouvé la deuxième partie du film, notamment, particulièrement éprouvante.
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