Le Pianiste (Roman Polanski - 2002)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Tout est relatif et subjectif en matière d'art, nous le savons bien.
J'ai vu le film à sa sortie.
Je l'ai trouvé sobre, certes, mais le film ne m'a fait que très peu d'effet, je n'ai pas véritablement été touché.
J'ai trouvé la réalisation plutôt bonne mais sans éclat (même dans la sobriété c'est possible), le scénario plutôt bon, les acteurs aussi (surtout Brody).
J'ai été nénamoins vraiment gêné par certaines scènes, comme les exécutions en gros plan, ou la scène de l'infirme jeté par la fenêtre, qui détonnaient trop par rapport au reste du film et m'ont semblé déclées, trop sensationnalistes.
D'autre part, j'ai détesté le ressort scénaristique final du manteau de l'officier SS, qu'on voit arriver gros comme une maison, et dont il aurait pu se passer (même si c'est véritablement arrivé, en 2H de film on ne peut raconter plusieurs années de vie, donc le choix est possible).
Bref, un film qui m'a peu touché, avec une très belle image (vue et revue, quand il passe le mur et qu'on voit des kilomètres de ruines).
Pour moi, un des moins bons Polanski que j'ai vu (et j'ai vu presque toute sa filmo), avec la Neuvième porte et La jeune fille et la Mort. Mais le film leur est supérieur tout de même.
J'ai vu le film à sa sortie.
Je l'ai trouvé sobre, certes, mais le film ne m'a fait que très peu d'effet, je n'ai pas véritablement été touché.
J'ai trouvé la réalisation plutôt bonne mais sans éclat (même dans la sobriété c'est possible), le scénario plutôt bon, les acteurs aussi (surtout Brody).
J'ai été nénamoins vraiment gêné par certaines scènes, comme les exécutions en gros plan, ou la scène de l'infirme jeté par la fenêtre, qui détonnaient trop par rapport au reste du film et m'ont semblé déclées, trop sensationnalistes.
D'autre part, j'ai détesté le ressort scénaristique final du manteau de l'officier SS, qu'on voit arriver gros comme une maison, et dont il aurait pu se passer (même si c'est véritablement arrivé, en 2H de film on ne peut raconter plusieurs années de vie, donc le choix est possible).
Bref, un film qui m'a peu touché, avec une très belle image (vue et revue, quand il passe le mur et qu'on voit des kilomètres de ruines).
Pour moi, un des moins bons Polanski que j'ai vu (et j'ai vu presque toute sa filmo), avec la Neuvième porte et La jeune fille et la Mort. Mais le film leur est supérieur tout de même.
Re: LE PIANISTE : chef d'oeuvre ou film facile ???
Elle trouve que c'est un film facile?George Kaplan a écrit :Suite à une âpre discussion avec ma chère et tendre
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SPOILERS A GOGO !!Sergius Karamzin a écrit :D'autre part, j'ai détesté le ressort scénaristique final du manteau de l'officier SS, qu'on voit arriver gros comme une maison, et dont il aurait pu se passer (même si c'est véritablement arrivé, en 2H de film on ne peut raconter plusieurs années de vie, donc le choix est possible).
Oui mais n'est-ce pas là le principe même d'un suspense réussi ?? On sait trés bien qu'il risque d'y avoir une méprise et on le voit se jeter dans la gueule du loup. Quand j'ai vu cette scène je me suis surpris à dire "Non" à voix haute. Marcus a survécu a tant de choses, il ne peut s'arrêter là ...
Bref cette scène a trés bien fonctionné sur moi.
Quand aux autres séquences que tu décris (notamment celle du vieux sur sa chaise) je l'ai trouvée choquante. Mais dans le bon sens du terme. A travers ce type de scène, Polanski nous assène des electro-chocs émotionnels qui ont provoqué en moi une nouvelle prise de conscience de la violence NAZI.
Bref, j'ai marché à fond dans chacune de ces scènes ...
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Je ne suis pas trop d'accord avec Sergius.
A travers la réalisation de Polanski, on colle littéralement au personnage, on a l'impression de vivre ce qu'il vit de bout en bout.
Et ces scènes de barbaries sont toutes plus utiles les une que les autres. Poanski décrit les choses tels qu'il les a vus et initie le spectateur a cette même vision de l'horreur, non pas dans l'unique but de choquer, mais aussi de faire prendre conscience au spectateur de l'absurdité de cette guerre et ses conséquences néfastes.
Il ne cherche pas à faire dans le surréalisme ou la surenchère mais juste adapter à l'écran les faits tels qu'ils se sont déroulés.
A travers la réalisation de Polanski, on colle littéralement au personnage, on a l'impression de vivre ce qu'il vit de bout en bout.
Et ces scènes de barbaries sont toutes plus utiles les une que les autres. Poanski décrit les choses tels qu'il les a vus et initie le spectateur a cette même vision de l'horreur, non pas dans l'unique but de choquer, mais aussi de faire prendre conscience au spectateur de l'absurdité de cette guerre et ses conséquences néfastes.
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Je qualifie ce film de mémorable, un des meilleurs de ces 10 dernières années. Polanski renoue avec la qualité et le succès. Le film est bien évidemment d'une facture très classique. Le rapport musicien/instrument est assez bien rendu, la scène où Brody joue pour l'Allemand est assez spectaculaire. On ressent les privations et les frustrations du personnage.
Je ne vois aucun excès dans cette réalisation, au contraire la justesse est presque toujours de mise.
Je ne vois aucun excès dans cette réalisation, au contraire la justesse est presque toujours de mise.
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Je ne suis pas fan du film, loin de là, mais bizarrement, cela ne me viendrait pas à l'idée de le qualifier de "facile"...
Ce que je lui reproche, c'est son manque de dramatisation.
Je sais, cela peut paraître surprenant de parler de manque de dramatisation à propos de ce film mais j'utilise ce terme dans son sens scénaristique.
Une histoire, quand elle est racontée, est dramatisée. On fait en sorte de mettre les éléments dans le bon ordre pour réussir à faire passer des émotions, à créer ces émotions.
Dans le cas du Pianiste, ce travail n'existe pas.
En effet, je pense que Polanski est resté très fidèle à ce qui s'est réellement passé dans la vie de ce pianiste. Il a dû raconter les événements dans l'ordre où ils se sont déroulés. Mais la vérité, le réel, est antidramaturgique au possible.
Prenons l'exemple de la scène ou l'infirme est jeté par la fenêtre. Cette scène, insoutenable, arrive très tôt dans le film.
Le problème, c'est que rien, dans ce qui suit, ne surpasse ce qu'on vient de vivre. Du coup, il y a flottement. D'où l'ennui que j'ai ressenti.
Bien sur, le film fonctionne parce que le fond est fort mais concrètement, le film souffre, à mon sens, d'un manque de crescendo dans les enjeux. Jamais plus le pianiste ne sera confronté à pire que ce que l'on vient de vivre.
Autre problème qui découle du même soucis : cette scène de l'infirme dévoile toute la cruauté dont sont capables les nazis. Du coup, lorsqu'ils tuent tels membres de la famille du héros, ou qu'ils commettent tel autre crime, on n'est pas surpris puisqu'on les sait capable de la pire des barbaries.
Cet aspect du film, ce manque de crescendo, est accentué par l'apathie du personnage. Il est terriblement passif, ne tente quasiment jamais de fuir, ne fait rien. Il se contente de subir et n'agit que contraint et forcé.
Je sais que cela doit correspondre à la réalité mais le problème, c'est qu'il est difficile d'être en anpathie avec lui et donc d'entrer complètement dans l'histoire dont il est notre vecteur.
Je suis conscient que tout ça ne doit pas être très clair mais je sais que vos remarques me permettront de m'expliquer au fur et à mesure...
Momo
Ce que je lui reproche, c'est son manque de dramatisation.
Je sais, cela peut paraître surprenant de parler de manque de dramatisation à propos de ce film mais j'utilise ce terme dans son sens scénaristique.
Une histoire, quand elle est racontée, est dramatisée. On fait en sorte de mettre les éléments dans le bon ordre pour réussir à faire passer des émotions, à créer ces émotions.
Dans le cas du Pianiste, ce travail n'existe pas.
En effet, je pense que Polanski est resté très fidèle à ce qui s'est réellement passé dans la vie de ce pianiste. Il a dû raconter les événements dans l'ordre où ils se sont déroulés. Mais la vérité, le réel, est antidramaturgique au possible.
Prenons l'exemple de la scène ou l'infirme est jeté par la fenêtre. Cette scène, insoutenable, arrive très tôt dans le film.
Le problème, c'est que rien, dans ce qui suit, ne surpasse ce qu'on vient de vivre. Du coup, il y a flottement. D'où l'ennui que j'ai ressenti.
Bien sur, le film fonctionne parce que le fond est fort mais concrètement, le film souffre, à mon sens, d'un manque de crescendo dans les enjeux. Jamais plus le pianiste ne sera confronté à pire que ce que l'on vient de vivre.
Autre problème qui découle du même soucis : cette scène de l'infirme dévoile toute la cruauté dont sont capables les nazis. Du coup, lorsqu'ils tuent tels membres de la famille du héros, ou qu'ils commettent tel autre crime, on n'est pas surpris puisqu'on les sait capable de la pire des barbaries.
Cet aspect du film, ce manque de crescendo, est accentué par l'apathie du personnage. Il est terriblement passif, ne tente quasiment jamais de fuir, ne fait rien. Il se contente de subir et n'agit que contraint et forcé.
Je sais que cela doit correspondre à la réalité mais le problème, c'est qu'il est difficile d'être en anpathie avec lui et donc d'entrer complètement dans l'histoire dont il est notre vecteur.
Je suis conscient que tout ça ne doit pas être très clair mais je sais que vos remarques me permettront de m'expliquer au fur et à mesure...
Momo
L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Un film bouleversant qui représente ce que Polanski a réalisé de mieux depuis Le Bal des Vampires. Je pense cependant que pour ma part ( c'est-à-dire sur le plan personnel), rien n'égalera la vision initiale en salle lors de sa sortie qui m'a fait ressortir sur les rotules, tétanisé par l'émotion. Mais c'est un de ses films qui va grandir, murîr à chaque vision et qui sera considéré selon toute vraisemblance comme une oeuvre clé, un témoignage saisissant sur la Seconde Guerre Mondiale dans une dizaine d'années. Adrien Brody est exceptionnel, c'est LE rôle de sa vie.
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Là tu t'avances un peu vite... Grace à ce film, toutes les portes lui sont ouvertes... il nous offrira d'autres remarquables compositions...Jordan White a écrit :Un film bouleversant qui représente ce que Polanski a réalisé de mieux depuis Le Bal des Vampires. Je pense cependant que pour ma part ( c'est-à-dire sur le plan personnel), rien n'égalera la vision initiale en salle lors de sa sortie qui m'a fait ressortir sur les rotules, tétanisé par l'émotion. Mais c'est un de ses films qui va grandir, murîr à chaque vision et qui sera considéré selon toute vraisemblance comme une oeuvre clé, un témoignage saisissant sur la Seconde Guerre Mondiale dans une dizaine d'années. Adrien Brody est exceptionnel, c'est LE rôle de sa vie.
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Dave Garver a écrit :Là tu t'avances un peu vite... Grace à ce film, toutes les portes lui sont ouvertes... il nous offrira d'autres remarquables compositions...Jordan White a écrit :Un film bouleversant qui représente ce que Polanski a réalisé de mieux depuis Le Bal des Vampires. Je pense cependant que pour ma part ( c'est-à-dire sur le plan personnel), rien n'égalera la vision initiale en salle lors de sa sortie qui m'a fait ressortir sur les rotules, tétanisé par l'émotion. Mais c'est un de ses films qui va grandir, murîr à chaque vision et qui sera considéré selon toute vraisemblance comme une oeuvre clé, un témoignage saisissant sur la Seconde Guerre Mondiale dans une dizaine d'années. Adrien Brody est exceptionnel, c'est LE rôle de sa vie.
Je tempère mon avis. C'est LE rôle qui m'a le plus accroché dans sa filmographie et de loin. Je garde cependant le exceptionnel pour décrire sa performance.
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C'eut été une faute de goût et un manque de respect à la réalité. Quand est-ce que les cinéphiles se rendront-ils cmpte que le documentaire et le reportage sont des genres cinématographique? Si. Les premiers films de cinéma n'étaient pas forcément des histoires.Momo la crevette a écrit :En effet, je pense que Polanski est resté très fidèle à ce qui s'est réellement passé dans la vie de ce pianiste. Il a dû raconter les événements dans l'ordre où ils se sont déroulés. Mais la vérité, le réel, est antidramaturgique au possible.
Bref, "l'anti scénario conventionnel" est en tous cas ce qui donne à ce film une grande différence avec les films courants. Il est in-croya-ble-ment réaliste. Et ce réalisme est pourtant créé avec une mise en image très simple: pas d'effets "caméra tremblée" à la Von Trier ou Soldat Ryan, une mise en scène très classique pour un film qui ne l'est pas. Une véritable leçon de cinéma.
Analysez ça: les premières scènes de batailles des rues sont filmées du point de vue de Wladek... pas d'effets gratuits! Rien... Au cinéma ces images produisent un choc, on est à la place de Wladek, et on assiste impuissantsaux combats...
Je suis désolé, cette scène est marquante, mais il y a plein d'autre scènes AUSSI insoutenables dans le reste du film.Momo la crevette a écrit :Prenons l'exemple de la scène ou l'infirme est jeté par la fenêtre. Cette scène, insoutenable, arrive très tôt dans le film.
Le problème, c'est que rien, dans ce qui suit, ne surpasse ce qu'on vient de vivre. Du coup, il y a flottement. D'où l'ennui que j'ai ressenti.
Non, rien de pire. Juste: Famine, cible humaine à de nombreuses reprises, vie en cachette...Momo la crevette a écrit :Bien sur, le film fonctionne parce que le fond est fort mais concrètement, le film souffre, à mon sens, d'un manque de crescendo dans les enjeux. Jamais plus le pianiste ne sera confronté à pire que ce que l'on vient de vivre.
Je dirai que le seul "crescendo" c'est l'affaiblissement de Spizlman. Plus on avance, au fil des évènements bien reconstitués (c'est même hallucinant), plus Wladek est faible et méconnaissable.
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- Localisation : En train de se faire un grec avec Tuesday... Pauvre Nikos !
Je ne sais pas quand les cinéphiles s'en rendront compte mais je sais que les gens qui ont fait des documentaires et des reportages savent qu'ils sont extrêmement scénarisés, autant qu'une fiction.The Rider a écrit :C'eut été une faute de goût et un manque de respect à la réalité. Quand est-ce que les cinéphiles se rendront-ils cmpte que le documentaire et le reportage sont des genres cinématographique? Si. Les premiers films de cinéma n'étaient pas forcément des histoires.
Bref, "l'anti scénario conventionnel" est en tous cas ce qui donne à ce film une grande différence avec les films courants. Il est in-croya-ble-ment réaliste.
Momo
L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Bah il est scénarisé quand même LE PIANISTE...Momo la crevette a écrit :Je ne sais pas quand les cinéphiles s'en rendront compte mais je sais que les gens qui ont fait des documentaires et des reportages savent qu'ils sont extrêmement scénarisés, autant qu'une fiction.The Rider a écrit :C'eut été une faute de goût et un manque de respect à la réalité. Quand est-ce que les cinéphiles se rendront-ils cmpte que le documentaire et le reportage sont des genres cinématographique? Si. Les premiers films de cinéma n'étaient pas forcément des histoires.
Bref, "l'anti scénario conventionnel" est en tous cas ce qui donne à ce film une grande différence avec les films courants. Il est in-croya-ble-ment réaliste.
Momo
Je ne comprend pas très bien ce que tu veux dire, si c'est que le film méritait quelques changements, je signale au passage qu'il y a de grosses différences entre le livre et le film puisque Polanski a ajouté des scènes de son expérience personnelle.
Voilà.
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Tout à fait d'accord avec cette remarque !The Rider a écrit :Je dirai que le seul "crescendo" c'est l'affaiblissement de Spizlman. Plus on avance, au fil des évènements bien reconstitués (c'est même hallucinant), plus Wladek est faible et méconnaissable.
Sinon concernant le retrait de Marcus par rapport à l'action j'y ai trouvé un grand intérét. Marcus est le protagoniste principal du drame. On suit son parcours dans le décor effrayant du ghetto. Son refus et son incapacité de participer à l'action renvoie directement le spectateur à sa place. Non seulement derrière son écran (comme l'a sublimement fait Hitch avec Fenêtre sur cour et son héro handicapé), mais également devant l'histoire (avec un grand H, celle de Varsovie) à laquelle nous avons tous assisté sans y participer. Cette particularité du héro est à mon avis trés bien trouvée, elle permet au film de se démarquer d'autres drames plus classiques dans leur construction.
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Ma question va peut être paraitre très bête mais qui est Marcus ?George Kaplan a écrit : Marcus est le protagoniste principal du drame.
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