Ohhh, je rate tout le débat autours des
Rois du gag (un film que j'aime beaucoup) !!!
Je renvois à cette occasion à l'article de Daney sur le film où le monsieur analyse assez finement le phénomène qui pousse certains cinéastes populaires vers le drame et à travers le genre vers le désir d'une certaine reconnaissance. Il prend comme point d’appui le personnage du cinéaste mégalo du film (Michel Serrault en totale roue libre) pour montrer combien Zidi se fout royalement de statut d'auteur héritière de la Nouvelle Vague mais qu'en même temps, tout le film pousse à croire qu'il cherche aussi en vain ce même statut (l'image cliché du clown qui se rêve artiste).
Je ne suis pas forcement en accord avec Daney autours de la qualité dudit film, mais forcez de reconnaitre qu'il a eu du pif lorsque l'on se penche sur les films suivants de Claude Zidi qui tous (ou presque) vont tenter de se délester de l’étiquette "film comique populaire".
Edouard a écrit :Joshua Baskin a écrit :
Zidi avait aussi tâté du polar sombre avec Profil bas, quelqu'un l'a déjà vu ?
Vu il y a super longtemps (enregistré sur K7 en deuxième partie de soirée le dimanche sur TF1, c'est pour dire).
J'ai le souvenir d'un bon petit polar bien nerveux. Bruel et Didier Bezace sont pas mal du tout et Sandra Speichert est bien sexy. Je me rappelle de Castaldi dedans mais pas du tout de Jean Yanne que j'apprécie beaucoup pourtant. Bref, de mémoire, ce n'est pas une grosse cata. Après, j'étais jeune...
Sans parler de catastrophe, pour moi ce fut une vraie déception. Je m'attendais au mieux à une série B efficace au pire à un plaisir coupable or au final c'est au mieux un épisode télé de luxe estampillé TF1 (des 90's). La violence y est racoleuse et franchement embarrassante (le clin d’œil à
A Clockwork Orange est absolument immonde), le scénario mets un temps infini à se mettre en place, si certains seconds couteaux font plaisir à voir d'autres (les plus jeunes pour ne pas les nommer) sont mauvais comme des cochons et Bruel (qui en général n'est pas si mauvais que cela... Arcady mis à part) est tout sauf crédible dans le rôle de ce
Bad Lieutenant à la petite semaine (comble de la dépression, il dort avec son casque de moto).
J'ai peu de souvenirs de
Deux hormis ceux d'un film sympatoche qui s’oublie en un quart de seconde. A mon humble avis, le film le plus touchant de Zidi reste à ce jour
Les Ripoux premier du nom.