John Landis

[Alexandre Angel]

Et puis son Oscar est quand même super chouette ! Et vraiment du 'Landis' pour le coup, personne d'autre n'a réussi à faire une si chouette Screwball Comedy récemment.

Ah oui ? Tu parles de quel film , là ? (j'ai l'impression que je vais remettre le nez dans Landis, moi)

[O'Malley]

John Landis est loin d'être un cinéaste mineur: c'est un un homme qui compte trois-quatre grands films dans sa filmo et des trucs très sympas comme Innocent blood, Série noire pour une nuit blanche, Oscar (si, si) ou même le sympathique Un prince à New-York (mais à revoir pour ce dernier).
Et puis, on l'oublie, il est l'homme qui a révolutionné le video-clip avec le magistral Thriller et ça, c'est loin d'être un fait d'arme anodin.
Après qu'il n'a pas pris correctement le virage des années 90, c'est autre chose mais Landis est avant tout un cinéaste important des années 80.

[O'Malley]

Et puis son Oscar est quand même super chouette ! Et vraiment du 'Landis' pour le coup, personne d'autre n'a réussi à faire une si chouette Screwball Comedy récemment.

Ah oui ? Tu parles de quel film , là ? (j'ai l'impression que je vais remettre le nez dans Landis, moi)

Oscar c'est Stallone qui joue du De Funès: grandiose!

[Alexandre Angel]

Y a un lobby, là

[Alexandre Angel]

Oscar c'est Stallone qui joue du De Funès: grandiose!

C'est vrai!! J'aimerais bien le voir. Je me souviens d'un délire insupportablement drôle (en 90-91) autour de cet Oscar par les Guignols de Canal.

[O'Malley]

Oscar c'est Stallone qui joue du De Funès: grandiose!

C'est vrai!! J'aimerais bien le voir. Je me souviens d'un délire insupportablement drôle (en 90-91) autour de cet Oscar par les Guignols de Canal.

Mise à part cette incongruité (mais Stallone s'en sort très bien), c'est comme le rappelle Carlito Brigante, une tentative réussie de ressusciter la screwball comedy, avec un vrai sens du rythme. La pièce de Claude Magnier s'y prêtait bien.

[AtCloseRange]

Je ne vois pas pourquoi.
Sincèrement après Un Fauteuil pour 2 il n'y a quasiment rien à sauver.

Si si... Into the Night, ¡Three Amigos!, Coming to America.

Euh, non

[7swans]

Et vraiment du 'Landis' pour le coup, personne d'autre n'a réussi à faire une si chouette Screwball Comedy récemment.

Le spécialiste du revival screwball, ça reste Peter Bogdanovich, qui réalisait (par exemple) Noises Off... en 92 ou plus récemment She's Funny That Way.

Si si... Into the Night, ¡Three Amigos!, Coming to America.

Euh, non

Grave non.

[Kevin95]

Euh, non

Grave non.

Je peux faire tourner le DVD de Coming Home une fois par mois sans jamais m'en lasser. Voilà, c'est dit.

[Demi-Lune]

Pour moi, Landis est plus un cinéaste notable qu'important. Important, ça impliquerait qu'il faille lui laisser une place de choix sur le plan historique et artistique. Or, même si on ramène cet angle à sa période faste (les années 80), le cinéaste ne me semble pas avoir laissé une empreinte considérable dans le cinéma américain de cette époque. Attention, ça ne veut pas dire que ses films n'aient jamais été marquants (en particulier Les blues brothers et Le loup-garou de Londres), mais que le style de Landis, si style il y a, est pour moi trop flou pour que l'on considère son œuvre comme étant significative. Il est vrai que l'accident sur le tournage de La quatrième dimension a dû casser quelque chose... Ceci étant, j'ai bien du mal à déceler le moindre cheminement thématique chez lui, ce qui me semble, non pas forcément nécessaire, mais du moins révélateur, pour voir en lui une envergure en tant que cinéaste. Si ses films sont personnels, c'est dans une certaine tonalité d'humour, des idées, plus que dans un liant de corpus ou de mise en scène (qui n'est guère brillante). Dire cela, ce n'est pas déprécier le genre comique dans lequel il a majoritairement œuvré... Paradoxalement, si importance il fallait accorder à Landis, ce serait à mon sens plus hors du cinéma, avec le clip Thriller qui est régulièrement présenté comme une petite révolution. Mais j'ai envie de dire, par provocation : était-ce uniquement grâce à Landis ?

[O'Malley]

Si ses films sont personnels, c'est dans une certaine tonalité d'humour, des idées, plus que dans un liant de corpus ou de mise en scène

Ce qui est déjà pas mal... Ce qui fait qu'il y a dans la majorité de ses oeuvres un style Landis.

[Alexandre Angel]

Quel a été le véritable apport de Landis à la réalisation de la série Dream on, série avec laquelle j'entretiens de vrais rapports de frustration car je me souviens m'être beaucoup amusé aux quelques épisodes que j'ai vus mais le destin a voulu que j'en vois très peu? Et d'ailleurs, que vaut la série dans son ensemble ?
D'autre part, en furetant sur Wikipédia, je viens d'apprendre que l'infortuné Vic Morrow était le père de Jennifer Jason Leigh, ce que j'ignorais totalement. On apprend décidément jusqu'à son dernier souffle.

[Pomponazzo]

Landis a eu l'idée de départ, il me semble. Il a obtenu des huiles de chez Universal de puiser à volonté dans leur fond de catalogue, et avec Kauffman et Crane ils se sont lancés. Il est pour beaucoup dans l'esprit slapstick du show. Il en a réalisé une vingtaine, je crois.
Pour l'avoir vue plus ou moins en entier sur Canal Jimmy à l'époque, je garde une grande tendresse pour cette série. J'ai un peu peur de la revoyure, ça a dû pas mal vieillir. Très bon souvenir en tout cas, mais un peu flou, c'était il y a un bail maintenant. Et ça a ouvert la voie à Seinfeld et autres Friends.

[Alexandre Angel]

Merci

[7swans]

Et ça a ouvert la voie à Seinfeld et autres Friends.

Je pinaille, mais...

ça a éventuellement ouvert la voie à Friends, l'humour est évidemment assez proche avec cette atmosphère chaleureuse et ce fond bienveillant, en revanche Seinfeld ne lui doit rien du tout. Au contraire, les deux séries (concurrentes) se positionnaient sur une dynamique humoristique différente et puis... Dream On est postérieur à Seinfeld.

Première diff de Seinfeld : Juillet 89
Première diff de Dream On : Juillet 90

J'ai deux saisons en DVD de Dream On, ça a affreusement mal vieilli. ça reste très ingénieux, mais à la relecture, rien ne marche.