Notez les films - Juin 2008
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Re: Notez les films - Juin 2008
Le final est cousu de fil blanc tu veux dire
L'ancien boxeur traumatisé qui reprendra les gants pour vaincre le méchant karatéka sociopathe... j'en rigole encore
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Re: Notez les films - Juin 2008
Ce n'est que l'idée d'une rencontre physique avec l'insaisissable. Le tueur, durant tout le film, est représenté comme un fantôme sur lequel rien n'a prise... aucune altercation avec ses victimes avant la toute fin, il supprime avec grâce et aisance, ritualise ses exécutions (par une conaissance aigüe des arts-martiaux certes, mais on est quand même loin de Van Damme & co. ... ). Il y a quelque chose qui boue tout au long du film dans le corps figé du personnage de Berenger, comme un poison qu'il n'arrive pas à extraire, et là est toute la finalité de cette rencontre avec son double. Je trouve cela bien vu.Martin Quatermass a écrit :Le final est cousu de fil blanc tu veux dire
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Re: Notez les films - Juin 2008
En quelques mots, rapidement :Anorya a écrit :A ce point ?7swans a écrit :Par-delà les nuages (Antonioni/Wenders).
J'vais faire comme si je l'avais pas vu celui la (pourtant on m'avait prévenu...).
Même pas quelques mots dessus en plus ?
Le film n'a aucune valeur artistique a mes yeux (c'est laid, et on compte sur les doigts d'une main les séquences, ou plans ingénieux), et n'a aucun contenu fort, le fond se veut profond et s'en retrouve pédant.
La photo est triste et sans aucun contraste, dans des gris mous, des tons verdâtres opaque et des bruns léger qui installe une ambiance téléfilm a production européenne. Le film, j'imagine, se veut une réflexion sur le désire, l'ambiguïté de la relation homme/femme, la posséssion, plus que sur le désire amoureux. Entreméllé par une étude, un questionnement sur le double, la répétitivité, la ré appropriation de l'image par l'artiste, et le sens de cette image (une image qui en cache une autre, qui en cache une autre, qui se répète, etc...). Au final, on retiendra plus les qualités esthétique (?!) d'un porno soft (la musique, je crois de Van Morisson n'aidant pas, surtout dans la première histoire, avec sa partition de saxo qui rappelle nos meilleurs dimanche soir sur M6), qui permet a Antonioni de déshabiller intégralement presque toutes ces actrices (ça me parait aussi très misogyne, m'enfin...) dans des scénette et moments totalement embarrassant pour le spectateur. Les dialogues sont imbuvables, et le chef d'orchestre, le liant de tout ça (puisque le film se construit autour de 4 histoires liées par un seul homme), John Malkovich est irritant au possible, d'un maniérisme achevé, il est ce réalisateur pédant, aux réflexions imbuvables sur l'art et la création en général.
Je ne retiendrais au mieux, que le très beau plan de Malkovich sur une plage, regardant fixement une carte postale sur une balançoire, alors qu'un vent impressionnant se déchaine et dessine de belle lignés de sable mouvant sur la plage. Et la dernière des histoires, qui a une fin assez intelligente et pas si inattendue.
Palme du ridicule, cette scène de séduction, dans laquelle Sophie Marceau raconte a John Malkovich qu'elle a assassiné son père a coup de couteau, et 12 pour etre très précis (Antonioni dira dans le documentaire présent sur le DVD, que les 12 coups de couteau sont super important, et que ça en dit beaucoup sur le personnage, que 4 ou 5 c'était pas assez, et que ça en dit plus que n'importe quel monologue, et patati, et patata).
Ma plus grosse déception DVD de l'année.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Notez les films - Juin 2008
Marche à l'ombre (Michel Blanc, 1984)
Je confonds toujours ce film avec Viens chez moi, j'habite chez une copine (Patrice Leconte) donc j'étais persuadé de connaitre par cœur ledit film... en fait non, et tant mieux. Une vraie surprise, le film est jouissif d'un bout à l'autre avec des dialogues cultes, des comédiens sympatoches et s'avère être l'une des meilleurs comédies des 80's.
Sachant de je ne suis pas un grand fan de l'humour "Splendide" (Le Père Noël est une ordure, Papy fait de la résistance et Twist again à Moscou mis à part), c'est une vraie baffe !
Gwendoline (Just Jaeckin, 1984)
Mais que c'est con...
C'est tellement con que l'on se demande si le film n'est pas une réflexion sur le cinéma d'aventure nanardesque des années 80. Mais cela aurait pût donner quelque chose de bon, certaines idées sont excellentes (le char avec des femmes) et certains décors et plans sont tout de même beaux (des plans séquences bluffant).
En l'état, c'est juste un bon gros nanar sympa made in 80's, tourné comme une pub, avec des scènes hautement ringardes (la palme pour la scène où notre héro se bat... en string), les comédiens sont TOUS mauvais comme des cochons, une musique de porno (jouissive) et la postsynchronisation est à peine digne d'un film de kung-fu sur une VHS René Château (les connaisseurs me comprendront).
Le meilleur film de Just Jaeckin reste encore aujourd'hui la pub pour Pacifique !
Trading Places (John Landis, 1983)
Ce mix entre la fable sociale à la Frank Capra (en pense à Lady for a Day) et le Saturday Night Live, que je n'avais pas revu depuis une éternité, est toujours aussi fun, drôle, bien vu etc etc... Devant le film, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer sur la tombe du talent d'Eddie Murphy, qui il y peu, était un acteur magnétique et haut combien charismatique.
Tiens, ça me donne envie de choper en dvd un autre bon souvenir de mon enfance et aussi réalisé par John Landis, Coming to America !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films - Juin 2008
On ne prend pas assez conscience qu'il n'avait que 21 ans au moment du tournage.Kevin95 a écrit :Devant le film, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer sur la tombe du talent d'Eddie Murphy, qui il y peu, était un acteur magnétique et haut combien charismatique. !
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Re: Notez les films - Juin 2008
Emmené une de mes classes voir Babel au ciné...
Film formidable, très chaleureux lorsqu'il montre le Mexique, virtuose et touchant sur le Japon, très critique vis-à-vis de l'Occident. Superbement interprété. Beau renouvellement de ce qu'avait déjà proposé Inarritu en matière de film choral, passionnant film sur la mondialisation (le 1er à la montrer vraiment, je crois) et les frontières (géographiques, entre les personnes et les cultures, sur leur traversée aussi). Grand film pour moi, j'ai autant adoré que Amours chiennes.
Les élèves (Seconde) ont beaucoup aimé aussi.
Film formidable, très chaleureux lorsqu'il montre le Mexique, virtuose et touchant sur le Japon, très critique vis-à-vis de l'Occident. Superbement interprété. Beau renouvellement de ce qu'avait déjà proposé Inarritu en matière de film choral, passionnant film sur la mondialisation (le 1er à la montrer vraiment, je crois) et les frontières (géographiques, entre les personnes et les cultures, sur leur traversée aussi). Grand film pour moi, j'ai autant adoré que Amours chiennes.
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Dernière modification par Eusebio Cafarelli le 9 juin 08, 17:29, modifié 2 fois.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Mais c'est un film que tu classerais dans quelle catégorie ? Le polar movie ? Le death incarnation movie ? Le black ambiance movie ?Gounou a écrit :Découvert il y a quelques jours, j'ai au contraire trouvé le film très séduisant et étrange dans son hétérogénéité de styles. Le scénario dans les grandes lignes est certes très classique (M le Maudit, pour ce qui est de la principale traque parallèle police/pègre...), mais c'est la façon qu'a Ferrara de naviguer constamment ,et avec une certaine maîtrise, entre plusieurs eaux qui m'a particulièrement plu. Car le film est à la fois un trhiller baigné d'érotisme, un tableau des agissements de la pègre new yorkaise dans ce quartier, un film à l'atmosphère (tout comme le prédédent Ms. 45) quasi-fantastique, avec ces apparitions étranges de son tueur invisible, pure incarnation de la Mort... bref, c'est assez dense pour un film court et pourtant, je n'ai jamais trouvé que le film s'égarait, jusque dans ce final très bien amené et physiquement très violent.Martin Quatermass a écrit :New York 2 heures du matin : bof bof bof, pas terrible. Polar assez cliché, j'ai trouvé que ça faisait sous-Friedkin pendant tout le film. Les personnages sont très stéréotypés, la palme allant au personnage de flic de Billy Dee Williams, ne parlant que par formules ridicules et définitives > Ridicule.
Le final est grotesque.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Je suradore ce film.Kevin95 a écrit :Tiens, ça me donne envie de choper en dvd un autre bon souvenir de mon enfance et aussi réalisé par John Landis, Coming to America !
"Sexy chocolat !!!"
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Re: Notez les films - Juin 2008
Je crois que je dirais que c'est juste un énorme bad-ass flick mutha fucka' movie... ton genre favori, en somme.Ratatouille a écrit :Mais c'est un film que tu classerais dans quelle catégorie ? Le polar movie ? Le death incarnation movie ? Le black ambiance movie ?
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Re: Notez les films - Juin 2008
J'envoie de suite un message sur Facebook à Yannick Dahan pour savoir ce qu'il pense de ce film.Gounou a écrit :Je crois que je dirais que c'est juste un énorme bad-ass flick mutha fucka' movie... ton genre favori, en somme.Ratatouille a écrit :Mais c'est un film que tu classerais dans quelle catégorie ? Le polar movie ? Le death incarnation movie ? Le black ambiance movie ?
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Re: Notez les films - Juin 2008
Ah oui quand même... Bon ben je l'éviterais aussi alors.7swans a écrit :En quelques mots, rapidement :Anorya a écrit : A ce point ?
Même pas quelques mots dessus en plus ?
Le film n'a aucune valeur artistique a mes yeux (c'est laid, et on compte sur les doigts d'une main les séquences, ou plans ingénieux), et n'a aucun contenu fort, le fond se veut profond et s'en retrouve pédant.
La photo est triste et sans aucun contraste, dans des gris mous, des tons verdâtres opaque et des bruns léger qui installe une ambiance téléfilm a production européenne. Le film, j'imagine, se veut une réflexion sur le désire, l'ambiguïté de la relation homme/femme, la posséssion, plus que sur le désire amoureux. Entreméllé par une étude, un questionnement sur le double, la répétitivité, la ré appropriation de l'image par l'artiste, et le sens de cette image (une image qui en cache une autre, qui en cache une autre, qui se répète, etc...). Au final, on retiendra plus les qualités esthétique (?!) d'un porno soft (la musique, je crois de Van Morisson n'aidant pas, surtout dans la première histoire, avec sa partition de saxo qui rappelle nos meilleurs dimanche soir sur M6), qui permet a Antonioni de déshabiller intégralement presque toutes ces actrices (ça me parait aussi très misogyne, m'enfin...) dans des scénette et moments totalement embarrassant pour le spectateur. Les dialogues sont imbuvables, et le chef d'orchestre, le liant de tout ça (puisque le film se construit autour de 4 histoires liées par un seul homme), John Malkovich est irritant au possible, d'un maniérisme achevé, il est ce réalisateur pédant, aux réflexions imbuvables sur l'art et la création en général.
Je ne retiendrais au mieux, que le très beau plan de Malkovich sur une plage, regardant fixement une carte postale sur une balançoire, alors qu'un vent impressionnant se déchaine et dessine de belle lignés de sable mouvant sur la plage. Et la dernière des histoires, qui a une fin assez intelligente et pas si inattendue.
Palme du ridicule, cette scène de séduction, dans laquelle Sophie Marceau raconte a John Malkovich qu'elle a assassiné son père a coup de couteau, et 12 pour etre très précis (Antonioni dira dans le documentaire présent sur le DVD, que les 12 coups de couteau sont super important, et que ça en dit beaucoup sur le personnage, que 4 ou 5 c'était pas assez, et que ça en dit plus que n'importe quel monologue, et patati, et patata).
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Re: Notez les films - Juin 2008
L'odeur de la papaye verte de Tran Anh Hung
Le quotidien d'une jeune servante illettrée dans le Vietnam des années 50. Un sacré somnifère que ce 1er film pourtant très acclamé de Tran Anh Hung. Le début arrive pourtant à bien envouter avec son rythme lancinant, l'art de du réalisateur de filmer les petits rien du quotidien et de rendre la nature palpable (bien aidé par la bonne bouille et le charme de la jeune héroïne et ça fait du bien un réalisateur qui se repose sur l'image pour raconter son histoire). Le côté trop contemplatif finit par lasser et provoquer un ennui profond, au bout de la énième scène où un personnage s'arrête pour contempler des fourmis rouge ou une goutte d'eau qui coule le long d'une feuille d'arbre on a un peu envie de se jeter par la fenêtre et l'intrigue fait du sur place (l'héroïne qui fait la cuisine, le ménage, la vaiselle, sa toilette...) hormis dans ses toutes dernières minutes. L'actrice qui joue l'héroïne adulte la fait passer pour une gentille demeurée et n'est pas convaincante du tout et malgré un sous texte intéressant sur la situation des femmes vietnamiennes de l'époque et les préoccupations sociales, c'est tellement ennuyeux et pénible à suivre qu'on ne peut même pas se raccrocher à ça. 2/6
Le quotidien d'une jeune servante illettrée dans le Vietnam des années 50. Un sacré somnifère que ce 1er film pourtant très acclamé de Tran Anh Hung. Le début arrive pourtant à bien envouter avec son rythme lancinant, l'art de du réalisateur de filmer les petits rien du quotidien et de rendre la nature palpable (bien aidé par la bonne bouille et le charme de la jeune héroïne et ça fait du bien un réalisateur qui se repose sur l'image pour raconter son histoire). Le côté trop contemplatif finit par lasser et provoquer un ennui profond, au bout de la énième scène où un personnage s'arrête pour contempler des fourmis rouge ou une goutte d'eau qui coule le long d'une feuille d'arbre on a un peu envie de se jeter par la fenêtre et l'intrigue fait du sur place (l'héroïne qui fait la cuisine, le ménage, la vaiselle, sa toilette...) hormis dans ses toutes dernières minutes. L'actrice qui joue l'héroïne adulte la fait passer pour une gentille demeurée et n'est pas convaincante du tout et malgré un sous texte intéressant sur la situation des femmes vietnamiennes de l'époque et les préoccupations sociales, c'est tellement ennuyeux et pénible à suivre qu'on ne peut même pas se raccrocher à ça. 2/6
Dernière modification par Profondo Rosso le 10 juin 08, 00:31, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Hot Shots ! Part Deux (Jim Abrahams, 1993)
Ahhhh, je suis borgne des deux yeux !!!!!
En deux mots : Chef d'œuvre.
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films - Juin 2008
Sex and the City (2008), de Michael Patrick King.
Ceux qui comme moi ont aimé cette série ne peuvent pas éviter d'aller voir le film. Il est tout aussi futile et chic, les dialogues n'ont pas été trop édulcorés et on a même droit à un furtif full frontal mâle... Que demander de plus ? On a donc du plaisir à retrouver les quatre copines, la séance d'essayages des robes de mariée haute couture est magnifique, New York est bien filmée, bref on ne s'ennuie pas. Cerise sur le gâteau, la présence de Jennifer Hudson en assistante de Carrie Bradshaw. Elle crève de nouveau l'écran dans un rôle en retrait pourtant et on en vient à se demander pourquoi on ne l'a pas plus vue depuis Dreamgirls ? Par peur de son tempérament que l'on sent très fort ? Par manque d'imagination des scénaristes ou autres producteurs ? Ce serait en tout cas dommage pour son talent.
Une question me taraude depuis hier soir : Candice Bergen sortait-elle de chez le dentiste quand elle a tourné sa scène ?
Ceux qui comme moi ont aimé cette série ne peuvent pas éviter d'aller voir le film. Il est tout aussi futile et chic, les dialogues n'ont pas été trop édulcorés et on a même droit à un furtif full frontal mâle... Que demander de plus ? On a donc du plaisir à retrouver les quatre copines, la séance d'essayages des robes de mariée haute couture est magnifique, New York est bien filmée, bref on ne s'ennuie pas. Cerise sur le gâteau, la présence de Jennifer Hudson en assistante de Carrie Bradshaw. Elle crève de nouveau l'écran dans un rôle en retrait pourtant et on en vient à se demander pourquoi on ne l'a pas plus vue depuis Dreamgirls ? Par peur de son tempérament que l'on sent très fort ? Par manque d'imagination des scénaristes ou autres producteurs ? Ce serait en tout cas dommage pour son talent.
Une question me taraude depuis hier soir : Candice Bergen sortait-elle de chez le dentiste quand elle a tourné sa scène ?
Dernière modification par joe-ernst le 11 juin 08, 14:09, modifié 1 fois.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Notez les films - Juin 2008
Le Syndicat du Crime de John Woo
La quintessence de John Woo qui se révèle enfin dans son genre de prédilection et lance la grande vague du polar HK. Polar de haute volée, poignant récit d'amitié et de conflit fraternels porté Ti Lung imperial et un Chow Yun Fat fabuleux en personnage tragique. Avec le recul le gunfight final est un poil gentil comparé aux ballets sanglants qui suivront mais une intensité dramatique des plus forte décuple la puissance du moment. 5,5/6
La quintessence de John Woo qui se révèle enfin dans son genre de prédilection et lance la grande vague du polar HK. Polar de haute volée, poignant récit d'amitié et de conflit fraternels porté Ti Lung imperial et un Chow Yun Fat fabuleux en personnage tragique. Avec le recul le gunfight final est un poil gentil comparé aux ballets sanglants qui suivront mais une intensité dramatique des plus forte décuple la puissance du moment. 5,5/6