Notez les films - Juin 2008

[Best]

Il y en a d'autres mieux fournis en raretés que buyoyo et yesasia ?

Non ce sont les deux sites de référence. Généralement si un VCD est encore en vente quelque part, c'est chez eux.

Il me reste quelques VCD et DVD que je n'ai pas encore vu et qui ont l'air pas mal. Je te donne les titres des plus prometteurs, même si je ne peux pas encore te donner un avis personnel dessus !

Hero of Tomorrow
A Heroic Fight
Everlasting Rhapsody
Blue Lightning
Fury
Fatal Vacation
Sworn Brothers
The Thirty Million Rush

Et quelques prévisions d'achat de films qui ont l'air bien sympa, et surtout disponibles en VCD et/ou DVD

Electric Shadows
Magic of Spell
Chinese Odyssey 2002
Eight Taels of Gold
The Innocent Interloper
The Invincible Power of Kindness
The Perfect Match
Killers angel
The Final Test
No compromise
Cops and Robbers
Three Against the World


PS : A l'occasion, regarde Postmen in the mountains !

[bruce randylan]

C'est malin, je suis en train de faire la commande

A Heroic Fight
Eight Taels of Gold
The Final Test

Ceux-là je les ai déjà

Killers angel
Magic of spell

Et ceux-là étaient déjà prévus

Mais pour les autres A thousand thanks

Et oui, faut que je me fasse Postmen in the mountains

[LéoL]

King of New-York de Abel Ferrara

Quel film!!! Un sommet du genre. J'ai été hapé dès les premières images du générique d'une beauté époustouflante, une sortie (de prison) dans New-York au milieu de la nuit avec ses tons bleutés accompagné de Christopher Walken et d'une musique qui retranscrit l'ambiance à la perfection. Le scénario qui s'en suit n'a rien d'extraordinaire, il s'agit même d'une histoire banale de gangsters et de vengeance déjà vue et revue, oui, certes, mais celle-ci est encensée par une mise en scène magistrale où chaque scène et chaque plan n'est jamais laissé au hasard et portée par des acteurs tous aussi bons les uns que les autres avec évidemment une performance énorme de Christopher Walken, juste et charismatique et celle de son contraire Laurence Fishburne. Le film est d'une beauté visuelle indéniable malgré la violence et la noirceur qui parcourent le film, la photographie est parfaite. Complètement conquis, je ne lui trouve franchement aucun défaut comme ca à chaud. Avec en plus la chance d'avoir découvert ce film en salle (encore merci à la cinémathèque de Toulouse ).

[viandox]

Sans Sarah, rien ne va !

Peter Bretter va de galère en galère... Non seulement, il n'arrive pas à percer comme musicien, mais sa petite amie Sarah Marshall, star du petit écran, vient de le larguer. Désespéré, il décide de se rendre à Hawaï pour se changer les idées. Mais une fois sur place, il est plongé en plein cauchemar : son ex est descendue dans le même hôtel que lui... accompagnée de son nouveau petit ami, chanteur de rock à succès. Peter tentera de noyer son chagrin dans les cocktails et de se consoler auprès de Rachel, une ravissante employée de l'hôtel...

Cette année, c’est le léger «sans Sarah rien ne va !» qui ouvre la saison estivale de la comédie. Si ce film ne révolutionne pas le genre et qu’il n’est pas aussi drôle que les précédentes productions Appatow, (« 40 ans toujours puceau », « En cloque mode d’emploi », etc…), il réserve quand même quelques moments de franche rigolade. De plus, sa trame scénaristique assez simple fourmille de milliers d’idées et permet à la comédie potache et au film d’amour impossible de cohabiter agréablement.

Si on connaissait déjà le potentiel comique de Jason Segel(le Marshal de « How i met your mother » (qui cumule aussi les fonctions de scénariste et de fournisseur officiel de bande sonore) on ne savait rien de Russel Brand, ce jeune acteur anglais qui n’est pas loin de voler la vedette à Jason Segel tant chacune de ses apparitions fait hurler de rire.

Bref, si vous n’aimez pas rire, n’allez surtout pas voir ce film car vous risqueriez d’être fortement déçu.

[AtCloseRange]

Dancing at the Blue Iguana - Michael Radford
Pas trop amateur du cinéma de Radford habituellement, c'est une bonne surprise. Si le film est réussi, il le doit beaucoup à ses comédiennes qui ont pas mal donné pour l'occasion. On a rarement vu Daryl Hannah aussi convaincante dans un rôle de go go danseuse limite enfantine. Chapeau bas également pour l'abattage de Jennifer Tilly et pour Sandra Oh qui montre un peu plus que dans Grey's Anatomy où on la limite généralement à une seule expression.
On sent que l'écriture du film a été pas mal improvisée et la structure du film est plutôt libre avec certaines histoires restant assez obscures mais ça fonctionne. On peut rapprocher le film d'un Exotica (on retrouve Elias Koteas d'ailleurs et on y entend du Leonard Cohen, il faut croire que pour un striptease, c'est parfait).

[frédéric]

LES ORPHELINS DE HUANG SHUI (Personne n'a vu ce film ?)

Le grand retour du vétéran et éclectique Roger Spottiswoode dans un projet qui lui tenait à coeur et qu'il essayait de monter depuis 8 ans, l'aventure d'un journaliste anglais qui dans la Chine de 1937 va se lier d'amitié et protéger une poignée d'orphelin en leur faisant traverser plus de 1000 kms à travers la Chine.

Si Spottiswoode n'évite pas certaines longueurs, en revanche le film est une réussite avec des images magnifiques, une interprétation remarquable de Jonathan Rhys-Meyer et Radha Mitchell et un sujet courageux. Bref, un film à voir pratiquement absent des médias ce dont je comprends pas.

[Boubakar]

* Electroma

6/6 oui et il le mérite. Je ne serais pas objectif avec ce qui semble mon coup de coeur du mois.

[Mµ]

LA SECTE SANS NOM (Los sin nombre) - Jaume Balaguero

A partir d'une trame sentant le déjà-vu à plein nez, Jaume Balaguero signe un film d'une grande glauquitude et à l'intrigue finalement passionnante dans son déroulement. Certes, on peut trouver l'aspect un peu sursignifiant et pas toujours très fin du film vite agaçant : le côté j'ai perdu ma fille, je regarde des films de vacances en super 8 pendant les 40 premières minutes, c'est bon, on a bien compris le principe, merci.
Mais au final, au vu de la thématique, il évite au moins les écueils du bavardage. A ce titre, j'ai crains le pire au début de la scène de confrontation entre Claudia et Santini, le grand gourou, façon Clarice Starling - Hannibal Lecter, mais finalement, non. Quant à la fin, bon ben, la fin, débarrassée du vague blabla sur le maaaaaal, elle est méchamment cruelle tout simplement.

Franchement, j'ai marché à fond, l'ambiance et l'interprêtation aux petits oignons n'y étant pas étrangers non plus.

Et non, je n'ai pas vu Darkness.

[mannhunter]

LES ORPHELINS DE HUANG SHUI (Personne n'a vu ce film ?)

Bref, un film à voir pratiquement absent des médias ce dont je comprends pas.

film que je comptais bien voir mais qui ne passe pas par chez moi...encore une sortie ciné sacrifiée...

[Anorya]

* Electroma

6/6 oui et il le mérite. Je ne serais pas objectif avec ce qui semble mon coup de coeur du mois.

Encore que je me suis vu "rétribution" de Kiyoshi Kurosawa là et c'était vraiment quelque chose aussi. Bref, côté film du mois, ça va être dur une fois de plus.

[Mµ]

Encore que je me suis vu "rétribution" de Kiyoshi Kurosawa là et c'était vraiment quelque chose aussi.

Voilà.

Pas de problème.
Kiyoshi, il pète tout.

[Anorya]

Encore que je me suis vu "rétribution" de Kiyoshi Kurosawa là et c'était vraiment quelque chose aussi.

Voilà.

Pas de problème.
Kiyoshi, il pète tout.

En plus j'ai trouvé ce film aussi riche et fort que Kaïro. Un chef d'oeuvre similaire (n'ayons pas peur des mots) qui poursuit la thématique du maître en allant encore plus loin. M'enfin j'y reviendrais quand je ferais ma chro' dessus (avec de jolies captures d'écran )...

[Boubakar]

Voilà.

Pas de problème.
Kiyoshi, il pète tout.

Non !

[AtCloseRange]

Dancing at the Blue Iguana - Michael Radford
Pas trop amateur du cinéma de Radford habituellement, c'est une bonne surprise. Si le film est réussi, il le doit beaucoup à ses comédiennes qui ont pas mal donné pour l'occasion. On a rarement vu Daryl Hannah aussi convaincante dans un rôle de go go danseuse limite enfantine. Chapeau bas également pour l'abattage de Jennifer Tilly et pour Sandra Oh qui montre un peu plus que dans Grey's Anatomy où on la limite généralement à une seule expression.
On sent que l'écriture du film a été pas mal improvisée et la structure du film est plutôt libre avec certaines histoires restant assez obscures mais ça fonctionne. On peut rapprocher le film d'un Exotica (on retrouve Elias Koteas d'ailleurs et on y entend du Leonard Cohen, il faut croire que pour un striptease, c'est parfait).

J'avais oublié de signaler la présence quasiment dans un rôle de figurante dans 2 séquences d'Isabelle Pasco. Je me suis demandé ce qu'elle faisait là. C'est dur parfois la vie de comédien(ne).

[nobody smith]

TYPHOON de Kwak Kyung-Taek
La Corée du Sud continu de vouloir faire du blockbuster à l’américaine pour des résultats bien peu glorieux. Cela dit ce typhoon se montre bien moins chiant et mal fichu qu’un tube. Les images ont de la gueule (faut quand même supporte la photographie ultra-clean) et le récit assure assez d’action et de suspense pour se laisser suivre sans ennui. Cela dit cette histoire alambiquée de terrorisme reste assez conne en se montrant fière de ces pseudo développement de personnages et de sa conscience politique de comptoir. Faut d’ailleurs se coltiner tout un tas de moments patriotiques neuneu tellement lourd que ça en est difficile à digérer.

SILMIDO de Woo-Suk Kang
Même constat que précédemment qui se retrouve posé illico lors de sa scène d’ouverture suivant les déplacements d’une formation de soldats sur une musique à la Hans Zimmer. Malgré le risible de ces premières minutes, c’est pourtant toute la première partie qui se montre la plus réussit avec l’entraînement de ses soldats. En même tant, je suis toujours fasciné par ce genre de spectacle masochiste et jusqu’auboutiste (ouais je kiffe G.I Jane ). Le film va malheureusement décrescendo pour se conclure sur une sorte de remake de l’épreuve de force à la conclusion boursouflé. L’efficacité de la réalisation et un rythme bien dosé arrive néanmoins à éviter l’ennui.