Ah bah ça fait plaisir. J'aime bien ce film aussi, néanmoins je crois que Vicky Cristina Barcelona prend de plus en plus de valeur à mes yeux, et détrône Match Point, devançant ainsi également Scoop et donc, Le Rêve de Cassandre. J'aime vraiment, vraiment beaucoup le Woody années 2000.ed a écrit :Grand film !odelay a écrit :Le Rêve de Cassandre
Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen - 2008)
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Tandis que s'il tournait à Paris, tu trouverais ses films bien trop bobosMajor Tom a écrit :Ah bah ça fait plaisir. J'aime bien ce film aussi, néanmoins je crois que Vicky Cristina Barcelona prend de plus en plus de valeur à mes yeux, et détrône Match Point, devançant ainsi également Scoop et donc, Le Rêve de Cassandre. J'aime vraiment, vraiment beaucoup le Woody années 2000.ed a écrit : Grand film !
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Nikita a écrit :Tandis que s'il tournait à Paris, tu trouverais ses films bien trop bobosMajor Tom a écrit : Ah bah ça fait plaisir. J'aime bien ce film aussi, néanmoins je crois que Vicky Cristina Barcelona prend de plus en plus de valeur à mes yeux, et détrône Match Point, devançant ainsi également Scoop et donc, Le Rêve de Cassandre. J'aime vraiment, vraiment beaucoup le Woody années 2000.
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Tout ce qui est de façon péjorative qualifié de bobo se retrouve dans énormément de films de Woody Allen, à l'exception du lieu, ParisMajor Tom a écrit :Nikita a écrit :
Tandis que s'il tournait à Paris, tu trouverais ses films bien trop bobos
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Ben, ce qui m'intéresse avant tout dans un film, c'est et ça a toujours été l'intrigue. C'est pourquoi, par exemple, j'avais plutôt aimé, enfin sans plus, le film de Christophe Honoré (puisque tu lui fais référence). Pour son intrigue. Même s'il peut se répéter, celles de Woody Allen sont brillantes et très imaginatives. Tout le reste devient très secondaire, mais je n'use pas du terme "bobo" en un sens "péjoratif", à moins que le réalisateur préfère juste parler de la catégorie bourgeoise que de pure fiction.Nikita a écrit :Tout ce qui est de façon péjorative qualifié de bobo se retrouve dans énormément de films de Woody Allen, à l'exception du lieu, Paris
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Match point on ne peut pas dire que l'intrigue soit vraiment remarquable.
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Ah moi, il m'a bien mené en bateau. Jusqu'à la fin, je ne savais pas du tout comment il allait terminer son film, et le rebondissement m'a scotché. Je ne l'ai pas vu venir.Rockatansky a écrit :Match point on ne peut pas dire que l'intrigue soit vraiment remarquable.
Edit: D'ailleurs il n'y avait pas un topic sur les "fins qui vous changent la vision du film"? J'aurai placé celui-là mais c'est le seul exemple à ma connaissance. Il n'y aurait pas le retournement de situation, le film ne vaudrait pas grand'chose, une histoire de jeu de dupes et d'amours ratés en somme. Cela dit c'est toujours bien écrit et réalisé.
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
J'ai beau chercher, je ne vois pas de quel rebondissement tu parles dans Match Point
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Nikita a écrit :J'ai beau chercher, je ne vois pas de quel rebondissement tu parles dans Match Point
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Pas d'accord avec ça.julien a écrit :Bah ça prouve rien. Elle serait filmée par Didier Philippe-Gérard qu'elle serait sublime aussi. Il m'en faut plus pour y aller.Watkinssien a écrit :Scarlett Johansson est sublime !
J'ai été pour la première fois frappé par le sublime de la belle en regardant Match Point. J'avais vu The Island quelques mois auparavant et je l'avais oublié très vite.
L'argument de la beauté de l'actrice est donc plus valable si elle est filmée par un Allen ou par une Coppola que par un tacheron...
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
À propos de Match Point :Watkinssien a écrit :Nikita a écrit :J'ai beau chercher, je ne vois pas de quel rebondissement tu parles dans Match Point
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Dernière modification par Major Tom le 10 oct. 08, 00:52, modifié 1 fois.
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Scarlett est sublime dans The IslandAlucard le mordant a écrit :Pas d'accord avec ça.julien a écrit :
Bah ça prouve rien. Elle serait filmée par Didier Philippe-Gérard qu'elle serait sublime aussi. Il m'en faut plus pour y aller.
J'ai été pour la première fois frappé par le sublime de la belle en regardant Match Point. J'avais vu The Island quelques mois auparavant et je l'avais oublié très vite.
L'argument de la beauté de l'actrice est donc plus valable si elle est filmée par un Allen ou par une Coppola que par un tacheron...
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Major Tom a écrit :À propos de Match Point :Watkinssien a écrit :
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OK, je comprends mieux, mais mais maintiens mon idée de "bobos"
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Oui mais alors est-ce qu'il te dérange, toi, cet esprit "bobo" chez Allen ou bien fais-tu juste la remarque à Major Tom pour sa supposée inconstance ?Nikita a écrit :OK, je comprends mieux, mais mais maintiens mon idée de "bobos"
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Re: Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, 2008)
Un Woody Allen mineur, m'est avis. Ou bien, ça ne m'intéresse plus trop.
La photographie, certes chaude, orange, citronnée, agrume donc, est à quelques rares plans près d'une banalité attristante. Il est vrai que le sujet l'emporte sur l'écrin, mais j'aurais tant voulu retrouver Barcelone. Tant pis, Allen aurait dû y séjourner plus longtemps pour parvenir à en imprégner davantage son film. Il est encore vrai qu'Allen semble laisser de plus en plus l'aspect esthétique en marge de ses derniers films (encore que cet avis me parait un pet gratuit étant donné que je ne les pas tous vus).
Revenons sur le fond, cela semble plus important en ce qui concerne ce film. Plus important, c'est vite dit parce que l'histoire et les interrogations auxquelles nos protagonistes sont confrontées ne sont pas d'une grande profondeur. Elles sont jeunes et perdues. Le portrait subreptice abordé par le personnage joué par Clarkson vient contredire cela de manière pas vraiment convaincante d'ailleurs. Ces femmes paraissent simplement confondues par leur manque d'originalité. Attachées à leurs histoire d'amour plus par conditionnement culturel et social que par la vérité et la force de leurs engagements, on a l'impression d'avoir affaire à des petites filles se rendant compte que le conte de fées est cruel, mais surtout irréel. Que la fête est finie. Pourtant, elles finissent sans révolte à accepter cela. La vérité n'est qu'une passade, la passion qu'un doux moment. Renversement de valeur d'une horrible placidité.
Finalement, les espagnols paraissent les seuls vivants dans cette histoire, les seuls adultes, les seuls amoureux.
Le film n'est pas vraiment une comédie. Les moments de rigolade se comptent sur le doigt d'une main. Et c'est vraiment plus le portrait de la femme face à son engagement, face à ses sentiments, sur la fidélité, et la définition qu'elles se font de l'amour, du désir. A la fin la morale est sauve, la société gagne. Les êtres ne sortent pas grandis de leur histoire et de leurs tourments amoureux. Aussi le film est-il au fond plus proche de la tragédie que de la comédie.
Quant aux interprêtes, rien de sensationnel, à l'exception des deux espagnols. Cruz sortant de l'hosto, déprimée, ou pimpante de joie et de désir est d'une beauté renversante. Johanssonn fait bien pâle figure à côté. Peut-être que le fait de s'ingénier tout le long du film à jouer Allen des mains et de la voix n'aide pas. Je ne connaissais pas Hall qui m'a bien plu sur le plan plastique mais dont la richesse du personnage semble par moments lui échapper quelque peu.
Malgré tous les griefs exposés, j'ai pourtant passé un assez agréable moment. Pas extraordinaire, malheureusement. D'une jouissance mesurée. Il se détache quelque chose de bonbonesque, de mignon, de doux et délicat, comme une lente descente, d'une colline un soir d'été. C'est l'automne frisquet qui me met dans cet état?
Il y a un regard américain attendri et donc attendrissant sur l'Europe et les européens. Quelque chose de naïf, presque niais, mais finalement adorable. Peut-être que je dis ça parce que c'est Allen et qu'il a mon affection et mon respect dès le départ. Il dirait des énormités que je lui chercherais toujours des circonstances atténuantes. Quelque part, je suis de mauvaise foi.