Mon Milius préféré avec Conan bien sûr... Une superbe chronique douce-amère.Jeremy Fox a écrit :Graffiti Party (Big Wednesday) - 1978
L'amitié sur une quinzaine d'années de trois surfeurs californiens réunis et séparés par les aléas de la vie mais se retrouvant à intervalles réguliers autour de leur passion commune jusqu'à cette année 1974, année de la Big Wednesday, la journée où furent enregistrées les plus grosses vagues.
J'ai eu un peu de mal avec la première partie du film contant l'adolescence tapageuse de nos héros, parfois un peu lourde à mon goût (notamment cette insupportable longue séquence de la fête). En revanche, énormément apprécié la seconde empreinte de mélancolie et de nostalgie jusqu'à ces dernières séquences spectaculaires de ce sport sacrément cinégénique soutenues par une bonne BO de Poledouris. Beaucoup apprécié le casting : Barbara Hale, Jan-Michael Vincent et William Katt m'ont fait très bonne impression. Un complément parfait au superbe documentaire The Endless Summer qui ressort dans une quinzaine de jours en salles.
John Milius
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Re: John Milius
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Re: John Milius
Un film superbe visuellement effectivement, mais moralement assez douteux, typique d'une époque en plein questionnement colonialiste. On peut se consoler et dire que ce n'est pas très politiquement correct...Jeremy Fox a écrit :Un complément parfait au superbe documentaire The Endless Summer qui ressort dans une quinzaine de jours en salles.
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Re: John Milius
A ce propos j'écris d'ailleurs ça au sein de ma chronique à venir pour le site.El Dadal a écrit :Un film superbe visuellement effectivement, mais moralement assez douteux, typique d'une époque en plein questionnement colonialiste. On peut se consoler et dire que ce n'est pas très politiquement correct...Jeremy Fox a écrit :Un complément parfait au superbe documentaire The Endless Summer qui ressort dans une quinzaine de jours en salles.
Prévenons aussi que par le ton décomplexé employé et dans les commentaires du narrateur (le seul à s’exprimer y compris dans la bouche de ses deux surfeurs), certains y trouveront du racisme ou tout du moins du paternalisme voire de la condescendance ; ils n’auront pas forcément tort sauf qu’il faut savoir se replacer dans le contexte de l’époque où de tels voyages étaient encore rares et où les clichés sur les autres civilisations étaient encore tenaces. Alors entendre parler à tout bout de champs de primitifs ou d’indigènes, surprendre ce genre d’affirmation comme quoi "comme tout bon africain, ils aiment jeter des cailloux", pourrait sans doute aujourd’hui offusquer les bien pensants et tenants du politiquement correct ; ce qui serait assez ridicule puisqu’au final tout cela semble être à prendre au second degré, l’expérience acquise par nos trois voyageurs s’avérant plutôt très positive quant à leurs rencontres avec les différents peuples, quant à leur apprentissage d’autres coutumes…
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Re: John Milius
Ah bon ? C'est une fête d'ados typique et bien vue - ça cause insouciance et permet d'amener une suite plus austère, plus mature.Jeremy Fox a écrit :Graffiti Party (Big Wednesday) - 1978
J'ai eu un peu de mal avec la première partie du film contant l'adolescence tapageuse de nos héros, parfois un peu lourde à mon goût (notamment cette insupportable longue séquence de la fête).
Surtout : GARY BUSEY ! C'est LA scène où il se couvre d'huile avant d'essayer, complètement bourré, de rentrer dans un four. Ce mec est dingue. Bien sûr, la scène culte où ils se font presque tous réformer de l'armée est plus parlante, pourtant celle-ci justifie autant à mes yeux sa témérité légendaire, son cousinage d'avec Klaus Kinski, un peu. Et, par extension, permet la filiation avec son rôle dans le Point Break de Bigelow, qui fut davantage qu'un hommage à cet authentique chef d'oeuvre de Milius.
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Re: John Milius
Puisque ça cause du film, petite question pour les connaisseurs : dans cette fameuse fête, il me semble (parce que mon dernier visionnage remonte à loin) qu'une adulte - sans doute la mère d'un des gusses - est présente dans sa chambre pendant que ça dégénère à côté.
Et si mes souvenirs sont bons, je crois qu'elle lit le fameux Catch 22 de Joseph Heller.
La question que je m'étais alors posé (et que je vous transmets, du coup) est de savoir ce que cherche à nous dire Milius.
S'agit-il juste d'un repère temporel (le bouquin étant sorti en 61) ? Je ne le pense pas : le bonhomme est trop cultivé pour avoir choisi ce bouquin ci au hasard. Mais quel message cherche-t-il, alors, à faire passer - sachant que la vision de la guerre et de l'armée des deux hommes semble, pour le moins aux antipodes ?
Une idée, quelqu'un ?
Et si mes souvenirs sont bons, je crois qu'elle lit le fameux Catch 22 de Joseph Heller.
La question que je m'étais alors posé (et que je vous transmets, du coup) est de savoir ce que cherche à nous dire Milius.
S'agit-il juste d'un repère temporel (le bouquin étant sorti en 61) ? Je ne le pense pas : le bonhomme est trop cultivé pour avoir choisi ce bouquin ci au hasard. Mais quel message cherche-t-il, alors, à faire passer - sachant que la vision de la guerre et de l'armée des deux hommes semble, pour le moins aux antipodes ?
Une idée, quelqu'un ?
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Re: John Milius
http://creativescreenwriting.com/i-was- ... hn-milius/
Très longue interview du bonhomme, qui a plutôt la forme après l'attaque qui l'avait laissé paralysé il y a quelques années. Il est égal à lui-même (indépendance, code d'honneur) mais c'est toujours intéressant, avec en bonus quelques piques de ce type:
Très longue interview du bonhomme, qui a plutôt la forme après l'attaque qui l'avait laissé paralysé il y a quelques années. Il est égal à lui-même (indépendance, code d'honneur) mais c'est toujours intéressant, avec en bonus quelques piques de ce type:
What place does the use of myth have in screenwriting?
Well, people talk about it all the time…you know George Lucas talks about it all the time. He doesn’t know how to use it at all. He doesn’t understand myth at all. As illustrated by Phantom Menace. Writers who really understand myth don’t use it consciously. There are very few things that are truly mythical. There’s a lot of stuff that’s famous, but very few things that are the stuff of myth and legend.
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Re: John Milius
Bon, il a bien le droit de le penser, et après tout il évoque la prélogie, mais ça me fait toujours rigoler cette volonté de rabaisser Lucas, de lui nier ce qui a pourtant fait de Star Wars cette montagne de l'imaginaire collectif contemporain, notamment par son brassage de canons hérités des contes ou récits héroïques. Surtout venant de quelqu'un qui, en tant que cinéaste, n'a pas tellement montré sa plus grande maîtrise du sujet, Conan le barbare (tout beau qu'il soit) ne pouvant quand même pas se prévaloir du même impact, hein.Shin Cyberlapinou a écrit :What place does the use of myth have in screenwriting?
Well, people talk about it all the time…you know George Lucas talks about it all the time. He doesn’t know how to use it at all. He doesn’t understand myth at all. As illustrated by Phantom Menace. Writers who really understand myth don’t use it consciously. There are very few things that are truly mythical. There’s a lot of stuff that’s famous, but very few things that are the stuff of myth and legend.
Au début de L'aube rouge, Frank McRae fait un cours d'Histoire sur les techniques d'attaque de Gengis Khan à des lycéens (le truc vachement crédible, déjà), et on ne peut pas dire que la parabole implicite avec ce qui va se passer dans le film soit des plus subtiles. Rattacher ses futurs "Wolverines" à une mythologie guerrière ancienne, si c'est ça la bonne approche pour Milius, bon ben ça va pas chercher bien loin.
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Re: John Milius
Pas si mal, d'ailleurs, cette Aube rouge que j'ai matée dernièrement (transition inside).
Le film se coltine une espèce de réputation de navet qui serait devenu le symbole du manichéisme des années Reagan, mais je trouve que ça vaut mieux que ça.
En fait, ce qui plombe essentiellement le film, ben c'est pour moi...la réal' de Milius. Ça manque franchement d'ampleur et de style, et c'est là qu'on voit que le bonhomme n'avait pas les mêmes facilités que ses autres potes barbus.
Ceci étant, le film est assez fascinant en tant que document spontané d'Histoire à une époque de vif regain de Guerre froide et d'incertitudes stratégiques (Gorbatchev n'est pas encore arrivé au pouvoir), mais aussi en tant qu'uchronie directement sur le sol américain. Paradoxalement, il me semble que c'est la toute première fois au Cinéma que la Guerre froide se matérialise vraiment en un conflit armé avec l'URSS sans qu'on ait un contrepoint de l'autre côté (Docteur Folamour ou Point limite sont dans des approches de gestion de crise en relation avec Moscou). D'une manière générale, j'ai d'ailleurs l'impression que les Américains ont rarement envisagé au cinéma que leur pays puisse être attaqué et envahi au sol (à chaque fois, ce sont des risques nucléaires portés par des vecteurs aériens ou sous-marins), ce qui est intéressant sur le plan des consciences. Ça donne ce côté à la fois surréaliste (au début du film, avec le raid des paras soviétiques sur le lycée, ou les camps de concentration auxquels on accède tranquillement) et marquant car on intègre difficilement que la toute-puissante Amérique puisse se prendre une déculottée pareille, en pleine campagne. Il faut se faire à cette idée que la résistance s'organise autour d'une poignée d'ados fuyards, on se dit effectivement que ça va être difficile de prendre tout ça au sérieux...et puis petit à petit, le film s'installe et s'avère meilleur que la caricature qui lui est attachée : ce n'est à aucun moment un teen-movie, Milius reste intègre en n'essayant pas de faire passer ce combat de maquisards pour une promenade de santé, avec happy-end et studio content. C'est ce côté "bizarrerie" de L'aube rouge qui me le rend vraiment passionnant... le film devient de plus en plus désespéré et épuré, presque westernien, tandis que ce groupe de jeunes s'impose comme des combattants étrangement convaincants, vieillis et durs avant l'âge. L'américanité n'a en fait plus d'importance, c'est avant tout une histoire atemporelle de Résistance. Cette absence de triomphalisme fait mentir la réputation de Milius et renforce le goût amer de la toute-fin, encore une fois loin des standards hollywoodiens.
L'aube rouge restera sans doute voué aux gémonies et il ne s'agit pas d'en faire une vraie réussite, mais malgré les scories, le film a vraiment quelque chose.
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Re: John Milius
Elles y sont ces facilités pourtant dans Le Lion et le Vent.Demi-Lune a écrit :Ça manque franchement d'ampleur et de style, et c'est là qu'on voit que le bonhomme n'avait pas les mêmes facilités que ses autres potes barbus.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: John Milius
...et dans Conan le barbare, un chef d'oeuvre, un vrai qui n'a rien à envier aux réalisations de Spielberg, Lucas et Coppola de l'époque.Alexandre Angel a écrit :Elles y sont ces facilités pourtant dans Le Lion et le Vent.Demi-Lune a écrit :Ça manque franchement d'ampleur et de style, et c'est là qu'on voit que le bonhomme n'avait pas les mêmes facilités que ses autres potes barbus.
Même s'il traine une réputation de mauvais film, j'avais bien aimé L'adieu au roi... mais j'étais jeune. Par contre, javais vraiment détesté Le vol de l'Intrudeur, vu à la même époque, rempli de clichés et de testostérones mal canalisées.
Dernière modification par O'Malley le 20 nov. 16, 12:44, modifié 1 fois.
- Demi-Lune
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Re: John Milius
Pas vu Le lion et le vent, mais si Conan le barbare est le meilleur que j'aie vu de lui et clairement un des meilleurs films d'heroïc-fantasy, je maintiens que la mise en scène (qui a ses fulgurances) manque d'un poil de génie visuel pour prétendre se hisser au même niveau que les vrais cadors du Nouvel Hollywood. Mais c'est effectivement un vrai beau film adulte.
Pour l'anecdote, dans le gros bouquin qui vient de lui être consacré, Oliver Stone (qui a écrit le film et voulait le mettre en scène) explique sans détour qu'il aurait fait quelque chose d'encore plus épique, avec plus de créatures que le grand serpent et tout. Au choix, on pourra y voir de la vantardise, de la surenchère là où le Milius est équilibré, ou la confirmation que le travail de Milius manque d'un petit quelque chose.
Edit: L'adieu au roi c'est pour moi une nouvelle démonstration des limites du Milius cinéaste ; difficile d'oublier ces transitions ringardes vers des flash-back, avec cet effet de l'image envahie de vaguelettes.
Pour l'anecdote, dans le gros bouquin qui vient de lui être consacré, Oliver Stone (qui a écrit le film et voulait le mettre en scène) explique sans détour qu'il aurait fait quelque chose d'encore plus épique, avec plus de créatures que le grand serpent et tout. Au choix, on pourra y voir de la vantardise, de la surenchère là où le Milius est équilibré, ou la confirmation que le travail de Milius manque d'un petit quelque chose.
Edit: L'adieu au roi c'est pour moi une nouvelle démonstration des limites du Milius cinéaste ; difficile d'oublier ces transitions ringardes vers des flash-back, avec cet effet de l'image envahie de vaguelettes.
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Re: John Milius
Difficile de faire plus épique à mon sens que Conan le barbare. Après la superbe musique de Basil Poledoris y est pour beaucoup (pour moi une des plus belles BO de tous les temps) mais je trouve qu'elle est en totale adéquation avec le rythme du montage, le découpage et la beauté plastique des plans (l'attaque initiale du village en est le plus bel exemple). Donc la musique de Poledoris a mon sens magnifie un travail de mise en scène déjà remarquable, à l'instar de la collaboration Leone-Morricone.
Et de la ringardise, on peut aussi en trouver chez De Palma ou chez Spielberg, donc chez les plus grands (dans Hook ou Amistad par exemple et ses envolées larmoyantes ). Mais bon, là n'est pas la question. Je suis d'accord pour dire que les barbus d'Hollywood sont quand même de bien meilleurs cinéastes que Milius mais que Milius, dans ses meilleurs moments, les valaient bien.
Et de la ringardise, on peut aussi en trouver chez De Palma ou chez Spielberg, donc chez les plus grands (dans Hook ou Amistad par exemple et ses envolées larmoyantes ). Mais bon, là n'est pas la question. Je suis d'accord pour dire que les barbus d'Hollywood sont quand même de bien meilleurs cinéastes que Milius mais que Milius, dans ses meilleurs moments, les valaient bien.
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Re: John Milius
En fait, la version de Stone était clairement davantage tournée vers la fantasy, avec des armées de milliers de reptiles s'entrechoquant contre des armées de milliers de créatures extra-terrestres.Demi-Lune a écrit :Pour l'anecdote, dans le gros bouquin qui vient de lui être consacré, Oliver Stone (qui a écrit le film et voulait le mettre en scène) explique sans détour qu'il aurait fait quelque chose d'encore plus épique, avec plus de créatures que le grand serpent et tout. Au choix, on pourra y voir de la vantardise, de la surenchère là où le Milius est équilibré, ou la confirmation que le travail de Milius manque d'un petit quelque chose.
En plus il me semble que le script versait souvent dans le psychédélisme le plus total, ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait que Stone était régulièrement sous coke à l'époque...
De toute façon, cette version aurait coûté beaucoup trop cher, en plus d'être totalement infaisable d'un point de vue technique.
Donc l'un dans l'autre, je suis totalement satisfait de la version qu'en a tirée Milius. Et pas seulement parce qu'elle a permis à Poledouris de composer l'un des scores les plus dantesques de tous les temps.
- Alexandre Angel
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Re: John Milius
Je me souviens ne pas avoir aimé Conan le Barbare, y compris en le revoyant à la télé. Mais je pense souvent le revoir tranquillou, à tête reposée, pour nous redonner notre chance à lui et moi (c'est beau ). Y a t-il un bon BR?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: John Milius
Un bouquin sur Oliver Stone?Demi-Lune a écrit : Pour l'anecdote, dans le gros bouquin qui vient de lui être consacré, Oliver Stone...
De quoi? De qu'est-ce?
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