Notez les films - Juin 2008

[Profondo Rosso]

Red Dust de Yim Ho (1990)
magnifique. 6/6

Ton descriptif est très tentant, en tout cas... Je vois qu'il s'agit d'un film de 1990, sans doute jamais sorti en salle en France.
Le film n'est-il disponible qu'en dvd asiatique ?? Avec quels sous-titres ?

Il est uniquement trouvable en dvd asiatique (dvd HK lisible sur tout les lecteurs normalement) avec sous titres anglais http://www.hkflix.com/xq/asp/filmID.530 ... etails.htm On peut toujours rêver et que HK vidéo nous le sorte un jour aussi mais j'y crois pas trop...

[Sergius Karamzin II]

Double épiphanie hier soir en découvrant Tommy de Ken Russel d'après l'opéra rock des Who.
Partition puissante, choeurs psychédéliques, morceaux de bravoure entrecoupés de chants d'une douceur surprenante.
Haricots en boîte, seringues, culte de Marylin. Un grand choc pour mes yeux et mes oreilles.

J'étais partagée juste à la fin du film mais ne cesse d'y revenir depuis. En fait, j'ai envie de me replonger dans ce monde que je n'ai pas vraiment quitté.

See me, feel me, touch me, heal me....

On ne parle jamais assez de Ken Russell (avec deux ailes pour mieux voler...)

[cinephage]

Ton descriptif est très tentant, en tout cas... Je vois qu'il s'agit d'un film de 1990, sans doute jamais sorti en salle en France.
Le film n'est-il disponible qu'en dvd asiatique ?? Avec quels sous-titres ?

Il est uniquement trouvable en dvd asiatique (dvd HK lisible sur tout les lecteurs normalement) avec sous titres anglais http://www.hkflix.com/xq/asp/filmID.530 ... etails.htm On peut toujours rêver et que HK vidéo nous le sorte un jour aussi mais j'y crois pas trop...

Merci.

[AtCloseRange]

Double épiphanie hier soir en découvrant Tommy de Ken Russel d'après l'opéra rock des Who.
Partition puissante, choeurs psychédéliques, morceaux de bravoure entrecoupés de chants d'une douceur surprenante.
Haricots en boîte, seringues, culte de Marylin. Un grand choc pour mes yeux et mes oreilles.

J'étais partagée juste à la fin du film mais ne cesse d'y revenir depuis. En fait, j'ai envie de me replonger dans ce monde que je n'ai pas vraiment quitté.

See me, feel me, touch me, heal me....

"there's no chance, no untried operation", you're totally taken in

Le film (malgré ses qualités visuelles) m'a détourné des Who pendant des années. Heureusement j'ai finir par y venir et l'album Tommy vaut bien mieux que que la BO du film. Parce qu'à part le Pinball Wizzard d'Elton John , je trouve le reste lourdement arrangé et exécuté.

[frédéric]

LAS VEGAS 21

Un film intéressant, bien qu'il n'est pas exempt de défauts (trop d'effets clips, et quelques longueurs) mais Jim Sturgess tient bien son rôle et le parcours de son personnage est pas mal décrit. Kate Bosworth s'en sort bien, Kevin Spacey fait un peu trop du Kevin Spacey, mais le tout reste agréable.

[Momo la crevette]

Si vous cherchez le mec qui a aimé "Le coeur des hommes 2", ne cherchez plus

[nobody smith]

LE TOMBEAU DES LUCIOLES d’Isao Takahata
Je ne devais pas être bien luné lorsque j’ai découvert le film pour l’avoir qualifié d’intéressant et beau mais aussi lourd que du Oliver Stone. Grosse relecture donc puisque l’œuvre de Takahata passe dans mon estime d’une relative déception à un monument dramatique. Je reprocherais bien toujours que le scénario tire parfois trop ardemment sur la corde sensible mais la puissance émotionnelle du récit est simplement dévastatrice. La description sans concession du contexte historique allié à ses moments de poésie et ses instants de tendresse (renforcé par la qualité de l’animation) en fait une œuvre majeure à mes yeux. Que ça peut être bon de se mettre à mal...

BLOOD THE LAST VAMPIRE de Hiroyuki Kitakubo
Dans une moindre mesure, c’est également une réévaluation même si partagé entre heureuse redécouverte (l’accompagnement musical est monstrueux) et certaine déconvenue (character design moyen avec des traits assez vulgaires). Visuellement, l’animation numérisée survit très bien aux années. Il y a bien quelques effets vieillots (la piste de décollage lors de la scène finale, certains personnages utilisés comme des vignettes inanimés lors de la scène du bal) mais dans l’ensemble, ça reste rudement sympa à voir. Par contre, en le revoyant, je me dis que l’histoire est franchement loin d’être aussi inintéressante que ne le veut sa réputation de démo technique. Les enjeux ont beau être minimisé au possible (la gentille doit tuer les méchants) par rapport à la durée réduite du film, il y a dans ce récit classique de chasse aux démons une construction aguicheuse s’exprimant par une certaine noirceur et une bestialité assez saisissante. Je ne parle même pas de l’héroïne bad ass, charismatique en diable. Ça me rend vraiment curieux de voir le film live qui je l’espère arrivera à exploiter cet univers attrayant même si avec Chris Nahon à la place de Ronny Yu, c’est pas gagné

[Martin Quatermass]

Découvert ce matin l'excellent Memories of Murder Formidable film policier, et surtout une magnifique galerie de personnages (qualité que l'on retrouve dans The Host)

[Colqhoun]

Little Nicky de je-sais-plus-qui.
En fin de journée, quand on est naze, avec 2-3 potes, c'est vraiment très drôle.. on rigole crétinement devant la moindre blague débile... les handicapés qui se ramassent le bus dans la tronche et les gosses biturés, c'est quelque chose

[Colqhoun]

The Woods || Lucky McKee
Tiens, en voilà un film qui porte à merveille le titre de "film malade". Après le "bien mais pas top" May, McKee fait dans le moins cheap avec cette histoire de pensionnat de jeunes filles et de forêt maléfique. Belle et étrange ambiance, réalisation inventive (très belle scène de la découverte de la salle à manger commune), partition inspirée de Frizell, une actrice principale charismatique (en plus d'être particulièrement charmante).. tout débute vraiment très bien. Et à dire vrai, jusqu'au bout le film reste tout à fait passionnant tout en proposant quelques petits écarts sanglants qui tombent à point nommé. Mais la 2ème partie du film est un festival d'ellipses improbables, de raccourcis incompréhensibles, de fondus au noir dans tous les sens et l'on sent clairement les coupes non voulues. Le montage tente de faire passer la pilule en mettant en avant cette ambiance mortifère, mais rien n'y fait, ce débroussaillage de pellicule est bien trop voyant. Quoiqu'il en soit, The Woods reste un film fantastique tout à fait appréciable, égrenant une belle aura de mystère et d'horreur. On notera aussi la courte présence de Bruce Campbell qui, chose rare, est on ne peut plus sérieux dans toutes ses scènes. Un film frustrant, qui laisse sur sa faim, mais qui en l'état, s'avère déjà bien plus intelligent et passionnant que nombre d'oeuvres du genre.

[7swans]

Par-delà les nuages (Antonioni/Wenders).



J'vais faire comme si je l'avais pas vu celui la (pourtant on m'avait prévenu...).

[Profondo Rosso]

Super Hero Movie
Une grosse parodie des films de Super Hero qui arrive un peu après la bataille. Reprise de la trame du premier Spider-Man (avec un homme libellule cette fois) qu'on entoure des gags les plus scatos, vulgaire et bête possible. On est à des années lumières de l'inventivité des ZAZ (même si David Zucker à la production), ça ne vole pas bien haut mais bon certains gags ont quand même réussi à m'arracher quelques rire (la reprise de la scène de la goute de sang tombé du plafond de Spider - man transformé en flots d'urine). Sacré tête d'ahuri qu'ils ont réussis à dégotter comme héros d'ailleurs, le pauvre Leslie Nielsen qui vient cachetonner fait peine à voir par contre. 2/6

[Anorya]

Par-delà les nuages (Antonioni/Wenders).



J'vais faire comme si je l'avais pas vu celui la (pourtant on m'avait prévenu...).

A ce point ?

Même pas quelques mots dessus en plus ?

[Martin Quatermass]

New York 2 heures du matin : bof bof bof, pas terrible. Polar assez cliché, j'ai trouvé que ça faisait sous-Friedkin pendant tout le film. Les personnages sont très stéréotypés, la palme allant au personnage de flic de Billy Dee Williams, ne parlant que par formules ridicules et définitives > Ridicule.
Le final est grotesque.

[Gounou]

New York 2 heures du matin : bof bof bof, pas terrible. Polar assez cliché, j'ai trouvé que ça faisait sous-Friedkin pendant tout le film. Les personnages sont très stéréotypés, la palme allant au personnage de flic de Billy Dee Williams, ne parlant que par formules ridicules et définitives > Ridicule.
Le final est grotesque.

Découvert il y a quelques jours, j'ai au contraire trouvé le film très séduisant et étrange dans son hétérogénéité de styles. Le scénario dans les grandes lignes est certes très classique (M le Maudit, pour ce qui est de la principale traque parallèle police/pègre...), mais c'est la façon qu'a Ferrara de naviguer constamment ,et avec une certaine maîtrise, entre plusieurs eaux qui m'a particulièrement plu. Car le film est à la fois un trhiller baigné d'érotisme, un tableau des agissements de la pègre new yorkaise dans ce quartier, un film à l'atmosphère (tout comme le prédédent Ms. 45) quasi-fantastique, avec ces apparitions étranges de son tueur invisible, pure incarnation de la Mort... bref, c'est assez dense pour un film court et pourtant, je n'ai jamais trouvé que le film s'égarait, jusque dans ce final très bien amené et physiquement très violent.