Sydney Pollack (1934-2008)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Martin Quatermass
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par Martin Quatermass »

manuma a écrit :
L'H qui aimait le Cinéma a écrit :Concessions aux modes : il est de bon ton,ici et là,de bavarder sur l'âge d'or du cinéma américain des années 70,de larmoyer la disparition d'un Sydney Pollack qui ,au regard de sa filmographie complète,interroge sur ses qualités de scénariste de metteur en scène voire d'auteur.Cinéaste mineur,certes non.Reste à définir la place qui est la sienne.
:shock: :roll: j'pige pas tout, là ...
T'inquiète pas y'a rien à comprendre.
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AtCloseRange
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par AtCloseRange »

L'H qui aimait le Cinéma a écrit :Concessions aux modes : il est de bon ton,ici et là,de bavarder sur l'âge d'or du cinéma américain des années 70,de larmoyer la disparition d'un Sydney Pollack qui ,au regard de sa filmographie complète,interroge sur ses qualités de scénariste de metteur en scène voire d'auteur.Cinéaste mineur,certes non.Reste à définir la place qui est la sienne.
Je connais justement peu de filmographie aussi exempte de faute de parcours jusqu'à la fin des années 80.
Quant à sa qualité de metteur en scène, c'est pour moi un des plus grands de sa génération.
Pour ce qui est de l'auteur, c'est un cinéaste à la sensibilité à fleur de peau, un cinéaste du non-dit et des sentiments réprimés extrêmement brillant. On est jamais chez lui dans la psychologie de bazar et la caractérisation outrancière. Robert Redford a justement incarné à la perfection ce héros de peu de mots, à l'indépendance farouche (The Way We Were, Le Cavalier Electrique, Out of Africa). C'est également un des grands cinéastes de la nature, des grands espaces et de sa relation de l'homme avec son environnement.
Qu'on puisse minorer son importance pour sa fin de carrière ou parce qu'on ne veut voir dans un film comme Out of Africa qu'un grand spectacle hollywoodien ripoliné et formaté, c'est bien dommage.
Out of Africa est justement pour moi un de ses chef d'oeuvre (son chef d'oeuvre) par son attachement aux petites choses et aux petits évènements de la vie, aux gestes anodins qui se révèlent au final les plus importants. Finalement malgré les apparences, on est pas très loin du Huston de The Dead.
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manuma
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par manuma »

Martin Quatermass a écrit :T'inquiète pas y'a rien à comprendre.
C'est bien ce que je craignais.

Même ses derniers films, que j'aime beaucoup à part La Firme, portent distinctement sa griffe. C'est toujours filmé avec une précision et une élégance rare. Les traumas et/ou relations amoureuses des personnages de ces films sont à chaque fois remarquablement exposés. En tout cas il me semble que l'on retrouve bien dans Havana, Sabrina, Random Hearts et The Interpreter cette sensibilité et pudeur qui faisaient, par exemple, de Bobby Deerfield (mon film préféré de Pollack, avec Yakusa) un magnifique mélodrame.
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odelay
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par odelay »

Après avoir suivi vos avis, je viens de voir ABSENCE DE MALICE, et je ne regrette pas. Film carré et belle réflexion sur les dérives du métier de journaliste et sur la réhabilitation. Excellente interprétation dans l'ensemble. Je retiendrai surtout la scène entre Sally Field et Melinda Dillon et toutes celles qui découlent de cette rencontre qui sont réellement émouvantes.
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Major Dundee
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par Major Dundee »

L'H qui aimait le Cinéma a écrit :Concessions aux modes : il est de bon ton,ici et là,de bavarder sur l'âge d'or du cinéma américain des années 70,de larmoyer la disparition d'un Sydney Pollack qui ,au regard de sa filmographie complète,interroge sur ses qualités de scénariste de metteur en scène voire d'auteur.Cinéaste mineur,certes non.Reste à définir la place qui est la sienne.
En lisant ce tissu d'imbécilités, je me suis mis à penser c'est peut-être un gag ou un canular de forumeur, puis je me suis dit que non parce que c'est pas vraiment le genre de topic fait pour çà.
En plus il s'y est repris à deux fois, espérons qu'il va faire mentir le proverbe "jamais deux sans trois"
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par villag »

Ai revu tres recemment OUT OF AFRICA ,(dvd), et 2 scènes restereront à jamais gravées dans ma memoire: au debut, le train à travers la savane, la jolie musique de John Barry ;Puis Meryl Steep regardant une bande de guerriers massai courant dans le bush.....tres belles images de ce chantre de la nature (voir aussi Jeremiah Johnson!)
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par AtCloseRange »

Quelqu'un a vu le documentaire sur le réalisateur diffusé hier sur Arte?
Je ne sais pas s'il y a une rediffusion de prévue.
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odelay
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par odelay »

Je ne l'ai pas revu hier soir, mais il est en supplément sur le double DVD boitier des 3 jours du Condor de Studio Canal.

Pollack interviewé pendant la préparation de L'Interprète, Redford chez lui à Sundance, c'est passionnant et c'est donc du tout bon.
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par Major Tom »

odelay a écrit :Je ne l'ai pas revu hier soir, mais il est en supplément sur le double DVD boitier des 3 jours du Condor de Studio Canal.

Pollack interviewé pendant la préparation de L'Interprète, Redford chez lui à Sundance, c'est passionnant et c'est donc du tout bon.
Ah oui je m'en souviens maintenant. C'est vrai que c'était particulièrement intéressant.
Par ailleurs, ça se trouve aussi sur la version que j'ai qui est celle-ci:

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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par odelay »

Attention, il me semble que tu confonds (je viens de vérifier les suppléments sur Amazon, mais bon je peux me tromper), il ne s'agit pas du bonus "A propos du Condor" qui contient des entretiens de Redford et Pollack qui ont été filmés en même temps que ceux du docu qui a été diffusé lundi sur ARTE. Ce docu d'Arte est appelé "A propos de Sydney Pollack" et il retrace toute la collaboration des deux hommes. Il était sur un deuxième DVD de l'édition collector en plus de "A propos du Condor" qui lui était je crois toujours sur le 1er, et c'est lui qui faisait la différence avec le DVD ""série noire".

C'est cette édition :

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Re: Notez les films de Janvier 2009

Message par johell »

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TOOTSIE de Sydney Pollack (1982)

J'ai enfin découvert ce grand "classique" de la comédie américaine. Peux-être est-ce parce que je le vois 25 ans après sa sortie en salles, mais je n'ai pas trouvé cela exceptionnel. Certes, Dustin Hoffman y est excellent mais la trame scénaristique est plutôt assez classique et ne réserve pas trop de surprises. Je suis certain qu'à l'époque le film était certainement irrésistible mais, aujourd'hui ce genre de comédie est ultra-balisée et trop prévisible. Il reste qu'il s'agit d'un divertissement taillé sur mesure pour sa star et que cela fait toujours plaisir d'y voir Bill Murray ainsi que Geena Davis (en sous-vêtement la plupart du temps!) dans des petits seconds rôles. Et puis Jessica Lange est superbe, malgré un brushing et des costumes affreux. Ah, les années 80... :lol:
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par AtCloseRange »

odelay a écrit :
Grimmy a écrit :Je plussoie comme on dit. N'importe quoi ..... Ce nouveau forumeur pourrai-il argumenter cette volée de bois vert parce que, sinon, c'est un peu trop facile.
Au fait, personne n'a fait mention du très beau mélo Bobby Deerfield (1977). Le film préféré d'Al Pacino..... et d'Henry Fonda !!
Et avec Anny Duperey!
Ce soir sur TCM.

Avec en prime la seule confrontation au cinéma entre Al Pacino et
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Dernière modification par AtCloseRange le 26 nov. 09, 20:39, modifié 1 fois.
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Boubakar
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par Boubakar »

L'image n'apparait pas.
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Re: Disparition de Sydney Pollack

Message par AtCloseRange »

Boubakar a écrit :
L'image n'apparait pas.
C'est réparé.
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010

Message par Boubakar »

Un château en enfer (Sidney Pollack,1969)

Cinquième film de Pollack, c'est une très très bonne surprise. Dans un film de guerre, il est rare de voir une présence féminine aussi importante (autre que pour la décoration), et c'est le cas ici, car cela s'accompagne également d'une ambiance assez étrange, dans ce château éloigné de tout. Et l'action proprement dite ne commence qu'à une heure de film, laissant largement le temps de présenter des personnages très intéressants et attachants (Peter Falk y est excellent, et Burt Lancaster est un monstre de charisme, avec son bandeau à l'œil). Mais il y flotte un parfum de surnaturel dans ce château qui achève de rendre ce film vraiment intéressant, avec ces superbes décors envahis de neige.
C'est un film de guerre si atypique qu'il en est passionnant, avec un final assez déchirant, et lorgnant quelque part vers du Peckinpah (La horde sauvage est sorti dans la même période), et disposant d'un casting vraiment idéal.
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