ballantrae a écrit :Nous avons parlé plus haut des approximations stylistiques d'un réalisme à la française cf entre les murs et qqs autres.
Cela ne touche pas le génie d'un Cassavetes ou celui d'un Pialat qui ont su inventer un langage.
Love streams m'avait bouleversé lorsque je le découvris dans la foulée des reprises de 1992 (Shadows-Faces-A woman-Killing et l'alors inédit opening night) et possède effectivement un côté film-somme qui revisite l'univers cassavetien.
ayant revu récemment gloria sur petit écran et me souvenant de husbands (à quand en DVD?) ou Minnie and moskowitz (en DVD chez MK2 méconnu et formidable comédie qui revisite un genre avec émotion, singularité et vraie drôlerie).
il y a eu une mode Cassavetes qui est un peu passée mais l'oeuvre demeure!Tournée d'Amalric lui pompe tout et le cinéma formidable et rare de stévenin (le passe montagne- double messieurs-mischka) en est l'un des plus légitimes héritiers!
Là je sens que je ne vais pas me faire des potes mais tant pis : j'admire l'oeuvre de Cassavettes mais je n'ai jamais, mais alors absolument jamais compris l'engouement quasi-unanime des cinéphiles et de la critique pour les films de Stévenin qui m'ont tous gonflé au plus haut point. Je ne sauverai que quelques séquences avec sa fille Salomé dans Mischka mais c'est tout (et encore, mon intérêt du moment fut comment dire... aiguillé - ou perverti - par sa ressemblance troublante avec une personne de ma connaissance).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
