Le Pianiste (Roman Polanski - 2002)

[Philip Marlowe]

Le + beau film de 2002 pour moi

Par contre, je n'ai jamais compris ce qu'il y avait d'académique dans ce film. C'est même complètement anti-académique de traiter l'histoire du point de vue d'un seul personnage qui est super passif et qui ne doit sa survie qu'à la chance et au hasard(absurdité de la situation qui m'a fait penser à du Kafka), de refuser les effets mélodramatiques...

Bien-sûr Polanski n'expérimente pas sur ce film, et encore heureux! Par sa pudeur et son humanité, Le Pianiste est avant tout un film digne.

Pour une fois, la palme d'or est allée au meilleur film de l'année. C'est rare!

Par contre je n'achèterai pas le DVD tout de suite, car ce n'est pas trop le genre de film qu'on revoit souvent

[John Anderton]

Le + beau film de 2002 pour moi

Par contre, je n'ai jamais compris ce qu'il y avait d'académique dans ce film. C'est même complètement anti-académique de traiter l'histoire du point de vue d'un seul personnage qui est super passif et qui ne doit sa survie qu'à la chance et au hasard(absurdité de la situation qui m'a fait penser à du Kafka), de refuser les effets mélodramatiques...

Bien-sûr Polanski n'expérimente pas sur ce film, et encore heureux! Par sa pudeur et son humanité, Le Pianiste est avant tout un film digne.

Pour une fois, la palme d'or est allée au meilleur film de l'année. C'est rare!

Par contre je n'achèterai pas le DVD tout de suite, car ce n'est pas trop le genre de film qu'on revoit souvent

Pourtant, je peux te dire qu'il passe très bien. Justement, Polanski n'en rajoute pas plus qu'il n'en faut au niveau de l'émotion, du coup, le film est facilement "regardable"...

[Philip Marlowe]

Le + beau film de 2002 pour moi

Par contre, je n'ai jamais compris ce qu'il y avait d'académique dans ce film. C'est même complètement anti-académique de traiter l'histoire du point de vue d'un seul personnage qui est super passif et qui ne doit sa survie qu'à la chance et au hasard(absurdité de la situation qui m'a fait penser à du Kafka), de refuser les effets mélodramatiques...

Bien-sûr Polanski n'expérimente pas sur ce film, et encore heureux! Par sa pudeur et son humanité, Le Pianiste est avant tout un film digne.

Pour une fois, la palme d'or est allée au meilleur film de l'année. C'est rare!

Par contre je n'achèterai pas le DVD tout de suite, car ce n'est pas trop le genre de film qu'on revoit souvent

Pourtant, je peux te dire qu'il passe très bien. Justement, Polanski n'en rajoute pas plus qu'il n'en faut au niveau de l'émotion, du coup, le film est facilement "regardable"...

Oui mais ya des scènes quand même dures(dans le ghetto notamment).
Et puis Polanski a beau ne pas en rajouter, je n'ai jamais autant pleuré au cinéma

[John Anderton]

Pourtant, je peux te dire qu'il passe très bien. Justement, Polanski n'en rajoute pas plus qu'il n'en faut au niveau de l'émotion, du coup, le film est facilement "regardable"...

Oui mais ya des scènes quand même dures(dans le ghetto notamment).
Et puis Polanski a beau ne pas en rajouter, je n'ai jamais autant pleuré au cinéma

T'as la larme facile, toi, comme t'es fait là !
C'est vrai que la "défenestration" du vieil homme paralysé est assez impressionnante...

[Jake Scully]

T'as la larme facile, toi, comme t'es fait là !
C'est vrai que la "défenestration" du vieil homme paralysé est assez impressionnante...

Je confirme: j'ai regardé le film hier soir avec mes parents qui le découvraient, et cette scène a bouleversé tout-le-monde. Ma mère répétait: "Oh c'est pas possible, mon Dieu, c'est pas possible..."

[Philip Marlowe]

Je ne pleure quasiment jamais au cinoche, mais là, je ne pouvais pas m'empêcher, même pendant des moments anodins.

Par exemple(SPOILERS):
Au début, quand ils écoutent la radio et qu'ils sont contents car on annonce que la France va attaquer l'Allemagne, là j'ai pleuré.
Quand Spilzman sort du ghetto ou d'un camp de prisonniers(j'ai un peu oublié), j'ai aussi pleuré.
Bien-sûr aussi tous les passages durs(défenestration, séparation de la famille...)
Et la fin est tellement belle que j'ai encore pleuré.
Mais il y a aussi toute la description du monde des Juifs de Pologne qui m'a beaucoup ému, sans doute à cause de mes origines...

Mais, étrangement, si j'ai jamais autant pleuré, je n'en suis pas sorti déprimé, loin de là, car cette fin est si magnifique par son humanité et l'espoir qu'elle véhicule.

Plus j'en reparle, plus je me dis que c'est vraiment un beau film!

[John Anderton]

Je ne pleure quasiment jamais au cinoche, mais là, je ne pouvais pas m'empêcher, même pendant des moments anodins.

Par exemple(SPOILERS):
Au début, quand ils écoutent la radio et qu'ils sont contents car on annonce que la France va attaquer l'Allemagne, là j'ai pleuré.
Quand Spilzman sort du ghetto ou d'un camp de prisonniers(j'ai un peu oublié), j'ai aussi pleuré.
Bien-sûr aussi tous les passages durs(défenestration, séparation de la famille...)
Et la fin est tellement belle que j'ai encore pleuré.
Mais il y a aussi toute la description du monde des Juifs de Pologne qui m'a beaucoup ému, sans doute à cause de mes origines...

Mais, étrangement, si j'ai jamais autant pleuré, je n'en suis pas sorti déprimé, loin de là, car cette fin est si magnifique par son humanité et l'espoir qu'elle véhicule.

Plus j'en reparle, plus je me dis que c'est vraiment un beau film!

Incontestablement !

[Bob Harris]

C'est bô ce que tu dis, Marlowe....

[Jordan White]

Je l'ai revu hier soir. Je ne trouvais même pas les mots devant une telle merveille de pudeur et d'intelligence. Le film me cloue littéralement par sa mise en scène, la beauté de la photo, l'interprétation phénoménale de Adrien Brody ( toute la séquence de survie à la fin est digne des plus grandes compositions jamais faites).
C'est sans doute le film qui me scied le plus d'admiration du réalisateur depuis le Bal des Vampires, c'est-à-dire depuis la fin des années 60. Un film indispensable.



Je suis par contre dégoûté de voir que mon exemplaire de DVD est buggé pendant deux chapitres entiers.

[Jordan White]

Le pianiste : Un fim qui me terrasse par sa beauté. C'est juste admirable, sensible et d'une intelligence assez peu commune. Je crois que le plus beau passage du film est peut-être la fin
SPOILER car c'est dans un moment de desespoir ultime, que renaît l'espoir pour Szpilman ( désolé si j'écorche l'orthographe), et surtout le point de vue de Polanski est incroyablement digne : le soldat allemand est censé représenter le mal absolu en temps de guerre ( l'idéologie nazi) mais par le rapport qu'il noue avec Szpilman au détour de la musique, une lueur d'humanité jaillit. Même dans les temps les plus difficiles, même dans l'horreur absolue peut surgir la Beauté par la musique. Polanski évite surtout la manichéisme qui tend à mettre les allemands dans le même sac. C'est une touche d'espoir inouïe. Magnifique. Un film qu'on devrait montrer au Lycée.
10/10

[Ouf Je Respire]

Je n'ai jamais vu un film aussi bouleversant et qui, finalement, donne autant envie de vivre et de se battre pour la vie.

[Philip Marlowe]

Je n'ai jamais vu un film aussi bouleversant et qui, finalement, donne autant envie de vivre et de se battre pour la vie.

Clap Clap Clap Clap!

C la marque d'un grand Artiste.

[George Kaplan]

Suite à une âpre discussion avec ma chère et tendre, je me tourne vers vous pour connaître votre opinion sur ce Polanski que j'ai découvert avec un immense bonheur avant hier.

Sous ses aspects trés "classiques", le film de Polanski est, à mon avis, une vraie réussite.

Dans sa forme d'abord : remarquablement bien filmé, interprété, photographié, Polanski ne révolutionne pas la technique cinématographique mais l'utilise à merveille. D'autre part le choix d'un héros qui n'est pas dans l'action mais n'en est que le témoin est un facteur supplémentaire à l'adhésion du public au destin de Marcus.

Enfin, Polanski réussi également un grand film sur le fond. Car si le sujet du ghetto de Varsovie a déjà été traité, il n'est jamais inutile d'en donner une nouvelle version. Ce témoignage est bouleversant de réalisme et nous permet de prendre un peu de recul et de ne pas oublier notre passé. Bref, Polanski va au delà de la fiction et nous offre une oeuvre hautement pédagogique.

Voilà ce que j'appelle un chef d'oeuvre

[Fatalitas]

Un chef d'oeuvre je ne sais pas mais assurement un tres grand film, le meilleur de Polanski depuis Chinatown et Le Locataire

[Billy Budd]

Je craignais le film facile et c'est pour ça que je l'ai pas vu mais bon vu les avis unanimes, je vais finir par trouver une occasion de réparer mon erreur