Bah, question photo, le Zsigmond de Deliverance, de Rencontres du 3ème Type ou de Heaven's Gate me semble bien loin. Et ce dès les premières séquences.Blue a écrit :Oui, mille fois oui (d'ailleurs, j'y suis plus allé pour voir le dernier film de Zsigmond que le dernier film d'Allen - et j'adore Woody Allen).AtCloseRange a écrit :Autre point: c'est vraiment Vilmos Zsigmond à la photo?? Parce que, là...
Pourquoi cette question, d'ailleurs ? Que ce soit les mouvements d'appareil, la position des personnages dans le cadre ou la photo, j'ai trouvé ça plutôt solide.
Le Reve de Cassandre (Woody Allen - 2007)
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Bââââh, tu n'as qu'à regarder le récent "Le Dahlia Noir" pour voir que le Zsigmond sait encore faire de la photo teintée sépiaAtCloseRange a écrit :Bah, question photo, le Zsigmond de Deliverance, de Rencontres du 3ème Type ou de Heaven's Gate me semble bien loin. Et ce dès les premières séquences.
Celle du dernier Woody Allen n'est pas quelconque pour autant et c'est dommage si tu n'as pas senti la patte d'un grand derrière la caméra.
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Je n'aime pas, mais ce n'est pas de la mauvaise foi, Glass fait tout le temps et strictement la même chose, quel que soit le film pour lequel il compose, ce qui prouve bien (si c'était nécessaire) son incompétence notoire.Major Tom a écrit :Non, là, c'est de la mauvaise foi ou bien tu veux juste dire que tu n'aimes pas, parce qu'en dehors du film d'Allen, il y a des choses très bien dans des BO (entre autres) de Philip Glass.Xavier a écrit :Oui, c'est aux réalisateurs de tâcher d'exploiter sa (non)-musique, pas à lui d'enfin se bouger pour faire quelque chose d'intéressant bien sûr, ou du moins d'un tout petit peu vivant...
Des arpèges d'accords parfaits, tantôt mineurs, tantôt majeurs. Point final.
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Xavier a écrit :AtCloseRange a écrit :
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A mon avis, Allen tourne tellement vite que le chef opérateur, aussi doué qu'il soit n'a pas tellement le temps de fignoler l'image ! (C'était aussi le cas avec Carlo di Palma sur les précédents films d'Allen). et puis je ne crois pas que ça l'intéresse beaucoup. Dans ce film, Allen s'est surtout intéressé au jeu des comédiens. Le reste à mon avis est plutôt anecdotique.AtCloseRange a écrit :Autre point: c'est vraiment Vilmos Zsigmond à la photo?? Parce que, là...
Oui enfin, il ne faut quand même pas exagérer. Il n'ya pas que des arpèges chez Glass même si c'est vrai que c'est devenu sa marque de fabrique. Je dirais plutôt que ce qui caractérise sa musique c'est le rythme et la pulsation. (hérité de la musique de l'Inde). Mais il y a tout de même des mélodies qui se développent, comme le thème pour cordes de Mishima ou la chanson Street of Berlin dans Bent... même si elles demeurent minimalistes.Xavier a écrit :Glass fait tout le temps et strictement la même chose, quel que soit le film pour lequel il compose, ce qui prouve bien (si c'était nécessaire) son incompétence notoire.
Des arpèges d'accords parfaits, tantôt mineurs, tantôt majeurs. Point final.
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Oui, la pulsation, c'est très personnel, on n'entend ça chez personne d'autre.julien a écrit :Oui enfin, il ne faut quand même pas exagérer. Il n'ya pas que des arpèges chez Glass même si c'est vrai que c'est devenu sa marque de fabrique. Je dirais plutôt que ce qui caractérise sa musique c'est le rythme et la pulsation.Xavier a écrit :Glass fait tout le temps et strictement la même chose, quel que soit le film pour lequel il compose, ce qui prouve bien (si c'était nécessaire) son incompétence notoire.
Des arpèges d'accords parfaits, tantôt mineurs, tantôt majeurs. Point final.
Ca ne peut pas être une marque de fabrique tant il ne fait rien de sa pulsation, d'une régularité désespérément immuable...
C'est d'un carré... effrayant.
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Moi je vous le dis, si l'on aime les films de crimes et de psychologies : Mieux vaut se mater un bon vieux Chabrol de la période 60/80 plutôt que d'aller voir ce film, certes estimable mais néanmoins tout à fait dispensable. (Et pour Philip Glass, mieux vaut revoir les documentaires d'Errol Morris).
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Un peu déçu par ce nouvel opus de Woody Allen, qui me semble souffrir d'un manque de rythme et de scènes redondantes. Si le film peut rappeler Match Point par certains aspects du scénario, la fin du Rêve de Cassandre en est comme le négatif. Très bonne surprise que l'interprétation de Colin Farrell, dont l'air de chien battu colle bien à son personnage. Ewan McGregor est excellent. Belle photo.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Une souffrance absolue pour ma part.
Un non-film : Allen se contentant d'enregistrer deux acteurs (qui me font chier par ailleurs...) en train de déblatérer des dialogues théatraux. On dirait du Rohmer... sans l'humour. J'aurais pu lire le scénario, ça n'aurait pas fait de différences : où sont les plans ? les séquences ? où est le cinéma ? Parfaitement ringard. Un film de vieux. C'est triste...
Un non-film : Allen se contentant d'enregistrer deux acteurs (qui me font chier par ailleurs...) en train de déblatérer des dialogues théatraux. On dirait du Rohmer... sans l'humour. J'aurais pu lire le scénario, ça n'aurait pas fait de différences : où sont les plans ? les séquences ? où est le cinéma ? Parfaitement ringard. Un film de vieux. C'est triste...
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Curieux film qui alterne l'honnête et le décevant à mon goût. Quelques scènes marquantes (dont l'explication sous une pluie battante avec l'oncle Howard qui me semble condenser idéalement, avec clarté et intensité, les enjeux du film, entre le poids décisif des "choix", les limites de la reconnaissance, et encore la solitude amère de l'arriviste), un Colin Farrell en effet convaincant en être instable et brisé, systématiquement au bord de la rupture par sa dépendance au jeu...et sa déchéance n'est que la marque physique d'un point de non-retour, une peur panique non atténuée par l'excitation et l'exaltation enfantines.
Mais dans l'ensemble le film est beaucoup trop carré et répétitif. Atwell est hors-sujet, Glass surcharge atrocement (je me croyais dans L'Illusionniste ), et Woody reste en roue libre, se désinteressant parfois du potentiel de son sujet. Et la fin, certes prévisible et assumée comme telle, me parait surtout bâclée, dans sa précipitation à conclure le récit après avoir usé tous les ressorts dramatiques. C'est l'application fonctionnelle d'une recette ici sans saveur.
Mais dans l'ensemble le film est beaucoup trop carré et répétitif. Atwell est hors-sujet, Glass surcharge atrocement (je me croyais dans L'Illusionniste ), et Woody reste en roue libre, se désinteressant parfois du potentiel de son sujet. Et la fin, certes prévisible et assumée comme telle, me parait surtout bâclée, dans sa précipitation à conclure le récit après avoir usé tous les ressorts dramatiques. C'est l'application fonctionnelle d'une recette ici sans saveur.