Pourquoi ?Watkinssien a écrit :Je trouve que c'est une qualité une musique de films inaudible en dehors !
Mars Attacks! (Tim Burton - 1996)
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Parce qu'elle fait partie intrinsèquement du film et se limite à cela, comme un mailllon dépendant de son matériau de base.
Bien sûr, j'aime (et je préfère) écouter les musiques de films à part, mais la musique que l'on ne peut écouter sans les images est de l'illustration pure, dans un sens non péjoratif.
Une musique plus proche du bruitage d'ambiance que de la mélodie.
Mais là je commence à etre HS, mais j'espère que vous me comprenez.
Bien sûr, j'aime (et je préfère) écouter les musiques de films à part, mais la musique que l'on ne peut écouter sans les images est de l'illustration pure, dans un sens non péjoratif.
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En l'occurence, ça n'aurait rien de péjoratif. Une BO n'est pas faite pour être écoutée en dehors du film (même si on peu le faire, et que certaines s'en sortent admirablement seules).
Une BO qui serait excellente en écoute, mais accompagnerait mal un film aurait des raisons légitimes de contrarier son réalisateur.
Une BO qui serait excellente en écoute, mais accompagnerait mal un film aurait des raisons légitimes de contrarier son réalisateur.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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C'est tout de même assez réducteur de voir la musique de films uniquement de cette façon.Watkinssien a écrit :Parce qu'elle fait partie intrinsèquement du film et se limite à cela, comme un mailllon dépendant de son matériau de base.
Bien sûr, j'aime (et je préfère) écouter les musiques de films à part, mais la musique que l'on ne peut écouter sans les images est de l'illustration pure, dans un sens non péjoratif.
Une musique plus proche du bruitage d'ambiance que de la mélodie
Enfin je conçois que pour certaines personnes, il est étrange d'écouter de la musique de films sans les images allant avec. Pourtant, dans mon cas, il m'arrive même d'écouter des musiques de films que je n'ai jamais vus ! Ce qui ne m'empêche pas de les apprécier malgré tout, car je les aborde différemment : plutôt que comme un simple accompagnateur d'images, je les considère avant tout comme de la musique en tant que telle.
Quand j'écoute une BO d'un film que je ne connais pas, mais composée par Goldsmith, j'écoute du Goldsmith, avec tout ce que cela implique (un style immédiatement reconnaissable que j'adore). Mais je sais que nous ne sommes qu'une petite minorité à penser ainsi...
Mais là, on est vraiment complètement et définitivement HS.
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L'histoire du cinéma est pleine de désaccords entre un cinéaste et un compositeur, souvent parce que la BO, quoique belle, fait ombrage à l'économie globale du film (comme peut le faire une photographie trop maniérée, ou un comédien qui tirerait toute la couverture à lui).Watkinssien a écrit :Effectivement, combien de B.O. magnifiques à l'écoute sont gâchées dans un film !
Une BO n'est pas indépendante du film qu'elle illustre, sinon, son compositeur est un mauvais compositeur de musique de film (ce qui n'implique pas qu'il soit mauvais compositeur tout court).
Il est vrai aussi qu'écouter une BO hors du film peut révéler des qualités masquées pendant le visionnage, mais il ne faut pas oublier que c'est pour illustrer le film qu'elle a été créée, et non l'inverse (sauf exceptions...).
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Je peux te garantir qu'on le lui demande, avant de l'embaucher.Lord Henry a écrit :Ces considérations sont bien spécieuses. Allez demander à un compositeur de cinéma s'il estime qu'une partition réussie est une partition que l'on ne saurait écouter détachée des images.
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Tu ne m'as pas compris ! Et Lord Henry non plus, d'ailleurs. Je ne vois pas la musique de films comme cela, je dis seulement qu'il existe des morceaux non audibles à l'extérieur et que c'est une qualité comme outil cinématographique.Ratatouille a écrit :C'est tout de même assez réducteur de voir la musique de films uniquement de cette façon.Watkinssien a écrit :Parce qu'elle fait partie intrinsèquement du film et se limite à cela, comme un mailllon dépendant de son matériau de base.
Bien sûr, j'aime (et je préfère) écouter les musiques de films à part, mais la musique que l'on ne peut écouter sans les images est de l'illustration pure, dans un sens non péjoratif.
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Enfin je conçois que pour certaines personnes, il est étrange d'écouter de la musique de films sans les images allant avec. Pourtant, dans mon cas, il m'arrive même d'écouter des musiques de films que je n'ai jamais vus ! Ce qui ne m'empêche pas de les apprécier malgré tout, car je les aborde différemment : plutôt que comme un simple accompagnateur d'images, je les considère avant tout comme de la musique en tant que telle.
Quand j'écoute une BO d'un film que je ne connais pas, mais composée par Goldsmith, j'écoute du Goldsmith, avec tout ce que cela implique (un style immédiatement reconnaissable que j'adore). Mais je sais que nous ne sommes qu'une petite minorité à penser ainsi...
Mais là, on est vraiment complètement et définitivement HS.
J'adore la musique de films, j'ai un million de BO chez moi et je suis (j'essaye du moins) inconditionnel.
Quand j'écoute du Elfman, du Rota ou du Delerue, je suis aux anges et j'ai pas besoin de films pour les apprécier.
Je faisais une remarque sur un point précis de l'utilisation de la musique dans un film.
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C'est vrai qu'on est HS, mais, pour conclure ce que j'ai à dire, il est vrai que, dans la plupart des arts, certaines oeuvres "de commande" dépassent de beaucoup la contrainte qui les a vu naître, et l'on juge aujourd'hui des tableaux religieux plus pour leurs qualités esthétiques que pour leur pertinence théologiques...Ratatouille a écrit : Quand j'écoute une BO d'un film que je ne connais pas, mais composée par Goldsmith, j'écoute du Goldsmith, avec tout ce que cela implique (un style immédiatement reconnaissable que j'adore). Mais je sais que nous ne sommes qu'une petite minorité à penser ainsi...
Mais là, on est vraiment complètement et définitivement HS.
Mais je crois qu'il faut garder en tête les raisons qui ont présidé à leur venue au monde si on veut les apprécier en "connaissance de cause".
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