A part le T-shirt metal, c'est à peu près ça.Dave Garver a écrit :je te vois déjà en jeune Roy (eh oui vieux ), cheveux longs in the nuque, frange à la Thulsa et avec un t-shirt un peu heavy metal avec un slogan nitschéen poursuivant ces jeunes fous de ta colère en prenant un accent du tyrol. Refeunez issi !
John Milius
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Re: John Milius
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Re: John Milius
Disponible chez Play à moins de 4 euros (en Vostf/Vf), sautez sur l'occasion :Roy Neary a écrit :UP !
Nous accueillons un nouveau collaborateur de DVDClassik (dont le nom paraîtra peut-être familier à quelques lecteurs de magazines de cinéma). Grand admirateur de John Milius, il a choisi pour sujet de sa première chronique le film le plus personnel de ce cinéaste, Big Wednesday.
Graffiti Party
http://www.play.com/DVD/DVD/4-/632450/B ... oduct.html
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Re: John Milius
Done !
(et je me suis pris aussi cette très bonne comédie romantique qu'est Serendipity)
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Big Wednesday (1978) de John Milius
Titré assez inexplicablement "Graffiti Party" en français... Avec un casting de second couteaux, Jan-Michael Vincent, William Katt et Gary Busey, Milius réussit un superbe film de surf, qui est surtout une ode libertaire, oscillant entre camaraderie virile et nostalgie élégiaque (longs plans sur la côte californienne). Construit en quatre volets, couvrant les 60s et le début des 70s, Big Wednesday raconte aussi la gueule de bois de l'Amérique d'après-guerre, la fin de la jeunesse, des illusions, avec l'arrivée au pouvoir du commerce, le "reality check". Le parallèle avec la déconfiture du Nouvel Hollywood est assez évident.
5/6
Titré assez inexplicablement "Graffiti Party" en français... Avec un casting de second couteaux, Jan-Michael Vincent, William Katt et Gary Busey, Milius réussit un superbe film de surf, qui est surtout une ode libertaire, oscillant entre camaraderie virile et nostalgie élégiaque (longs plans sur la côte californienne). Construit en quatre volets, couvrant les 60s et le début des 70s, Big Wednesday raconte aussi la gueule de bois de l'Amérique d'après-guerre, la fin de la jeunesse, des illusions, avec l'arrivée au pouvoir du commerce, le "reality check". Le parallèle avec la déconfiture du Nouvel Hollywood est assez évident.
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"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: John Milius
La revue ACME a consacré un splendide dossier à John Milius. Et qui constitue ma connaissance la première étude critique globale consacrée en France (dans le monde ) au cinéaste.
Le temps de la reconnaissance pour le cinéaste semble enfin venu au moment où l'on annonce son retour à la réalisation (un biopic de 3 heures avec Mickey Rourke )
Cerise sur le gâteau déjà alléchant , la livraison sus-dite d'ACME est téléchargeable intégralement et gratuitement sur le site de la revue :
http://www.revue-acme.com/
Précipitez-vous sur ce numéro 5 des DOSSIERS D'ACME aussi passionnant à lire que beau à regarder...
Le temps de la reconnaissance pour le cinéaste semble enfin venu au moment où l'on annonce son retour à la réalisation (un biopic de 3 heures avec Mickey Rourke )
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Re: John Milius
Big Wednesday
Beau film sur une recherche de soi à travers une passion résistant à l'épreuve du temps, même si Milius insiste toujours sur la fragilité du présent. La vague devient la représentation de l'éphémère, d'une rencontre et d'une ouverture au monde, dont la magie tient à sa brièveté.
L'amitié des trois protagonistes se révèle un fil conducteur indispensable, dans l'euphorie et les désillusions. Et la dernière partie parvient à transcender un lien sans verser dans le sensationnel et l'iconisation. Auparavant, je suis parfois frustré par quelques longueurs : la fête qui se transforme en bagarre générale, un peu gratuite dans sa fougue juvénile...et si le passage de l'armée dévoile avec justesse une lucidité et une amertume, sa tonalité trouve difficilement une unité avec le reste. Mais malgré ces reproches, l'essentiel reste cette perception d'une sensibilité de l'instant, à la fois insouciante et chargée d'un vécu.
Beau film sur une recherche de soi à travers une passion résistant à l'épreuve du temps, même si Milius insiste toujours sur la fragilité du présent. La vague devient la représentation de l'éphémère, d'une rencontre et d'une ouverture au monde, dont la magie tient à sa brièveté.
L'amitié des trois protagonistes se révèle un fil conducteur indispensable, dans l'euphorie et les désillusions. Et la dernière partie parvient à transcender un lien sans verser dans le sensationnel et l'iconisation. Auparavant, je suis parfois frustré par quelques longueurs : la fête qui se transforme en bagarre générale, un peu gratuite dans sa fougue juvénile...et si le passage de l'armée dévoile avec justesse une lucidité et une amertume, sa tonalité trouve difficilement une unité avec le reste. Mais malgré ces reproches, l'essentiel reste cette perception d'une sensibilité de l'instant, à la fois insouciante et chargée d'un vécu.
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Re: John Milius
Ai revu ce soir "Le lion et le vent" 1975 (quel superbe titre !!)
Je suis sous le charme autant que dans mon souvenir ...
Au delà des polémiques politico bobo correctes, Milius - grand scénariste - a réalisé de trop rares films dont celui ci qui dreste à mes yeux uplus que jamais proche d'une certaine idée de la perfection.
Tout d'abord par le sens de l'épique (bien aidé aussi en cela par la superbe partition de Jerry Goldsmith), ensuite - dans le cas qui nous occupe - par l'absence de manichéisme ( le héros "pur" est un arabe, interprété de manière convaincante par le grand Sean Connery) ensuite par l'actualité éternelle du sujet (la guerre prétexte) et enfin par le traitement de tout cela, traitement qui demeure suffisamment léger pour porter en filigrane une belle histoire d'amour platonique .
Finalement, Milius donne le sentiment, au travers de ce film, de se foutre totalement des étiquettes et des races : il prône la loyauté, la droiture, le courage (joli discours mis dans la bouche de Roosevelt qui y compare l'américain au Grizzly en expliquant pourquoi l'étranger - au sens large - n'aimera jamais l'Amérique mais la redoutera plutôt)
Il y a finalement pire profession de foi ...
Si on ajoute à cela la beauté de Candice Bergen, la prestation de Brian Keith en Roosevelt (et de john Huston en arrière plan), la magnificence du scope, je lui attribue un 5,5/6 bien tassé et enthousiaste ...
Je suis sous le charme autant que dans mon souvenir ...
Au delà des polémiques politico bobo correctes, Milius - grand scénariste - a réalisé de trop rares films dont celui ci qui dreste à mes yeux uplus que jamais proche d'une certaine idée de la perfection.
Tout d'abord par le sens de l'épique (bien aidé aussi en cela par la superbe partition de Jerry Goldsmith), ensuite - dans le cas qui nous occupe - par l'absence de manichéisme ( le héros "pur" est un arabe, interprété de manière convaincante par le grand Sean Connery) ensuite par l'actualité éternelle du sujet (la guerre prétexte) et enfin par le traitement de tout cela, traitement qui demeure suffisamment léger pour porter en filigrane une belle histoire d'amour platonique .
Finalement, Milius donne le sentiment, au travers de ce film, de se foutre totalement des étiquettes et des races : il prône la loyauté, la droiture, le courage (joli discours mis dans la bouche de Roosevelt qui y compare l'américain au Grizzly en expliquant pourquoi l'étranger - au sens large - n'aimera jamais l'Amérique mais la redoutera plutôt)
Il y a finalement pire profession de foi ...
Si on ajoute à cela la beauté de Candice Bergen, la prestation de Brian Keith en Roosevelt (et de john Huston en arrière plan), la magnificence du scope, je lui attribue un 5,5/6 bien tassé et enthousiaste ...
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Re: John Milius
Bon j'ai enfin pu voir "Le vol de l'intruder" et ça ne vole pas bien haut:
Brad johnson,le héros, a le charisme d'une huitre(the Rock mais en blanc),Willam dafoe se demande ce qu'il fout là,
Danny glover nous rejoue L'arme fatale mais en moins drôle(c'est du niveau du capitaine de police de Starsky et hutch).
Scénario pro-militariste et populiste( en gros la guerre du Vietnam a été perdue parce que les politiques n'avaient pas les couilles )
Je m'attendais à un honnête film d'action mais là,même les scènes d'avions sont plan-plan.
Ce fim a tout du film d'action reaganien sauf... qu'il date de 1991
Film daté avant même sa sortie en salles et qui s'est logiquement ramassé en salles(14 millions de $ de recettes pour un budget de 35 millions)
Comme quoi,il ne faut pas prendre les spectateurs pour des buses.
Dommage pour Milius,d'habitude excellent scénariste( magnum force,apocalypse now,l'année du dragon,la série Rome)
Brad johnson,le héros, a le charisme d'une huitre(the Rock mais en blanc),Willam dafoe se demande ce qu'il fout là,
Danny glover nous rejoue L'arme fatale mais en moins drôle(c'est du niveau du capitaine de police de Starsky et hutch).
Scénario pro-militariste et populiste( en gros la guerre du Vietnam a été perdue parce que les politiques n'avaient pas les couilles )
Je m'attendais à un honnête film d'action mais là,même les scènes d'avions sont plan-plan.
Ce fim a tout du film d'action reaganien sauf... qu'il date de 1991
Film daté avant même sa sortie en salles et qui s'est logiquement ramassé en salles(14 millions de $ de recettes pour un budget de 35 millions)
Comme quoi,il ne faut pas prendre les spectateurs pour des buses.
Dommage pour Milius,d'habitude excellent scénariste( magnum force,apocalypse now,l'année du dragon,la série Rome)
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
J'ai le Z1 depuis un bail. Pas un petit film çui-là : culte pour les surfeurs, à raison parce que Milius y filme les scènes de surf comme des batailles rangées et la zic de Poledouris pourrait sans peine couvrir un péplum du genre Troie ! Un de mes films fétiches que ce Big Wednesday pour plein de raisons. Celle-là + aussi cette belle description de l'amitié (=Fandango). Le titre foireux "Graffity Party" est juste complètement passé à côté du film, vraie chronique épique !!!!!!magobei a écrit :Big Wednesday (1978) de John Milius
Titré assez inexplicablement "Graffiti Party" en français... Avec un casting de second couteaux, Jan-Michael Vincent, William Katt et Gary Busey, Milius réussit un superbe film de surf, qui est surtout une ode libertaire, oscillant entre camaraderie virile et nostalgie élégiaque (longs plans sur la côte californienne). Construit en quatre volets, couvrant les 60s et le début des 70s, Big Wednesday raconte aussi la gueule de bois de l'Amérique d'après-guerre, la fin de la jeunesse, des illusions, avec l'arrivée au pouvoir du commerce, le "reality check". Le parallèle avec la déconfiture du Nouvel Hollywood est assez évident.
5/6
La zic de Poledouris me fait pleurer. "La vague de Jack", morceau de même pas 3mn, me flingue les glandes lacrymales à chaque fois.
La présence de Gary Busey dans Point Break fut un hommage ouvert rendu à Big Wednesday de la part de Bigelow.
"Libertaire" par contre, je dirais pas ça venant de Milius ^^
Sinon je kiffe Dillinger, archi méga jouissif
Sinon 2 : j'ai appris y'a pas longtemps que le monologue culte de l'Indianapolis dans Jaws fut écrit par Milius.
Milius est un Dieu, CQFD.
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Pas complètement, en fait. Il me semble qu'il y a du Peter Benchley, du Howard Sackler, un peu de John Milius et aussi un peu d'impro de Robert Shaw là-dedans.shubby a écrit :Sinon 2 : j'ai appris y'a pas longtemps que le monologue culte de l'Indianapolis dans Jaws fut écrit par Milius.
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Ah ? J'étais resté sur sa méga tartine que Spielberg avait dû raboter sévère.Ratatouille a écrit :Pas complètement, en fait. Il me semble qu'il y a du Peter Benchley, du Howard Sackler, un peu de John Milius et aussi un peu d'impro de Robert Shaw là-dedans.shubby a écrit :Sinon 2 : j'ai appris y'a pas longtemps que le monologue culte de l'Indianapolis dans Jaws fut écrit par Milius.
Prestation de Shaw hallucinante. Avé le sourire !
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Re: John Milius
Cela faisait longtemps que j’attendais de pouvoir découvrir cet Adieu Au Roi. La raison de cet engouement tient purement et simplement au caractère très similaire du pitch avec Apocalypse Now (durant la guerre, un soldat se perd dans la jungle et devient le roi d’un peuple). Voir ce que Milius ferait en réalisant un sujet sur lequel il a déjà (brillamment) travaillé comme scénariste m’intriguait au plus au point. Du coup, j’ai pas pu m’empêcher de me jeter sur une édition dvd pour le moins douteuse. Le film est retitré Traque Sauvage, la jaquette présente son lot d’approximation (le directeur de la photographie Dean Semler est promu compositeur à la place de Basil Poledouris), l’image est encodée en 4/3 avec un rendu digne d’une VHS, il n’y a qu’une bande son française mais certaines scènes passent en VOST (apparemment il existe un montage pour les Etats-Unis et un pour l’Europe, ce qui expliquerait cette incohérence)… Cela dit, ça ne m’a pas empêché de savourer le film.
D’un certain point de vu, je comprends que le film reste rarement cité et provoque peu d’éloge. Par rapport à Apocalypse Now, L’Adieu Au Roi ne dérive pas vers le trip surréalisme plongeant dans la nature humaine en traversant diverses strates émotionnelles. Le long-métrage tente une approche plus pragmatique et moins abstraites de ses ambitions existentialistes. C’est ce qui l’empêche au bout du compte de prendre son envol. Pas mal d’aspects paraissent inaboutis car n’embrassant toute l’extravagance de ce qu’il évoque. Je pense tout particulièrement aux troupes de japonais en déroute qui régresse au stade de clan cannibale. Il en va de même pour leur leader, le cavalier fantôme, puissante image mais peu exploitée alors que le prologue semblait instaurer un lien primordial entre ce personnage et le futur roi. Le produit final apparaît au final assez maladroit, assez bancal dans certains effets et même un brin longuet par instants. Là où Milius se rachète amplement, c’est par son ton complètement exalté. Si le récit ne convint pas toujours ou si Nick Nolte fait parfois de la peine à voir (ou se fait carrément insupportable lorsqu’il joue les pleurnicheuses), le long-métrage offre très souvent de belles choses dans l’exploration de son sujet. La quête de liberté, la trajectoire d’un homme devenu roi, la marche de l’histoire… Milius utilise tout ça pour créer de grands moments évocateurs et savoureux exploitant la majesté de ses paysages et son sens cinglant des dialogues (What's life without a little salt ?). Un sens de l’aventure essentiel et amplifié par la magnifique musique (Basil tu nous manque ). Perfectible certes mais enthousiasmant par suffisamment d’aspect pour séduire. Je le reverrais avec joie dans de meilleures conditions.
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Re: John Milius
Le roman est meilleur, mais j'aime bien le film. Il y a effectivement un sens de l'aventure devenu rare dans le cinéma, et il est tentant de le rapprocher d'Apocalyspe now. Dans le même genre d'esprit, des images de La Vallée perdue de James Clavell, et, dans une moindre mesure, de L'Homme qui voulut être roi de John Huston me sont venues aussi à la vision du film de Milius.
Tous ces films à leur manière creusent le même sillon, celui de la guerre et de la folie qu'elle engendre dans l'esprit d'hommes à la recherche d'un idéal qu'ils perdent de vue pour se transformer en une sorte de roi d'un royaume imaginaire. De l'aventure qui se démarque des chasses aux trésors et autres recherches de temples perdus de par les questionnements plus ou moins philosophiques qu'ils proposent. L'action devient alors moins primordiale que le cheminement psychologique du personnage principal, dont le grain de folie va forcément aboutir à sa perte ou sa déchéance...
Tous ces films à leur manière creusent le même sillon, celui de la guerre et de la folie qu'elle engendre dans l'esprit d'hommes à la recherche d'un idéal qu'ils perdent de vue pour se transformer en une sorte de roi d'un royaume imaginaire. De l'aventure qui se démarque des chasses aux trésors et autres recherches de temples perdus de par les questionnements plus ou moins philosophiques qu'ils proposent. L'action devient alors moins primordiale que le cheminement psychologique du personnage principal, dont le grain de folie va forcément aboutir à sa perte ou sa déchéance...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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- nobody smith
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Re: John Milius
Je ne doute pas que le roman doit être meilleur et je compte bien y jeter un oeil (ça serait d'ailleurs l'occasion de toucher enfin à du Schoendoerffer). J'ai aussi pensé à L'Homme Qui Voulu Etre Roi durant le film, même si l'atmosphère picaresque n'est pas aussi prégnante que dans le chef d'oeuvre d'Huston.pak a écrit :Le roman est meilleur, mais j'aime bien le film. Il y a effectivement un sens de l'aventure devenu rare dans le cinéma, et il est tentant de le rapprocher d'Apocalyspe now. Dans le même genre d'esprit, des images de La Vallée perdue de James Clavell, et, dans une moindre mesure, de L'Homme qui voulut être roi de John Huston me sont venues aussi à la vision du film de Milius.
Tous ces films à leur manière creusent le même sillon, celui de la guerre et de la folie qu'elle engendre dans l'esprit d'hommes à la recherche d'un idéal qu'ils perdent de vue pour se transformer en une sorte de roi d'un royaume imaginaire. De l'aventure qui se démarque des chasses aux trésors et autres recherches de temples perdus de par les questionnements plus ou moins philosophiques qu'ils proposent. L'action devient alors moins primordiale que le cheminement psychologique du personnage principal, dont le grain de folie va forcément aboutir à sa perte ou sa déchéance...
Tu résumes bien pourquoi j'aime le film malgré ses défauts. Cette quête d'idéal est un thème qui me fascine. Qu'il soit un échec ou une réussite, je suis captivé par le processus où des héros font face à des obstacles (soumis par l'extérieur ou qu'ils s'imposent à eux-même au final) afin d'atteindre une paix intérieure.