Love Streams (John Cassavetes - 1984)
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- Charles Foster Kane
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Reprise de Love Streams: merci Action
J'ai vu Love Streams de Cassavetes au ciné Action Christine (6e arrondissement), étant fan de John. C'est fou comme tous ses films me chamboulent. Le fait de décrire le désespoir, le manque d'amour, la maladresse dans la façon de donner de soi, etc... Beau à pleurer.
Ca n'est pas un film qui se regarde, c'est un film qui se respire.
Et surtout, regardez le geste final de John titubant sur le Juke Box, comme un adieu prémonitoire (il savaut avant le tournage l'existence de son cancer).
Merci Gena et merci John
Snif... ptite larme d'émotion...
Ca n'est pas un film qui se regarde, c'est un film qui se respire.
Et surtout, regardez le geste final de John titubant sur le Juke Box, comme un adieu prémonitoire (il savaut avant le tournage l'existence de son cancer).
Merci Gena et merci John
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- Charles Foster Kane
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C'est tout ce que ça t'inspire?
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- Pipeaulogue
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Mauvaise langue. Tu ferais mieux d'aller faire un tour du coté du ciné-action. Merci ouf je respire (bizarre cette phrase !). Malheureusement Love streams n'est pas encore projeté à Montpellier. Quand il le sera, tu penses bien que j'irais le revoir (et plutôt deux fois qu'une)Philip Marlowe a écrit :Ca n'a pas l'air de faire revenir Cosmo
- Vic Vega
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Enfin vu Love Streams. Au départ, le film m'a un poil déçu: je trouve que le début au demeurant excellent manque de ces moments d'improvisation, de liberté pure qui me faisaient adorer un Faces ou un Meurtre d'un Bookmaker Chinois comme si le fait qu'il s'agisse d'un projet sur lequel le cinéaste avait longtemps réfléchi bridait son inspiration. Qui plus est, l'aspect film-somme m'a donné dans cette partie-là plutôt l'impression de déjà vu en plus fort émotionnellement notamment dans une Femme sous Influence (la description de la folie dans le couple) ou Meurtre d'un Bookmaker Chinois (les scènes chantées du début). Mais à partir de l'hilarante scène du transfert des bagages de Gena Rowlands le film devient de plus en libre et l'émotion va crescendo par la suite, offrant quelques-unes des plus belles scènes vues chez le cinéaste (l'Arche de Noé, le rêve dans l'Opéra, le passage sur le chien entre autres...). Pour moi un des seuls Cassavettes que j'ai vus avec Shadows qui ne soit pas une merveille totale. Love Streams n'est que très beau à cause de son début mais ça reste quand même un must see.
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Love streams (John Cassavetes, 1984)
Je conseille vivement ce film qui prend aux tripes. Cassavetes y est très bon, Gena Rowlands y est magnifique : courez-y!!!!!
passe me voir du côté du rio grande, petite...
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- Charles Foster Kane
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Je suis allé le voir au ciné Action Christine, et c'est bien comme tu dis: une p...... de claque!
Cassavetes était un très très très grand...
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Magnifique, splendide, émouvant, éprouvant, hilarant, puissant, définitif...un film somme qui figure dans mon top 20 avec Husbands.
Méfiez-vous les naphtalinés hollywoodiens (suivez mon regard) : les pro-Cassavetes sont de plus en plus nombreux par ici !
Bientôt les critiques des DVD dispos ? Allez Jeremy, je sais que tu meurs d'envie de t'y coller
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Vous allez rire, j'ai pensé parfois à une sorte de "Dallas" totalement détraqué. Bien sûr l'esthétique très USA 80's et le rôle central de l'alcool y sont pour beaucoup mais tout de même, au-delà du testament de Cassavetes, j'ai eu l'impression de voir la gueule de bois de l'Amérique reaganienne.
Le jeune premier hollywoodien, promis à un bel avenir comme acteur, qui vient vomir sur la tombe du système, c'est très fort. Sacré point final pour un grand metteur en scène !
Le jeune premier hollywoodien, promis à un bel avenir comme acteur, qui vient vomir sur la tombe du système, c'est très fort. Sacré point final pour un grand metteur en scène !
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Re: Love streams (John Cassavetes, 1984)
Nous avons parlé plus haut des approximations stylistiques d'un réalisme à la française cf entre les murs et qqs autres.
Cela ne touche pas le génie d'un Cassavetes ou celui d'un Pialat qui ont su inventer un langage.
Love streams m'avait bouleversé lorsque je le découvris dans la foulée des reprises de 1992 (Shadows-Faces-A woman-Killing et l'alors inédit opening night) et possède effectivement un côté film-somme qui revisite l'univers cassavetien.
ayant revu récemment gloria sur petit écran et me souvenant de husbands (à quand en DVD?) ou Minnie and moskowitz (en DVD chez MK2 méconnu et formidable comédie qui revisite un genre avec émotion, singularité et vraie drôlerie).
il y a eu une mode Cassavetes qui est un peu passée mais l'oeuvre demeure!Tournée d'Amalric lui pompe tout et le cinéma formidable et rare de stévenin (le passe montagne- double messieurs-mischka) en est l'un des plus légitimes héritiers!
Cela ne touche pas le génie d'un Cassavetes ou celui d'un Pialat qui ont su inventer un langage.
Love streams m'avait bouleversé lorsque je le découvris dans la foulée des reprises de 1992 (Shadows-Faces-A woman-Killing et l'alors inédit opening night) et possède effectivement un côté film-somme qui revisite l'univers cassavetien.
ayant revu récemment gloria sur petit écran et me souvenant de husbands (à quand en DVD?) ou Minnie and moskowitz (en DVD chez MK2 méconnu et formidable comédie qui revisite un genre avec émotion, singularité et vraie drôlerie).
il y a eu une mode Cassavetes qui est un peu passée mais l'oeuvre demeure!Tournée d'Amalric lui pompe tout et le cinéma formidable et rare de stévenin (le passe montagne- double messieurs-mischka) en est l'un des plus légitimes héritiers!
- Watkinssien
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Re: Love streams (John Cassavetes, 1984)
Love Streams est une incontestable réussite du cinéma "instinctif" et "impulsif", drame psychologique profondément comportemental, où deux acteurs inspirés forment une osmose impressionnante d'énergie et d'amour.
Bref, il faut que je le revoie, mais le souvenir est déjà fort.
Bref, il faut que je le revoie, mais le souvenir est déjà fort.
Mother, I miss you